Gaston Defferre

Gaston Defferre
Gaston Defferre
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Gaston Defferre, en 1959.

Parlementaire français
Date de naissance 14 septembre 1910
Date de décès 7 mai 1986 (à 75 ans)
Mandat Député
1945 - 1958
Sénateur
1959 - 1962
Député
1962 - 1981
1986
Circonscription Bouches-du-Rhône
Groupe parlementaire SFIO (1945-1967)
FGDS (1967-1973)
PS (1973-1986)
IVe République - Ve République

Gaston Paul Charles Defferre, né le 14 septembre 1910 à Marsillargues (Hérault) et mort le 7 mai 1986 à Marseille, est un résistant et un homme politique français. Membre de la SFIO puis du Parti socialiste, il est maire de Marseille d'août 1944 à novembre 1945, puis de mai 1953 à sa mort en 1986.

Parlementaire et ministre à plusieurs reprises sous les IVe et Ve Républiques, il donne son nom à deux lois importantes : la loi-cadre de 1956 ouvrant la décolonisation en Afrique et celle de 1982, sur la décentralisation.

Sommaire

Origine et formation

Gaston Defferre naît dans une famille protestante cévenole, au mas de Bony, demeure construite par son grand-père Pierre Causse. Il est le second enfant de Paul (1882-1961), avoué à Nîmes et de Suzanne, née Causse (1882-1971) qui eurent trois autres enfants, Marie-Louise[N 1], née en 1908, Monique, née en 1912 et Jacques en 1914[1].

Sa mère se charge de son éducation avant qu'il n'aille poursuivre ses études secondaires au lycée de Nîmes.

Gaston Defferre découvre l'Afrique lorsqu'il se rend avec sa famille à Dakar où son père a ouvert un bureau. En 1922, avec sa mère, il rentre en métropole. Après des études de droit à la faculté d'Aix-en-Provence, il s'inscrit comme avocat au barreau de Marseille en 1931. En 1933, il devient militant socialiste et adhère à la 10e section de la SFIO de la ville. Cette période est politiquement très agitée. Simon Sabiani, premier adjoint du maire Georges Ribot (1931-1935), incarne le basculement d'une partie de la gauche vers la droite extrême et, en raison de ses relations avec François Spirito et Paul Carbone, la confusion entre la politique et les affaires de droit commun. Les affrontements politiques culminent aux élections cantonales de 1934 avec la montée du Parti communiste, emmené par Jean Cristofol et François Billoux, puis aux municipales de 1935, où l'emporte le candidat socialiste Henri Tasso qui devient maire.

Pendant cette époque troublée, Gaston Defferre n'apparaît pas publiquement. Le 13 septembre 1935, il épouse Andrée Aboulker (1912-1993), médecin, issue d'une famille d'Alger, cousine (et future épouse) de José Aboulker, chirurgien qui s'illustrera dans la libération de l'Algérie en 1942.

Le résistant

Dirigeant du réseau Brutus

Non affecté à une unité combattante pour des raisons médicales, il reste à Marseille et est démobilisé le 27 juillet 1940. Il reprend contact avec quelques socialistes marseillais dont il connait l'esprit anti-Vichyssois, dont Horace Manicacci et Fernand Trompette, piliers de la SFIO marseillaise. Il entre en relations avec l'avocat et parlementaire Félix Gouin qui organise tous les mardis à son cabinet, rue de la Darse à Marseille, une réunion des socialistes de la Ville. Gouin relaie les décisions prise par le Comité d'action socialiste créé par Daniel Mayer.

À la fin de 1940, Defferre est un des premiers résistants à rejoindre le réseau créé par Lucas (le capitaine Pierre Fourcaud), qui, adjoint du colonel Passy au BCRA, arrive de Londres pour superviser la création de réseaux en zone non occupée.

Le mouvement devient ensuite sous la houlette de son confrère du barreau André Boyer le réseau de renseignement Brutus. Defferre utilise de nombreux pseudonymes dont celui de Danvers, puis à partir de 1943, de Massereau.

En juin 1941, il participe au comité exécutif du Parti socialiste clandestin, constitué par Félix Gouin. Il soutient la création d’un Conseil national de la Résistance. Il rejoint la clandestinité lorsque les Allemands envahissent la zone libre le 12 novembre 1942.

Ses responsabilités sont importantes. La veille de l’arrestation de Jean Moulin, il se trouve au côté du chef de la Résistance dans la région lyonnaise. À Londres, à Alger, il rencontre les dirigeants de la France libre. Cependant, il refuse de participer à l'Assemblée consultative provisoire qui siège à Alger à partir de novembre 1943 car il préfère être présent à Marseille.

L'une des rares anecdotes connues à propos de son combat de l'ombre sera celle d'une évasion à Toulouse au printemps 1943 : il fallait faire évader Pierre Malafosse, résistant important, lui aussi avocat et membre du réseau Brutus, emprisonné. Ils arrivent à quatre, dont Boyer et Defferre, déguisés en gendarmes et pénètrent dans la prison avec un faux mandat d'amener. Les faux gendarmes ont passé les menottes à Malafosse, et le sortent de prison. C'est également à Toulouse qu'il se lie d'amitié avec le philosophe André Maurin.

Après l'arrestation de Boyer, en décembre 1943, Gaston Defferre prend la direction du réseau.

La libération de Marseille

À la Libération, le 21 août 1944, Gaston Defferre s’empare du Petit Provençal. Il s’assure aussi la direction de la fédération SFIO des Bouches-du-Rhône.

Nommé président de la délégation municipale, il devient maire de Marseille en 1944, il le reste jusqu'en octobre 1945. Le communiste Jean Cristofol lui succède.

Le 12 novembre 1946, il épouse en seconde noce une infirmière anglaise Marie-Antoinette Swaters (1906-1992).

Sous la IVe République

Maire de Marseille

Defferre redevient maire de Marseille à partir de 1953, il le restera jusqu'à sa mort en 1986.

Ministre

Il prépare, avec Pierre Messmer, la décolonisation de l'Afrique noire en tant que ministre de Guy Mollet en 1956-1957. À cette fin, il rédige la loi-cadre qui porte son nom.

Sous la Ve République

L'opposant

Il appelle à voter « oui » au référendum constitutionnel de 1958. Battu aux élections législatives de 1958, il siège au Sénat de 1959 à 1962 puis retrouve son mandat de député socialiste en 1962. Il est constamment réélu jusqu'en 1986. Il a été président du groupe socialiste de l'Assemblée nationale.

En juillet 1962, il fait comprendre en termes très vifs aux rapatriés d'Afrique du Nord, qu'il perçoit comme une source d'insécurité, qu'ils ne sont pas les bienvenus à Marseille. [2]. Sur les bancs de l'Assemblée Nationale, il ira jusqu'à dire : "ils faut les pendre !" [3]

Il disputa le dernier duel officiel de l'histoire de France en 1967 contre René Ribière avec qui il avait eu un différend dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale. Après avoir tenu quatre minutes, son adversaire sera blessé deux fois. Une vidéo de ce duel est disponible dans les liens ci-dessous.

Il apparaît sous le nom de M. de Ferre, comte de Provence dans l'ouvrage pamphlétaire d'André Ribaud sur le pouvoir gaulliste, "Le Roi" (Julliard, 1961).

« Monsieur X »

En 1965, il est pressenti pour être le candidat de l'opposition de gauche et du centre à l'élection présidentielle, face au général de Gaulle. Il publie Un nouvel horizon, chez Gallimard en 1965 pour présenter les lignes directrices d'une politique immédiatement applicable par un gouvernement de progrès.

Sa candidature est notamment inspirée par la campagne de l'hebdomadaire L'Express, Gaston Defferre étant le « Monsieur X », candidat idéal de l'opposition au gaullisme. L'intéressé jouera de ce cette agitation médiatique, en maintenant le suspense, notamment lors d'une intervention remarquée aux Mardis de l'ESSEC le 29 novembre 1963[4]. Néanmoins, les négociations entre la SFIO et le MRP centriste échouent en juin 1965[5]. L'idée d'un grand mouvement démocrate, inspiré du modèle américain et du président Kennedy, échoue donc. François Mitterrand et Jean Lecanuet porteront finalement respectivement les couleurs de la gauche et du centrisme lors du scrutin de décembre 1965.

En avril 1969, la démission du général de Gaulle ouvre à nouveau la bataille pour la présidence de la République. Gaston Defferre est cette fois-ci candidat, en tandem avec Pierre Mendès France qui doit devenir son Premier ministre en cas d'élection (là encore, la stratégie choisie s'inspire du modèle américain, avec le « ticket » président - vice-président). Le positionnement centriste et opposé au fonctionnement de la Ve République de Gaston Defferre et Pierre Mendès-France ne séduit guère l'électorat, puisque le candidat ne recueille que 1 133 222 voix au premier tour, soit 5 % des suffrages exprimés. Il est victime de la concurrence du candidat centriste Alain Poher, président du Sénat et leader de la campagne du « non » au référendum du 27 avril 1969, de celle du PSU Michel Rocard, ainsi que de celle de Jacques Duclos, qui fait le plein des voix communistes. Cet échec retentissant amènera la fondation du nouveau Parti socialiste en 1971, et le choix d'une alliance à gauche avec le Parti communiste français, autour du Programme commun, à partir de 1972.

Un portrait du candidat par Pierre Viansson-Ponté

Pierre Viansson-Ponté dresse un portrait psychologique et même physique de l'ancien maire de Marseille et candidat déchu aux élections présidentielles dans son ouvrage sur la République gaullienne. La plume du journaliste politique se fait juste et précise concernant le candidat Defferre. "Au physique, c'est un Méridionial froid, un homme tranquille qui ne brille pas, mais qui pèse. Il respire l'assurance calme, la solidité de quelqu'un qui a les pieds sur terre comme un paysan cévenol. Il fait son travail méthodiquement, patiemment: même ses colères sont glacées; si son ironie peut être mordante, s'il déteste les gens tristes, il a peu d'humour. Sa voix lente coule sans inflexions ni effets sur cette très légère cadence musicale qui est la dernière trace d'accent chez les bourgeois cultivés du midi. Du paysan, il a la dignité un peu méfiante : on ne lui tape pas sur le ventre, on ne le tutoie guère. C'est un mélange compliqué d'orgueil et de modestie, de rudesse et de rouerie, de puritanisme et de liberté d'allure, avec le goût des plaisirs coûteux et l'horreur de l'argent, avec de la séduction et de la raideur". L'analyse du journaliste politique, témoin privilégié de son temps, se fait ensuite plus personnelle, voire sans concessions : "En fait, il n'a rien d'un militant et peu d'un socialiste. La foule l'agace et il le montre, il est le contraire d'un tribun et quand il prend la parole, il réussit en quelques minutes à décourager ses plus chauds partisans, à faire tomber l'enthousiasme, à transformer un auditoire chaleureux et remuant qui l'acclame en une assemblée froide et silencieuse qui subit plus qu'elle ne les écoute ses propos secs et distants. Dans la négociation, dans la controverse, il se veut dur, invulnérable et sans détour. Pourtant, on devine vite une sensibilité à fleur de peau, une fragilité et presque une naïveté dont on se demande bientôt s'il est conscient et use pour faire céder ou s'il s'agit chez lui d'une seconde nature. Sans aller plus loin dans l'analyse psychologique et la description du personnage, disons simplement que Gaston Defferre n'était que sur le papier et pour les théoriciens le candidat idéal à l'élection présidentielle"[6].

Ministre de l'Intérieur

Après la victoire de la gauche en 1981, Gaston Defferre est le choix initial de François Mitterrand pour devenir son Premier ministre, mais le président sait que l'âge de l'intéressé pourrait poser problème. Defferre réclame l'Intérieur et il l'obtient en devenant ministre de l'Intérieur et de la décentralisation, du 21 mai 1981 au 17 juillet 1984 dans le gouvernement de Pierre Mauroy puis ministre d'État chargé du Plan et de l'Aménagement du territoire dans le gouvernement de Laurent Fabius du 18 juillet 1984 au 20 mars 1986 pendant le premier septennat de François Mitterrand. Ses cinq années Place Beauvau sont marquées par la mise en œuvre de la décentralisation, une des grandes réformes de la gauche.

Après les élections législatives de juin 1981 qui donnèrent une majorité absolue aux socialistes, ce fut l'un des rares dirigeants socialistes à suggérer de se passer de ministres communistes dans le Gouvernement Pierre Mauroy (2)[7].

Thierry Le Luron, suite à des rumeurs sur ses liens avec la mafia marseillaise, déclara à propos de sa nomination comme ministre de l'Intérieur : « Pour s'occuper du grand banditisme, il valait mieux un spécialiste.»

Maire de Marseille

Il s'est principalement illustré par son long mandat de maire de Marseille, de 1944 à 1946 et de 1953 jusqu'à sa mort, en 1986, ponctué d'affaires douteuses mêlant politique et mafia. De l'après-guerre aux années 1970, l'emprise de la mafia sur la ville s'est accentuée, culminant avec l'affaire dite de la "French Connection", au moment où la ville devient la place principale d'approvisionnement en drogue de l'Europe.

Parmi les immeubles construits durant les années 1960 et 1970, le quartier de La Rouvière (9e arrondissement) est une des copropriétés les plus peuplées de France (architecte : Xavier Arsène-Henry)

En 1983, il est élu avec moins de voix que son adversaire Jean-Claude Gaudin : en tant que ministre de l'Intérieur, il venait de modifier le mode de scrutin dans les villes de Paris, Lyon et Marseille : l'élection se fait dans chaque arrondissement pour les deux premières villes, alors que Marseille bénéficiait d'un découpage en secteurs adapté au maire sortant. Ce découpage a été modifié après sa mort.

Pendant son mandat, Marseille voit sa population augmenter de façon considérable (rapatriés d'Algérie, etc.). La ville se développe dans l'urgence pour répondre aux besoins de la population. De nombreuses tours sont érigées, dans un contexte privilégiant le béton. Les efforts de la municipalité font passer en priorité le développement de nouveaux quartiers urbains, au détriment du centre ville.

Deux lignes de métro sont construites, la terre extraite du sol servant à créer des plages artificielles, dénommées officiellement plages Gaston Defferre, ce qui n'empêche pas les Marseillais de les appeler les plages du Prado.

Gaston Defferre était aussi propriétaire des quotidiens marseillais Le Provençal (socialiste) et Le Méridional (de droite).

En 1973, il épouse en troisième noce l'écrivain Edmonde Charles-Roux, issue d'une vieille et fortunée famille d'industriels et armateurs marseillais.

Mort et obsèques

Dans la nuit du 5 au 6 mai 1986, après sa mise en minorité par les partisans de Michel Pezet lors de la désignation du secrétaire général de la fédération socialiste des Bouches-du-Rhône[8], Gaston Defferre, rentré seul dans son appartement de Marseille, prend un soporifique qui aurait été à l'origine d'un malaise entrainant une chute lors de laquelle il se blesse gravement au cou. Victime d'une hémorragie, il téléphone à son médecin et ami, le docteur Jean-Louis Sanmarco, qui, impuissant, demande l'intervention des médecins urgentistes du bataillon de marins pompiers de Marseille. Mais il est trop tard : conduit à l'hôpital de la Timone dans un coma irréversible, il décède le lendemain matin.

Un hommage national lui est rendu le 12 mai suivant devant l'hôtel de ville de Marseille. Lors de cette cérémonie, sont notamment présents le président de la République François Mitterrand, les anciens Premiers ministres Pierre Mauroy et Laurent Fabius, le Premier ministre Jacques Chirac, le président de l'Assemblée nationale Jacques Chaban-Delmas prononcera son éloge funèbre, ainsi que Jean-Victor Cordonnier, premier adjoint et maire par intérim.

Détail des mandats et fonctions politiques

Fonctions électives

  • Député socialiste des Bouches-du-Rhône de 1945 à 1958, puis de 1962 à 1981 (démission lors de son entrée au gouvernement) ; réélu en mars 1986, il décède en cours de mandat
  • Maire de Marseille de 1944 à 1946, puis de 1953 à 1986
  • Sénateur socialiste des Bouches-du-Rhône, élu le 26 avril 1959, réélu le 23 septembre 1962 (démissionne le 13 décembre de la même année après avoir été élu député)

Fonctions gouvernementales

Notes et références

Notes

  1. Dite Maryse, elle épouse l'industriel marseillais André Cordesse, lui aussi protestant, fondateur du Provençal avec Gaston Defferre en 1945, élu président de la chambre de commerce de Marseille en 1948

Références

  1. Détails généalogiques sur le site RootsWeb's WorldConnect Project: Coste family and ancestors from France, Switzerland, UK, Germany, Italy and Caribeans,
  2. Interview dans L'Intransigeant du 26 juillet 1962 où il leur demande « d'aller se réadapter ailleurs », citée par Valérie Esclangon-Morin, « Les rapatriés d'Afrique du Nord de 1956 à nos jours », L'Harmattan, 2007, (ISBN 2296028349), p.160
  3. Assemblée Nationale compte-rendus des séances de la 1ere législature
  4. Remond René. L'élection présidentielle et la candidature Defferre. In: Revue française de science politique, 14e année, n°3, 1964. p. 518.
  5. Pierre Viansson-Ponté, Histoire de la République Gaullienne, Le temps des orphelins, eté 1962-Avril 1969, Tome II, Fayard, 1971, p 135-136.
  6. Pierre Viansson-Ponté, Histoire de la République Gaullienne, Le temps des orphelins, Eté 1962-Avril 1969, Tome II, 1971, Fayard, p 135-136
  7. Lionel Jospin, Lionel raconte Jospin, Éditions du Seuil, Paris, janvier 2010
  8. « Obsèques de Gaston Defferre » sur le site de l'INA.

Annexes

Bibliographie

Lien externe

Précédé par Gaston Defferre Suivi par
Michel Carlini
1947-1953
Blason Marseille.svg Maire de Marseille Blason Marseille.svg
1953-1986
1944-1946
Jean-Victor Cordonnier
interim
Pierre Barraud
Administrateur extraordinaire
1940-1944
Marcel Renault
1946

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