- Ultras (supporters)
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Les ultras forment une catégorie particulière des supporteurs assistant aux compétitions sportives, dont le but est de soutenir de manière fanatique son équipe (ou son sportif) de prédilection. Ce type de supporters se retrouve surtout dans le monde du football, mais existe également de manière plus réduite en basket-ball, en handball, en hockey sur glace ou encore en rugby. Sébastien Louis définit les ultras comme étant les « jeunes supporters italiens qui s'organisent au sein d'associations pour soutenir activement les équipes de football à partir de la fin des années 60. Ils encouragent les leurs au moyen de slogans et d'animations visuelles »[1].
Le soutien des ultras se traduit par l'animation des rencontres (tifos, chants, etc.) et par l'organisation de déplacements afin de soutenir l'équipe « à l'extérieur ». À la différence des autres groupes de supporters, souvent informels, un groupe ultra s'organise en une structure indépendante vis-à-vis du club. Parfois ces groupes se distinguent également par des engagements politiques, comme par exemple les groupes affichant les couleurs nationales, même si la plupart des groupes ultras sont apolitiques.
Sommaire
Historique
L'origine du mouvement ultras est contestée. De nombreux groupes provenant de divers pays font des réclamations sur la base de leurs dates de fondation. Le niveau de conflit et la confusion est facilitée par une tendance contemporaine (principalement en Europe) pour classer tous les groupes de supporters ultras comme ouvertement fanatiques. Mais c'est bel et bien en Italie qu'apparaissent les premiers groupes de supporters qui se réclament du mouvement ultra à la fin des années 1960[1].
Les groupes de supporters d'une nature comparable à des ultras existeraient en Hongrie depuis 1899 ; les Fradi-Szív de Ferencváros TC ont été fondés en janvier 1899. Suite à l'annonce de la création d'un club de supporters, 84 nouveaux membres sont enregistrés en tant que supporters en trois heures, 1000 en deux jours, 4000 en un mois. Les membres, selon le type d'abonnement, payent un montant différent : les membres simples ont une carte blanche, les supporters une carte verte, sur laquelle est indiqué le nom du titulaire[2],[3].
Une forme de supportérisme proche du mouvement ultra apparaît au Brésil en 1939 avec la création à São Paulo de la première Torcida organizada[4]. Ces groupes de supporters fanatiques n'ont rien à voir avec les organisations existantes jusque-là au Brésil comme ailleurs. Ils utilisent des bâches à leurs noms, agitent des grands drapeaux et chantent durant tout le match[5]. Dans le cas des Torcida, puis des ultras, ces groupes ne sont pas liés directement aux clubs dont ils portent les couleurs, contrairement aux clubs officiels de supporters existant depuis la fin du XIXe siècle en Europe comme en Amérique du Sud.
Cette forme de supportérisme se développe en Europe via la Yougoslavie. Les actualités cinématographiques yougoslaves diffusent des images de la Coupe du monde de football de 1950, avec de nombreux plans de foules exubérantes : les fameuses Torcida. Les supporters de l'Hajduk Split sont les premiers Européens à adopter cette attitude dès le 28 octobre 1950 à l'occasion d'un match contre l'Étoile rouge de Belgrade. Ce premier groupe prend pour nom Torcida. L'intensité de la partie face au grand rival et le but victorieux inscrit à la 87e minute aide à la naissance du mouvement. Les supporters envahissent le terrain au coup de sifflet final, et portent en triomphe le buteur jusqu'au centre de la ville. Les « exploits » des fans de l'Hajduk Split marquent le football des années 1950 et années 1960[6].
Au début des années 1950, des présidents de clubs italiens décident de regrouper et canaliser leurs supporters dans des structures[1]. Au Torino, ils prennent le nom de fedelissimi (les fidèles) et de circolo biancoceleste à la Roma[1]. Mais c'est dans la seconde partie des années 1960 que se développe le mouvement ultra. En effet, la société italienne traverse de profonds changement. Les jeunes, comme partout en Europe désirent s'émanciper de leurs parents. Dans les stades, ce modèle se reproduit et les plus jeunes supporters, qui sont souvent les plus fervents, quittent les clubs traditionnels pour fonder leurs propres groupes[1]. Ils se regroupent dans les tribunes où l'accès est le moins cher, souvent derrière les buts. Lors de la saison 1968-1969, voit le jour au Milan AC la Fossa dei Leoni qui est le premier groupe à se revendiquer ultra. Elle est née sous l'impulsion d'adolescents qui se retrouvaient près de la rampa 18 de la partie sud du stade San Siro. Puis, c'est chez le voisin de l'Inter de Milan qu'apparaissent les Boys San 1969 ainsi que les Ultrà Tito Cucchiaroni, de la Sampdoria de Gênes du nom d'un joueur populaire auprès des jeunes supporters de la Sampdoria[7]. C'est le premier groupe à porter le nom d'ultra. Ce terme a été choisi en référence aux ultraroyaliste qui faisaient aboutir leurs idées par la violence[1]. Le mouvement devient incontournable en Italie durant les années 1970[8], pendant lesquelles la culture « ultra » prend véritablement corps.
Cette forme de supportérisme atteint la péninsule ibérique à la fin des années 70, début des années 80 : Biris Norte du FC Séville en 1975 puis Ultras Sur (1980) au Réal de Madrid et Boixos Nois (1981) au FC Barcelone ; Juventude Leonina en 1976 au Sporting Portugal puis Diabos Vermelhos du Benfica Lisbonne en 1982.
Puis le mouvement ultra atteint la France au milieu des années 1980. Le premier groupe ultra en France est le Commando Ultra de l'Olympique de Marseille fondé en 1984[9], suivi des Boulogne Boys du Paris Saint-Germain Football Club et la Brigade Sud Nice de l'OGC Nice, tous deux fondés en 1985. Feront suite les Yankee Nord, les South Winners 87[10] puis les Fanatics à Marseille, les Bad Gones à Lyon, les Ultramarines à Bordeaux.
Cette forme de supporters laisse froid les pays de culture anglo-saxonne comme l'Anglettere, la Belgique ou les Pays Bas dont les supporters préfèrent nourrir une relation directe et personnelle avec « leur » club plutôt que de passer par un groupe de supporters. C'est la base même de l'antagonisme qui oppose ultras (l'école dite italienne) et hooligans (l'école dite britannique). Toutefois, des ultras apparaissent dans ces pays dans le milieu des années 1990 : les Ultras Inferno du Standard de liège en 1996 (qui sont une émanation du groupe hooligan Hell-Side[11])[12]. Au début des années 2000, des groupes se montent au Royaume Uni, les Red Ultras d'Aberdeen puis la Green Brigade en 2006 au Celtic de Glasgow. Seule l'Angleterre n'accueille pas de groupes ultra.
Autre pays ayant sa propre tradition de supportérisme, l'Allemagne et ses fan-clubs remontant aux débuts des années 1960[13]. Quelques groupes se montent au milieu des années 1980 comme les Fortuna Eagles du Fortuna Cologne et les Mad Boys de Leverkusen[13]. Mais c'est dans le milieu des années 1990 que le mouvement prend de l'ampleur dans les tribunes allemandes. En 1994, le premier groupe avec le nom « ultra » est créé au FC Nuremberg, les Prosillos Ultras de Fribourg en 1996, les Ultras Francfort en 1997[13]. Ces groupes mettent du temps à s'implanter dans les « kurves » car les fan-clubs y sont présents depuis des décennies[13].
Concept
Il n'y a pas de définition qui permet de définir le mouvement ultra mais des règles non écrites. Sébastien Louis[1] résume les principes ultras en 6 points :
- l'autofinancement (par la vente de gadgets et adhésions)
- l'indépendance (vis-à-vis du club notamment)
- la solidarité entre membres du groupe
- la présence à domicile comme à l'extérieur
- la loyauté en cas de conflits avec d'autres supporters (pas d'utilisation d'armes ni d'attaque contre des non-ultras)
- le respect envers les ultras ayant de l'ancienneté
La finalité du groupe ultra est d'encourager son équipe favorite. Pour cela ses membres chantent, agitent des drapeaux, étendards et tifos, se servent parfois de moyens pyrotechniques qui sont désormais interdits dans la plupart des stades. Les ultras créent aussi des animations visuelles spécifiques dans la partie du stade où ils sont situés, on parle alors de tifo. Les premiers tifos en Italie étaient rudimentaires : des grands drapeaux agités lors de l'entrée des joueurs. Puis à partir de 1975, des engins pyrotechniques sont utilisés notamment dans les villes portuaires où il est facile de s'en procurer (obligatoire sur les bateaux)[1]. Lors du derby gênois, les Ultrà Tito Cucchiaroni sortent une grande voile qui recouvre une grande partie de la tribune. En mai 1986, les ultras de la Roma réalisent le premier tifo à base de bandes plastiques sur le virage sud lors du match contre la Juventus[1]. C'est encore les ultras de la Roma lors du derby romain qui disposent des feuilles aux couleurs du club pour former un damier[1].
Par ailleurs, un groupe ultra existe pour se faire connaître. Un groupe qui encourage son équipe de manière efficace et qui se conduit dignement sera respecté, un groupe déloyal et dont la présence au stade est mineure ne le sera pas.[réf. souhaitée]
Le groupe ultra est à la fois une charge et une fierté pour le club de football. Une charge car l'usage de fumigènes est facturé au club par la ligue de football professionnel, et car le groupe peut parfois donner une image négative du club (exemple l'affaire de la banderole des supporters du Paris Saint-Germain en 2008). Une fierté car il montre que le public est bien présent et que le stade est animé. Il n'est également pas désagréable pour un dirigeant de club de pouvoir dire que ses supporters sont parmi les meilleurs (comme à Nice, où la renommée de la BSN 85 (dissoute en 2010) rattrape parfois celle du club lui-même)[14].
Au stade, le groupe ultra forme un bloc face au terrain, les membres sont debout et doivent chanter pendant 90 minutes. À ces chants peuvent s'additionner une gestuelle : applaudissements rythmés, tendue d'écharpes, agitation de drapeaux, etc. Le groupe est coordonné et dirigé par un "capo" (de "tête" ou "chef" en italien et par extension meneur et non pas "kapo" comme on peut souvent le lire de manière erronée. Il n'y a en effet aucune analogie avec les "kapos" qui faisaient office de chefs de blocs dans les camps de concentration nazis), une personne munie d'un mégaphone qui se situe face à eux (et donc dos au terrain) et qui a pour but de lancer les chants, d'indiquer la gestuelle, de diriger et coordonner le groupe avec parfois d'autres groupes de supporters. Les groupes ultras (comme les groupes non ultras) se réunissent en général derrière une bâche où leur nom est écrit, avec parfois leur emblème ou d'autres éléments graphiques.
Aspects économiques
Les groupes ultras se veulent financièrement indépendants du club qu'ils soutiennent. Ils s'autofinancent par différents moyens, chaque groupe ayant son système de financement. Parmi ces moyens on trouve les déplacements pour suivre le club à l'extérieur au cours desquels nourriture et boissons peuvent être vendues, des quêtes en tribune, la vente de gadgets portant le nom du groupe ou de la ville, la vente d'un fanzine édité par le groupe, etc. Cependant, des dérives mercantiles existent lorsqu'un groupe produit des gadgets en très grande quantité pour les vendre à un maximum de personnes, même extérieures au groupe. Les Irreducibilli (Lazio de Rome, Italie) possèdent même plusieurs boutiques officielles où ils vendent billets et matériels divers. En France, le CU84 de Marseille possédait une boutique de ce type, en face du stade Vélodrome sous la forme d'une SARL. Cette SARL gérait aussi les abonnements et les déplacements du CU 84[15]. C'est à cause de cette confusion entre intérêt associatif et intérêts commerciaux que les responsables du CU 84 ont rompu les liens avec la boutique en juin 2007[15].
En France, les groupes ultras sont généralement regroupés sous forme d'association loi 1901 afin de faciliter leur financement, qui dépend essentiellement des cotisations de leurs membres et de la vente de leurs produits dérivés. Les dépenses couvrent les deux aspects de la vie d'un groupe ultra : l'organisation des déplacements (en car généralement) et la fabrication d'étendards, tifos, banderoles ou bâches. Ces frais sont généralement partiellement couverts et doivent donc être complétés par les participants (le prix d'un déplacement variant selon la distance à parcourir) ou de façon exceptionnelle par le club.
Situation du mouvement ultra en France
Relations avec la ligue et les forces de l'ordre
Les relations entre ultras et forces de l'ordre sont généralement difficiles et heurtées, même si la situation diffère d'un pays, d'un club ou d'un groupe à un autre. Un événement célèbre sur le sujet en France est l'expulsion violente des CRS par des membres de la tribune Boulogne du Parc des Princes en août 1993 lors du match contre Caen[16].
Reconnaissant le rôle important des ultras dans la vie des stades français, le gouvernement français décide à la fin des années 2000 d'organiser une table ronde avec les divers acteurs du football[17]. Ainsi, s'est tenu un premier Congrès National des Associations de Supporters au Stade de France, le 28 janvier 2010, sous l'égide du sociologue et ancien ultra Nicolas Hourcade[18].
Une grande partie des groupes Ultras français ont participé à cette réunion et aux groupes de travail réunissant des ultras, des supporters dits 'classiques' et des représentants de la LFP, du gouvernement, des forces de l'ordre et des médias. L'objectif était de trouver des solutions pour que les Ultras puissent continuer d'animer les stades dans de meilleures conditions et en éradicant la violence. Presque tous les clubs professionnels étaient représentés. En fin de congrès, des discours de Rama Yade et Frédéric Thiriez ont été accueillis sans grand enthousiasme par les groupes ultras présents.
Dissolution de certains groupes
Les ultras des différents groupes de l'hexagone se concertèrent ensemble en 2007, suite au décès du supporter Julien Quemener, pour mettre en place des actions communes et aboutir ensemble à une manifestation visant à défendre leurs droits et faire entendre leurs voix. À l'initiative des Boulogne Boys 1985 (groupe parisien) s'était créé le CNS (Coordination Nationale des Supporters) et dont la première action fut une banderole commune dans les différents stades français ("supporter n'est pas un crime"). Cependant, ce comité national s'est vite dissipé, certains grands groupes n'ayant jamais voulu rejoindre ce mouvement pour des raisons peu claires, sans doute une question de leadership[réf. nécessaire]. Ils fondèrent alors la Coordination Nationale des Ultras, organisation regroupant 24 groupes ultras d'équipes différentes[19].
Le 17 avril 2008 a officiellement marqué la fin du groupe parisien des Boulogne Boys 1985. Cette dissolution, prononcée par Michèle Alliot-Marie, survenue après l'affaire de la banderole parisienne lors de la finale de la Coupe de la Ligue contre Lens où était écrit « Chômeurs, pédophiles, consanguins : Bienvenue chez les Ch'tis ». Cette affaire à longuement occupé la scène médiatique, même si certains n'y voient qu'un fait divers peu grave visant à humilier de manière corrosive et humoristique l'adversaire d'un soir plutôt qu'une réelle volonté d'insulter gratuitement les Ch'tis.
Cette dissolution a été unanimement dénoncée par les ultras mais aussi par plusieurs sociologues spécialisés dans le monde des Tribunes dénonçant un coup médiatique visant le groupe le plus calme de la Tribune Boulogne au lieu des indépendants de cette tribune, supporters les plus virulents n'appartenant à aucun groupe.
Cette dissolution donna lieu à une manifestation le 17 mai 2008 organisée conjointement à Lens et à Nice. Cette marche commune de différents groupes ultras réunit au total plus de 2 700 supporters classiques & ultras (environ 700 à Lens et 2 000 à Nice). Cette manifestation avait pour but de dénoncer la répression abusive dont sont souvent victimes les ultras, de favoriser la liberté d'expression de ceux-ci mais aussi de dénoncer le football business, sujet très important que les ultras ne cessent de dénoncer au profit d'un football populaire. Cette manifestation a réuni des groupes de différents clubs français mais aussi belges, suisses et italiens ainsi qu'allemands venus dénoncer les mêmes problèmes vécus dans leurs pays.
En avril 2010, sept autres groupes d'Ultras français (de Paris, Nice et Lyon) sont dissous par le gouvernement[20].
En février 2011, la Butte Paillade de Montpellier est suspendue pour 4 mois suite à des actes répétés de dégradations de biens ou de violences sur des personnes[21]
La LOPPSI2 dans ses articles 60 à 65 renforcent l'arsenal judiciaire pour dissoudre les groupes de supporters.
Principaux groupes ultras
Au Brésil
- 2001 : Geral do Grêmio (Grêmio)
En Italie
- 1968 : Fossa dei Leoni (AC Milan)
- 1969 : Ultras Tito Cucchiaroni (Sampdoria Gênes), Boys San 1969 (Inter Milan), Ultras Granata (Torino)
- 1971 : Brigate Gialloblu (Hellas Verone), Commando Monterverde (Lazio de Rome), Atalanta Commandos (Atalanta Bergame)
- 1972 : Commando Ultra Curva B (Naples), Boys Roma (AS Roma)
- 1973 : Ultras Viola (Fiorentina), Fossa dei Grifoni (Genoa)
- 1974 : Settembre Bianconero (Ascoli Calcio 1898), Boys Varese (Varese)
- 1975 : Brigate Rossonere (AC Milan), Brigate Gialloblu (Modena)
- 1976 : Brigate Nero-azzurre (Atalanta Bergame), Gruppi Associati Bianco Azzurri (G.A.B.A) puis Eagles (Lazio de Rome), Fossa dei Campioni (Juventus Football Club), Panthers (Juventus Football Club), Ultras curva Nord Bari
- 1977 : Commando Ultrà Curva Sud (AS Roma), Fighters (Juventus Football Club)
- 1978 : Vikings Lazio (Lazio de Rome)
- 1979 : Fedayn Napoli (SSC Napoli), Ultras Brescia (Brescia), Fedayn (Naples)
- 1980 : Gioventù Giallorossa (ACR Messine), Commandos Tigre (AC Milan), Warriors Ultras Palermo (Palermo)
- 1982 : Cucn (Reggina Calcio), Nuclei Sconvolti (Cosenza), Bad Boys (Pescara), Bravi Raggazzi (Lecce)
- 1983 : Wild Kaos (Atalanta Bergame)
- 1985 : Ragazzi Della Maratona (Torino Football Club)
- 1986 : Collettivo Autonomo Viola (Fiorentina)
- 1987 : Irriducibili Lazio (Lazio Rome), Gruppo Anti-Manfredonia (AS Roma), Vecchio CUCS (AS Roma)
- 1988 : Drughi (Juventus Football Club)
- 1991 : Mastiffs (SSC Napoli)
- 1993 : Drughi Bianconnera (Juventus Football Club)
- 1994 : Alternativa Rossonera (AC Milan)
- 1995 : Fronte Bianconero (Juventus Football Club)
- 1997 : Black and White Fighters Gruppo Storico 1977 (Juventus Football Club)
- 1999 : Gruppo Veleno (AC Milan), A.S. Roma Ultras (AS Roma)
- 2005 : Guerrieri Ultras Curva Sud Milano (AC Milan)
En France
Football
Groupes ayant au moins deux ans d'existence.
Par année de création :
- 1984 : Commando Ultra (Olympique de Marseille), Kop Ciel et Marine (Le Havre AC)
- 1985 : Boulogne Boys (Paris SG)[22], Brigade Sud Nice (OGC Nice)[23], Loire Side (FC Nantes)[24], Kop Of Metz (FC Metz)[25]
- 1986 : Sconvolts (AS Monaco)[26], Ultras Toulouse (Toulouse FC)[27], Gavroches (Paris SG), Firebirds (Paris SG)[26], Red Boys (AS Nancy)[28]
- 1987 : Yankee Nord Marseille (Olympique de Marseille), South Winners[10] (Olympique de Marseille), Ultramarines Bordeaux (Girondins de Bordeaux), Bad Gones (Olympique lyonnais), South Wolf's (Sporting Toulon Var)[29], Ultras Forgerons (FC Gueugnon)[30], Kop Pesage (Stade de Reims)[31]
- 1988 : Brigade Ultra (FC Mulhouse), Fanatics (Olympique de Marseille), Fighters (AS Saint-Étienne)[31], Bad Boys (AS Cannes)[32], Rasta Bronx (Sporting Toulon Var)[29]
- 1989 : Dogues Virage Est (Lille OSC), Brigade Vikings (SM Caen)[33], Celtics Angels (Stade brestois)[32], Fanatics Atac (Troyes)[34], Ultras Avignon (AC Avignon)[26], Karibes (AS Valence)[32], Ultras violets (Toulouse FC)[31], Yellow Boys (US Orléans)[31], Racing Rebels (Racing 92)[35]
- 1990 : Ultras Brestois (Stade brestois), Ultra Boys 90 (RC Strasbourg), Ultras Auxerre (AJ Auxerre), Aigles Bleus (Montpellier HSC)[31], Fanatics 49 (SCO Angers)[26], Devils (Girondins de Bordeaux)[36], Vikings (AS Monaco)[35], Young Boys (FC Nantes)[34], Brigade Azur et Or (Sporting Toulon Var)[29], West Boys Toulouse (Toulouse FC)[37], Red guts (RC Lens)[38]
- 1991 : Roazhon Celtic Kop (Stade rennais), Butte Paillade (Montpellier HSC), Supras Auteuil (Paris SG)[39], Lutèce Falco (Paris SG)[40], Magic Fans (AS Saint-Étienne), Gladiators Nîmes (Nîmes Olympique), Kop Of Hund Boys (SM Caen)[35], The Gunners (SM Caen)[33], Ghetto Rasta (AS Cannes)[32], Blue Wolves (Le Havre AC)[26], Ultr'Hac (Le Havre AC)[26], North Warriors (RC Lens)[41], Section Graoully (FC Metz)[34], Pirates Bastiais (SC Bastia)[38]
- 1992 : Ultras Nancy (AS Nancy Lorraine)[34], Kop De La Butte (SCO Angers), Green Angels (AS Saint-Étienne), Thunderbirds Marseille (Olympique de Marseille)[38], Testa Mora 92 (SC Bastia)[42], Ultras Sochaux (FC Sochaux)[32], Lou Feichou (AS Cannes)[32], Ultras Red Killers (Montceau les mines)[34], South Boys (AS Monaco)[35], Heineken Group (AS Monaco)[35], Ultras Occitans (Toulouse FC)[43], Red'N White Dragons (Valenciennes FC), Worshippers (Le Mans), Rangers (Paris SG), Boby's (AS Valence)[32], Fanatics Avaricum Boys (FC Bourges)[38], Perry boys (Red Star)
- 1993 : Indians Tolosa (Toulouse FC), Barbarians Havrais (Le Havre AC), Kop Rouge (EA Guingamp), Irréductible Toulon (Sporting Toulon Var)[44], Kop Sang et Or (Racing Club de Lens), Lugdunum's Lyon (Olympique lyonnais)[45],[39], South Gunners (Montpellier HSC)[41], Guerrieri (SC Bastia)[38], Ultras Cannes (AS Cannes)[38], Ultras Remois (Stade de Reims)[46], Yellow Power (FC Nantes), Sus Scrofas (Paris SG)[32], Black Panthers (AS Saint-Étienne)[38], Tigris Mystic (Paris SG)[47], Dragon's (Paris SG)[34], Bulldogs Sedan (CS Sedan)[30], Ultras Nîmes (Nîmes Olympique[34], Antisocial (Girondins de Bordeaux)[38], Bombers 53 (Stade lavallois)[42]
- 1994 : Ultras Monaco (AS Monaco), Red Tigers (RC Lens), Red Kaos (Grenoble Foot 38), Marseille Trop Puissant (Olympique de Marseille), Mouth'hards Boys (Dijon Foot)[48], Octopus Brothers (RC Strasbourg)[38], Swans'den (Valenciennes FC)[38]
- 1995 : Snipers Nancy (AS Nancy Lorraine)[49], Génération Grenat (FC Metz), Merlus Ultras (FC Lorient), Groupe Decision (Montpellier HSC)[41], White Devils (Amiens SC)[50], Magic Griffons (Stade briochin)[34], Chanzy Boys (Olympique de Charleville)[48]
- 1996 : Joyriders Sochaux (FC Sochaux), Malherbe Normandy Kop (SM Caen), Red Boys 96 (EA Guingamp), Brigade Vikings 96 (SM Caen)[41], Ultras Alès (Olympique d'Alès)[51], The Commodores (LB Châteauroux)[52], Diochon Boys (FC Rouen)[52]
- 1997 : Horda Frenetik (FC Metz), Magic Troyes 1997 (ES Troyes AC), Ultras Wasquehal (ES Wasquehal)
- 1998 : Blue Angels (AJ Auxerre), Ultras Kaos (AS Cannes), Fedelissimi (Sporting Toulon Var), Drakkar side (SM Caen)[52], Ultras Violet (FC Istres)[30], Immortal Roars Sochaux (FC Sochaux)[43]
- 1999 : Brigade Loire (FC Nantes), Kop Licorne Blanche (Amiens SC), Kriek Paris (Paris SG), Commando Eagles 99 (Croix-de-Savoie)[53], Rude Boyz (AJ Auxerre)[42]
- 2000 : Nucléo Ultra (Olympique lyonnais)[45],[39], Rovers (OGC Nice), Furiosi RossoBlù (Clermont Foot)[51], Unicamox 79 (Chamois niortais), Supras Sharks Antibes (FC Antibes)[49]
- 2001 : Armada Rumpetata Nissa (OGC Nice), Celtic Ultras (Stade brestois), Partisans 33 (Girondins de Bordeaux)[54], Insula Razzia (Lille OSC)[49], Ultras Bouxières (FC Bouxières-aux-Dames)[54]
- 2002 : Diaboli'kop 02 (FC Rouen), Orsi Ribelli 2002 (AC Ajaccio), Urban Devils 2002 (US Créteil), Ultras Roisters (Valenciennes FC), Authentiks (Paris SG)[55],[39], Armata Ultras (Montpellier HSC), Ultras Gueugnon (FC Gueugnon), Brigade 26 (AS Valence), Ultras Languedoc (Montpellier HSC)[51], Supras Tours (Tours FC)[54], Blue Panthers (Dijon FC)[42]
- 2003 : Puissance Paris (Paris SG), New School Gwengamp (EA Guingamp)[40], Supras Libourne (FC Libourne-Saint-Seurin)[55], Kollectif Indépendant Rouennais (FC Rouen)[55], Brigata Verde Bianca (FC Sète)[51], Firesnake (Le Mans), Breizh Stourmer (Stade rennais)[56], Groupe Héraclès (AS Monaco)[57], Mads boys (Tours FC)[54], Ultras Berrichons (LB Châteauroux)[42], Red North (AS Beauvais)[51], Rijsel spirit (LOSC)[58]
- 2004 : Galiboys (RC Lens), Section Fanatics (AC Ajaccio), Génération Rouge et Blanc (Valenciennes FC), Drouguis (US Orléans), Kop Banlieue 2004 (US Créteil), Dogs Dijon (Dijon FC), Ultras Genabum (US Orléans)[58], Ultras Vesontio (Besançon Racing Club)[54]
- 2005 : La Clique (AS Nancy Lorraine), Val70 (FC Sochaux), Sharks 31 (Toulouse FC)[57], Partisans (Grenoble Foot 38), Young boys (CS Sedan), Bastia 1905 (SC Bastia), Ultras Clermont (Clermont Foot), North Suburbans (Entente Sannois Saint-Gratien)[57], Authentics Ruthéna 05 (Rodez Aveyron Football)
- 2006 : Diablos 53 (Stade lavallois), Brigade Paris (Paris SG), Scheldt fans (Valenciennes FC), Ultras Clermont (Clermont Foot), Troyes 1986 (Troyes)[59], Brigada Istré (FC Istres)[40], Brigada Biarnesa (Pau FC)
- 2007 : Section Nord Est (Nancy), Brigade Ouest 49 (SCO Angers), Supras Berry 07 (LB Châteauroux), Diables Bleus (Grenoble Foot 38), Ultras Dunkerquois (USL Dunkerque), ACA Boys (AC Arles), Kamarades Ultras (AS Beauvais)[57], Fans Caen (SM Caen)[57], Cosa Nostra Lyon (Olympique lyonnais) [60],[39]
- 2008 : Brava Massalia (Olympique de Marseille), Unvez Kelt (Stade rennais), Tours N' Boys (Tours FC)
- 2009 : Saturday FC (Nancy)[61], Grinta (Paris SG)[39], Lyon 1950 (Olympique lyonnais)
- 2011 : Collectif Isarien (AS Beauvais)
Basket
- ASVEL Lyon-Villeurbanne : Astrogones
- Chorale Roanne Basket : Blue Dolphins 1994 - 1996 , Roanne 1937 (depuis 2007)
- Limoges CSP : Granata Korps (1995-1997), Eagles (depuis 2007)
Hockey
- Hockey Club Amiens Somme : Kop Grizzly (1993 - 2002)
- Hockey Club de Mulhouse : Ultras Mulhouse (depuis 2000)
- Hockey sur glace Dunkerque Boucaniers Dunkerque (2001 - 2008)
- Grenoble Métropole Hockey 38 : Section Cularo (2002-2010)
- Sports de Glace Annecy : Ultras Annecy (depuis 2004)
- Bordeaux Gironde Hockey 2000 : Boxers Trop Puissants (2006-2009)
- Lyon Hockey Club : Lions Gones (depuis 2007)
- Renard roannais : Cityzen Fox (2007-2010)
- Nice Hockey Côte d'Azur : Testa Pelada (depuis 2010)
En Belgique
Par ordre de création puis par ordre alphabétique :
- 1996 : Ultras Inferno (Standard de liège)
- 2001 : Black & White Storm Ultras (Royal Charleroi Sporting Club), Patro Fanatics (Patro Eisden Maasmechelen), Union Bhoys (Royale Union Saint-Gilloise)
- 2002 : Drughi Genk (Racing Genk)
- 2003 : Mauves Army (Royal Sporting Club d'Anderlecht)
- 2004 : Publik Hysterik Kaos (Standard de liège), Ultras Oca (RCS Visé)
- 2005 : Armata Viola 2005 (K Beerschot Antwerpen Club), Brussels Fanatics (Fc Brussels), Green Boys (RAA Louviéroise), Roslar Army (KSV Roulers), Ultras Bryggja (Cercle Bruges), Ultra Fanatics (Royal Charleroi Sporting Club)
- 2006 : Ultras Mons (RAEC Mons)[62]
- 2007 : Geneche (Racing Genk)
- 2008 : Ultras Tournai (RFC Tournai)
- 2011 : Ultr'ath (Royal Geant Athois)
En Tunisie
Par année de création puis par ordre alphabétique
- 1995 : African Winners (Club africain)
- 2001 : Brigade Rouge 2001 (Étoile Sportive du Sahel),
- 2002 : Bardo Boys Stade tunisien), Ultras l'emkachkhines 2002 (Espérance de Tunis)
- 2003 : Black & White Fighters (Club sportif sfaxien), Fanatics (Étoile Sportive du Sahel), Leaders clubistes (Club africain), Power marines (Union Sportive Monastirienne)
- 2004 : Supras sud (Espérance de Tunis)
- 2005 : Blood&Gold (Espérance de Tunis)
- 2006 : Ultras Cabistes (Club athlétique bizertin)
- 2007 : Dodger's Clubistes (Club africain), Kaotic Group (Stade tunisien), Leoni (Club sportif sfaxien), North Vandals (Club africain), Raged Boys (Club sportif sfaxien), Saheliano (Étoile Sportive du Sahel), Ultras commandos (Olympique de Béja), Ultras Green Boys (Association sportive de Djerba), Ultras Sfaxiens (Club sportif sfaxien), Zapatista esperanza (Espérance de Tunis)
- 2008 : African United (Club africain), Green Warriors (Jeunesse Sportive Kairouanaise), MataDors (Espérance de Tunis), Spartiates (Union Sportive Monastirienne), Ultras Chicos (Club africain), Torcida (Espérance de Tunis)
- 2009 : Drughi Cabiste (Club athlétique bizertin), Eagles (Avenir sportif de Gabès), Fedayn (Espérance sportive de Tunis) Hools (Étoile Sportive du Sahel), Los Borrachos (Club africain), Red Fan (Étoile Sportive du Sahel), Samurai 04 (Avenir sportif de Gabès), SureñòS (Union Sportive Monastirienne)
- 2010 :Banda Bagaj (Club Sportive Hilalien) DestroYers (Olympique de Béja), Ghost boys 2010 (Sporting Club de Moknine), Los guerreros (Espérance de Tunis), No Fear (Étoile Sportive du Sahel), South empirio[63] (El Gawafel sportives de Gafsa), Ultras Big Boss (Club athlétique bizertin), Ultras red pirates (Avenir sportif de Gabès), Ultras Vikings (Club athlétique bizertin), Storia (Olympique de Béja)
- 2011 : North kings (Club athlétique bizertin), Ultras Island Boys (Association sportive de Djerba)
Au Maroc
Par année de création puis ordre alphabétique :
- 2005 : Green Boys (Raja Casablanca), Ultras Askary (FAR de Rabat), Winners (Wydad de Casablanca)
- 2006 : Black Army (FAR de Rabat), Crazy Boys (Kawkab de Marrakech), Fatal Tigers (MAS de Fès), Green Gladiators (Raja Casablanca), Siempre Paloma (Moghreb de Tetouan), Ultras Eagles (Raja Casablanca), Ultras Imazighen (Hassania d'Agadir)
- 2007 : Cap Soleil (Difaâ d'El Jadida), Green Ghost (Olympique de Khouribga), Helala Boys (KAC De Kénitra), Los Matadores (Moghreb de Tetouan), Ultras Sahara (Jeunesse d'El Massira)
- 2008 : Bianco Nero (Wydad de Fès), Creators (Wydad de Casablanca), Red Men (CODM de Meknès), Sharks (Olympique de Safi)
- 2009 : Vulcano Rosso (CODM de Meknès)
- 2010 : Issawi Boys (CODM de Meknès)
- 2011 : Rif Boys (Chabab Rif Al Hoceima)
En Algérie
Par année de création puis par ordre alphabétique:
- 2007 : Ultras Mega Boys (M.C. Saida), Ultras Verdeleone (M.C. d'Alger)
- 2008 : Ultras green knights (M.C. Saida), Ultras Jokers (J.S.M. Béjaia) , Ultras I Rossi Algeri (U.S.M. Alger)
- 2009 : Ultras Aures Boys (C.A. Batna), Ultras Blue Snake (W.A. Tlemcen), Ultras Fanatic Reds (Chabab Riadhi de Belouizdad), Ultras Granchio (M.O. Béjaia), Ultras Green Fans (Raed Chabab Kouba) Ultras Loca Ragazzi (C.S. Constantine), Ultras Magic fans (USM Blida), Ultras Red Lions (A.S.O. Chlef), Ultras Sanafir (C.S. Constantine), Ultras Vikings (M.C. Eulma)
- 2010 : Ultras Diablos (U.S.M. Alger), Ultras Green Devils (M.C. d'Alger), Ultras Inferno (E.S. Setif), Ultras Ferozo Tigers (Jeunesse sportive Djidjel), Ultras Kabylie Boys (J.S. Kabylie), Ultras Leones rey (M.C.Oran )
- 2011 : Ultras candela (J.S.M. Béjaia), Ultras Indiens (Union Sportive Médinat d'El Harrach), Ultras marins (J.S.M. Béjaia), Ultras Saldae Kings (M.O. Béjaia),
En Suisse
En foot:
- 1988 : Section Grenat (Servette FC)
- 1989 : Blue-White Fanatic Kop (Lausanne-Sports)
- 1994 : Ultras Sion (FC Sion), Green Fires (FC St. Gallen)
- 1995 : Tigers (Neuchâtel Xamax FC)
- 1996 : Red Side (FC Sion), Affenkasten Tequila Front (FC Aarau)
- 1997 : Ultras 97 (FC Chiasso)
- 1998 : Bulldogs (Grasshopper-Club Zurich)
- 2003 : Fanati'X (Neuchâtel Xamax FC), Maniacs (Young Boys Berne), White Eagles (FC Aarau)
- 2004 : Green Power (FC St. Gallen)
- 2005 : B'zona Boys (AC Bellinzona), Inferno Grenat (FC Martigny-Sports), Red Bulle (FC Bulle)
- 2006 : Freaks (FC Sion)
- 2011 : Ultras Patriots (FC Fully)
En hockey sur glace:
- 1985 : Ragazzi Della Nord (HC Lugano)
- 1988 : Gioventù Biancoblu (HC Ambri-Piotta)
- 1993 : Section Ouest (Lausanne Hockey Club)
- 1998 : Dark Sun (HC Sierre-Anniviers)
- 2002 : Fribourg Boys (HC Fribourg-Gottéron), Irréductibles Grenat (Genève-Servette HC)
En Grèce
Par année de création
- 1966 : Gate 13 (Panathinaikos)
- 1976 : Gate 4 (PAOK Salonique)
- 1981 : Gate 7 (Olympiakos le Pirée), Ierolohites (Aris FC)
- 1982 : Original Gate 21 (AEK Athènes), Gate 1 Monsters (AEL Larissa)
- 1983 : Panthères (Panionios)
- 1986 : Snakes 4 (OFI Crete)
- 1987 : Fentagin Peristeri (Atromitos Football Club)
- 1988 : Super 3 (Aris FC)
- 2003 : Krites 4 (OFI Crete)
- 2007 : Gate 10 (Iraklis Thessalonique)
- 2009 : Black Army (OFI Crete), Black Warriors (OFI Crete)
En Turquie
- Beşiktaş Jimnastik Kulübü: Çarşı
- Fenerbahçe Spor Kulübü: Genç Fenerbahçeliler (GFB) ; Kill For You (KFY)
- Galatasaray Spor Kulübü: UltrAslan
- Gaziantepspor: Gençlik 27
- Trabzonspor: Gubetçiler
- Kocaelispor: Hodri Meydan
- Göztepe Izmir: Yali
- Karşiyaka SK Izmir: KSK Çarşı
- Sakaryaspor: Tataganlar
Espagne
par ordre de création
- 1975 : Biris Norte (FC Séville)
- 1980 : Ultras Sur (Real de Madrid)
- 1981 : Boixos Nois (FC Barcelone), Ultras Boys (Sporting Gijon), Peña Mujica Taldea (Real Sociedad)
- 1982 : Frente Atletico (Atletico Madrid), Herri Norte Taldea (Athletic Bilbao), Brigadas Amarillad (Cádiz CF), Gaunas Sur (Club Deportivo Logroñés), Abertzale Sur (Athletic Bilbao)[64], Jove Elx (Elche CF), Gaunas sur (Club Deportivo Logroñés)
- 1983 : Ultras Yomus (Valence CF), Frente Onuba (Recreativo de Huelva)
- 1984 : Ultras Violetas (Real Valladolid)
- 1985 : Brigadas Blanquiazules (Espanyol de Barcelone), Ultras Naciente (Unión Deportiva Las Palmas), Ultras Levante (Levante UD)
- 1986 : Ligallo Fondo Norte (Real Saragosse), Supporters Sur (Bétis Déville), Frente Bokerón (Málaga Club de Fútbol), Juventudes Verdiblancas (Racing de Santander), Celtarras (Celta de Vigo), Frente Blanquiazul (Club Deportivo Tenerife), Frente Orellut (Club Deportivo Castellón), Frente Norte (SD Ponferradina)
- 1987 : Riazor Blues (Deportivo La Corogne), Indar Gorri (CA Osasuna), Frente Orellut (Club Deportivo Castellón)
- 1989 : Suppors Barna (Bétis Déville), Brigadas Blancas (Albacete), Brigadas Alcalainas (Real Sociedad), Frente Amarillo (Villarreal Club de Fútbol)
- 1990 : Komandos Verdes (Club Deportivo Toledo)
- 1991 : Kolectivo Sur (Xerez Club Deportivo), Força Llevant (Levante UD), Sang Culé (FC Barcelone), Peña Juvenil Españolista (Espanyol de Barcelone), Fossa Garrafoni (Real Valladolid)
- 1992 : Bukaneros (Rayo Vallecano), Orgullo Vikingo (Real de Madrid), Legiones Sur (Mérida UD)
- 1993 : Brigadas Charras (UD Salamanca), Brigadas Blanqui Verdes (Córdoba CF), Hooligans Valles (Centre d'Esports Sabadell Fútbol Club), Ultras Tala (Talavera CF)
- 1994 : Symmachiarii (Real Oviedo), Eztanda Norte (Deportivo Alavés), Gol Gran (Valence CF), Norte Trompetero (Cádiz CF), Commndos Azules (Getafe Club de Fútbol), Boinos Grocs (Villarreal Club de Fútbol)
- 1995 : Fossa Garrafoni (Real Valladolid)
- 1996 : Infierno Pacense (Club Deportivo Badajoz), Borratxots (Villarreal Club de Fútbol)
- 1997 : Resaca Castellana (Burgos CF), Frente Rojillo (Club Deportivo Numancia), Orgullo Numantino (Club Deportivo Numancia)
- 1998 : Area Blanquiazul (Club Deportivo Leganés)
- 1999 : Supporters Mallorca (Mallorca Futbol Club)
- 2000 : Colectivo 1932 (Real Saragosse)
- 2001 : Curva RCDE (Espanyol de Barcelone), Malaka Hinchas (Málaga Club de Fútbol)
- 2002 : City Boys (CF Atlético Ciudad)
- 2003 : Infierno Azulillo (CD Linares)
- 2004 : Estel Groc (Villarreal CF)
- 2005 : Curva Panadero (Real Murcie), Sección Kolokón (Grenade CF)
- 2006 : Orugullo Lagarto (Real Jaén)
- 2008 : Curva Sur Hércules (Hércules Alicante)
- 2011 : Colectivo Aldeano (Villarreal Club de Fútbol)
Reste de l'Europe
Quelques groupes réputés :
- Etoile Rouge de Belgrade (Serbie) : Belgrade Boys (Delije Sever)
- Partizan Belgrade (Serbie): Grobari
- Hadjuk Split (Croatie): Torcida Split
- Dinamo Zagreb (Croatie) : Bad Blue Boys
- Spartak Moscou (Russie): Fratria
- Rapid de Vienne (Autriche) : Tornados, Ultras Rapid 1988
- Sturm Graz (Autriche) : Brigata Graz 1994
- FC Porto (Portugal) : Colectivo 1995, Super Dragões 1986
- Sporting (Portugal) : Juventude Leonina, Torcida Verde, Directivo XXI
Références et notes
- ISBN 2-84934-022-7) Sébastien Louis, le phénomène ultras en Italie, 2006, (
- (hu) Az Üllői úti stadion: 1920-1929 sur Tempó Fradi!
- (en)[Bela Nagy, Hoppe László írásainak ,National Library and Digital Archive for the use of microfilm,Budapest,Hungary]
- (pt)TUSP: A primeira torcida organizada do Brasil
- (pt)Origem, evulaçao e composoçao das torcidas
- (en) Peterjon Cresswell et Simon Evans, European Football : A Fan's Handbook, Londres, The Rough Guides, 1997, p.55
- Sup mag n°12, octobre 1993
- (en) Peterjon Cresswell et Simon Evans, European Football : A Fan's Handbook, Londres, The Rough Guides, 1997, p.324
- Commando Ultra 84, Ultras Marseille, l’histoire depuis 1984
- South winners : Les Affaires article de Liberation
- Ancien site des Ultras Inferno
- Présentation des Ultras Inferno
- Fanzine Culture Tribune, n°3, janvier-février 2007
- Brigade Sud Nice : l'univers net plus Ultra, nice-premium.com
- ISBN 978-1-4477-3948-7) Willam Langlois, Les guerriers du samedi soir, 2011, (
- Compilation de reportages télés sur les incidents
- 1er congrès national des associations de supporters, communiqué de presse du ministère de la jeunesse et des sports [PDF]
- Un Congrès pour les supporters, francefootball.fr, 25/01/2010
- CNU - Organisation représentative des ultras français
- les supporters ultras réduits au silence, 20minutes.fr, 30 avril 2010
- Quatre mois de suspension pour les supporters de Butte Paillade 91 Article du Midi Libre, 1 février 2011
- Les Boulogne Boys dissous, lefigaro.fr, 18/04/2008 dissous en 2008
- OGCNice : Dissolution de la Brigade Sud, france3.fr, 30/04/2010 dissous en 2010
- dissolution en 1990
- fusion en 1995 avec Le Nouveau Supporter Messin pour donner la Génération Grenat
- arrêt en 1993
- change de nom et devient les Ultras Violets en 1989
- arrêt en 1989
- fusion dans les Irréductibles en 1993
- arrêt en 2002
- arrêt en 1992
- arrêt en 1995
- fusionné dans le Malherbe Normandy Kop en 1996
- arrêt en 1997
- arrêt en 1994
- dissolution en novembre 2006
- Les west Boys sont formés par quelques membres des Ultras Violets (Toulouse) qui ne voulaient plus dépendre du club, arret en 1992
- arrêt en 1996
- Sept groupes de supporters dissous avril 2010 dissous en 2010
- arrêt en 2010
- arrêt en 1999
- arrêt en 2004
- Fusion des Ultras Violets et quelques ex-West Boys, arrêt en 2001
- fusion des Rastas Bronx, South wolfs et Brigade azur et or
- devenu Cosa Nostra Lyon en 2008, dissous en 2010
- devenu Ultrem en 1995
- autodissolution en 2006
- arrêt en 1998
- arrêt en 2003
- devenu White Phoenix en 1996, arrêt en 1997
- arrêt en 2005
- arrêt en 2000
- mise en sommeil en 2006
- arrêt en 2008
- dissous en 2010
- autodissolution en 2008
- arrêt en 2009
- arrêt en 2007
- devenu Ultras Troyes en 2008
- regroupement des Lugdunum's et du Nucléo Ultra, dissous en 2010
- fusion de "La Clique" et "Section Nord Est"
- Ultras Briganti de 2003 à 2006
- regroupement de 6 groupes
- dissolution en 2003
Bibliographie
- Sébastien Louis, le phénomène ultras en Italie, 2006, (ISBN 2-84934-022-7)
- Patrick Mignon, La violence dans les stades : supporters, ultras & hooligans (étude scientifique de l’INSEP), 1995
- Patrick Mignon, Le match de football : Ethnologie d’une passion partisane à Marseille, Naples et Turin, 1990, (ISBN 2735106683)
- Nicolas Roumestan, Les supporters de football, 1998, (ISBN 2717836551)
- Philippe Broussard, Génération Supporters, 1990, (ISBN 2221069145)
- Ultramarines (collectif), 1987-2007 Ultramarines Virage Sud Bordeaux, 2008
- Commando Ultra 84, Ultras Marseille, l’histoire depuis 1984, 2001
- Brigade Sud Nice, Les gens veulent savoir… Brigade Sud Nice 20 ans de passion ultra, 2005
- Magic Fans, Magic Fans le livre, 2001
- Ultra Boys 90, Ultra Boys 90, 1990-2005, 2005
- Willam Langlois, Les guerriers du samedi soir, 2011, (ISBN 978-1-4477-3948-7)
Article connexe
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