- Journal Le Figaro
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Le Figaro
Pour les articles homonymes, voir Figaro (homonymie).Le Figaro {{{nomorigine}}} Pays France Langue(s) Français Périodicité Quotidien Format Berlinois Genre Généraliste Prix au numéro 1,30 €
4,50 € le samediDiffusion 319 996 ex. (2008) Date de fondation 15 janvier 1826 Ville d’édition Paris Directeur de publication Francis Morel Directeur de la rédaction Étienne Mougeotte Propriétaire Socpresse (Dassault Communication) ISSN 0182-5852 lefigaro.fr Le Figaro est un journal français fondé en 1826, sous le règne de Charles X. Il est à ce titre le plus ancien quotidien français encore publié. Il a été nommé d'après Figaro, le personnage de Beaumarchais dont il met en exergue la réplique :
« Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur. »Son siège se situe au 14, boulevard Haussmann dans le 9e arrondissement de Paris. C'est une filiale de la Socpresse dont le président est l'industriel et sénateur de l'Essonne, Serge Dassault. D'une façon générale, sa ligne éditoriale est de droite ou de centre-droit, selon le spectre politique français habituellement utilisé.
Sommaire
Histoire
- 1826 : création le 15 janvier d'un hebdomadaire satirique à Paris par le chansonnier Maurice Alhoy et l'écrivain et homme politique Étienne Arago. Il se présente sous un format de quatre pages, petit-folio et est publié avec de nombreuses interruptions. Parmi ses premiers rédacteurs, on trouve Félix Davin, Léon Gozlan, Auguste Jal, Jules Janin, Alphonse Karr, Nestor Roqueplan, George Sand, Jules Sandeau.
- En 1830 il attaque violemment Polignac, présenté comme un simple d'esprit, et prend parti pour la Révolution de Juillet. Son directeur Victor Bohain y gagne une place de préfet. Le journal garde cependant son indépendance d'esprit et, sous la direction de Henri de Latouche, se montre très critique envers la Monarchie de Juillet.
- Janvier 1832 : Le Figaro est racheté par le pouvoir pour contrer un front satirique mené par La Caricature. Il perd son inventivité satirique à cette occasion.
- Fin 1833 : le journal est arrêté jusqu'en 1854 et essuie neuf échecs lors des différentes tentatives de relance.
- Avril 1854 : l'entreprise est reprise par Hippolyte de Villemessant (mort en 1879), qui le transformera en quotidien douze ans plus tard. Le journal est surtout parisien et littéraire. Hippolyte de Villemessant sait d'emblée s'entourer de rédacteurs talentueux et innove : il crée des rubriques permanentes, dans lesquelles les lecteurs se retrouvent et insère des brèves, une rubrique nécrologique et un courrier des lecteurs. Il est aussi l'instigateur de la rubrique « Échos », qui fait le succès du journal, avec force calembours, anecdotes, indiscrétions et potins, qui donnent aux lecteurs l'impression d'appartenir à un public de privilégiés mis dans la confidence.
- 1856 : le succès du Figaro est tel qu'Hippolyte de Villemessant décide de doubler sa fréquence de parution. Le journal paraît alors le mercredi et le dimanche.
- 1863 : un concurrent quotidien apparaît : Le Petit Journal. En réaction, Hippolyte de Villemessant crée L'Événement, quotidien lui aussi, refusant d'engager Le Figaro dans la bataille. Le Petit Journal sort vainqueur de cette confrontation et L'Événement disparaît peu de temps après, suite à un article sur le droit des pauvres, qui aurait déplu au gouvernement de Napoléon III.
- 16 novembre 1866 : Le Figaro devient un quotidien mais évite les sujets polémiques et donc la censure. Le tirage atteint alors les 56 000 exemplaires, dont 15 000 abonnés.
- 1867 : parution du Figaro Politique, où Henri Rochefort laisse libre cours à son talent de satiriste. L'appariton d'un tel journal s'explique par la libéralisation de l'Empire. Cependant, Henri Rochefort frise la censure. Hippolyte de Villemessant crée alors un journal pour lui : La Lanterne.
- 1871 : lors de la Commune de Paris, le journal prend position contre celle-ci. Il est le premier journal supprimé par la Commune, mais reprend ses publications lorsque celle-ci est finalement vaincue. Le Figaro se crée ainsi un public d'aristocrates et de bourgeois.
- 1875 : Hippolyte de Villemessant se fait vieux et songe à l'avenir du Figaro ; il passe le relais à Francis Magnard, qui devient le directeur du journal.
- 17 avril 1879 : Le Figaro paraît encadré de noir : Hippolyte de Villemessant est mort la veille à Monte-Carlo. De nombreuses personnes se rendent à ses funérailles. Des auteurs comme Alphonse Daudet ou Gustave Flaubert laissent un témoignage de la perte alors ressentie par le monde littéraire et politique.
- 1897 : l'Affaire Dreyfus porte dans les colonnes du Figaro les premières réactions d'Émile Zola, qui y écrit trois articles avant la parution du célèbre « J'accuse » dans les colonnes de L'Aurore.
- 1904 : divulgation de l'Affaire des fiches
- 20 février 1909 : Publication du Manifeste du futurisme, écrit par Filippo Tommaso Marinetti.
- 16 mars 1914 : Gaston Calmette, directeur du journal, est assassiné par Henriette Caillaux, femme du ministre des Finances, que le journal avait mis en cause dans une campagne de presse.
- 1922 : le journal est racheté par le parfumeur François Coty, qui le renomme Figaro et le délaisse en 1928 pour L'Ami du peuple. François Coty est lié avec l'extrême droite, notamment le parti fasciste Solidarité Française. Pendant l'entre-deux-guerres, le journal conserve un esprit mondain, surtout dans ses chroniques ; seul en a subsisté de nos jours le Carnet Mondain.
- 1929 : Figaro redevient Le Figaro. Les premiers mots croisés apparaissent.
- 1934 : Lucien Romier devient le directeur du journal et Pierre Brisson son directeur littéraire. Ils constituent une brillante équipe de rédacteurs dont François Mauriac, Georges Duhamel, Jean Giraudoux, Tristan Bernard et André Maurois. Les premières photographies font leur apparition dans les journaux, qui les utilisent alors abondamment.
- 1939 : de grands reportages sont couverts par le quotidien comme la Guerre d'Éthiopie, la guerre sino-japonaise ou la Guerre d'Espagne. Le journal subit la censure mais continue de paraître à Tours.
- 1940 : Le Figaro s'installe à Bordeaux, Clermont-Ferrand puis Lyon avant de subir les effets de la censure du fait d'un éditorial de Pierre Brisson.
- Pendant la Seconde Guerre mondiale, Le Figaro est publié à Lyon en zone libre jusqu'à l'occupation allemande de 1942.
- 11 novembre 1942 : Pierre Brisson décide de saborder le journal et publie un éditorial dont la parution est empêchée sauf pour les abonnés : « Les consignes impératives qui viennent de nous parvenir ne nous permettent plus de poursuivre notre tâche sans offenser nos sentiments les plus intimes et sans trahir la confiance du public. Il s'agit de mentir ou de se démettre. Notre choix est fait. Je remercie les lecteurs de leur attachement, de leur compréhension, de l'estime qu'ils marquent à ce journal fait par des hommes de cœur dans des situations difficiles. Je leur donne l'assurance qu'ils retrouveront au premier jour le Figaro, fidèle à ses devoirs et conforme à ses vœux. »
- 25 août 1944 : Le Figaro réapparaît à Paris avec un éditorial de François Mauriac sur Charles de Gaulle, il devient le journal du MRP face aux communistes et aux socialistes.
- 1945 : le tirage atteint 213 000 exemplaires, mais le public exige beaucoup plus.
- 1946 : parution du Littéraire, hebdomadaire gratuit et publié en dehors du quotidien. Il réunit Pierre Brisson, Paul Claudel, Léon-Paul Fargue, Colette, Julien Green, etc...
- 1947 : le Littéraire devient Le Figaro Littéraire.
- 1950 : la femme de François Coty cède la moitié de ses actions dans le quotidien à un groupe formé par Jean Prouvost, qui décide qu'il n'y aura désormais plus d'actionnaire majoritaire.
- 1958 : à l'avènement de la Ve République, l'hostilité de Pierre Brisson contre le RPF cesse et il se rallie à De Gaulle.
- 1964 : à la mort de Pierre Brisson, la femme de François Coty vend toutes ses actions.
- 1970 : Jean Prouvost récupère le reste des actions Coty et devient ainsi l'actionnaire majoritaire du journal.
- En 1975, le journal est racheté par Robert Hersant, directeur d'un groupe de publications périodiques qui avait commencé son ascension dix ans plus tôt en fusionnant deux journaux régionaux de Brive-la-Gaillarde, et avait dès ce moment été remarqué par le magazine Presse-Actualité comme un éventuel « nouvel Axel Springer ».
- Le supplément du week-end Le Figaro Magazine, lancé en 1978, est violemment attaqué par la gauche (Le Canard enchaîné l'appelle Le gai FroMage nazi, anagramme très polémique), en raison de la présence de nombreuses plumes proches de l'extrême droite intellectuelle. Bien que l'influence de celle-ci se soit sentie dans le Figaro Magazine, on ne peut pour autant pas réduire celui-ci au seul statut de porte-voix de la Nouvelle Droite[1].
- Le 10 mai 1981, Le Figaro devient pour la première fois depuis des années un organe d'opposition. Louis Pauwels publiera un recueil de ses articles de l'époque sous le titre La liberté guide mes pas.
- Robert Hersant rachète dans ce début des années 1980 ce qui subsiste du groupe Boussac : le quotidien L'Aurore. Ce titre, issu de la Résistance, avait été créé par Robert Lazurick, en mémoire du fameux journal de Georges Clemenceau qui publia, le 13 janvier 1898, le « J'accuse » d'Émile Zola. Le nom de ce journal, puissant dans les années 1950-1970, figure toujours associé à celui du Figaro. En 1985, L'Aurore est en effet complètement intégré dans Le Figaro. Ce titre survit aujourd'hui dans celui de l'édition sans supplément du samedi Le Figaro - L'Aurore.
- juin 1999, le groupe d'investissement américain Groupe Carlyle, devançant de peu le groupe français Dassault, investit 1 milliard d’euros dans Le Figaro, détenant ainsi 40 % de l'actionnariat du quotidien (les 60 % restants étant détenus par la Socpresse)[2],[3].
- 29 novembre 1999 : changement de formule, avec entre autres évènements marquants la disparition du dessin de Jacques Faizant de la première page du journal. Jean de Belot succède à Franz-Olivier Giesbert à la direction de la rédaction.
- Juin 2004 : le groupe Dassault (GIMD) est autorisé à prendre le contrôle de la Socpresse, maison mère du Figaro.
- Octobre 2004 : l'inquiétude des syndicats sur l'indépendance du journal est vive alors que Serge Dassault remanie la direction du journal, désormais dirigé par Nicolas Beytout et Francis Morel.
- 19-21 août 2005 : Le Figaro quitte le 37, rue du Louvre pour s'installer au 14, boulevard Haussmann.
- 3 octobre 2005 : Le Figaro change de format pour la première fois depuis plus de trente ans. Le titre apparaît désormais dans un cartouche bleu. En outre, il contient désormais un cahier économie et un cahier loisirs intitulé Et vous. Cette nouvelle formule est officiellement censée permettre à l'entreprise de proposer à la vente davantage d'espaces publicitaires en une et en quatrième de couverture.
- février 2006 : Le Figaro évolue aussi sur Internet avec la transformation du site lefigaro.fr
- septembre 2006 : Le Figaro remplace Le Monde comme partenaire de l'émission Le Grand Jury.
- novembre 2007 : Étienne Mougeotte devient directeur des rédactions du groupe Figaro. Il est secondé par Jean-Michel Salvator à la direction du quotidien.
- février 2008 : un plan d'économies de 12 millions d'euros est annoncé. Le quotidien doit supprimer entre 10 et 13 % de ses effectifs. Le déficit du journal s'élève officiellement à 10,5 millions d'euros pour l'année 2007.
- juin 2008 : le site lefigaro.fr dépasse lemonde.fr pour la première fois, et devient le premier site d'information généraliste, selon Nielsen Médiamétrie/NetRatings[4].
- 2 octobre 2008 : le groupe rachète La Chaîne Météo et la société Météo Consult[5].
- 22 décembre 2008 : Le Figaro augmente le prix de son journal, passant de 1,20 € à 1,30 €[6]
- 18 mai 2009 : le groupe Le Figaro achète le groupe Le Particulier comprenant Le Particulier, Le Particulier Pratique, Le Particulier Immobilier et La Lettre des Placements, ainsi qu'une trentaine de guides pratiques et du site leparticulier.fr[7].
- 21 septembre 2009 : Le Figaro lance une nouvelle formule avec une nouvelle maquette (systématisation de la couleur notamment) et un nouveau format (format berlinois). Cette nouvelle formule est produite dans une nouvelle imprimerie à Tremblay-en-France[8].
- janvier 2010 : lefigaro.fr va se doter d'un espace réservé aux abonnés "La nouvelle offre payante s'articulera autour de trois thèmes : les informations à valeur ajoutée, les services et les outils collaboratifs. En ce qui concerne les informations à valeur ajoutée, l'abonné aura accès à des lettres confidentielles très spécialisées sur un certain nombre de sujets. Par ailleurs, les abonnés bénéficieront d'accès privilégiés à de nombreux services du Groupe Le Figaro, comme les clubs de loisirs ou des événements culturels. Enfin, l'espace premium permettra aux abonnés d'utiliser des outils collaboratifs permettant une meilleure personnalisation de l'information et un échange avec d'autres internautes ou avec la rédaction."[[9]
Ligne éditoriale
Le Figaro est un journal de droite et de centre-droit[10]. L'un des slogans de sa campagne publicitaire de 2005 était « en matière d'économie nous sommes pour le libre-échange. En matière d'idées aussi ».
Il est critiqué comme étant servile à l'égard du pouvoir et des gouvernements de droite[11],[12].
Logos
Personnalités
Directeurs
- De 1879 à 1914 :
- Francis Magnard
- Fernand de Rodays
- Jules Cornély
- Gaston Calmette, assassiné par Henriette Caillaux en 1914
- Liste des directeurs à partir des années 1930 :
Célèbres collaborateurs
Ont écrit au Figaro (hors tribunes) :
- Théophile Gautier
- Charles Nodier
- Guy de Maupassant
- George Sand, qui y a fait ses débuts ;
- Octave Mirbeau, qui y a notamment publié son fameux appel à la grève des électeurs et lancé un poète gantois inconnu Maurice Maeterlinck ;
- Émile Zola, qui y aborde initialement l'Affaire Dreyfus ;
- Marcel Proust, qui reprend même certains de ses articles dans À la recherche du temps perdu ;
- André Gide ;
- Eric Zemmour ;
- François Mauriac, qui tient un bloc-notes durant des années, s'opposant en particulier à la torture en Algérie ;
- Raymond Aron ;
- Omar Sharif, chroniqueur de bridge ;
- Jean d'Ormesson (comme directeur) ;
- Jean de Belot (comme directeur) ;
- Paul-Marie de la Gorce ;
- Hélène Carrère d'Encausse ;
- même Jean-Paul Sartre (qui, politiquement ne portait pas le journal dans son cœur) a publié un reportage sur les États-Unis à la Libération.
Le Figaro est souvent considéré comme le « journal des académiciens », du fait du grand nombre d'« immortels » qui y ont écrit.
Dessinateurs
- Jean Sennep dans les années 1950 et au début des années 1960
- Puis le jeune dessinateur Jacques Faizant qu'on avait jusque là surtout connu pour ses dessins de vieilles dames et de marins. Il se révèle (avec son équipe, car il s'agit d'un travail à plusieurs personnes) bien adapté à ce nouveau style puisqu'aujourd'hui son nom est davantage associé dans le grand public à ses dessins politiques qu'à ses anciens recueils. Jacques Faizant est décédé le 14 janvier 2006.
Rédaction
- Directeur de la rédaction : Étienne Mougeotte
- Directeur délégué de la rédaction : Jean-Michel Salvator
- Directeur adjoint de la rédaction (Politique, Société, Sciences) : Paul-Henri du Limbert
- Directeur adjoint de la rédaction (Économie) : Gaëtan de Capèle
- Directeur adjoint de la rédaction (Culture, Littéraire, Figaroscope): Sébastien Le Fol
- Directeur adjoint de la rédaction (Débats et Opinions) : Étienne de Montety
- Directeur adjoint de la rédaction (Étranger) : Pierre Rousselin
- Directeur adjoint de la rédaction (Sports, Photo, Opérations Spéciales) : Yves Thréard
- Directrice adjointe de la rédaction (Mode, Tourisme, Loisirs, Automobile) : Anne-Sophie Von Claer
Éditions
Tous les jours, le quotidien est accompagné d'un supplément imprimé sur papier saumon, Le Figaro Économie, ainsi que d'un troisième cahier, Le Figaro Et Vous.
En outre,
- L'édition du lundi est accompagnée d'un supplément au format tabloïd, Le Figaro Réussir.
- L'édition du mercredi est accompagnée en région parisienne d'un supplément spectacles et loisirs, Le Figaroscope.
- L'édition du jeudi est accompagnée d'un supplément de 8 pages, Le Figaro Littéraire.
- L'édition du samedi est accompagnée de suppléments plus volumineux de type magazine : Le Figaro Magazine, Madame Figaro et un magazine de télévision : TV Magazine. En octobre 2006 s'ajoute le premier numéro de Mademoiselle Figaro. En 2007 il paraitra de façon trimestrielle avec les autres magazines.
- Le Figaro Patrimoine est également un supplément du Figaro publié mensuellement.
- En 2005, chaque semaine, un tome des « essentiels » de l'Encyclopædia Universalis a été vendu en supplément le mardi, le premier tome étant gratuit. Cette encyclopédie contenait 6000 articles, 17 000 notices et 200 000 liens.
- Une édition sans suppléments était publiée le samedi sous le titre Le Figaro - L'Aurore (Ce double titre exista comme quotidien dans les années 1980 après le rachat de L'Aurore par Robert Hersant, il subsista quelque temps avant de disparaître, il ne se différenciait du Figaro que par la une).
Diffusion
La diffusion payée en France du Figaro. Sources : OJD, 2009.
Diffusion quotidienne moyenne. Titre 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 Le Figaro 366 690 360 909 366 529 359 108 352 706 341 083 337 118 332 818 338 618 330 432 La diffusion gratuite (universités, cabinets médicaux, compagnies aériennes, entreprises, etc.) dépasse 70 000 exemplaires, soit plus que la diffusion payante de l'Humanité, par exemple. Pour comparer avec la diffusion des autres quotidiens nationaux français : Presse en France.
Devise figurant à la une
« Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur », Beaumarchais, Le Mariage de Figaro.
Figaro est un personnage de Beaumarchais, héros du Barbier de Séville, du Mariage de Figaro et de la Mère coupable.
Le Figaro comporte d'autres références au personnage dont il tire son nom, comme « Figaro-ci, Figaro-là », Le Barbier de Séville.
À une époque, cette devise fut remplacée par une autre citation de Beaumarchais[Laquelle ?] où il était question de P’tit Quinquin, puis la devise initiale fut restaurée, un temps discrètement, puis de nouveau en première page depuis la dernière maquette.
Notes et références
- ↑ François Quinton, Le Figaro Magazine entre droite et "Nouvelle Droite" (octobre 1978-juillet 1979), mémoire dirigé par Gilles Richard, Rennes, IEP, 2005, 135p
- ↑ L'Expansion, 7 août 1999, Quel est ce mystérieux investisseur qui s'invite au « Figaro » ?
- ↑ L'Expansion, 27 mars 2002, Le fonds Carlyle se retire du capital du Figaro
- ↑ http://www.lefigaro.fr/medias/2008/07/16/04002-20080716ARTFIG00019-lefigarofr-premier-site-d-information-generaliste-.php
- ↑ Brève sur Jeanmarcmorandini.com
- ↑ (fr) « Le Figaro augmente son prix de vente à 1,30 euro », dépêche de l'Agence France-Presse, 22 décembre 2008
- ↑ Brève sur Jeanmarcmorandini.com
- ↑ article de présentation de la nouvelle formule
- ↑ http://www.lefigaro.fr/medias/2009/08/11/04002-20090811ARTFIG00221-lefigarofr-lance-l-espace-premium-pour-ses-abonnes-.php Annonce officielle du lancement de l'offre premium début 2010]
- ↑ Le Figaro s'assume du centre et de droite, Europe 1, le 21 septembre 2009.
- ↑ Ainsi en 2009, Lara Marlowe du journal The Irish Times, un quotidien irlandais de référence, a écrit que Le Figaro « est à Sarkozy ce que la Pravda était au Politburo soviétique cf « Obama plays hard to get as Sarkozy seeks a private rendezvous », The Irish Times, 30 mars 2009
- ↑ Le Canard enchaîné qualifie Le Figaro de « très sarkozyste » (26 août 2009, p. 8).
Sources
- Le Figaro. Deux siècles d'histoire, par Claire Blandin, Armand Colin, 2007.
- Le roman du Figaro : 1826-2006, par Bertrand de Saint Vincent avec Jean-Charles Chapuzet, Plon-Le Figaro, novembre 2006 (ISBN 978-2259205832) (le texte de ce livre a été publié dans le Figaro du 24 juillet au 26 août 2006).
- Figaro-ci, Figaro-là (revue Médias, no 11, hiver 2006) : L'Histoire du Figaro de Hippolyte de Villemessant à Serge Dassault.
Liens externes
- (fr) Site officiel du Figaro
- Archives du Figaro de 1826 à 1942 sur Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF.
- Fiche du Figaro sur le site de l’Office de justification de la diffusion
- Claire Blandin. Le Figaro,deux siècles d'Histoire. Armand Colin. Paris. 2007
Articles connexes
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