- Colette
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Colette Portrait de Colette vers 1890Activités écrivain Naissance 28 janvier 1873 Décès 3 août 1954 (81 ans) Langue d'écriture français Genres Roman Œuvres principales - Claudine à l'école (1900)
- Chéri (1920)
- La Maison de Claudine (1922)
- Le Blé en herbe (1923)
- Sido (1929)
- Gigi (1944)
Colette, de son vrai nom Sidonie-Gabrielle Colette, est une romancière française, née à Saint-Sauveur-en-Puisaye (Yonne) le 28 janvier 1873, morte à Paris le 3 août 1954. Elle est élue membre de l’Académie Goncourt en 1945.
Sommaire
Biographie
Dernière des quatre enfants de Sidonie Landoy (Sido) et du capitaine Jules-Joseph Colette, celle qui deviendra Colette a vécu une enfance heureuse à Saint-Sauveur-en-Puisaye, gros village de Bourgogne. Adorée par sa mère comme un « joyau tout en or » au sein d’une nature fraternelle, elle reçoit une éducation laïque. Sido est une athée convaincue qui ne craint pas de troubler le curé de Saint-Sauveur. La jeune Colette lit très tôt les grands classiques et prends des leçons de français comme de style auprès de son père. Adolescente, elle rencontre Henry Gauthier-Villars, surnommé « Willy », avec qui elle se marie le 15 mai 1893 à Châtillon-Coligny. Willy, auteur de romans populaires, est un viveur parisien qui fait également travailler à son profit une équipe de collaborateurs. Il introduit Colette dans les cercles littéraires et musicaux de la capitale. Vite saisi par les dons d’écriture de sa jeune épouse, Willy l’engage à écrire ses souvenirs d’école, qu’il signe sans vergogne de son seul nom. Cela donne Claudine à l'école, bientôt suivi d’une série de Claudine (La Maison de Claudine, Claudine à Paris, Claudine en ménage, etc.), qui sont donc publiés sous le nom du seul Willy.
Willy est, entre autres, l'amant de la femme d'Émile Cohl, Marie-Louise Servat, avec laquelle il avait eu un fils, Jacques Henry Gauthier-Villars (ce fils de Willy est né avant que celui-ci ne commence à fréquenter Colette, en 1889, et donc bien avant son mariage avec elle, c'est d'ailleurs en mettant cet enfant en nourrice à Chatillon-Coligny qu'il a commencé à fréquenter Colette). Colette, jalouse et consternée de devoir être enfermée dans un rôle d’épouse bafouée, se libère de plus en plus de cette tutelle. Encouragée par le comédien et mime Georges Wague (1874-1965), elle commence alors une carrière au music-hall (1906-1912), où elle présente des pantomimes orientales dans des tenues très légères, puis se produit au théâtre Marigny, au Moulin-Rouge, au Bataclan. Ce sont des années de scandale et de libération morale : elle divorce de Willy en 1906, connaît plusieurs aventures féminines, notamment avec Mathilde de Morny (Missy), fille du duc de Morny et sa partenaire sur scène, en 1911, qui lui a offert la villa Roz Ven à Saint-Coulomb en Bretagne, ou Natalie Clifford Barney dite « l'Amazone ». Durant toute cette période, Colette chemine aussi dans sa vocation d'écrivain. Elle publie des ouvrages évoquant ces années, comme La Vagabonde, L'Envers du music-hall ou En tournée.
"Vu le commis voyageur Willy bardé de jeux de mots et d'à peu près à rendre jaloux le plus exubérant rat de table d'hôtes. Près de lui Colette, plus Polaire que jamais, avec sa mine d'enfant gâté et méchant, de cancre femelle, insupportable et contente d'elle".journal de Gaston Chérau, 31 juillet 1904 (n°153 du catalogue du cinquantenaire de sa mort, Paris et Niort, 1987 p.99, archives pers.)...qui deviendra ensuite son ami et lui enverra le 10ème exemplaire de tête de l'édition de 1919 du "Monstre" - n° 165 du cat. de la vente d'autographes, livres, documents et manuscrits "Colette" à Paris le 27/02/1986 - archives pers.).
Après son divorce, Colette a une brève liaison avec Auguste-Olympe Hériot, rencontré à la fin de 1909. Elle rencontre ensuite Henry de Jouvenel, politicien et journaliste, qu'elle épouse en 1912 et qui l'engage à donner quelques billets et reportages au journal le Matin, dont il est le rédacteur en chef. De lui, à Castel Novel de Varetz (Corrèze), elle aura sa seule enfant, Colette Renée de Jouvenel, dite « Bel-Gazou » (« beau gazouillis » en provençal). À quarante ans, elle joue encore un rôle d'initiatrice à l'amour auprès du fils d'Henry, Bertrand de Jouvenel, dix-sept ans, expérience qui nourrira les thèmes et les situations dans Le Blé en herbe. Pour ce qui concerne Chéri, c'est un fantasme devenu réalité, puisque le livre est publié en 1920 alors que sa conception remonte à 1912, soit quelques années avant sa liaison avec Bertrand de Jouvenel. Le divorce avec Henry de Jouvenel est prononcé en 1923. Comme elle le fera pour Willy dans Mes apprentissages, Colette se venge de son ex-mari dans Julie de Carneilhan.En juin 1919, Colette, directrice littéraire du journal Le Matin, contacte Léopold Marchand, figure marquante du théâtre entre les deux guerres, pour contribuer à une nouvelle rubrique dénommée Mille et un Matins. Colette l'invite dans sa demeure bretonne de Roz Ven à Saint-Coulomb près de Saint-Malo[1]. En 1921, Léopold Marchand collabore avec Colette à l’adaptation théâtrale de Chéri. Il s'occupe de la mise en scène de Chéri et joue même un rôle[2]. En 1923, Léopold Marchand adapte pour le théâtre le roman de Colette La Vagabonde[3]. Colette a publié dans La Jumelle noire, l'ensemble des critiques littéraires qu'elle a écrites sur les pièces de Léopold Marchand.
Mélomane avertie, Colette collabore avec Maurice Ravel entre 1919 et 1925 pour la fantaisie lyrique l'Enfant et les sortilèges. Elle a été l'amie de la reine Élisabeth de Belgique, de Marguerite Moreno, de Renée Vivien, et a eu quelques brouilles avec la célèbre demi-mondaine de la Belle Époque, Liane de Pougy.
Elle rencontre son troisième mari, Maurice Goudeket en accompagnant son amie Marguerite Moreno, chez Madame Andrée Bloch-Levalois, au début de l'année 1925.
Colette fréquente assidûment la Côte d'Azur. Elle séjourne un temps dans sa villa de Guerrevieille, à Sainte-Maxime, puis elle s'installe plus longuement à La Treille-Muscate, à Saint-Tropez, qu'elle quitte en 1928 en se plaignant de l'affluence trop importante de touristes. Colette vend alors sa villa à Charles Vanel.
Pendant l'Occupation, Colette séjourne quelques mois chez sa fille en Corrèze dans le village de Curemonte puis revient à Paris, avec Maurice Goudeket, passer toute la durée de la guerre dans son appartement de la rue de Beaujolais.
En 1945, Colette est élue à l'unanimité à l'Académie Goncourt, dont elle devient présidente en 1949. Les Œuvres Complètes de Colette sont publiées en quinze volumes par la maison d'édition Le Fleuron, créée par Maurice Goudeket. En 1953, elle est élevée à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur. Elle compte Jean Cocteau parmi ses voisins. Sur ses vieux jours, celui qu'elle surnomme « son meilleur ami », c'est-à-dire Maurice Goudeket, l'aide à supporter son arthrose. Elle meurt le 3 août 1954.
Malgré sa réputation sulfureuse et le refus par l'Église catholique romaine d'obsèques religieuses, Colette est la seule femme à avoir eu droit à des funérailles nationales.
Elle est enterrée au cimetière du Père-Lachaise à Paris[4], sa fille repose à ses côtés.
Les enjeux de l'écriture
Colette arrive à se démarquer de ses contemporains (Gide, Rolland ou encore Giraudoux) grâce aux sujets qu'elle aborde. Elle montre un style épuré mais élevé. Elle trouve sa place parmi les romanciers régionalistes qui se sont imposés durant l'entre-deux-guerres, à travers, entre autres, les descriptions de sa région natale, la Bourgogne[5].
Une attention croissante à la justesse des mots, notamment lorsqu’ils sont chargés d'exprimer l'effusion dans la nature, une sensualité librement épanouie pour revendiquer les droits de la chair sur l'esprit et ceux de la femme sur l’homme, voilà quelles sont les lignes de force de cette écriture.
Par ailleurs, l'écriture de Colette est plus complexe et moderne qu'elle ne semble le laisser supposer au premier abord.
En 1999, Serge Doubrovsky, inventeur du terme moderne d'autofiction qu'il appréhende en dernier ressort comme une variante de l'autobiographie, considère Colette comme une pionnière illustrant sa conception :
« On découvre quand même chez Colette, un livre qui s'appelle La Naissance du jour qui a paru en 1928 et qui, à l'origine, portait sur son péritexte le sous-titre roman. Et dans le roman de Colette, La Naissance du Jour, on trouve un personnage de femme âgée qui s'appelle Colette. Ensuite, on apprend qu'elle a écrit les Claudine. Bref, elle s'est mise en scène comme le personnage d'un roman écrit par Colette sur Colette »[6].
Colette et la Belgique
Les liens entre Colette et la Belgique sont étroits. Son grand-père combattit à la bataille de Waterloo, son oncle fut directeur des casinos d'Ostende et sa mère, Sidonie Landoy, dite « Sido », au décès de ses parents, alla rejoindre ses frères journalistes à Bruxelles où elle vécut de longues années.
Contre toute attente Sido découvrira et partagera la vie d'artistes en vue : peintres, écrivains et musiciens. Mais sans dot ni métier, elle se voit résignée au mariage et repart dans l'Yonne. Cependant elle n'oublia pas la Belgique et conta ses charmes à sa fille, Colette. Dans les Lettres à Missy, Colette fait plusieurs fois mention de ses passages à Liège ou à Bruxelles où elle se rendait lors de ses tournées et séjournait notamment à l’hôtel Métropole - qui existe toujours place De Brouckère.
Le 14 mai 1909, lors d'une étape de sa tournée Claudine à Liège, Colette se laisse séduire par la ville la trouvant « la plus française des villes belges » - par allusion aux grands magasins qui s'y développaient, comme à Paris.
Elle séjournera aussi plusieurs fois à Bruxelles notamment du 4 au 17 février 1910 où elle présente La chair - pièce de Georges Wague - qui fera scandale car elle y paraissait dévêtue. Dans son édition du 6 février le journal Le Soir relate cet événement avec un grand engouement pour les comédiens : « La pantomime La Chair qui a eu un grand succès à Paris et sur laquelle M. Chantrier a écrit une musique charmante, a été interprétée avec conviction par Colette Willy, Christine Kerf et Georges Wague ».
En 1922, Georges Simenon, alors rédacteur au journal liégeois La Gazette, se rend à Paris et rencontre Colette, directrice littéraire du journal « Matin ». Il travaille comme secrétaire chez l’écrivain Binet-Valmer et commence à lui envoyer des textes. Dans un premier temps, Colette les refusera tous. Pourtant, « la petite idole » retient enfin son attention malgré le scepticisme quant à son écriture. En effet, elle le jugera trop littéraire et lui conseillera de ne pas faire de la littérature. Simenon ne le comprit pas directement mais essaya une écriture plus simple. Le 27 septembre 1923, la romancière accepte finalement de le publier. Simenon rendra hommage plus tard aux précieux conseils reçu de l'écrivaine. Lorsque Colette fût primée à l’Académie Goncourt, le 2 mai 1944, elle reçut une lettre de Simenon la félicitant. Elle y répondit : « Cher Simenon, merci. Tout le monde est si gentil que je n’ai plus de papier à lettres ! Je viens de lire La fuite de monsieur monde. Cette profonde tristesse de vos héros me frappe beaucoup. Une grande poignée de main. »
L’Académie royale de langue et littérature françaises élit Colette en remplacement de la Comtesse de Noailles. L’honneur fut reçu par Colette et la décision approuvée par le roi Léopold III malgré les reproches de son commerce esthétique et sa relation avec Mathilde de Morny, dite Missy. Même la reine Elisabeth, son amie et mère de Léopold III, lui adressa une lettre de félicitations.
Colette rencontra la reine Elisabeth en novembre 1931. Elle rapportera cette rencontre dans Paris-Soir, le 13 octobre 1938. Elle décrivit la beauté de la jeunesse persistante de cette reine-artiste. Leur amitié durera jusqu’à la mort de la romancière. Colette accueillit la reine chez elle le 2 avril 1946, après son élection à l’Académie Goncourt. Alors qu’elle commençait à avoir certaines difficultés à marcher dues à son arthrite, la reine se rendit à plusieurs reprises à son chevet. Toutefois, si elle ne pouvait rendre visite à Colette, elle lui envoyait des lettres, des présents et des promesses de visite. Cette promesse fut tenue le 10 mars 1949. C’est lors de ces retrouvailles que Colette offrit son unique exemplaire de Pour un herbier. Quatre jours plus tard, elle décrivit la reine Elisabeth dans Les Lettres aux Petites Fermières : « C’est une des rares créatures qui inspirent le dévouement, tant elle est prodigue d’elle-même . » De même que pour la reine, l’écrivain comptait parmi les amis particuliers de la reine.
Le 14 novembre 1954 un hommage fut rendu à Colette au Palais des beaux-arts de Bruxelles, en présence de son mari et de la reine Elisabeth. La reine assista également à la réception de Jean Cocteau à l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, qui reçut la place de Colette.
Œuvres
- 1900-1903 : Claudine
- 1904 : Dialogues de bêtes
- 1907 : La Retraite sentimentale
- 1908 : Les Vrilles de la vigne
- 1909 : L'Ingénue libertine
- 1910 : La Vagabonde
- 1913 : L'Entrave
- 1913 : L'Envers du music-hall
- 1916 : La paix chez les bêtes
- 1917 : Les heures longues
- 1918 : Dans la foule
- 1919 : Mitsou ou Comment l’esprit vient aux filles
- 1920 : Chéri
- 1922 : La Chambre éclairée (recueil de textes publiés dans la presse à la fin de la Première Guerre mondiale)
- 1922 : La Maison de Claudine
- 1923 : Le Blé en herbe
- 1924 : La Femme cachée
- 1926 : La Fin de Chéri
- 1926 : Le fanal bleu
- 1928 : La Naissance du jour
- 1929 : me
- 1930 : Sido
- 1932 : Le Pur et l'Impur
- 1933 : La Chatte
- 1934 : Duo
- 1936 : Mes apprentissages
- " Splendeur des papillons ", Texte de Colette, Librairie Plon, 1936
- 1937 : Bella-Vista
- 1938 : La Jumelle noire (quatre tomes de recueil de critiques littéraires et cinématographiques : tome I (1934), tome II (1935), tome III (1937), tome IV (1938))
- 1939 : Le Toutounier (suite de Duo)
- 1940 : Chambre d'hôtel
- 1943 : Le Képi
- 1943 : Nudité
- 1944 : Gigi
- 1946 : L'Étoile Vesper
- 1941~ : Julie de Carneilhan
- 1941 : Journal à rebours
- 1944 : Paris de ma fenêtre
- 1949 : Le Fanal bleu
- 1992 : Histoires pour Bel-Gazou (Nouvelles), Hachette, Illustrations Alain Millerand
- 2010 : Colette journaliste : Chroniques et reportages (1893-1945), inédit
- 2011 : J'aime être gourmande, présentation de G. Bonal et F. Maget - introduction de G. Martin, coll. Carnets, L’Herne, Paris.
Biographies
- 1978 : Michèle Sarde, Colette, libre et entravée, Paris, Seuil,
- 1985 : Geneviève Dormann, Amoureuse Colette, Paris, Albin Michel
- 1990 : Herbert Lottman, Colette, Paris, Fayard,
- 1997 : Claude Francis et Fernande Gontier, Colette, Paris, Perrin,
- 1997 : Jean Chalon, Colette, l'éternelle apprentie, Paris, Flammarion, coll. Grandes biographies,
- 1999 : Michel Del Castillo, Colette, une certaine France, Paris, Stock,
- 1999 : Claude Pichois et Alain Brunet, Colette, biographie critique, Paris, de Fallois,
- 2004 : Sylvain Bonmariage, Willy, Colette et moi, Paris, Anagramme éditions (réédition, avec une préface de Jean-Pierre Thiollet)
- 2008 : Madeleine Lazard, Colette, Paris, Gallimard,
Études critiques
- 1972 : Marcelle Biolley Godino, L'homme-objet chez Colette, Ed. Klincksieck.
- 1981 : Europe, novembre-décembre
- 1989 : Michel Gauthier, La Poétique de Colette, Paris, Klincksieck,
- 1990 : Marie-Christine et Didier Clément, Colette gourmande, Albin Michel,
- 1990 : Marie-Christine Bellosta, «Colette», L’Hymne à l’univers, Paris, Belin,
- 1992 : Lynne Huffer, Another Colette : The Question of Gendered Writing, Ann Arbor, University of Michigan Press,
- 1992 : Marie-Françoise Berthu-Courtivron, Espace, demeure, écriture. La Maison natale dans l’œuvre de Colette, Paris, Nizet,
- 1993 : M.-F. Berthu-Courtivron, Mère et fille : l’enjeu du pouvoir. Essai sur les écrits autobiographiques de Colette, Genève, Droz,
- 1993 : Carmen Boustani, L’Écriture-corps chez Colette, Villenave d’Ornon, Fus-Art, ; 2000 (Bibliothèque d’Études féministes)
- 1995 : Jacques Dupont, Colette ou l’univers concentré, essai, Paris, Hachette Supérieur, (portraits littéraires)
- 1997 : Nicole Ferrier-Caverivière, Colette l’authentique, Paris, PUF, (écrivains)
- 1997 : Régine Detambel, Colette, comme une Flore, comme un Zoo, un répertoire des images du corps, Paris, Stock
- 1999 : Francine Dugast-Portes, Colette, les pouvoirs de l’écriture, Rennes, Presses Universitaires de Rennes ;
- 2002 : Julia Kristeva, Le Génie féminin 3, Colette, Paris, Fayard,
- 2004 : Sylvain Bonmariage, Willy, Colette et moi, Paris, Anagramme éditions (réédition, avec une préface de Jean-Pierre Thiollet) ;
- 2004 : Sabine Dewulf, Les jardins de Colette, parcours symbolique et ludique vers notre Eden intérieur, Le Souffle d'Or ;
- 2004 :Marine Rambach, Colette pure et impure — Bataille pour la postérité d'un écrivain, éditions gaies et lesbiennes ;
- 2004 : Jeanne Augier, Colette et la Belgique, Bruxelles, Racine ;
- 2004 : Albine Novarino et Béatrice Mandopoulos, Colette ou la saveur des mots, Paris, Ed. Milan
- 2008 : Stéphanie Michineau, L'Autofiction dans l’œuvre de Colette, Paris, Publibook,
- 2009 : Colette. Lettres à Missy, édition présentée et annotée par Samia Bordji et Frédéric Maget, Paris, Flammarion,
- 2011 : Colette, dir. Gérard Bonal et Frédéric Maget, coll. Cahiers de L'Herne n°97, Paris, L'Herne
Au théâtre
- 1906 : Pan de Charles Van Lerberghe, mise en scène Aurélien Lugné-Poë, Théâtre Marigny
- 1925 : Chéri, avec Colette, Maurice Lagrenée et Marguerite Moreno, Théâtre Daunou
- 1965 : Gigi, mise en scène Jean-Michel Rouzière, avec Muriel Baptiste, Philippe Dehesdin, Paul Guers, Jacqueline Ricard, Renée Saint-Cyr, Alice Tissot, Théâtre du Palais-Royal
Adaptations
- Cinéma
- 1917 : Claudine à l'école
- 1917 : Claudine en ménage
- 1917 : Claudine s'en va
- 1918 : La Vagabonde (La vagabonda)
- 1937 : Claudine à l'école
- 1949 : Gigi
- 1950 : Julie de Carneilhan
- 1950 : Minne, l'ingénue libertine
- 1950 : Chéri
- 1954 : Le Blé en herbe
- 1956 : Mitsou
- 1958 : Gigi
- 2009 : Chéri de Stephen Frears avec Michelle Pfeiffer
- Scénario
- 1934 : Lac aux dames de Marc Allégret
- 1935 : Divine de Max Ophuls
- Télévision
- 1962 : Chéri (téléfilm)
- 1978 : Claudine à l'école (téléfilm)
- 1978 : Claudine à Paris (téléfilm)
- 1978 : Claudine en ménage (téléfilm)
- 1978 : Claudine s'en va (téléfilm)
- 1980 : La Naissance du jour (téléfilm)
- 1990 : Julie de Carneilhan (téléfilm)
- 2004 : Colette, une femme libre de Nadine Trintignant avec Marie Trintignant
- Théâtre
- 1953 : Le Ciel de lit de Jan de Hartog, Théâtre de la Michodière
- 2010 : Mitsou de Cécile Jaquemet, Cave Poésie
Liens externes
- Centre d’étude Colette
- 33 jardins décrits par Colette
- Sidonie Gabrielle Colette
- Emission FR3 (1984) en hommage à Colette (doc. INA)
- Quelques feuillets manuscrits du Bracelet[7] à la bibliothèque royale des Pays-Bas.
- Christian Chabanis, Colette aujourd'hui, Les Nouvelles littéraires, 29 janvier 1973.
Notes et références
- Colette et Léopold Marchand
- Adaptation théâtrale de Chéri par Léopold Marchand
- Liaison épistolaire entre Colette et Léopold Marchand, page 8
- Jean-Charles Moreux. Son tombeau (un livre ouvert) fut conçu par l'architecte
- Benoît Denis, Histoire de la littérature, XIXème au XXIème, Presses de l'ULG, Liège, 2009
- Alex Hugues, Entretien avec Serge Doubrovsky, à l'occasion de la parution de Laissé pour conte, en janvier 1999
- Le Matin du 30 décembre 1922 page 4, puis inclus dans La femme cachée. Ce récit fut publié dans journal
Catégories :- Naissance dans l'Yonne
- Écrivain français du XXe siècle
- Femme de lettres française
- Romancier français
- Féministe française du XXe siècle
- Académie Goncourt
- Membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique
- Officier de la Légion d'honneur
- Homosexualité dans la littérature
- Journaliste du Figaro
- Nom de plume
- Colette
- Naissance en 1873
- Décès en 1954
- Personnalité enterrée au cimetière du Père-Lachaise (division 4)
- Auteur d'autofiction
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