Indianapolis 500

Indianapolis 500
Indianapolis 500
Indianapolis Motor Speedway
Flag of the United States.svg Indianapolis Motor Speedway
Nombre de tours 200
Longueur du circuit 4,02 km
Distance de course 804 km
Vainqueur 2011 Drapeau du Royaume-Uni Dan Wheldon,
Dallara-Honda, 2 heures 56 min 11 s 7267
(vitesse moyenne : 170,265 mph, 274,015 km/h)
Pole position 2011 Drapeau du Canada Alex Tagliani,
Dallara-Honda, Vitesse moyenne : 227,472 mph, 366,081 km/h
Record du tour
en course 2011
Drapeau du Royaume-Uni Dario Franchitti,
Dallara-Honda, Vitesse moyenne : 361,57 km/h)

Les 500 miles d'Indianapolis (également appelés Indianapolis 500 ou Indy 500) sont une course automobile américaine qui se tient chaque année depuis 1911 le week-end du Memorial Day sur l'Indianapolis Motor Speedway à Speedway (une petite ville enclave, complètement entourée par Indianapolis, la capitale de l'État) dans l'État de l'Indiana.

Sommaire

Histoire

Affiche de l'édition 1919 des 500 miles

L'Indianapolis Motor Speedway a été créé en 1909 par quatre entrepreneurs de l'Indiana : Carl Ficher, James Allison, Arthur Newby et Frank Wheeler. Après avoir organisé quelques épreuves mineures, ils décident rapidement de limiter l'exploitation de l'IMS à une seule épreuve par an (afin de lui conférer un caractère d'exception), une course de 500 miles qu'il espèrent voir rapidement devenir l'un des événements majeurs du sport automobile américain. Les 500 Miles d'Indianapolis voient le jour en 1911, et comme l'espéraient ses créateurs, devient rapidement la référence des courses américaines, sa durée exceptionnelle ainsi que le caractère du circuit (un long quadrilatère de 2,5 miles recouvert de briques) en faisant un test impitoyable pour les machines. Mieux, dès 1913, l'Indy 500 devient une étape incontournable pour les constructeurs étrangers désireux d'y affirmer la suprématie de leurs machines. Citons notamment Peugeot, Delage, Fiat, Mercedes.

Au sortir de la Première Guerre mondiale, le fossé se creuse entre les sports automobiles européens et américains, et l'Indy 500 redevient une compétition purement américaine, vis-à-vis de laquelle les pilotes et constructeurs européens ne manifestent guère d'intérêt. Il faut attendre les années 1960 pour que la course retrouve un caractère international, grâce à l'offensive britannique menée par Lotus (qui révolutionne l'épreuve en imposant pour la première fois une monoplace à moteur arrière). Dans le sillage de Lotus (et de son pilote fétiche Jim Clark), la plupart des ténors de la Formule 1 des années 1960 tenteront également leur chance, avec plus ou moins de réussite.

L'internationalisation de l'épreuve a repris de plus belle dans les années 1980, période au cours de laquelle le CART (dont l'Indy 500 était l'épreuve majeure) était un refuge de plus en plus prisé des anciens pilotes de Formule 1. La scission CART/IRL de 1996, en partie motivée par la volonté de Tony George (héritier de la famille Hulman, propriétaire du circuit depuis 1945) de donner la priorité aux pilotes et aux constructeurs locaux, n'a pas enrayé ce phénomène. Cette scission, très déstabilisatrice pour l'ensemble des courses de type monoplace aux États-Unis, a surtout eu pour effet d'affaiblir l'Indianapolis 500, dont l'audience est désormais moindre que certaines épreuves de Nascar.

Championnats

Épreuve phare du sport automobile américain, l'Indianapolis 500 a à plusieurs reprises été au cœur des luttes d'influence. De 1911 à 1955, l'Indy 500 était organisé sous l'égide de l'Association américaine des automobilistes (AAA). Après 1955 (année marquée par la catastrophe des 24 Heures du Mans), l'AAA préfère se retirer de l'organisation des compétitions sportives et cède la place à l'USAC (United States Auto Club). En 1979, les principales écuries du championnats USAC décident de faire scission et de créer leur propre compétition, le CART. La plupart des épreuves du calendrier rejoignent le CART à l'exception notable de l'Indianapolis 500, qui maintient sa fidélité à l'USAC. Le championnat USAC disparaissant rapidement, l'Indianapolis se court alors hors-championnat pendant plusieurs années, sans effet sur le prestige de l'épreuve, puisque les équipes du championnat CART continuent d'y participer. À partir de 1983, bien que toujours placé sous l'égide de l'USAC, l'Indy 500 intègre enfin le calendrier du championnat CART.

Une nouvelle scission intervient en 1996, avec la création par Tony George, le propriétaire de l'IMS, de l'Indy Racing League, un nouveau championnat qui vise à concurrencer le CART et dont l'Indy 500 devient évidemment l'événement majeur. Contrairement à ce qui s'était passé lors de la scission CART/USAC, il devient alors très compliqué pour les équipes et les pilotes du CART de participer à l'Indianapolis 500 en raison des conflits de date et de la réglementation technique radicalement différente entre les deux championnat.

De 1950 à 1960, l'Indianapolis 500 a également compté pour le championnat du monde de Formule 1. Mais cette présence au calendrier de la F1 était essentiellement symbolique et destinée à cautionner l'étiquette « mondiale » du championnat du monde naissant. Disputés selon des règlements techniques et sportifs différents de ceux en vigueur le reste de la saison, les 500 Miles d'Indianapolis n'ont que rarement attiré les habitués du championnat du monde. Paradoxalement, c'est à partir du début des années 1960 (alors même que l'épreuve avait été retirée du calendrier) que certains pilotes de F1 ont fait des 500 Miles d'Indianapolis un objectif majeur de la saison.

Le circuit vu du ciel

Traditions et déroulement de l'épreuve

Contrairement à une épreuve classique qui dure un week-end, les 500 Miles d'Indianapolis s'étalent traditionnellement sur l'ensemble du mois de mai (depuis 2006, les organisateurs ont décidé de raccourcir à trois semaines la durée des festivités).

  • L'épreuve commence début mai par le rookie test (officiellement dénommé « Rookie Orientation Program ») qui permet aux organisateurs d'évaluer la capacité des débutants à affronter les 2,5 miles du speedway. Ce test, qui est généralement une simple formalité, consiste en des exercices de régularité, à quatre paliers de vitesse différents. Même les pilotes les plus prestigieux, quand bien même seraient-ils auréolés de titres de champion du monde de F1, doivent s'y soumettre.
  • Après le rookie test, a lieu l'opening day, première séance d'essais libres. Pendant un certain temps, le fait d'être le premier pilote à prendre la piste lors de l'opening day était chargé d'un certain prestige et assurait à son pilote (et à ses sponsors) un mot dans les médias le lendemain. Les pilotes méconnus et les petites équipes trouvaient là une chance unique de faire parler d'eux. Cette tradition a culminé dans les années 1970, jusqu'à donner lieu à de véritables courses d'accélération dans l'allée des stands, dès l'ouverture de la séance d'essais. Suite à un accident sérieux (au cours duquel un commissaire fut gravement blessé), il fut décidé par mesure de sécurité de réduire la publicité faite autour de cet événement. Aujourd'hui, la course à l'ouverture est pratiquement tombée dans l'oubli.
  • Deux semaines avant la course, a lieu le premier week-end de qualification. La journée du samedi, appelée « pole day », permet comme son nom l'indique de déterminer l'auteur de la pole position et des premières places sur la grille.
  • Une semaine avant la course, le long processus de qualification se termine par le bump day, séance durant laquelle le pilote qualifié qui possède le moins bon des 33 chronos (ce pilote n'est pas forcément le 33e qualifié puisque à Indianapolis, la grille est composée en fonction des chronos mais également de la journée au cours de laquelle le chrono a été établi) court le risque d'être délogé de la grille par un pilote encore non-qualifié.
La monoplace de Dan Wheldon en 2008 lors du Community Day, journée ouverte au public.
  • Le mercredi précédant la course, appelé « Community day », la piste et les stands sont ouverts au public et les pilotes sont à la disposition des amateurs d'autographes.
  • Le jeudi précédant la course, ultime séance d'essais libres, en configuration course, appelée « carburation day ».
  • Le dimanche de la course, après le traditionnel défilé des pilotes et l'hymne américain, les 33 concurrents démarrent leur moteur en entendant le fameux « Gentlemen, start your engines » (« Messieurs, démarrez vos moteurs »), prononcé par un membre de la famille Hulman. La présence de femmes au départ de la course a amené les organisateurs à amender cet ordre, qui devient si besoin est « Lady and gentlemen, start your engines » ou même « Ladies and gentlemen, start your engines ». Les 33 pilotes se placent alors derrière la pace car et forment onze lignes de trois voitures en attendant que la course soit lancée.
  • Le vainqueur de la course rejoint Victory Lane avec sa voiture. Victory Lane est le cercle des vainqueurs, où seul le premier et son équipe sont autorisés à accéder. Dans les courses américaines, et tout particulièrement à Indianapolis, le podium n'existe pas, et seul le vainqueur est honoré.
  • Le vainqueur reçoit le Borg-Warner Trophy, grande coupe sur laquelle sont sculptés les visages de tous les précédents vainqueurs de la course.
  • Le vainqueur reçoit également une bouteille de lait dont il boit quelques gorgées. Cette tradition remonte à 1936 et à la victoire de Louis Meyer, qui avait bu un verre de lait battu après la course, les producteurs locaux de produits laitiers, voyant là une belle opportunité publicitaire ont offert du lait aux vainqueurs depuis lors. Aujourd'hui, la firme qui est sous contrat avec les organisateurs pour fournir le lait, demande à chaque pilote avant l'épreuve quel type de lait il souhaite boire en cas de victoire. En 1993, Emerson Fittipaldi avait fait scandale en remplaçant la bouteille de lait par une bouteille de jus d'orange afin de faire la promotion de la plantation d'agrumes dont il est propriétaire au Brésil.

Palmarès

Liste des vainqueurs

Tableau synthétique des vainqueurs des 500 miles d'Indianapolis
Année Vainqueur Voiture Championnat Résultat
1911 États-Unis Ray Harroun Marmon AAA Résultat
1912 États-Unis Joe Dawson National AAA Résultat
1913 Drapeau : France Jules Goux Peugeot AAA Résultat
1914 Drapeau : France René Thomas Delage AAA Résultat
1915 États-Unis Ralph DePalma Mercedes AAA Résultat
1916 Drapeau : Royaume-Uni Dario Resta Peugeot AAA Résultat
1917-1918 Annulé
1919 États-Unis Howdy Wilcox Peugeot AAA Résultat
1920 États-Unis Gaston Chevrolet Frontenac AAA Résultat
1921 États-Unis Tommy Milton Frontenac AAA Résultat
1922 États-Unis Jimmy Murphy (en) Duesenberg-Miller AAA Résultat
1923 États-Unis Tommy Milton Miller AAA Résultat
1924 États-Unis Lora Corum
États-Unis Joe Boyer
Duesenberg AAA Résultat
1925 États-Unis Peter de Paolo Duesenberg AAA Résultat
1926 États-Unis Frank Lockhart Miller AAA Résultat
1927 États-Unis George Souders Duesenberg AAA Résultat
1928 États-Unis Louis Meyer Miller AAA Résultat
1929 États-Unis Ray Keech Miller AAA Résultat
1930 États-Unis Billy Arnold Summers-Miller AAA Résultat
1931 États-Unis Louis Schneider Stevens-Miller AAA Résultat
1932 États-Unis Fred Frame Wetteroth-Miller AAA Résultat
1933 États-Unis Louis Meyer Miller AAA Résultat
1934 États-Unis Bill Cummings Miller AAA Résultat
1935 États-Unis Kelly Petillo Wetteroth-Offenhauser AAA Résultat
1936 États-Unis Louis Meyer Stevens-Miller AAA Résultat
1937 États-Unis Wilbur Shaw Shaw-Offenhauser AAA Résultat
1938 États-Unis Floyd Roberts Wetteroth-Miller AAA Résultat
1939 États-Unis Wilbur Shaw Maserati AAA Résultat
1940 États-Unis Wilbur Shaw Maserati AAA Résultat
1941 États-Unis Floyd Davis
États-Unis Mauri Rose
Wetteroth-Offenhauser AAA Résultat
1942 à 1945 Annulé
1946 États-Unis George Robson Adams-Spark AAA Résultat
1947 États-Unis Mauri Rose Deidt-Offenhauser AAA Résultat
1948 États-Unis Mauri Rose Deidt-Offenhauser AAA Résultat
1949 États-Unis Bill Holland Deidt-Offenhauser AAA Résultat
1950 États-Unis Johnnie Parsons Kurtis-Offenhauser AAA et F1 Résultat
1951 États-Unis Lee Wallard Kurtis-Offenhauser AAA et F1 Résultat
1952 États-Unis Troy Ruttman Kuzma-Offenhauser AAA et F1 Résultat
1953 États-Unis Bill Vukovich Kurtis-Offenhauser AAA et F1 Résultat
1954 États-Unis Bill Vukovich Kurtis-Offenhauser AAA et F1 Résultat
1955 États-Unis Bob Sweikert Kurtis-Offenhauser AAA et F1 Résultat
1956 États-Unis Pat Flaherty (en) Watson-Offenhauser USAC et F1 Résultat
1957 États-Unis Sam Hanks Epperly-Offenhauser USAC et F1 Résultat
1958 États-Unis Jimmy Bryan Epperly-Offenhauser USAC et F1 Résultat
1959 États-Unis Rodger Ward Watson-Offenhauser USAC et F1 Résultat
1960 États-Unis Jim Rathmann Watson-Offenhauser USAC et F1 Résultat
1961 Drapeau : États-Unis A.J. Foyt Trevis-Offenhauser USAC Résultat
1962 Drapeau : États-Unis Rodger Ward Watson-Offenhauser USAC Résultat
1963 Drapeau : États-Unis Parnelli Jones Watson-Offenhauser USAC Résultat
1964 Drapeau : États-Unis A.J. Foyt Watson-Offenhauser USAC Résultat
1965 Drapeau : Royaume-Uni Jim Clark Lotus-Ford USAC Résultat
1966 Drapeau : Royaume-Uni Graham Hill Lola-Ford USAC Résultat
1967 Drapeau : États-Unis A.J. Foyt Coyote-Ford USAC Résultat
1968 Drapeau : États-Unis Bobby Unser Eagle-Offenhauser USAC Résultat
1969 Drapeau : États-Unis Mario Andretti Hawk-Ford USAC Résultat
1970 Drapeau : États-Unis Al Unser Colt-Ford USAC Résultat
1971 Drapeau : États-Unis Al Unser Colt-Ford USAC Résultat
1972 Drapeau : États-Unis Mark Donohue McLaren-Offenhauser USAC Résultat
1973 Drapeau : États-Unis Gordon Johncock Eagle-Offenhauser USAC Résultat
1974 Drapeau : États-Unis Johnny Rutherford McLaren-Offenhauser USAC Résultat
1975 Drapeau : États-Unis Bobby Unser Eagle-Offenhauser USAC Résultat
1976 Drapeau : États-Unis Johnny Rutherford McLaren-Offenhauser USAC Résultat
1977 Drapeau : États-Unis A.J. Foyt Coyote-Foyt USAC Résultat
1978 Drapeau : États-Unis Al Unser Lola-Ford USAC Résultat
1979 Drapeau : États-Unis Rick Mears Penske-Ford USAC Résultat
1980 Drapeau : États-Unis Johnny Rutherford Chaparral-Ford USAC Résultat
1981 Drapeau : États-Unis Bobby Unser Penske-Ford USAC Résultat
1982 Drapeau : États-Unis Gordon Johncock Wildcat-Ford USAC Résultat
1983 Drapeau : États-Unis Tom Sneva March-Ford CART Résultat
1984 Drapeau : États-Unis Rick Mears March-Ford CART Résultat
1985 Drapeau : États-Unis Danny Sullivan March-Ford CART Résultat
1986 Drapeau : États-Unis Bobby Rahal March-Ford CART Résultat
1987 Drapeau : États-Unis Al Unser March-Ford CART Résultat
1988 Drapeau : États-Unis Rick Mears Penske-Chevrolet CART Résultat
1989 Drapeau : Brésil Emerson Fittipaldi Penske-Chevrolet CART Résultat
1990 Drapeau : Pays-Bas Arie Luyendyk Lola-Chevrolet CART Résultat
1991 Drapeau : États-Unis Rick Mears Penske-Chevrolet CART Résultat
1992 Drapeau : États-Unis Al Unser Jr. Galmer-Chevrolet CART Résultat
1993 Drapeau : Brésil Emerson Fittipaldi Penske-Chevrolet CART Résultat
1994 Drapeau : États-Unis Al Unser Jr. Penske-Mercedes CART Résultat
1995 Drapeau : Canada Jacques Villeneuve Reynard-Ford CART Résultat
1996 Drapeau : États-Unis Buddy Lazier Reynard-Ford IRL Résultat
1997 Drapeau : Pays-Bas Arie Luyendyk G-Force-Aurora IRL Résultat
1998 Drapeau : États-Unis Eddie Cheever Dallara-Aurora IRL Résultat
1999 Drapeau : Suède Kenny Bräck Dallara-Aurora IRL Résultat
2000 Drapeau : Colombie Juan Pablo Montoya G-Force-Aurora IRL Résultat
2001 Drapeau : Brésil Hélio Castroneves Dallara-Aurora IRL Résultat
2002 Drapeau : Brésil Hélio Castroneves Dallara-Chevrolet IRL Résultat
2003 Drapeau : Brésil Gil de Ferran Panoz G-Force-Toyota IRL Résultat
2004 Drapeau : États-Unis Buddy Rice Panoz G-Force-Honda IRL Résultat
2005 Drapeau : Royaume-Uni Dan Wheldon Dallara-Honda IRL Résultat
2006 Drapeau : États-Unis Sam Hornish Jr. Dallara-Honda IRL Résultat
2007 Drapeau : Royaume-Uni Dario Franchitti Dallara-Honda IRL Résultat
2008 Drapeau : Nouvelle-Zélande Scott Dixon Dallara-Honda IRL Résultat
2009 Drapeau : Brésil Hélio Castroneves Dallara-Honda IRL Résultat
2010 Drapeau : Royaume-Uni Dario Franchitti Dallara-Honda IRL Résultat
2011 Drapeau : Royaume-Uni Dan Wheldon Dallara-Honda IRL Résultat

Liste des « polemen »

L'une des courses les plus rapides au monde

En 1911 et 1912, la grille de départ était établie en fonction de l'ordre dans lequel les inscriptions parvenaient à l'organisateur. En 1913 et en 1914, c'est un tirage au sort qui déterminait l'ordre de départ. Ce n'est qu'à partir de 1915 que les qualifications sont apparues.

De nos jours, les qualifications des 500 Miles d'Indianapolis se tiennent sur plusieurs jours, chaque journée servant à qualifier une partie de la grille. La pole position se joue le samedi du premier week-end de qualification, dans une journée appelée le « pole day » et qui se tient généralement deux semaines avant la course. Les qualifications se poursuivent le lendemain, puis reprennent le week-end suivant et s'achèvent par le « bump-day », ultime séance de qualification dans laquelle le « pilote qualifié le moins rapide » (ce qui n'est pas forcément synonyme de « dernier qualifié » compte tenu de la particularité du système de qualifications) peut se voir éliminé par un nouveau concurrent.

Les places sur la grille étant attribuées en fonction de la journée de qualification au cours de laquelle le chrono a été établi, le pilote le plus rapide des qualifications peut être amené à démarrer loin sur la grille s'il n'a pas réalisé son chrono lors du « pole day ». Ce fut le cas de Arie Luyendyk qui réalisa en 1996 lors du deuxième jour de qualifications la meilleure moyenne jamais réalisée sur l'ovale en 4 tours (381,392 km/h) mais ne s'élança qu'en vingtième position.

Les qualifications se font sur quatre tours chronométrés. Chaque concurrent s'élance seul sur l'ovale pour réaliser ses quatre tours de suite (six en réalité avec le tour de sortie et celui de retour aux stands), le chiffre retenu est la vitesse moyenne établie sur une série de quatre tours soit la distance de 10 miles (16,093 km).

  • 1911 - États-Unis Lewis Strang
  • 1912 - Drapeau : Norvège Gil Anderson
  • 1913 - États-Unis Caleb Bragg
  • 1914 - Drapeau : France Jean Chassagne
  • 1915 - États-Unis Howdy Wilcox, 98,80 mph (159,00 km/h)
  • 1916 - États-Unis Johnny Aitken, 96,69 mph (155,61 km/h)
  • 1917 et 1918 - Course annulée
  • 1919 - Drapeau : France René Thomas, 104,78 mph (168,63 km/h)
  • 1920 - États-Unis Ralph DePalma, 99,15 mph (159,57 km/h)
  • 1921 - États-Unis Ralph DePalma, 100,75 mph (162,14 km/h)
  • 1922 - États-Unis Jimmy Murphy, 100,50 mph (161,74 km/h)
  • 1923 - États-Unis Tommy Milton, 108,17 mph (174,08 km/h)
  • 1924 - États-Unis Jimmy Murphy, 108,037 mph (173,869 km/h)
  • 1925 - États-Unis Leon Duray, 113,196 mph (182,171 km/h)
  • 1926 - États-Unis Earl Cooper, 111,735 mph (179,820 km/h)
  • 1927 - États-Unis Frank Lockhart, 120,100 mph (193,282 km/h)
  • 1928 - États-Unis Leon Duray, 122,391 mph (196,969 km/h)
  • 1929 - États-Unis Cliff Woodbury, 120,599 mph (194,085 km/h)
  • 1930 - États-Unis Bill Arnold, 113,268 mph (182,287 km/h)
  • 1931 - États-Unis Russell Snowberger, 112,796 mph (181,528 km/h)
  • 1932 - États-Unis Lou Moore, 117,363 mph (188,877 km/h)
  • 1933 - États-Unis Bill Cummings, 118,530 mph (190,756 km/h)
  • 1934 - États-Unis Kelly Petillo, 119,329 mph (192,041 km/h)
  • 1935 - États-Unis Rex Mays, 120,736 mph (194,306 km/h)
  • 1936 - États-Unis Rex Mays, 119,644 mph (192,548 km/h)
  • 1937 - États-Unis Bill Cummings, 123,343 mph (198,501 km/h)
  • 1938 - États-Unis Floyd Roberts, 125,681 mph (202,264 km/h)
  • 1939 - États-Unis Jimmy Snyder, 130,138 mph (209,437 km/h)
  • 1940 - États-Unis Rex Mays, 127,850 mph (205,755 km/h)
  • 1941 - États-Unis Mauri Rose, 128,691 mph (207,108 km/h)
  • 1942 à 1945 - Course annulée
  • 1946 - États-Unis Cliff Bergere, 126,471 mph (203,535 km/h)
  • 1947 - États-Unis Ted Horn, 126,564 mph (203,685 km/h)
  • 1948 - États-Unis Rex Mays, 130,577 mph (210,143 km/h)
  • 1949 - États-Unis Duke Nalon, 132,939 mph (213,945 km/h)
  • 1950 - États-Unis Walt Faulkner, 134,343 mph (216,204 km/h)
  • 1951 - États-Unis Duke Nalon, 136,498 mph (219,672 km/h)
  • 1952 - États-Unis Fred Agabashian, 138,010 mph (222,106 km/h)
  • 1953 - États-Unis Bill Vukovich, 138,392 mph (222,720 km/h)
  • 1954 - États-Unis Jack McGrath, 141,033 mph (226,791 km/h)
  • 1955 - États-Unis Jerry Hoyt, 140,045 mph (225,381 km/h)
  • 1956 - États-Unis Pat Flaherty, 145,596 mph (234,314 km/h)
  • 1957 - États-Unis Pat O'Connor, 143,948 mph (231,662 km/h)
  • 1958 - États-Unis Dick Rathmann, 145,974 mph (234,922 km/h)
  • 1959 - États-Unis Johnny Thompson, 145,908 mph (234,816 km/h)
  • 1960 - États-Unis Eddie Sachs, 146,592 mph (235,917 km/h)
  • 1961 - Drapeau : États-Unis Eddie Sachs, 147,481 mph (237,348 km/h)
  • 1962 - Drapeau : États-Unis Parnelli Jones, 150,370 mph (241,997 km/h)
  • 1963 - Drapeau : États-Unis Parnelli Jones, 151,153 mph (243,257 km/h)

* En 1996, l'auteur de la pole position, Scott Brayton, a trouvé la mort quelques jours plus tard dans une séance d'essais libres. C'est Tony Stewart qui s'est élancé en tête le jour de la course.

Liste des « Rookie of the Year »

Depuis 1952, un collège de spécialistes vote à l'issue de la course pour décerner le trophée du meilleur débutant de l'année (le Rookie of the Year). Cette récompense revient au pilote qui a fait la plus belle impression tout au long des essais et de la course, et n'est donc pas nécessairement attribuée au pilote le mieux placé à l'arrivée. L'exemple le plus célèbre date de l'édition 1966 ; victorieux dès sa première participation, Graham Hill s'était vu préférer son compatriote Jackie Stewart qui avait dominé la course avant d'abandonner en vue de l'arrivée.

  • 1952 - États-Unis Art Cross : 5e
  • 1953 - États-Unis Jimmy Daywalt : 6e
  • 1954 - États-Unis Larry Crocket : 9e
  • 1955 - États-Unis Al Herman : 7e
  • 1956 - États-Unis Bob Veith : 7e
  • 1957 - États-Unis Don Edmunds : 19e
  • 1958 - États-Unis George Amick : 2e
  • 1959 - États-Unis Bobby Grim : 26e
  • 1960 - États-Unis Jim Hurtubise : 18e
  • 1961 - Drapeau : États-Unis Bobby Marshman et Drapeau : États-Unis Parnelli Jones : 7e et 12e
  • 1962 - Drapeau : États-Unis Jim McElreath : 6e
  • 1963 - Drapeau : Royaume-Uni Jim Clark : 2e
  • 1964 - Drapeau : États-Unis Johnny White : 4e
  • 1965 - Drapeau : États-Unis Mario Andretti : 3e
  • 1966 - Drapeau : Royaume-Uni Jackie Stewart : 6e
  • 1967 - Drapeau : Nouvelle-Zélande Denny Hulme : 4e
  • 1968 - Drapeau : États-Unis Bill Vukovich, Jr. : 7e
  • 1969 - Drapeau : États-Unis Mark Donohue : 7e
  • 1970 - Drapeau : États-Unis Donnie Allison : 4e
  • 1971 - Drapeau : États-Unis Denny Zimmerman : 8e
  • 1972 - Drapeau : États-Unis Mike Hiss : 7e
  • 1973 - Drapeau : Nouvelle-Zélande Graham McRae : 16e
  • 1974 - Drapeau : États-Unis Pancho Carter : 7e
  • 1975 - Drapeau : États-Unis Bill Puterbaugh : 7e
  • 1976 - Drapeau : Australie Vern Schuppan : 18e
  • 1977 - Drapeau : États-Unis Jerry Sneva : 10e
  • 1978 - Drapeau : États-Unis Larry Rice et Drapeau : États-Unis Rick Mears : 11e et 23e
  • 1979 - Drapeau : États-Unis Howdy Holmes : 7e
  • 1980 - Drapeau : États-Unis Tim Richmond : 9e
  • 1981 - Drapeau : Mexique Josele Garza : 23e

Annexes

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1921 | 1922 | 1923 | 1924 | 1925 | 1926 | 1927 | 1928 | 1929 | 1930
1931 | 1932 | 1933 | 1934 | 1935 | 1936 | 1937 | 1938 | 1939 | 1940
1941 | 1942 | 1943 | 1944 | 1945 | 1946 | 1947 | 1948 | 1949 | 1950
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