- Indianapolis 500
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Indianapolis 500
Indianapolis Motor SpeedwayNombre de tours 200 Longueur du circuit 4,02 km Distance de course 804 km Vainqueur 2011 Dan Wheldon,
Dallara-Honda, 2 heures 56 min 11 s 7267
(vitesse moyenne : 170,265 mph, 274,015 km/h)Pole position 2011 Alex Tagliani,
Dallara-Honda, Vitesse moyenne : 227,472 mph, 366,081 km/hRecord du tour
en course 2011Dario Franchitti,
Dallara-Honda, Vitesse moyenne : 361,57 km/h)modifier Les 500 miles d'Indianapolis (également appelés Indianapolis 500 ou Indy 500) sont une course automobile américaine qui se tient chaque année depuis 1911 le week-end du Memorial Day sur l'Indianapolis Motor Speedway à Speedway (une petite ville enclave, complètement entourée par Indianapolis, la capitale de l'État) dans l'État de l'Indiana.
Sommaire
Histoire
L'Indianapolis Motor Speedway a été créé en 1909 par quatre entrepreneurs de l'Indiana : Carl Ficher, James Allison, Arthur Newby et Frank Wheeler. Après avoir organisé quelques épreuves mineures, ils décident rapidement de limiter l'exploitation de l'IMS à une seule épreuve par an (afin de lui conférer un caractère d'exception), une course de 500 miles qu'il espèrent voir rapidement devenir l'un des événements majeurs du sport automobile américain. Les 500 Miles d'Indianapolis voient le jour en 1911, et comme l'espéraient ses créateurs, devient rapidement la référence des courses américaines, sa durée exceptionnelle ainsi que le caractère du circuit (un long quadrilatère de 2,5 miles recouvert de briques) en faisant un test impitoyable pour les machines. Mieux, dès 1913, l'Indy 500 devient une étape incontournable pour les constructeurs étrangers désireux d'y affirmer la suprématie de leurs machines. Citons notamment Peugeot, Delage, Fiat, Mercedes.
Au sortir de la Première Guerre mondiale, le fossé se creuse entre les sports automobiles européens et américains, et l'Indy 500 redevient une compétition purement américaine, vis-à-vis de laquelle les pilotes et constructeurs européens ne manifestent guère d'intérêt. Il faut attendre les années 1960 pour que la course retrouve un caractère international, grâce à l'offensive britannique menée par Lotus (qui révolutionne l'épreuve en imposant pour la première fois une monoplace à moteur arrière). Dans le sillage de Lotus (et de son pilote fétiche Jim Clark), la plupart des ténors de la Formule 1 des années 1960 tenteront également leur chance, avec plus ou moins de réussite.
L'internationalisation de l'épreuve a repris de plus belle dans les années 1980, période au cours de laquelle le CART (dont l'Indy 500 était l'épreuve majeure) était un refuge de plus en plus prisé des anciens pilotes de Formule 1. La scission CART/IRL de 1996, en partie motivée par la volonté de Tony George (héritier de la famille Hulman, propriétaire du circuit depuis 1945) de donner la priorité aux pilotes et aux constructeurs locaux, n'a pas enrayé ce phénomène. Cette scission, très déstabilisatrice pour l'ensemble des courses de type monoplace aux États-Unis, a surtout eu pour effet d'affaiblir l'Indianapolis 500, dont l'audience est désormais moindre que certaines épreuves de Nascar.
Championnats
Épreuve phare du sport automobile américain, l'Indianapolis 500 a à plusieurs reprises été au cœur des luttes d'influence. De 1911 à 1955, l'Indy 500 était organisé sous l'égide de l'Association américaine des automobilistes (AAA). Après 1955 (année marquée par la catastrophe des 24 Heures du Mans), l'AAA préfère se retirer de l'organisation des compétitions sportives et cède la place à l'USAC (United States Auto Club). En 1979, les principales écuries du championnats USAC décident de faire scission et de créer leur propre compétition, le CART. La plupart des épreuves du calendrier rejoignent le CART à l'exception notable de l'Indianapolis 500, qui maintient sa fidélité à l'USAC. Le championnat USAC disparaissant rapidement, l'Indianapolis se court alors hors-championnat pendant plusieurs années, sans effet sur le prestige de l'épreuve, puisque les équipes du championnat CART continuent d'y participer. À partir de 1983, bien que toujours placé sous l'égide de l'USAC, l'Indy 500 intègre enfin le calendrier du championnat CART.
Une nouvelle scission intervient en 1996, avec la création par Tony George, le propriétaire de l'IMS, de l'Indy Racing League, un nouveau championnat qui vise à concurrencer le CART et dont l'Indy 500 devient évidemment l'événement majeur. Contrairement à ce qui s'était passé lors de la scission CART/USAC, il devient alors très compliqué pour les équipes et les pilotes du CART de participer à l'Indianapolis 500 en raison des conflits de date et de la réglementation technique radicalement différente entre les deux championnat.
De 1950 à 1960, l'Indianapolis 500 a également compté pour le championnat du monde de Formule 1. Mais cette présence au calendrier de la F1 était essentiellement symbolique et destinée à cautionner l'étiquette « mondiale » du championnat du monde naissant. Disputés selon des règlements techniques et sportifs différents de ceux en vigueur le reste de la saison, les 500 Miles d'Indianapolis n'ont que rarement attiré les habitués du championnat du monde. Paradoxalement, c'est à partir du début des années 1960 (alors même que l'épreuve avait été retirée du calendrier) que certains pilotes de F1 ont fait des 500 Miles d'Indianapolis un objectif majeur de la saison.
Traditions et déroulement de l'épreuve
Contrairement à une épreuve classique qui dure un week-end, les 500 Miles d'Indianapolis s'étalent traditionnellement sur l'ensemble du mois de mai (depuis 2006, les organisateurs ont décidé de raccourcir à trois semaines la durée des festivités).
- L'épreuve commence début mai par le rookie test (officiellement dénommé « Rookie Orientation Program ») qui permet aux organisateurs d'évaluer la capacité des débutants à affronter les 2,5 miles du speedway. Ce test, qui est généralement une simple formalité, consiste en des exercices de régularité, à quatre paliers de vitesse différents. Même les pilotes les plus prestigieux, quand bien même seraient-ils auréolés de titres de champion du monde de F1, doivent s'y soumettre.
- Après le rookie test, a lieu l'opening day, première séance d'essais libres. Pendant un certain temps, le fait d'être le premier pilote à prendre la piste lors de l'opening day était chargé d'un certain prestige et assurait à son pilote (et à ses sponsors) un mot dans les médias le lendemain. Les pilotes méconnus et les petites équipes trouvaient là une chance unique de faire parler d'eux. Cette tradition a culminé dans les années 1970, jusqu'à donner lieu à de véritables courses d'accélération dans l'allée des stands, dès l'ouverture de la séance d'essais. Suite à un accident sérieux (au cours duquel un commissaire fut gravement blessé), il fut décidé par mesure de sécurité de réduire la publicité faite autour de cet événement. Aujourd'hui, la course à l'ouverture est pratiquement tombée dans l'oubli.
- Deux semaines avant la course, a lieu le premier week-end de qualification. La journée du samedi, appelée « pole day », permet comme son nom l'indique de déterminer l'auteur de la pole position et des premières places sur la grille.
- Une semaine avant la course, le long processus de qualification se termine par le bump day, séance durant laquelle le pilote qualifié qui possède le moins bon des 33 chronos (ce pilote n'est pas forcément le 33e qualifié puisque à Indianapolis, la grille est composée en fonction des chronos mais également de la journée au cours de laquelle le chrono a été établi) court le risque d'être délogé de la grille par un pilote encore non-qualifié.
- Le mercredi précédant la course, appelé « Community day », la piste et les stands sont ouverts au public et les pilotes sont à la disposition des amateurs d'autographes.
- Le jeudi précédant la course, ultime séance d'essais libres, en configuration course, appelée « carburation day ».
- Le dimanche de la course, après le traditionnel défilé des pilotes et l'hymne américain, les 33 concurrents démarrent leur moteur en entendant le fameux « Gentlemen, start your engines » (« Messieurs, démarrez vos moteurs »), prononcé par un membre de la famille Hulman. La présence de femmes au départ de la course a amené les organisateurs à amender cet ordre, qui devient si besoin est « Lady and gentlemen, start your engines » ou même « Ladies and gentlemen, start your engines ». Les 33 pilotes se placent alors derrière la pace car et forment onze lignes de trois voitures en attendant que la course soit lancée.
- Le vainqueur de la course rejoint Victory Lane avec sa voiture. Victory Lane est le cercle des vainqueurs, où seul le premier et son équipe sont autorisés à accéder. Dans les courses américaines, et tout particulièrement à Indianapolis, le podium n'existe pas, et seul le vainqueur est honoré.
- Le vainqueur reçoit le Borg-Warner Trophy, grande coupe sur laquelle sont sculptés les visages de tous les précédents vainqueurs de la course.
- Le vainqueur reçoit également une bouteille de lait dont il boit quelques gorgées. Cette tradition remonte à 1936 et à la victoire de Louis Meyer, qui avait bu un verre de lait battu après la course, les producteurs locaux de produits laitiers, voyant là une belle opportunité publicitaire ont offert du lait aux vainqueurs depuis lors. Aujourd'hui, la firme qui est sous contrat avec les organisateurs pour fournir le lait, demande à chaque pilote avant l'épreuve quel type de lait il souhaite boire en cas de victoire. En 1993, Emerson Fittipaldi avait fait scandale en remplaçant la bouteille de lait par une bouteille de jus d'orange afin de faire la promotion de la plantation d'agrumes dont il est propriétaire au Brésil.
Palmarès
Liste des vainqueurs
Liste des « polemen »
En 1911 et 1912, la grille de départ était établie en fonction de l'ordre dans lequel les inscriptions parvenaient à l'organisateur. En 1913 et en 1914, c'est un tirage au sort qui déterminait l'ordre de départ. Ce n'est qu'à partir de 1915 que les qualifications sont apparues.
De nos jours, les qualifications des 500 Miles d'Indianapolis se tiennent sur plusieurs jours, chaque journée servant à qualifier une partie de la grille. La pole position se joue le samedi du premier week-end de qualification, dans une journée appelée le « pole day » et qui se tient généralement deux semaines avant la course. Les qualifications se poursuivent le lendemain, puis reprennent le week-end suivant et s'achèvent par le « bump-day », ultime séance de qualification dans laquelle le « pilote qualifié le moins rapide » (ce qui n'est pas forcément synonyme de « dernier qualifié » compte tenu de la particularité du système de qualifications) peut se voir éliminé par un nouveau concurrent.
Les places sur la grille étant attribuées en fonction de la journée de qualification au cours de laquelle le chrono a été établi, le pilote le plus rapide des qualifications peut être amené à démarrer loin sur la grille s'il n'a pas réalisé son chrono lors du « pole day ». Ce fut le cas de Arie Luyendyk qui réalisa en 1996 lors du deuxième jour de qualifications la meilleure moyenne jamais réalisée sur l'ovale en 4 tours (381,392 km/h) mais ne s'élança qu'en vingtième position.
Les qualifications se font sur quatre tours chronométrés. Chaque concurrent s'élance seul sur l'ovale pour réaliser ses quatre tours de suite (six en réalité avec le tour de sortie et celui de retour aux stands), le chiffre retenu est la vitesse moyenne établie sur une série de quatre tours soit la distance de 10 miles (16,093 km).
- 1911 - Lewis Strang
- 1912 - Gil Anderson
- 1913 - Caleb Bragg
- 1914 - Jean Chassagne
- 1915 - Howdy Wilcox, 98,80 mph (159,00 km/h)
- 1916 - Johnny Aitken, 96,69 mph (155,61 km/h)
- 1917 et 1918 - Course annulée
- 1919 - René Thomas, 104,78 mph (168,63 km/h)
- 1920 - Ralph DePalma, 99,15 mph (159,57 km/h)
- 1921 - Ralph DePalma, 100,75 mph (162,14 km/h)
- 1922 - Jimmy Murphy, 100,50 mph (161,74 km/h)
- 1923 - Tommy Milton, 108,17 mph (174,08 km/h)
- 1924 - Jimmy Murphy, 108,037 mph (173,869 km/h)
- 1925 - Leon Duray, 113,196 mph (182,171 km/h)
- 1926 - Earl Cooper, 111,735 mph (179,820 km/h)
- 1927 - Frank Lockhart, 120,100 mph (193,282 km/h)
- 1928 - Leon Duray, 122,391 mph (196,969 km/h)
- 1929 - Cliff Woodbury, 120,599 mph (194,085 km/h)
- 1930 - Bill Arnold, 113,268 mph (182,287 km/h)
- 1931 - Russell Snowberger, 112,796 mph (181,528 km/h)
- 1932 - Lou Moore, 117,363 mph (188,877 km/h)
- 1933 - Bill Cummings, 118,530 mph (190,756 km/h)
- 1934 - Kelly Petillo, 119,329 mph (192,041 km/h)
- 1935 - Rex Mays, 120,736 mph (194,306 km/h)
- 1936 - Rex Mays, 119,644 mph (192,548 km/h)
- 1937 - Bill Cummings, 123,343 mph (198,501 km/h)
- 1938 - Floyd Roberts, 125,681 mph (202,264 km/h)
- 1939 - Jimmy Snyder, 130,138 mph (209,437 km/h)
- 1940 - Rex Mays, 127,850 mph (205,755 km/h)
- 1941 - Mauri Rose, 128,691 mph (207,108 km/h)
- 1942 à 1945 - Course annulée
- 1946 - Cliff Bergere, 126,471 mph (203,535 km/h)
- 1947 - Ted Horn, 126,564 mph (203,685 km/h)
- 1948 - Rex Mays, 130,577 mph (210,143 km/h)
- 1949 - Duke Nalon, 132,939 mph (213,945 km/h)
- 1950 - Walt Faulkner, 134,343 mph (216,204 km/h)
- 1951 - Duke Nalon, 136,498 mph (219,672 km/h)
- 1952 - Fred Agabashian, 138,010 mph (222,106 km/h)
- 1953 - Bill Vukovich, 138,392 mph (222,720 km/h)
- 1954 - Jack McGrath, 141,033 mph (226,791 km/h)
- 1955 - Jerry Hoyt, 140,045 mph (225,381 km/h)
- 1956 - Pat Flaherty, 145,596 mph (234,314 km/h)
- 1957 - Pat O'Connor, 143,948 mph (231,662 km/h)
- 1958 - Dick Rathmann, 145,974 mph (234,922 km/h)
- 1959 - Johnny Thompson, 145,908 mph (234,816 km/h)
- 1960 - Eddie Sachs, 146,592 mph (235,917 km/h)
- 1961 - Eddie Sachs, 147,481 mph (237,348 km/h)
- 1962 - Parnelli Jones, 150,370 mph (241,997 km/h)
- 1963 - Parnelli Jones, 151,153 mph (243,257 km/h)
- 1964 - Jim Clark, 158,828 mph (255,609 km/h)
- 1965 - A.J. Foyt, 161,233 mph (259,479 km/h)
- 1966 - Mario Andretti, 165,899 mph (266,989 km/h)
- 1967 - Mario Andretti, 168,982 mph (271,950 km/h)
- 1968 - Joe Leonard, 171,559 mph (276,097 km/h)
- 1969 - A.J. Foyt, 170,568 mph (274,503 km/h)
- 1970 - Al Unser, 170,221 mph (273,944 km/h)
- 1971 - Peter Revson, 178,696 mph (287,583 km/h)
- 1972 - Bobby Unser, 195,940 mph (315,335 km/h)
- 1973 - Johnny Rutherford, 198,413 mph (319,315 km/h)
- 1974 - A.J. Foyt, 191,632 mph (308,402 km/h)
- 1975 - A.J. Foyt, 193,976 mph (312,174 km/h)
- 1976 - Johnny Rutherford, 188,957 mph (304,097 km/h)
- 1977 - Tom Sneva, 198,884 mph (320,073 km/h)
- 1978 - Tom Sneva, 202,156 mph (325,339 km/h)
- 1979 - Rick Mears, 193,736 mph (311,788 km/h)
- 1980 - Johnny Rutherford, 192,256 mph (309,406 km/h)
- 1981 - Bobby Unser, 200,546 mph (322,748 km/h)
- 1982 - Rick Mears, 207,004 mph (333,141 km/h)
- 1983 - Teo Fabi, 207,395 mph (333,770 km/h)
- 1984 - Tom Sneva, 210,029 mph (338,009 km/h)
- 1985 - Pancho Carter, 212,583 mph (342,119 km/h)
- 1986 - Rick Mears, 216,828 mph (348,951 km/h)
- 1987 - Mario Andretti, 215,390 mph (346,637 km/h)
- 1988 - Rick Mears, 219,198 mph (352,765 km/h)
- 1989 - Rick Mears, 223,885 mph (360,308 km/h)
- 1990 - Emerson Fittipaldi, 225,301 mph (362,587 km/h)
- 1991 - Rick Mears, 224,113 mph (360,675 km/h)
- 1992 - Roberto Guerrero, 232,482 mph (374,144 km/h)
- 1993 - Arie Luyendyk, 223,967 mph (360,440 km/h)
- 1994 - Al Unser Jr, 228,011 mph (366,948 km/h)
- 1995 - Scott Brayton, 231,604 mph (372,731 km/h)
- 1996 - Scott Brayton, 233,100 mph (375,138 km/h)*
- 1997 - Arie Luyendyk, 218,263 mph (351,260 km/h)
- 1998 - Billy Boat, 223,503 mph (359,693 km/h)
- 1999 - Arie Luyendyk, 225,179 mph (362,390 km/h)
- 2000 - Greg Ray, 223,471 mph (359,642 km/h)
- 2001 - Scott Sharp, 226,037 mph (363,771 km/h)
- 2002 - Bruno Junqueira, 231,342 mph (372,309 km/h)
- 2003 - Hélio Castroneves, 231,725 mph (372,925 km/h)
- 2004 - Buddy Rice, 222,024 mph (357,313 km/h)
- 2005 - Tony Kanaan, 227,566 mph (366,232 km/h)
- 2006 - Sam Hornish Jr., 228,985 mph (368,516 km/h)
- 2007 - Hélio Castroneves, 225,817 mph (363,340 km/h)
- 2008 - Scott Dixon, 226,366 mph (364,300 km/h)
- 2009 - Hélio Castroneves, 224,864 mph (361,884 km/h)
- 2010 - Hélio Castroneves, 227,970 mph (366,882 km/h)
- 2011 - Alexandre Tagliani, 227,472 mph (366,080 km/h)
* En 1996, l'auteur de la pole position, Scott Brayton, a trouvé la mort quelques jours plus tard dans une séance d'essais libres. C'est Tony Stewart qui s'est élancé en tête le jour de la course.
Liste des « Rookie of the Year »
Depuis 1952, un collège de spécialistes vote à l'issue de la course pour décerner le trophée du meilleur débutant de l'année (le Rookie of the Year). Cette récompense revient au pilote qui a fait la plus belle impression tout au long des essais et de la course, et n'est donc pas nécessairement attribuée au pilote le mieux placé à l'arrivée. L'exemple le plus célèbre date de l'édition 1966 ; victorieux dès sa première participation, Graham Hill s'était vu préférer son compatriote Jackie Stewart qui avait dominé la course avant d'abandonner en vue de l'arrivée.
- 1952 - Art Cross : 5e
- 1953 - Jimmy Daywalt : 6e
- 1954 - Larry Crocket : 9e
- 1955 - Al Herman : 7e
- 1956 - Bob Veith : 7e
- 1957 - Don Edmunds : 19e
- 1958 - George Amick : 2e
- 1959 - Bobby Grim : 26e
- 1960 - Jim Hurtubise : 18e
- 1961 - Bobby Marshman et Parnelli Jones : 7e et 12e
- 1962 - Jim McElreath : 6e
- 1963 - Jim Clark : 2e
- 1964 - Johnny White : 4e
- 1965 - Mario Andretti : 3e
- 1966 - Jackie Stewart : 6e
- 1967 - Denny Hulme : 4e
- 1968 - Bill Vukovich, Jr. : 7e
- 1969 - Mark Donohue : 7e
- 1970 - Donnie Allison : 4e
- 1971 - Denny Zimmerman : 8e
- 1972 - Mike Hiss : 7e
- 1973 - Graham McRae : 16e
- 1974 - Pancho Carter : 7e
- 1975 - Bill Puterbaugh : 7e
- 1976 - Vern Schuppan : 18e
- 1977 - Jerry Sneva : 10e
- 1978 - Larry Rice et Rick Mears : 11e et 23e
- 1979 - Howdy Holmes : 7e
- 1980 - Tim Richmond : 9e
- 1981 - Josele Garza : 23e
- 1982 - Jim Hickman : 7e
- 1983 - Teo Fabi : 26e
- 1984 - Roberto Guerrero et Michael Andretti : 2e et 5e
- 1985 - Arie Luyendyk : 7e
- 1986 - Randy Lanier : 10e
- 1987 - Fabrizio Barbazza : 3e
- 1988 - Bill Vukovich, III : 14e
- 1989 - Bernard Jourdain et Scott Pruett : 9e et 10e
- 1990 - Eddie Cheever : 8e
- 1991 - Jeff Andretti : 15e
- 1992 - Lyn St. James : 11e
- 1993 - Nigel Mansell : 3e
- 1994 - Jacques Villeneuve : 2e
- 1995 - Christian Fittipaldi : 2e
- 1996 - Tony Stewart : 24e
- 1997 - Jeff Ward : 3e
- 1998 - Steve Knapp : 3e
- 1999 - Robby McGehee : 5e
- 2000 - Juan Pablo Montoya : vainqueur
- 2001 - Hélio Castroneves : vainqueur
- 2002 - Alex Barron et Tomas Scheckter : 4e et 26e
- 2003 - Tora Takagi : 5e
- 2004 - Kosuke Matsuura : 11e
- 2005 - Danica Patrick : 4e
- 2006 - Marco Andretti : 2e
- 2007 - Phil Giebler : 29e
- 2008 - Ryan Hunter-Reay : 6e
- 2009 - Alex Tagliani : 11e
- 2010 - Simona De Silvestro : 14e
- 2011 - J. R. Hildebrand : 2e
Annexes
Article connexe
Liens externes
- (en) Site officiel
- (en) Site officiel de l'IndyCar
- (fr) L'actualité de l'IndyCar en français
- (en) Statistiques complètes sur l'Indy 500
- (fr) Compléments sur le jeu Indianapolis 500 et liste des pilotes français ayant participé à la course
- : Vue satellite du Circuit d'Indianapolis
Indianapolis 500 1911 | 1912 | 1913 | 1914 | 1915 | 1916 | | 1919 | 1920 1921 | 1922 | 1923 | 1924 | 1925 | 1926 | 1927 | 1928 | 1929 | 1930 1931 | 1932 | 1933 | 1934 | 1935 | 1936 | 1937 | 1938 | 1939 | 1940 1941 | | 1946 | 1947 | 1948 | 1949 | 1950 1951 | 1952 | 1953 | 1954 | 1955 | 1956 | 1957 | 1958 | 1959 | 1960 1961 | 1962 | 1963 | 1964 | 1965 | 1966 | 1967 | 1968 | 1969 | 1970 1971 | 1972 | 1973 | 1974 | 1975 | 1976 | 1977 | 1978 | 1979 | 1980 1981 | 1982 | 1983 | 1984 | 1985 | 1986 | 1987 | 1988 | 1989 | 1990 1991 | 1992 | 1993 | 1994 | 1995 | 1996 | 1997 | 1998 | 1999 | 2000 2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 2011 |
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