Ferques

Ferques

50° 49′ 48″ N 1° 45′ 39″ E / 50.83, 1.76083333333

Ferques
Image illustrative de l'article Ferques
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Nord-Pas-de-Calais
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Boulogne-sur-Mer
Canton Marquise
Code commune 62329
Code postal 62250
Maire
Mandat en cours
Denis Joly
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes de la Terre des Deux Caps
Site web ferques.fr
Démographie
Population 1 878 hab. (2008)
Densité 209 hab./km²
Gentilé Ferquois
Géographie
Coordonnées 50° 49′ 48″ Nord
       1° 45′ 39″ Est
/ 50.83, 1.76083333333
Altitudes mini. 39 m — maxi. 120 m
Superficie 8,97 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Ferques est une commune française, située dans le département du Pas-de-Calais et la région Nord-Pas-de-Calais.

Ses habitants sont appelés les Ferquois.[1] .

Sommaire

Géographie

Localisation

Ferques se situe entre Boulogne sur mer et Calais, dans le Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale et plus précisément sur le territoire de la Communauté de communes de la Terre des Deux Caps, au nord de la RN 42. Ferques est un village offrant un paysage de carrières dont le marbre qui y est extrait a servi à la construction de monuments dans le monde : Amérique du Nord et du Sud, gare de Tokyo au Japon, Océanie...

La commune se situe à 269 km de Paris et 129 km d’Arras.

Communes limitrophes

Géologie et relief

Le sous-sol de Ferques, riche en calcaire et marbres du boulonnais, présente une géologie remarquable, encore exploitée en 2010. Ces roches appartiennent à l'ensemble des carrières du boulonnais, datant du Carbonifère (terrain primaires). Si le calcaire de Marquise est tendre, celui de Ferques présente une grande dureté. Dénommé stinckal, la roche principale à Ferques est uniformément gris sombre. Un marbre, nommé Napoléon en 1808, fut découvert au XIXe siècle. Il est « gris clair, parsemé de petites tâches grises, blanches et rousses. [...] Solide, de poids modéré, il peut fournir des pièces de grand volume »[2]. En 1835, 26 variétés de marbre étaient exploitées. Le sous-sol recèle également de la dolomie ; le fer et le charbon ont également été exploités.

La topographie de la commune a évolué en fonction de l'exploitation des carrières. Un plan de paysage à 30 ans détermine de 1995 à 2025 l'intégration paysagère des nouveaux remblais et déblais créés. La topographie varie de 39 à 120 mètres.

Hydrographie

Le territoire fait partie du bassin Artois - Picardie.

Le Crembreux coule en limite sud de la commune ; c'est un affluent de la Slack. Il existe également plusieurs plans d'eau ; certains résultent de l'extraction des carrières.

Climat

Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations à Marquise, station météorologique la plus proche. Le climat local est océanique. Les hivers sont doux et les étés frais. Les printemps sont relativement secs, le mois de mars étant en moyenne le moins pluvieux de l'année.

Relevé météorologique de Marquise
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,0 3,0 5,0 6,0 9,0 12,0 14,0 15,0 13,0 10,0 6,0 4,0 8,0
Température maximale moyenne (°C) 6,0 6,0 9,0 12,0 15,0 17,0 20,0 21,0 18,0 15,0 10,0 7,0 13,0
Précipitations (mm) 52,1 34,5 30,8 39,3 34,0 33,0 41,4 33,8 46,3 62,1 69,1 56,1 532,5
Source : Fiche climatologique de Marquise par Météo France[3]


Voies de communication et transports

La D 231 relie Ferques à Marquise et Guînes, la D 243 à Réty, Rinxent et plus loin Desvres. Au niveau de la commune, ces routes sont fréquemment empruntés par des camions, avec l'activité des carrières.

L'autoroute A 16 reliant Dunkerque, Calais, Boulogne-sur-Mer et Rouen se situe à environ 5 km. La D 942 est accessible à 13 km par les routes, pour rejoindre Saint-Omer.

Un transport scolaire achemine les enfants entre la garderie et l'école et entre l'école et la cantine[4]. Il achemine également les habitants vers le marché de Marquise[5].

La commune est équipée d'une gare TER à Elinghen : Le Haut-Blanc. Elle permet notamment aux lycéens d'accéder à leurs lycées. La gare de Calais-Fréthun est à 12 km : elle relie le territoire à Lille, Londres, Bruxelles, Paris.

L'aéroport le plus proche se trouve à Lille.

Urbanisme

Morphologie urbaine

L'occupation humaine est ancienne dans la commune, éclatée entre les deux villages de Ferques et d'Elinghen, ainsi qu'au lieu dit le « Haut-Blanc ». Ces deux villages sont de taille sensiblement équivalente, et sont nettement séparés par les carrières. Ferques forme une urbanisation continue avec une partie de Landrethun-le-nord. Elle fait ainsi partie intégrante de l'arc urbain, comprenant également Marquise et Rinxent[6].

Logement

La commune fait exception parmi les petites communes rurales alentour, puisqu'elle compte plus de 20 % de logements sociaux. (21,3 % en 2005, soit le taux le plus élevé de l'intercommunalité à cette date[7])

En 2007, le territoire comptait 648 logements, pour l'essentiel des maisons, à vocation d'habitation principale. La majorité de celles-ci (50,3 %) comportait 5 pièces ou plus. Près des trois-quart de ces constructions ont été construites après la Seconde Guerre mondiale[8].

Projets d'aménagements

Une parcelle au hameau d'Elinghen, à proximité de la gare, a fait l'objet d'une acquisition par l'EPF (Établissement public foncier du Nord - Pas-de-Calais). L'objectif est d'y réaliser une petite zone artisanale (ateliers communaux) ainsi que de l'habitat et un espace vert[9].

Toponymie

Le lieu se nomme Ferkenes en 1135. L'origine de ce nom pourrait être germanique, Frekin désignant le nom d'un homme[10].

Histoire

Premières occupations humaines

L'occupation humaine dans le secteur est certainement très ancienne. Des ossements et fragments de poterie, au niveau de la grotte de Plume-Coq, et dans des mottes près de fermes, sont les indices d'une présence celte et gallo-romaine. Des chasseurs auraient même utilisé les grottes comme abris dès le Moustérien, il y a 60 000 ans[11].

Moyen Âge

Fin VIe ou début VIIe, la toponymie des lieux indique une occupation barbare, correspondant aux premières invasions de la Morinie[11].

Au VIIIe siècle, le christianisme s'est propagé dans la région (moines mérovingiens). L'abbaye d'Andres possèdait la majorité des terres, notamment le domaine de Beaulieu (« Bello Locus »). Deux églises, l'église Saint-Pierre d'Elinghen, et l'église Notre-Dame de la Nativité de Ferques, ont probablement été construites au XIIe siècle. L'abbaye de Beaulieu fut également fondée durant cette période, probablement en 1131[11].

Les siècles suivants, la vie s'est organisée autour de l'abbaye de Beaulieu. Si le XIIIe siècle et la première moitié du XIVe siècle furent une longue période de paix, la commune est restée marquée par les guerres, notamment la Guerre de Cent Ans aux XIVe siècle et XVe siècle. En 1347, l'abbaye fut incendiée, puis détruite par les anglais en 1390. Elle fut ensuite convertie en ferme, dont le domaine fut cultivé par une paysannerie aisée[11].

Époque moderne

Au XVIe siècle, Ferques était toujours marquée par la guerre. Les anglais s'en prirent au village en 1544, et les habitants auraient trouvé refuge dans la tour de l'église. Cette dernière fut remaniée durant ce siècle dans ses parties hautes, suite aux dégâts occasionnés lors de cet épisode. L'époque meurtrière conduit à la succession de familles différentes à la seigneurie de Ferques ; par ailleurs, à différentes reprises au cours du siècle, aucun seigneur n'est identifié[11].

Durant ce siècle, l'extraction du charbon débuta sur la commune, mais uniquement en surface[11].

Comme ailleurs en France, le culte protestant fut présent à partir de la Renaissance sur la commune, mais il resta très minoritaire. Au XVIIIe siècle, un clerc (maître d'école pour les filles et les garçons, sous l'autorité du curé) enseignait sur la commune[11].

L'activité de l'époque était essentiellement agricole. Ce n'est qu'à partir de 1757, suite à une commande de pierre pour le développement du port de Dunkerque, sous l'impulsion de Louis XIV, que l'activité d'extraction de la roche se développa. La pierre commença également à être exportée pour des constructions hors de la commune. C'est également au début de ce siècle que l'extraction de charbon sur la commune devint industrielle, et ce pour la première fois en France. Les quantités extraites étaient alors minimes[11].

Époque contemporaine

Évolution de l'activité communale au cours du XIXe siècle

La population comptait 435 habitants en 1790, avec une activité centrée sur la terre et la pierre[11].

La commande de marbre pour la Colonne de la Grande Armée de Wimille engendra la découverte de marbre sur Ferques : l'activité de la pierre prit alors de l'importance. De 1838 à 1848, le fer fut également extrait sur le territoire communal. En 1824, Frédéric Sauvage, inventeur d'une machine à scier la pierre, ouvrit une usine à Elinghen. Si les besoins en pierre diminuèrent durant la première moitié du XIXe siècle, l'exploitation devint industrielle après 1867 avec l'ouverture de la ligne de chemin de fer de Calais à Boulogne et la demande croissante des ports de Boulogne, Calais et Dunkerque[11].

La production de charbon se prolongea durant ce siècle (elle dépassa plusieurs fois 90 000 tonnes à l'année), mais dans des conditions difficiles (puits difficiles à percer, galeries inondées) et pour un résultat mitigé (faible qualité du charbon). L'exploitation de phosphate avait également lieu (fabrication d'engrais), et un four à chaux fonctionna au Haut-Blanc jusqu'en 1910[11].

L'église de Ferques fut démolie en 1879[11].

En 1898, Ferques comptait 1 049 habitants, 283 électeurs, 245 ménages, 216 maisons. Les hameaux et lieux-dits de la commune étaient les suivants : elinghen ; beaulieu ; le hure ; la basse-ville ; le haut-banc ; le rouge-trou ; le herquet ; les communes ; le bois sergent ; la marbrière ; argencourt ; le tertre ; la motte ; la pinterie ; l'engoule ; le trou sonnoy ; lonquesticq. La ducasse avait lieu chaque 2e dimanche de septembre. La commune comptait deux instituteurs, une institutrice, un curé, un garde champêtre, 5 commerçants (épicier, boulanger, mercier, marchand de charbon, rouenneries, chaussures, débitant de tabacs, cabaretier, marchand de faïences). Il y avait neuf cultivateurs.

XXe siècle

Fin XIXe siècle et début XXe siècle, les petites carrières se regroupèrent en société à plus gros capitaux. La vie des ouvriers était régie par ces sociétés, avec des logements gratuits ou à loyer très modique, un enseignement orienté vers l'industrie de la pierre, des équipements de loisirs... Mais les sociétés n'échappèrent pas aux revendications, avec une grève générale en 1906, une en 1907, et une en 1936 qui fit échos aux mouvements nationaux.

La production de charbon se poursuivit dans la difficulté au début du siècle. Dans les années 1920, la construction de deux puits à Elinghen fit naitre un nouvel espoir (veine significative, pureté du charbon), mais là encore l'industrie se heurta à différents problèmes (charbon friables, risques d'incendie s'ajoutent au risques d'inondations des galeries déjà connus sur le territoire). La compagnie fut fermée en juillet 1936.

Les carrières eurent une importance stratégique durant les deux guerres mondiales, pour l'entretien du front de la Somme à la mer durant la première, puis pour l'Organisation Todt (constructions et ingénierie) durant l'occupation lors de la seconde. Après l'armistice du 11 novembre 1918, on compta 50 ferquois décédés aux combats. Et l'occupation allemande de mai 1940 à août 1944 fut marquée par le rationnement, l'implantation d'un camp de travailleurs forcés face à l'église, le logement contraints par 52 familles ferquoises d'officiers allemands, ainsi que des bombardements[11]. Les allemands tentèrent de faire fonctionner à nouveau la mine de charbon de 1942 à 1944. Elinghen fut bombardée le 27 juin 1944, une bombe atteignant la salle des machines, puis les occupants quittèrent la commune le 1er septembre, avant l'arrivée des alliés le 6[11]. Une fois les mines nationalisées, des travaux de remise en état furent à nouveau entrepris après guerre. Face aux coûts engendrés, l'exploitation houillère fut finalement abandonnée en 1949.

Une briqueterie fonctionna jusqu'en 1972, avec une fermeture durant la 2de guerre mondiale[11].

Le raccordement au réseau électrique se fit à partir de 1925, mais l'eau courante n'arriva qu'en 1965 dans les foyers de la commune.

Politique et administration

Ferques dans son canton et dans l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer

Administration municipale

Le conseil municipal est constitué de 19 membres, dont le maire et cinq adjoints[12].

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
         
en 1898   Camille Battel    
  mars 2001 Michel Level    
mars 2001 mars 2008[13] Denis Joly    
mars 2008 en cours Denis Joly    

Politique environnementale

Espace-vert de Ferques, 2011

La commune est dotée d'un important espace vert. Elle y pratique une gestion différenciée, entre les espaces fréquentés, enherbés, et les espaces laissés plus naturels, au bord d'un cours d'eau.

L'intercommunalité pratique le tri sélectif ; le verre est collectée en 6 points dans les deux villages. La déchetterie est à Marquise.

En 2011, la commune s'équipe d'une station d'épuration (2 500 équivalent-habitants) et crée des réseaux d'assainissement collectif[14].

Jumelages

Ferques est jumelée avec la commune d'Upchurch, dans le Kent (Royaume-Uni)[15].

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Ferques depuis 1793. D’après le recensement Insee de 2007, Ferques compte 1 892 habitants (soit une augmentation de 5 % par rapport à 1999). La commune occupe le 5 236e rang au niveau national, alors qu'elle était au 5 062e en 1999.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 466 424 444 749 725 770 819 946 1 031
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 1 056 1 066 1 177 1 104 1 165 1 275 1 235 1 010 1 049
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 1 018 1 060 1 072 1 141 1 150 1 374 1 392 1 250 1 411
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
Population 1 658 1 689 1 551 1 557 1 690 1 810 1 912 1 892 1 878[16]
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusque 1962[17], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[18],[19]

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (15,4 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,3 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 49,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 24,3 %, 15 à 29 ans = 21 %, 30 à 44 ans = 23,5 %, 45 à 59 ans = 17,7 %, plus de 60 ans = 13,5 %) ;
  • 50,3 % de femmes (0 à 14 ans = 24,4 %, 15 à 29 ans = 17,4 %, 30 à 44 ans = 24,7 %, 45 à 59 ans = 16,2 %, plus de 60 ans = 17,2 %).
Pyramide des âges à Ferques en 2007 en pourcentage[20]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90 ans ou +
0,3 
5,1 
75 à 89 ans
6,8 
8,1 
60 à 74 ans
10,1 
17,7 
45 à 59 ans
16,2 
23,5 
30 à 44 ans
24,7 
21,0 
15 à 29 ans
17,4 
24,3 
0 à 14 ans
24,4 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[21]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,2 
90 ans ou +
0,8 
5,1 
75 à 89 ans
9,1 
11,1 
60 à 74 ans
12,9 
21,0 
45 à 59 ans
20,1 
20,9 
30 à 44 ans
19,6 
20,4 
15 à 29 ans
18,5 
21,3 
0 à 14 ans
18,9 

Enseignement

Ferques est située dans l'académie de Lille.

La ville administre deux écoles maternelles et deux écoles élémentaires communales[22].

Manifestations culturelles et festivités

Chaque année, au mois de juin, a lieu la Fête de la musique au parc d'Elinghen (hameau de Ferques, espace vert d'environ 3 ha) avec feu d'artifice au-dessus du lac.

Pendant 6 ans, de 2002 à 2008, le festival des agoraphones s'y est également déroulé[23].

Santé

Une pharmacie et des médecins (généraliste et spécialiste) sont présents sur la commune. Les hôpitaux se situent à Boulogne-sur-Mer et Calais.

Sports

Le Ferques basket club est déclaré est fondé le 22 juin 1948, date de sa déclaration à la sous-préfecture sous le nom d’Amicale laïque d’Elinghen-Ferques. Ses premiers paniers furent dans la cour de l’école des garçons. En 1961, la section de basket fonctionnait au sein de l’Amicale laïque Paul-Bert de Ferques, puisqu’Elinghen avait entre temps fondé sa propre Amicale. En 1970, le club est champion départemental Honneur, titre remporté contre Lens, ce qui lui permet de passer en championnat départemental excellence. En 1978, il obtient une salle lui permettant de jouer dans de meilleures conditions. L’équipe féminine est championne départementale en 1979, puis championne départementale Excellence en 1980. En 1982, l’équipe Excellence masculine dispute la finale de la Coupe nationale P.-Minart.

En 1983, une association sportive civile est créée, sous la dénomination de Ferques basket club. En 1983, l’équipe Première série masculine est championne départementale en battant successivement Locon et Michelet de Calais. En 1987, l’équipe benjamines est championne départementale.

La commune est également équipée d'un terrain de football.

Médias

Parmi les médias locaux et régionaux, on peut noter la semaine du Boulonnais, la Voix du Nord, Radio 6, le journal des habitants du Parc...

Cultes

L'église catholique fait partie du diocèse d'Arras.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 13 990 €, ce qui plaçait Ferques au 29 171e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[24]. Les ménages ont donc des revenus modestes ; cette donnée est à rapprocher au taux relativement élevé de logements sociaux sur la commune (supérieur à 20 %).

Emploi

L'économie de la commune est centrée sur l'exploitation des roches. Quatre carrières sont exploitées sur le territoire et au-delà, avec plus de 300 employés[25] :

  • la carrière du Boulonnais, qui s'étend également sur Leulinghen - Bernes et Marquise à l'ouest ;
  • la carrière de la Vallée heureuse, partagée avec Rinxent au sud (lieu-dit d'Hydrequent) ;
  • la carrière de Stinkal à l'est (lieux dits d'Élinghen et de Beaulieu).

Entreprises et commerces

Une boulangerie, une pharmacie, un fleuriste, un café sont notamment présents sur la commune.

Culture locale et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

Église de Ferques, 2011
Église d'Elinghen, 2011
  • Argencourt : en extrayant de la pierre, on y a découvert un cimetière mérovingien
  • L’Engoule : lieu-dit où le petit ruisseau de Ferques disparaît pour reparaitre 2km plus loin.
  • Le Hure : moulin
  • Le trou Sonnoy
  • Lonquesticq : lieu-dit cité dans le cartulaire de Beaulieu, signifie longue pièce.
  • Carrière du Boulonnais : point de vue sur les carrières.
  • La gare du Haut-Banc.
  • Les églises de Ferques et Elinghen ne sont pas classées.

Patrimoine culturel

Personnalités liées à la commune

  • Frédéric Sauvage (1786-1857). Inventeur de l'application de l'hélice à la navigation. Il vécut à Ferques-Elighen, où le marbre est en abondance. En 1821, il inventa une scie à lames multiples avec laquelle on pouvait enlever plusieurs tranches de marbre. Ce mécanisme fut employé dans une usine à Elighen pendant une dizaine d'années.

Héraldique, logotype et devise

blason

Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

de gueules à la bande fuselée de cinq pièces d’or

Pour approfondir

Bibliographie

Ferques Elinghen, Histoire d'un village, Editions A.M.A., Hist Opale, juillet 2005, 207 pages

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

  1. (fr) Habitants de Ferques sur habitants.fr
  2. Dr Eric Groessens : les marbres du nord de la France et du Boulonnais
  3. Météo France, « Fiche climatologique de Marquise » sur www.meteo.education.fr, 2004. Consulté le 1er novembre 2009
  4. Le transport scolaire sur le site communal ; consulté le 21 avril 2011
  5. Se déplacer sur le site communal ; consulté le 21 avril 2011
  6. [1], SCOT paysager de la Terre des 2 Caps, état initial de l'environnement, 2010
  7. Diagnostic du SCOT paysager de la Terre des 2 Caps.
  8. Recensement de l'Insee, 2006, thème : Logement à Ferques
  9. Étude d'aménagement et de requalification villageoise de Ferques, 2011, paysagiste Philippe Thomas, avec le Parc naturel régional et la Communauté de communes
  10. Des lieux, des Hommes... Origine des noms de communes du Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale
  11. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n et o Ferques Elinghen, Histoire d'un village, Editions A.M.A., Hist Opale, juillet 2005, 207 pages
  12. Le conseil municipal sur site de la commune de Ferques. Consulté le 20 novembre 2009
  13. Préfecture du Pas-de-Calais, Données sur les communes du Pas-de-Calais, consulté le 20 novembre 2009
  14. Travaux sur le site communal, à propos de l'assainissement collectif, consulté le 21 avril 2011
  15. Jumelage sur le site communal, consulté le 21 avril
  16. (fr) Populations légales 2008 de la commune de Ferques, INSEE
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 15 août 2010
  18. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 15 août 2010
  19. Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 15 août 2010
  20. Évolution et structure de la population à Ferques en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 15 août 2010
  21. Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 15 août 2010
  22. Scolarité sur site de la commune de Ferques. Consulté le 20 novembre 2009
  23. Site officiel du festival des agoraphones
  24. CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl sur site de l'Insee. Consulté le 6 novembre 2010
  25. France, le trésor des régions, site personnel du géographe Roger Brunet.



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