- Casablanca (ville)
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Casablanca
Pour les articles homonymes, voir Casablanca (homonymie).Casablanca Administration Pays Maroc Province Région du Grand Casablanca Agglomération Grand Casablanca Code postal 20000, 20200, 20300, 20400, 20500, 20600. Maire Mohammed Sajid (UC) (2009) Géographie Latitude Longitude Altitude 12 m Superficie 32 300 ha = 323 km² Superficie de l'agglomération 161 500 ha = 1 615 km² Démographie Population 6 269 962 hab. (2009[1]) Densité 19 411,6 hab./ km² Population de l'agglomération 4 500 000 hab. (2005) Densité de l'agglomération 2 786,4 hab./ km² Divers Divers 1e métropole du Maghreb Localisation Casablanca (الدار البيضاء ad-dar al-baïda en arabe classique – ed-dar el-beïda en arabe dialectal marocain –, littéralement « maison blanche », mais appelée couramment كازا Casa prononcée [kâzâ]) par les Casablancais, est la plus grande ville du Maroc. Capitale économique du pays, elle est située sur la côte Atlantique à environ 80 km au sud de la capitale administrative du pays, Rabat. C’est la première ville et agglomération du pays. Ses habitants se nomment les Bidaouis en arabe, les Casaouis en arabe dialectal marocain et les Casablancais en français.
Sommaire
Région
Avec plus de cinq millions d’habitants, dont seulement moins de 190.000 ruraux, la région du Grand Casablanca est un centre urbain par excellence, qui regroupe 2 villes principales : Casablanca et Mohammedia, et deux provinces regroupant plusieurs petites villes : Nouacer (ou Nouasseur), et Médiouna.
L’activité économique de la région est dominée par le secteur tertiaire (49,6 % des emplois), suivi du secondaire (40,5 %). Près du tiers de la population de cette région (58 %) sont des jeunes de moins de 18 ans. Pour la tranche d’âge 15-59 ans, 76,5 % sont en âge d’activité, alors que le 3ème âge (60 ans et plus) représente 16,5 % de la population.
Découpage administratif
La ville de Casablanca est une des deux préfectures de la région du Grand Casablanca et regroupe huit préfectures d'arrondissements :
- Aïn Chock عين الشق.
- Aïn Sebaâ-Hay Mohammadi عين السبع - الحي المحمدي.
- Anfa أنفا
- Ben M'sick بن مسيك.
- Sidi Bernoussi سيدي برنوصي.
- Al Fida-Mers Sultan الفداء - مرس السلطان.
- Hay Hassani الحي الحسني.
- Moulay Rachid مولاي رشيد.
Ces huit préfectures sont découpées en seize arrondissements et une municipalité :
- Aïn Chock عين الشق
- Aïn Sebaâ عين السبع
- Al Fida الفداء
- Anfa أنفا
- Ben M'sick بن مسيك
- Sidi Bernoussi سيدي برنوصي
- Hay Hassani الحي الحسني
- Hay Mohammadi الحي المحمدي
- Maârif المعاريف
- Mechouar المشور
- Mers Sultan مرس السلطان
- Moulay Rachid مولاي رشيد
- Roches Noires (ou Assoukhour Assawda) الصخور السوداء / روش نوار
- Sbata سباته
- Sidi Belyout سيدي بليوط
- Sidi Moumen سيدي مومن
- Sidi Othmane سيدي عثمان.
Découpage administratif de la Ville de Casablanca[2] Préfectures d'arrondissement Arrondissements Municipalités Superficie Population (2004) عين الشق Aïn Chock
عين الشق Aïn Chock
28,89 km² 253 496 habitants عين السبع الحي المحمدي Aïn Sebaâ-Hay Mohammadi
عين السبع Aïn Sebaâ
26,7 km² 407 892 habitants الحي المحمدي Hay Mohammadi
الصخور السوداء / روش نوار Roches Noires (ou Assoukhour Assawda)
أنفا Anfa
أنفا Anfa
37,5 km² 492 787 habitants المعاريف Maârif
سيدي بليوط Sidi Belyout
بن مسيك Ben M'sick
بن مسيك Ben M'sick
10,27 km² 285 879 habitants سباته Sbata
سيدي برنوصي Sidi Bernoussi
(سيدي) برنوصي (Sidi) Bernoussi
38,59 km² 453 552 habitants سيدي مومن Sidi Moumen
الفداء - مرس السلطان Al Fida-Mers Sultan
الفداء Al Fida
المشور Mechouar
17,9 km² 332 682 habitants مرس السلطان Mers Sultan
الحي الحسني Hay Hassani
الحي الحسني Hay Hassani
25,91 km² 323 277 habitants مولاي رشيد Moulay Rachid
مولاي رشيد Moulay Rachid
13,38 km² 384 044 habitants سيدي عثمان Sidi Othmane
Pour les autres territoires de la région, voir Région du Grand Casablanca.
Climat
Casablanca possède un climat atlantique oceanique modéré caractérisé par des hivers doux et humides et des étés pas particulièrement chauds mais très secs.
Le courant froid de l'océan Atlantique, qui borde la côte occidentale de la ville, modère les températures qui sont rafraîchies tout au long de l'année et avoisinent 17,5 °C.
Le climat de Casablanca est comparable à celui que l'on trouve à San Francisco, la côte de Santiago du Chili, Melbourne en Australie ou Cape Town en Afrique du Sud.
Pendant les étés, pluies et canicules sont très rares. Pendant les hivers, le gèle est inexistant, la pluie abondante, mais rapide.la ville est considéré comme ayant un climat océanique comparé aux autres régions d'afrique du nord;
Relevé météorologique de Casablanca mois jan. fév. mar. avr. mai. jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température moyenne (°C) 10 11 13 15 17 19 20 22 17 15 13 10 17,5 Précipitations (mm) 65 55 55 40 20 2 0 1 7 40 55 85 425 Ce tableau est sujet à caution car il ne cite pas ses sources.Histoire
Article détaillé : Anfa.Histoire ancienne
Grotte des Rhinocéros
La grotte des Rhinocéros est un site d’intérêt Préhistorique inventorié et sous la protection de la Direction du Patrimoine.
Il présente un caractère exceptionnel et une importance patrimoniale abondant outillage acheuléen associé à une très riche faune de mammifères, dont l’âge est estimé aux environs de 400 000 mille ans.
Sa faune est considérée comme étant la plus riche du Quaternaire nord-africain, avec plus de trente espèces de mammifères avec abondance du rhinocéros blanc.
Anfa l’antique
Le site de Casablanca actuel fut habité par l’homme durant l’époque Paléolithique. Les origines de la ville ne sont pas connues exactement mais il semble que la ville d’Anfa se trouvait autrefois au même endroit qu’actuellement.
Les découvertes archéologiques à Sidi Abderrahman (sortie sud de Casablanca) attestent d’un peuplement du site depuis la préhistoire. Il semble qu’Anfa était occupée par des pêcheurs berbères depuis la plus haute Antiquité, époque à laquelle l’endroit sert d’escale aux navires phéniciens en route pour les îles Purpuraires au large d’Essaouira. Au Moyen Âge Anfa fait partie du royaume des Berghouattas, du nom d’une secte hétérodoxe qui dominait toute la région de la Chaouia, avant d’être prise par les Almohades en 1188.
On ne sait au juste qui, des Phéniciens, des Carthaginois, des Romains ou des Berbères, fonda Anfa mais elle joua un rôle important dans l’histoire marocaine à la fin du VIIe siècle et au début du VIIIe siècle.
Sous la dynastie des Mérinides, le port prospère grâce aux relations commerciales avec la péninsule ibérique, mais le déclin du pouvoir de Fès amène les habitants d’Anfa à se rendre indépendants et à multiplier des raids de piraterie sur les côtes portugaises.
Durant le XIIe siècle, le nom d’Anfa revient très souvent. Anfa entre véritablement dans l’Histoire au XVe siècle, en l’an 1469, et c’est pour sa mise à sac, son incendie et sa destruction par les Portugais.
Les Portugais, en 1469, décident d’attaquer la ville avec 50 navires et 10 000 hommes. Les habitants d’Anfa, n’étant pas en mesure de défendre la ville, la désertent définitivement pour se rapatrier sur Rabat et Salé. La ville détruite, restera inhabitée pendant trois siècles.
Les corsaires d’Anfa furent attaqués en 1469 par une flotte puissante commandée par Ferdinand du Portugal.
À ce spectacle de mort, Léon l’Africain raconte qu’il ne put retenir ses larmes : rien ne restait d’une ville «très policée et prospère parce que son territoire était excellent pour toutes sortes de céréales. En vérité, c’était le plus beau site de toute l’Afrique». Mais les habitants d’Anfa armaient dans leur petit port «des fustes avec lesquels ils commettaient de grands ravages dans la presqu’île de Cadix et sur toute la côte du Portugal».
C’est pourquoi le roi de Portugal décide de se venger, et c’est ainsi que l’infant Dom Ferdinand, fort d’une flotte de cinquante vaisseaux et d’une puissante artillerie, débarque et rase Anfa. La ville, rapporte Léon l’Africain, était «dans un tel état qu’il n’y avait plus d’espoir qu’elle soit jamais habitée à nouveau». Cette prophétie, en fin de compte, ne s’est pas réalisée.
La ville subit une autre attaque portugaise en 1515. Soixante ans plus tard, les Portugais s’installèrent dans l’ancienne ville qui fut fortifiée, reconstruite et baptisée du nom de Casa Blanca. Les attaques incessantes des tribus voisines et les ravages provoquées par le terrible tremblement de terre de 1755 obligèrent les Portugais à se retirer de Casablanca.
Durant le règne de Sidi Mohammed Ben Abdellah (1757-1790) elle fut habitée par les berbères... La ville fut fortifiée et reconstruite. Elle s’appelait à cette époque Dar el Beida, nom que les Espagnols transformèrent en Casablanca.
En 1770, le sultan Mohamed Ben Abdallah, qui venait de perdre la ville de Mazagan (El Jadida), décide de reconstruire cette place pour la préserver d’un débarquement Portugais. La ville est appelée "Dar El Beida" (maison blanche) ou casa blanca (en espagnol). D’emblée, le sultan la dote d’une mosquée, d’une médersa et d’un hammam.
Au XVIIIe siècle, la ville devint un important centre commercial. Au milieu du XIXe siècle, le rôle commercial, de la ville s’accrut et en 1862 un service régulier entre Marseille et le Maroc fut établi. Mais elle restera une petite bourgade jusqu’au milieu du XIXe siècle.
À partir du XIXe siècle, la ville se développe grâce à l’accroissement de l’industrie du textile, et Casablanca deviendra l’un des plus grands fournisseurs de laine du bassin méditerranéen. En 1860 la ville comptait 4 000 habitants pour 9 000 habitants à la fin des années 1880. La ville décide donc de se doter d’un port moderne, aidée par la France, détrônant ainsi Tanger comme premier port marocain dès 1906. La population sera en 1921 de 110 000 dû en grande partie aux bidonvilles.
Le protectorat français
En juillet 1907, les Français exploitent un petit train "decauville" pour les travaux de construction du port (une simple darse à l'époque). La voie traverse le cimetière proche du sanctuaire de Sidi Beliout, ce qui trouble la sérénité des lieux . Une émeute populaire éclate contre les travailleurs européens, dont 7 d'entre eux sont tués. La France envoie des troupes pour rétablir l’ordre, les tribus de la Chaouia ayant par ailleurs attaqué la ville et pillé le Mellah (quartier juif). L'armée française prend le contrôle de la ville et étend progressivement son influence sur le Maroc, jusqu'à la signature du protectorat en 1912 par le sultan Moulay Hafid. le protectorat, sous la direction du général puis Maréchal Lyautey, se traduit pour Casablanca par la construction d'un des plus grands ports d'Afrique et son explosion urbaine, disciplinée par les plans d'urbanisation de Prost puis Ecochard. À partir de la fin de la guerre et du discours du Sultan Mohamed V à Tanger, La ville se trouve au cœur de la revendication pour l'indépendance du Maroc. À partir des années 1950, de nombreuses actions sont menées en ce sens, des manifestations et des attentats, dont celui, particulièrement meurtrier, du marché central de Casablanca le jour de Noël 1953 (18 morts).
Le port de Casablanca
Entretemps, elle fut un port stratégique durant la Seconde Guerre mondiale pendant laquelle elle accueillit la conférence de Casablanca (sommet anglo-américain de 1943).
La ville aujourd’hui
Le 2 mars 1956, la France reconnait l’Indépendance du Maroc et abolit le régime du Protectorat. La ville développe alors le tourisme et devient le pôle économique du pays.
Depuis 2000
Depuis 2000, Casablanca regarde le nul de son histoire culturelle.
Suite aux attentats terroristes du 16 mai 2003
L’histoire récente de la ville est marquée par une série d’attentats. Les plus meurtriers sont ceux du 16 mai 2003, qui font 45 morts[3] et une centaine de blessés. En 2007, plusieurs attentats-suicides touchent à nouveau Casablanca, sans faire de victimes parmi les civils. Le 11 mars dans un cybercafé ; trois autres dans le quartier Hay Farah le 10 avril[4] ; le 14 avril, deux hommes se font exploser à Moulay-Youssef.
Urbanisme
Casablanca s'est développée à partir de la médina et du premier bassin du port, essentiellement à partir de 1920. C'est l'urbaniste Henri Prost qui en a dessiné les premières extensions entre les années 1917 et 1922. Dans les années 1950, l'urbaniste Michel Ecochard a dessiné un nouveau plan d'extension et d'organisation de la ville.
La médina constitue le cœur historique de la ville. Elle est entourée d’une muraille et de plusieurs portes dont la plus connue, la porte de Marrakech permettent l’accès. Le café de La Sqala surplombe l'entrée du port. C'était à l'origine un point fortifié portugais dans la muraille.
À l'est de la médina se déploie le quartier Art déco qui fut le quartier européen de la ville sous le protectorat français. Il abrite plusieurs compositions monumentales qui donnent un cachet particulier à la ville : La place administrative, le parc de la ligue arabe, les larges boulevards plantés de palmiers...
À l'ouest de la médina, le quartier prisé Bourgogne et, en bord de mer, la grande mosquée Hassan II et des remblais destinés à être bientôt construits. Un peu plus loin, la corniche, ses restaurants et ses plages, devant la colline d'Anfa lieu de résidence des catégories les plus aisées.
Le cœur de ville incluant la médina, le centre des affaires, l'essentiel des hôtels et des ambassades, est délimité par le boulevard Zerktouni marqué en son milieu par les deux tours du Twin Center dessinés par l'architecte Ricardo Bofill.
Au sud, le long de l'autoroute qui conduit à l'aéroport Mohammed V - Nouasser, se déploie le quartier d'affaires de Sidi Maârouf, le nouveau cœur économique de Casablanca, avec des implantations d'entreprises qui se multiplient autour du Technopark, du Zénith, de l'ISCAE et de Casanearshore. Ce quartier sera renforcé par la réalisation d'une opération d'urbanisme de très grande envergure, conçue par l'architecte Bernard Reichen, sur les 400 hectares de l'ancien aéroport de Casa Anfa, aujourd'hui désaffecté.
À l'est de Casablanca, ce sont les industries et les quartiers populaires. Le quartier de Sidi Moumen, truffé de bidonvilles et de constructions précaires, devrait bénéficier de l'implantation du Grand Stade de Casablanca et d'une opération d'amélioration de l'habitat.
Les autorités de la ville ont engagé depuis 2005 la révision du schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme (SDAU) du Grand Casablanca, par une équipe franco-marocaine de l'Agence urbaine de Casablanca et de l'IAURIF, pilotée par le directeur de l'agence urbaine Allal Sakrouhi et l'urbaniste Fouad Awada de l'IAURIF. Ce document stratégique doit entrer en vigueur en 2008, il propose d'organiser la croissance urbaine à partir des pôles périphériques (Dar Bouazza, Bouskoura, Nouaceur, Médiouna, Mohammédia) et de mettre à niveau la ville centre grâce notamment à un puissant réseau de transport en commun.
D'ores et déjà, la ville a décidé de se doter de ses premières lignes de tramway et cinq ou six opérations d'aménagement sont déjà engagées dont notamment celles intéressant Casa Anfa et Sidi Moumen.
Il est à noter que Casablanca est une ville dépourvue de panneaux indicateurs de direction : cela rend la circulation en automobile difficile pour celui qui ne connaît pas la ville.
Quartiers principaux
Préfecture d’arrondissement
Quartiers
- Aïn Borja
- Aïn Chock
- Aïn Diab
- Aïn Sebaâ
- Al Manar
- Alia 1 et 2
- Alsace-Lorraine
- Ancienne Medina
- Anfa
- Attacharouk
- Bachkou
- Beausejour
- Belvedere
- Bernoussi
- Bourgogne
- Burger
- C.I.L
- Californie
- Chantilly
- Chantimar
- Derb Ghallef
- Derb Lihoudi
- Derb Sultane
- Derb Taliane
- Florida
- Franceville
- Gautier
- Hay Al Qods
- Hay El Hanaa
- Hay El Hassani
- Hay Mohammadi
- Hay Nassim
- Hopitaux
- Inara
- Lissasfa
- La gironde
- Laimoune
- Liberté
- Longchamp
- Maârif
- Mandarona
- Mers Sultan
- Oasis
- Oulfa
- Polo
- Qods
- Palmiers
- Plateau
- Racine
- Riviera
- Roches Noires
- Salmia 2
- Sbata
- Sidi Maârouf
- Sidi Moumen
- Taddart
- Tontonville
- Val d'Anfa
- Val Fleuri
- Vélodrome
- Zenata
Démographie
Lors du dernier recensement de 2004, Casablanca comptait 3 111 977 habitants, ce qui en fait une des villes les plus peuplées du Maghreb. La région du Grand Casablanca, incluant les villes de Mohammédia, Ain Harrouda et les deux provinces Médiouna et Nouaceur, regroupe sur 1 615 km² environ 3,9 millions d’habitants (2005)[5].
Économie
Casablanca est la capitale économique du Maroc [6]. Cette ville, premier pôle industriel du pays, concentre 55% des unités productives et près de 60% de la main-d’œuvre industrielle. À elle seule, elle emploie 39% de la population active du Maroc, représente 35% de la consommation électrique nationale et absorbe 1,231 millions de tonnes de ciment.
Les ports de Casablanca et Mohammedia assurent 55 % des échanges extérieurs. Son aéroport sert 51% des passagers.
Première place financière du Royaume et du Maghreb[7], elle est le siège de nombreuses entreprises nationales et internationales ainsi que de multinationales pour la région Afrique du Nord et Afrique de l'Ouest.
Sa bourse est l’une des plus dynamique d’Afrique et se classe première du Maghreb, troisième d’Afrique après celles de Johannesbourg et du Caire et troisième du Monde Arabe après celles de Riyad et du Caire avec une capitalisation de 60 milliards de dollars[7].
Les jetées du port de Casablanca symbolisent le dynamisme et l’ouverture de la cinquième ville et du deuxième port du continent africain. D’ici partent les cargaisons de céréales et surtout de phosphates dont le Maroc est le premier producteur et exportateur au monde[8].
Infrastructures de transport
Casablanca est dotée d’une voie rapide urbaine de 22 km qui dessert la ville sur un axe est-ouest, ainsi que d’une autoroute de contournement (A5) d’une longueur de 33,5 km qui donne naissance à 3 axes majeurs du pays ; l’autoroute Casablanca-Rabat (A3), l’autoroute Casablanca-El Jadida (A6) et l’autoroute Casablanca-Marrakech (A7). La ville constitue ainsi le nœud autoroutier le plus important du pays.
La ville est également desservie par l’aéroport le plus important du Maroc et du Maghreb, l’aéroport international Mohammed V - Nouasser, situé à près de 30 km du centre-ville. Véritable hub pour la compagnie nationale Royal Air Maroc avec ses 3 terminaux d’une capacité de 16,4 millions de passagers, il est desservi par 45 compagnies aériennes et relié à 70 destinations internationales. L’aéroport a vu transiter plus de 6,2 millions de passagers en 2008. Il dispose également de 2 terminaux frets d’une capacité de 150 000 t/an.
Casablanca est desservie par Al Bidaoui, un réseau express régional ferroviaire (RER) comprenant huit stations. Par ailleurs des trains navettes rapides (TNR) desservent également la banlieue nord-est, vers Mohammédia et Bouznika et la banlieue sud vers Berrechid.
Le plan de déplacement urbain, finalisé en 2006, prévoit, dans le cadre du projet Casa 2010, le développement d’un réseau de transport de masse comprenant notamment deux lignes de métro, trois lignes de tramway et une nouvelle ligne de RER. Ce réseau pourrait voir le jour dès 2011.
Le port de Casablanca avec 54% du trafic portuaire national est le premier port du Maroc et le quatrième d’Afrique. Il traite chaque année plus de 20 millions de tonnes de marchandises et 500 000 conteneurs.
La ville de Casablanca dispose de deux gares principales ; Casa-Port et Casa-Voyageurs qui enregistrent 8 millions de passagers annuellement.
Tourisme
Casablanca est la troisième ville touristique du Maroc[9], on y vient surtout pour affaire, mais même si la capitale économique n’a pas la même vocation que ses consœurs (Marrakech, Agadir), la ville ambitionne de prolonger la durée de séjour de ses visiteurs qui n’excède pas deux jours en moyenne. C’est dans ce but que le Conseil régional du tourisme a lancé des plans spécifiques pour mettre en place des infrastructures adéquates.
Lieux à visiter
Fichier:Twin casablanca.jpg- Parc de la Ligue Arabe et le parc Yasmina ;
- Musée de la Villa des Arts ;
- Le quartier des Habbous (الحبوس) ou nouvelle médina et ses boutiques d'artisanat ;
- Place Mohammed V : autour de cette place se dresse la wilaya de Casablanca dont le campanile d’inspiration toscane attire les regards ainsi que le palais de Justice d’inspiration arabo-andalouse et une grande fontaine ;
- La grande Mosquée Hassan II, construite entre 1986 et 1993. Il s’agit du plus grand minaret (200 m), et – après celles de La Mecque et de Médine – de la troisième plus grande mosquée au monde.
- L'ancienne médina (Bab Marrakech) ;
- Les nombreuses façades « Art déco », notamment le long de l’avenue Mohammed-V, boulevard 11-janvier etc. ;
- Le marché central ;
- La corniche et ses plages (Aïn Diab) ;
- Le marabout de Sidi Abderrahman ;
- Derb Ghallef : un grand marché aux puces, une sorte de caverne d’Ali Baba en plein air ;
- Twin Center Casablanca : deux tours jumelles de 28 étages et hautes de 115 mètres comprenant un centre commercial de 130 boutiques sur 3 niveaux, en plein cœur du Maarif, le quartier du shopping à Casablanca ;
- Megarama, le meilleur complexe cinématographique au Maroc
- Festival du Boulevard des jeunes musiciens, festival de concert de musique annuel à Casablanca ;
- Festival de Casablanca, festival annuel organisé par la municipalité.
Éducation
Groupes scolaires et lycées
Article détaillé : Liste de Groupes Scolaires et Lycées de Casablanca.Universités et grandes écoles
- ISCAE, Institut supérieur de commerce et d'administration des entreprises (1ere école du commerce au Maroc et 2eme en Afrique)[réf. nécessaire]
- ENCG, École nationale de commerce et de gestion de Casablanca
- ESTC, École supérieure de technologie de Casablanca
- Université Hassan 2 Faculté de sciences Ben M'sick
- Université Hassan 2 Faculté des lettres et des sciences humaines Ben M'sick
- Université Hassan 2 Faculté de sciences Aîn Chock
- Université Hassan 2 Faculté de médecine et de pharmacie Aîn Chock
- Université Hassan 2 Faculté de médecine dentaire de Casablanca Aîn Chock
- Université Hassan 2 Faculté des lettres et des sciences humaines Aîn Chock
- Université Hassan 2 Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales Aîn Chock
- Université Hassan 2 Faculté des lettres et des sciences humaines Aîn Chock
- ENSAM, École nationale supérieure d'Arts et Métiers (Maroc)
- AIMAC, Académie internationale Mohammed 6 d'aviation civile
- EHTP, École Hassania des travaux publics
- ESBAC, École supérieure des Beaux-Arts de Casablanca
- ENPL, École nationale des pilotes de ligne de la RAM
- ENSEM, École nationale supérieure d'électricité et de mécanique
- ESITH, École supérieure des industries du textile et de l'habillement
- ERN, École royale navale
- EMSI, École marocaine des sciences de l'ingénieur
- SUPINFO International University
- EIGSICA Ecoles d'Ingénieurs en Génie des Systèmes Industriels
Sports
Football
- Wydad de Casablanca (en couleur rouge), en abrégé WAC.
- Raja de Casablanca (en couleur verte), en abrégé RCA.
L’emblème du RCA est l’aigle. Son public vient des quartiers populaires et de certains quartiers chics (Derb Soultan, Sbata, Ain Chock, Hay Mly Abdellah, Inara, ...).
L’emblème du WAC est l’oie. Son public vient de certains quartiers aisés de Casablanca en y ajoutant l’ancienne médina et le centre ville (Mdina Kdima, Bourgogne, Maarif, Centre ville...).
Ces deux grands clubs ont toujours produit les meilleurs joueurs de l’équipe nationale (Salaheddine Bassir, Abdelmajid Dolmy, Baddou Zaki, Aziz Bouderbala, Mustapha Haddaoui, Noureddine Naybet, ...).
Une rivalité féroce est à noter entre les supporters du WAC et du RCA. Les matchs de derby sont généralement des journées exceptionnelles à Casablanca étant donné le fait que le stade principal (stade Mohamed V) se trouve en plein centre ville. Cette rivalité engendre des provocations qui entraînent des actes de violences entre les supporters des deux clubs. Lors de matchs régionaux, des rixes éclatent dans la rue entre les plus fervents supporters de chacun des deux groupes.
- le Rachad Bernoussi habillé en bleu et blanc, équipe de la banlieue du Sidi Bernoussi évolue en GNF II.
- le TAS de Casablanca habillé en blanc ou en jaune et noir, équipe de la banlieue du Hay mohammedi qui évolue en GNF II.
- le Majd Al Madina habillé en rouge et noir, équipe de l'ancienne médina (Mdina Kdima)qui évolue en GNF II
- le Racing de Casablanca
- l'Olympique de Casablanca
- l'Étoile de Casablanca
- le Wafa Sidi Moumen
- l'Association Anouar Casa
Tennis
Le Grand-Prix Hassan II est un tournoi de tennis professionnel masculin de l'ATP Tour, nommé ainsi en honneur de l'ancien roi du Maroc Hassan II. Sa première édition remonte à 1986. Il se dispute sur terre battue au Complexe Al Amal de Casablanca. Il est doté de 370 000 €.
Figurent notamment à son palmarès l'Autrichien Thomas Muster (futur n° 1 mondial) en 1990 et les Marocains Hicham Arazi en 1997 et Younès El Aynaoui en 2002 et le Français Gilles Simon en 2008.
Divers
La grande mosquée Hassan-II y a été construite entre 1986 et 1993. Il s’agit du plus grand minaret (200 m), et – après celles de La Mecque et de Médine – de la troisième plus grande mosquée au monde.
Le Megarama[10], complexe de cinéma situé dans le quartier d’Ain Diab, c’est le plus grand cinéma en Afrique avec 14 salles de cinéma, et disposant du 2e plus grand écran de cinéma dans le monde après celui de Los Angeles.
Le Casablanca Sport Plazza, 2ème plus grand centre de fitness dans le monde, situé dans le quartier Californie.
Casablanca va investir dans des gratte-ciel. La tour du Casa nearshore, en construction, mesurera 160 mètres de hauteur.
Personnalités nées à Casablanca
Article détaillé : Liste de personnes nées à Casablanca.Casablanca est une ville qui foisonne de personnes célèbres ou en vues. Elle a vu naître divers chanteurs, footballeurs, écrivains, intellectuels ou encore animateurs de télévision.
Jumelages et partenariats
Jumelages
- Chicago (États-Unis)[11]
- Athens (États-Unis)
- New York (États-Unis) depuis 1998
- Cadix (Espagne)
- Shanghai (Chine) depuis 1986[12]
- Torbat-e Jam (Iran)
- Genève (Suisse) depuis 2002
- Tanger (Maroc) depuis juillet 2004
- Khaf (Iran)
- Bordeaux (France) depuis le 3 novembre 1988
- Dubaï (Émirats arabes unis)
- Kaboul (Afghanistan)
- Santa Cruz de Tenerife (Espagne) depuis le 13 février 1954
- Istanbul (Turquie)
- Faro (Portugal) depuis le 6 novembre 2002[13]
- Montréal (Canada) depuis mars 1999[14]
- Alger (Algérie) depuis le 19 juillet 1963
- Oran (Algérie) depuis 1999
- Sfax (Tunisie) depuis 1981
- Bruxelles (Belgique)
- Saint-Pétersbourg (Russie)[15]
- Tokyo (Japon) depuis 2004
- Djeddah (Arabie saoudite)
- Ba'qubah (Irak)
- Ramadi (Irak) depuis 2004
- New Delhi (Inde) depuis 1996
- Kuala Lumpur (Malaisie)
- Rome (Italie)
Accords de coopération
- Marseille (France) depuis le 27 juillet 1998[16]
- Santa Cruz de Ténérife (Espagne) depuis 2002
- Paris (France) depuis 2004
Références
- ↑ [1]
- ↑ La Préfecture de Casablanca
- ↑ « Arrestation d’un Marocain soupçonné d’être impliqué dans les attentats de Casablanca et Madrid » dans Le Monde du 09/03/2007, [lire en ligne]
- ↑ « Casablanca, de nouveau la cible de kamikazes », dans Le Monde avec l’AFP du 10/04/2007, [lire en ligne]
- ↑ (en) http://www.citypopulation.de/ Thomas Brinkhoff : The Principal Agglomerations of the World.
- ↑ (en) Casablanca, poumon économique du Maroc
- ↑ a et b Jeune Afrique:Le mouvement perpétuel
- ↑ Premier semestre 2008 : Doublement des ventes de phosphates
- ↑ Jeune Afrique:Ville de passage
- ↑ Site officiel du Megarama
- ↑ (fr) Jumelage Casablanca-Chicago
- ↑ (fr) Vers la concrétisation de l'accord de jumelage entre Shanghai et Casablanca
- ↑ [??]
- ↑ (fr) Liste des protocoles et ententes internationales impliquant la ville de Montréal
- ↑ (fr) Russie - Maroc : les relations bilatérales ont fait leurs preuves
- ↑ (fr) Villes jumelées et accords de coopération de Marseille
Liens externes
- Portail du Maroc
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