Brazzaville

Brazzaville
Ville / Commune de Brazzaville
Pays Drapeau du Congo République du Congo
Capitale Brazzaville
Gouverneur M. Benoît Moundélé-Ngolo
Langue officielle Français
Langue nationale Lingala, munukutuba
Superficie 100 km²
Population estimée 1 370 612 h. hab.
(2009)
Densité hab./km²
Localisation
Congo-Brazzaville.png
Communes et Territoires - Villes - Régions

4°16′4″S 15°16′31″E / -4.26778, 15.27528 Brazzaville est la capitale politique et administrative de la République du Congo. Elle se situe dans le sud du Congo, sur les rives du fleuve Congo, sur la rive nord du Stanley Pool[N 1]. La ville a été fondée le 3 octobre 1880 à l'emplacement des anciens bourgs précoloniaux globalement désignés par le nom de Nkuna et dont les principaux étaient Mpila et Mfa, ou Mfoa. Elle tire son nom de l'explorateur italo-français Pierre Savorgnan de Brazza, et compte aujourd'hui 1 370 612 habitants, les Brazzavillois.

Sommaire

Histoire

Le Pool et les environs de Brazzaville en particulier avait été un carrefour africain pendant des siècles. Dans la langue lari, les régions de Mfoa et de Mpila étaient connues sous le nom de Mavula, ou « l'endroit pour devenir riche ». Le nom s'utilise encore de nos jours par les Laris pour désigner Brazzaville. Cependant, la langue Lari n'est pas reconnue comme une langue nationale par la constitution, bien que parlée par la plus grande partie de la population brazzavilloise. Cependant cette acception, Mavula, est anachronique : en 1880 les Laris n'étaient pas encore installés au Pool, et le site de Brazzaville était de peuplement Téké. Les premiers témoins s'accordent sur le nom de Nkuna pour désigner la rive nord du fleuve où s'élèvera la future capitale.

La ville, prenant de l'importance, est érigée en commune en 1911 ; la première mairie est bâtie en 1912. Elle sera remplacée en 1962-63 par l'hôtel de ville actuel[N 2]. Brazzaville reçoit son premier plan d'urbanisme cohérent en 1929 sous le gouverneur général Antonetti.

C'est à Brazzaville, le 27 octobre 1940, que le général de Gaulle lança un manifeste qui annonça la création d'un Conseil de défense de l'Empire. Devenue capitale de la France libre, Brazzaville accueillit, en 1944, la Conférence de Brazzaville des forces de la France libre avec à sa tête Charles de Gaulle et des représentants des colonies africaines françaises, à l'ouverture de laquelle le Discours de Brazzaville fut prononcé. Ce dernier avait pour but de redéfinir les relations entre la France et les colonies africaines après la Seconde Guerre mondiale. Pour la première fois, la question de l'émancipation fut alors évoquée. Les discours du général de Gaulle, en 1944 et 1958, prélude à l'indépendance de l'Afrique noire française, furent prononcés à Brazzaville.

En 1980, la commune de Brazzaville est séparée de la région du Pool, et obtient un statut similaire à celui des régions.

Arrondissements

Les sept arrondissements de la ville sont :

Makélékélé

Article détaillé : Makélékélé.

C'est le premier arrondissement de Brazzaville, le plus peuplé et le plus grand en surface. Il couvre la périphérie sud de la ville sur les deux rives du Djoué. Un pont (dit Pont du Djoué) permet aux habitants de passer d'une rive à l'autre. L'actuel maire s'appelle Maurice Maurel Kiwoundzou.

Bacongo

Article détaillé : Bacongo.

Vieil arrondissement, l'un des tout premiers avec Poto-Poto, il héberge le plus grand marché de la ville : le Marché Total. Il comporte le vieux Bacongo (quartier Dahomey) et des quartiers plus récents (comme Bacongo-moderne ou Mpissa). Bacongo est le quartier où est née la SAPE, avec l'avenue Matsoua comme « Couloir de la Mode ». Ses rues et ses avenues sont nommées selon les noms des grands hommes français : Augagneur, Surcouf, Guynemer, et d'autres. L'Avenue des 3 Francs rappelle le tribut que payaient les colonisés aux colons il y a plus d'un siècle.

Bacongo abrite la « Case de Gaulle », construite par l'architecte Roger Errel, qui fut la résidence du président français Charles de Gaulle pendant la Seconde Guerre mondiale. Aujourd'hui cette superbe bâtisse qui surplombe le fleuve Congo, entourée de grands jardins, est la résidence de l'ambassadeur de France au Congo.

Bacongo abrite encore les églises Saint-Pier Claver, et Notre-Dame-du-Rosaire qui sont des chefs-d'œuvre de l'architecture franco-congolaise.

Bacongo a aussi été au centre de tous les troubles ethno-politiques qu’a connus Brazzaville depuis le début des années 1990. Fief de Bernard Kolélas et des ninjas (sa milice) pendant les conflits de 1993 et de 1997, il a connu une des destructions à grande échelle, des massacres de population, et tend à une homogénéisation ethnique de sa population.

L'actuel administrateur-maire s'appelle Raymond Kouba.

Poto-Poto

Article détaillé : Poto-Poto.

Troisième arrondissement de la ville, et l'un des plus anciens. Il a été fondé vers 1900 à la place des marais peu salubres et de la localité pré-coloniale d'Okila. Il est planifié en 1911 par les administrateurs Latapie et Butel, avec un plan en damier caractéristique et des lotissements modèles pour « Africains ». Autour de la Maison Commune (1943, Erell arch.) subsistent quelques cases de cette époque en briques et toits de tôles de quatre pans.

À la fois populaire par sa population hétéroclite venue de tous les horizons (maliens, sénégalais, kinois) et des ethnies du Nord-Congo, Poto-Poto couvre aussi le centre-ville, siège des administrations et des Affaires.

Depuis 1980 et les désastres de la guerre civile de 1997, des immeubles élevés apparaissent dans la partie la plus ancienne, autour du Rond-Point de la France Libre inauguré par Jacques Chirac en 1996.

Non loin, la basilique Sainte-Anne du Congo, restaurée après les dégâts causés par les combats, fut inaugurée en 1949. Elle est le symbole architectural de la ville, à côté du stade Félix Éboué dont la superbe tribune monumentale (1944) est l’œuvre du même architecte, Roger Erell (1907-1986).

Dans Poto-Poto, a été fondée en 1951 par Pierre Lods, l'École des Peintres de Poto-Poto, qui vit éclore de nombreux talents picturaux congolais, comme Zigoma, Gotène, Iloki, Eugène Malonga … Cette école eut dès 1952 une audience internationale et une influence notable sur celles de Dakar et de Lubumbashi. Après une période d'effondrement elle tend à renaître aujourd'hui avec de nouveaux talents.

Le Vieux Poto-Poto, autour de la rue Mfoa, a été magnifiquement évoqué par l'écrivain congolais Tchicaya U Tam'si dans son roman Ces fruits si doux de l'arbre à pain.

L'administrateur-Maire actuel de Poto-Poto est Jacques Elion.

Moungali

Article détaillé : Moungali.

Quatrième arrondissement de la ville. Très commerçant, il est pavé de multiples bars, discothèques et nganda, surtout le long de l'Avenue de la Paix.

Il comprend les quartiers O.C.H, Marché Moungali, Plateau des 15 ans, Batignolles et la zone de l'aéroport Maya-Maya et Moukondo.

L'actuelle mairesse de Moungali est Mme Célestine Kouakoua.

Ouenzé

Article détaillé : Ouenzé.

Cinquième arrondissement de Brazzaville. Son actuel maire est Marcel Ganongo.

Talangaï

Article détaillé : Talangaï.

C'est le sixième arrondissement de Brazzaville, dans la périphérie Nord de la ville. Par l'importance de sa population, il vient au deuxième rang après Makélékélé.

L'un de ses quartiers : Nkombo, héberge la Télévision publique.

Talangaï est un mélange de villas neuves construites par les nantis du régime de Sassou-Nguesso et de logements précaires et insalubres, surtout dans les quartiers Simba-Pelle et Ma-Mboualé.

Son administrateur-maire s'appelle Privat Ndeke.

Talangaï, en lingala, veut dire « regarde-moi ». Tala signifie « regarde » et Ngai « moi ».

Mfilou

Article détaillé : Mfilou.

Septième arrondissement de la ville. Il couvre la périphérie nord-ouest de la ville. Il a été, pendant le mandat de Pascal Lissouba, l'un des fiefs des miliciens Cocoyes, Zoulous et Mambas, acquis à Pascal Lissouba.

Son administrateur-maire actuel est Albert Samba.

Le district de Ngamaba est passé de la Région du Pool à la commune de Brazzaville en 1984.

En face de Kinshasa

Vue sur Kinshasa.

En face, sur la rive gauche du fleuve, se situe Kinshasa (l'ancienne Léopoldville), capitale de la République démocratique du Congo. Pour bien différencier les deux pays ayant « Congo » dans leur nom, on appelle parfois la République du Congo « Congo-Brazzaville » ou « ex-Congo-Français », par opposition à « Congo-Kinshasa » ou « ex-Congo-Belge », la République démocratique du Congo, appelée « Zaïre » de 1971 à 1999, dont la capitale est Kinshasa.

Ces deux villes sont les capitales les plus proches au monde à raison d'une distance de 5 à 6 kilomètres seulement (hormis Rome et le Vatican).

La taille des deux capitales est cependant bien différente : Kinshasa a une population environ trois fois plus importante que celle du Congo-Brazzaville tout entier, et la seule commune kinoise de Kimbanseke atteint pratiquement le million d'habitants, soit la taille de Brazzaville.

Politique

Le maire de la ville est actuellement Hugues Ngouélondélé.

Transports

Taxis sur piste à Brazza

Le principal moyen de transport est le bus. Coaster ou Hiace, ils sont exploités par des opérateurs privés.

Le taxi, selon la distance, pour une course, se négocie de de 700 à 1500 CFA (1 à 2€). Il existe aussi des taxis collectifs, dits 100-100. Ils effectuent des aller-retour sur certains trajets, et leur tarif est de 150 CFA.

Les taxis et les bus, ainsi que les véhicules de transport de marchandises, sont facilement reconnaissables. Tous ces véhicules sont de couleur verte sur le bas et blanche sur le haut. Les taxis représentent environ 70% des véhicules circulant sur les routes de Brazzaville.

Pour tout déplacement en véhicule privé, il est fortement conseillé d'utiliser un véhicule 4x4.

Brazzaville est desservie par l'aéroport de Maya Maya (code AITA : BZV).

Brazzaville est à 512km de Pointe-Noire, seconde ville congolaise, par la route. Brazzaville et Pointe Noire sont aussi reliés par le Chemin de fer Congo-Océan.

Brazzaville connait actuellement de nombreux travaux de reconstruction et de développement.

Éducation

L'Université Marien-Ngouabi est la seule université de tout le pays. le bac est le diplome exigé pour y accéder.

Religion

Principaux monuments et sites historiques de Brazzaville

Mausolée de Brazza
Tour Nabemba

Depuis sa fondation en 1880, Brazzaville a accumulé une quantité exceptionnelle d'édifices historiques d'une qualité architecturale certaine, et, contrairement à la plupart des capitales africaines, a su les préserver, conservant par là le paysage d'une vraie capitale où se stratifient peu à peu les phases de l'histoire congolaise. Les travaux de Bernard Toulier et Hervé Brisset-Guibert ont aidé à dresser un inventaire du patrimoine historique et architectural de Brazzaville.

  • Quartier de Poto-Poto
    • Basilique Sainte-Anne du Congo (1949), œuvre de Roger Erell.
    • Stade Félix-Éboué : inauguré en 1944 par Charles de Gaulle, il présente une superbe tribune monumentale de 9 arcades géantes en briques remplies d'un treillis de ciment reproduisant des formes géométriques issues du cercle et du carré; le sculpteur B. Konongo réalisa les gargouilles en pierre ornant les douves. En 1957, on posa devant la statue de Félix Éboué par le sculpteur Jonchère, grand prix de Rome.
  • Quartier de l'Aiglon
    • Cathédrale de Brazzaville (1892).
    • Palais Épiscopal : superbe maison coloniale à vérandas qui évoque les Antilles, il fut élevé par Mgr Augouard en 1893 ; c'est une des plus anciennes maisons de la ville.
  • Quartier Mpila
    • Port des Pêcheurs de Yoro : site de l'antique bourg précolonial teke de Mpila. Le chef Mbankwa en fut le seigneur officiel sous la suzeraineté du Makoko de Mbé, de 1884 à 1916. Il est enterré avec ses prédécesseurs selon les rites anciens près des anciens chantiers navals Chacona, site oublié de tous. Autrefois ce bourg était célèbre pour la qualité de ses poteries traditionnelles, travail avant tout féminin et, là encore, tombé dans l'oubli. Yoro vient de Yero Thiam, un grand pecheur Sénégalais vivant au quartier de Poto- Poto, propriétaire de ces terrains vers 1950.
    • Cimetière des Hollandais : situé à Mpila, ses quelques tombes sont dispersées au milieu d'un bosquet de très vieux manguiers. Là reposent les agents morts prématurément (fin du XIX°s) de la compagnie hollandaise NAHV, dirigée à l'époque par Anton Gresshoff. La plus vieille tombe remonte à 1893, date très ancienne ici.
  • Quartier de La Plaine
    • Fresque de l'Afrique : réalisée en 1969-1970 par un collectif d'artistes locaux, souvent issus de l'École des Peintres de Poto-Poto, elle évoque l'histoire du Congo des origines aux années 1960. Chef-d'œuvre de l'art pictural local depuis l'indépendance, posé sur le fronton d'un ancien marché couvert de 1943.
    • Mausolée de Pierre Savorgnan de Brazza : réalisé en 2005-2006. Contient les corps de l'explorateur et de ses proches. Édifice néo-classique sans caractère architectural.
  • Quartier du Plateau
    • Palais du Peuple (1901, palais présidentiel).
    • Marché du Plateau : le Plateau bénéficie d'un marché dès 1900 environ, et d'un marché couvert, situé vers les actuels Bureaux présidentiels, en 1905. En 1938 il est déplacé sous la halle actuelle, avenue De Gaulle. Lieu très animé et encadré de très anciens édifices coloniaux.
  • Quartier de la Plaine
    • Case Tréchot : la plus ancienne maison privée de Brazzaville, construite en 1888 et agrandie jusqu'en 1905. Ancienne résidence des frères Tréchot, fondateurs de la CFHBC (Compagnie française du Haut et Bas-Congo, compagnie concessionnaire). Actuelle Ambassade de Russie.
    • Tour Nabemba : gratte-ciel de 30 niveaux inauguré en 1990.Siège d'Elf-Congo.
    • L'hôtel de ville : inauguré en 1963 à l'emplacement de la première mairie et du bourg précolonial de Mfa ou Mfoa, c'est un bel exemple d'architecture climatique développant une fausse asymétrie très étudiée.
    • Ex-cinéma Le Vog : construit au cœur de la ville en 1953 par Charles Cazaban-Mazerolles, il est caractéristique des années cinquante avec son auvent audacieux aux lignes pures et sa décoration intérieure. C'est le premier cinéma congolais à avoir associé salle de projection et café (ex-Entracte).
    • Poste Centrale : très belle construction de style Art déco (1931).
    • Case des Messageries Fluviales : cette très jolie case coloniale à pilotis, escaliers à double révolution, volets à persiennes et galeries remonte à 1905. Elle abritait les bureaux des Messageries fluviales fondée par Alphonse Fondère en 1900. Elle a par la suite hébergé les bureaux de l'ATC. Elle pourrait devenir le très beau cadre d'un hypothétique Musée National digne de ce nom…
  • Quartier Tchad
    • Place du Sacrifice Suprême : créée en 1980 à la place d'un ensemble de style colonial, elle est ornée en son centre d'une statue du président Marien Ngouabi, assassiné dans sa résidence de l'état-major, juste en face, le 18 mars 1977.
    • Le palais de Justice : chef-d'œuvre de l'architecte Normand, inauguré en 1955, il est un sommet de l'architecture climatique adaptée aux pluies, aux vents dominants, à la lumière.
    • L'immeuble « Air-France » : aujourd'hui très délabré, il est achevé en 1952 par l'architecte Hébrard, qui adapte les principes de Le Corbusier au milieu équatorial. Cette « Cité Radieuse » congolaise, qui offrait 63 appartements, était surmontée d'un jardin suspendu avec arbres et jets d'eau. Le mobilier créé à l'époque par Jean Prouvé a été pillé et revendu à l'étranger depuis quelques années.
    • Palais de l'état-major : construit en 1913, il abrita durant la Seconde Guerre mondiale les travaux de De Gaulle et Leclerc préparant la reconquête. Belle architecture coloniale trop remaniée en 1982 pour accueillir l'Assemblée nationale populaire.
    • Couvent Javouhey : le plus ancien établissement religieux féminin de Brazzaville a été fondé dès 1892 par les sœurs de Cluny dirigées par la mère Marie Dédié, première blanche à venir sur les rives du Congo. En 1895, environ sont achevés les beaux édifices visibles aujourd'hui au fond d'une impasse cachée par le trop massif lycée Lumumba.
  • Quartier de Bacongo
    • Case de Gaulle : conçue en 1942 par Roger Erell et s'inspirant des principes qui avaient présidé à la construction du palais de Chaillot à Paris, c'est un remarquable édifice en grès mauve tiré du lit du fleuve Congo, décoré par des artistes céramistes de l'école de Poto-Poto et ébénistes locaux. Il abrite la résidence de l'ambassadeur de France.
    • Lycée Savorgnan de Brazza : achevé en 1951 sur les plans de Roger Erell, ce très bel édifice est une adaptation du courant climatique à l'architecture du mouvement « moderne ». À côté, l'ancien Institut technique, devenu Faculté de Droit, et construit par le même architecte à la même époque, est une immense construction organisée autour de cloîtres et centrée sur un beffroi. Le tout est malheureusement délabré faute d'entretien et dénaturé par des modifications abusives.
    • Église Notre-Dame du Rosaire : édifice dû à Jean-Yves Normand (1963) à la structure originale, avec clocher en forme de ngongui, cloche qui servait jadis à convoquer les villageois aux palabres officielles en pays kongo.
  • Aux environs :
    • Mission de Linzolo.
    • Sites de Mbé et de Ngabé.
    • Île Mbamou.
    • Kinkala
    • Falaises d'Inoni.

Jumelage

Notes

  1. Nommé Malébo au Zaïre à l'époque Mobutu.
  2. L'architecte sera J.-Y. Normand.

Sources

Références

Bibliographie

  • G. Balandier, Sociologie des Brazzavilles noires, Fo. Nationale des Sciences Politiques, rééd. 1985 ;
  • R. Bazanguissa-Ganga, Les Voies du politique au Congo, Éd. Karthala, 1997 ;
  • H. Brisset-Guibert, Histoire de Brazzaville identité coloniale identité nationale, Université de Poitiers, 1988, 257 p.  ; Brazzaville petit guide historique, en ligne sur presidence.cg, 82 p. 
  • G. Houlet, Guide bleu Afrique centrale, Éd. Hachette, 1962 ;
  • P. M. Martin, Loisirs et société à Brazzaville pendant l'ère coloniale, Éd. Karthala, 2005, 308 P. ;
  • M. Petringa, Brazza, A Life for Africa, Éd. AuthorHouse, 2006.
  • M. Soret, Histoire du Congo-Brazzaville, Éd. Berger-Levrault, 1978 ;
  • B. Toulier, Brazzaville la Verte, Images du Patrimoine no 62, Paris, 1996, 48 p.  ;
  • R. Frey, Livre d'or du Centenaire de Brazzaville, Brazzaville, 1980, 354 p. 

Annexes

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