- 9e regiment du genie
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9e régiment du génie
9e Régiment du Génie Période 1er Mai 1914 – 19 juin1992 Pays France Branche armée de terre Type régiment de Génie Rôle Aide au déploiement Garnison Neuf-Brisach Devise Allons-y, on passera Inscriptions sur l’emblème Verdun 1916
La Somme 1916
L'Aisne 1917
L'Oise 1918
Colmar 1944Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Algériemodifier Le 9e Régiment du Génie est un régiment du génie militaire créé peu avant la Première Guerre mondiale et qui a été dissous pour la dernière fois en 1992.
- Devise : Allons-y, on passera. La devise du 9e BG et du 9e RG sont identiques, ils la tiennent du 96e BG dont ils sont les héritiers.
Sommaire
Création et différentes dénominations
En 1901, le décret du 21 janvier attribue le numéro 25 aux aérostiers. Le 1er avril 1904 est formé, sous les ordres du chef de bataillon Hirschauer, le 25e Bataillon du Génie. Au début de la Première Guerre mondiale, ils sont dans les bataillons de Places. Le 25e Bataillon, pour la place de Verdun, au 9e régiment du génie créé le 28 avril 1914.
1er mai 1914 : Création du 9e Régiment du Génie à Verdun (caserné à la Citadelle), à partir :
- du 6e bataillon de campagne (Compagnies 6/1 à 6/4) ;
- du 25e bataillon de place (Compagnies 25/1 à 25/3) ;
- de la 1re compagnie de sapeurs cyclistes.
Il reçoit son drapeau à la revue de Longchamp le 14 juillet 1914
- Réorganisé à Metz en 1920.
- Dissous le 1er mai 1929 pour faire place au 2e régiment du génie.
- Recréé le 16 mars 1962 par modification nominale et structurelle.
- Dissous le 30 juin 1992.
Colonels/chef-de-brigade
(*) Officier qui devint par la suite général de brigade. (**) Officier qui devint par la suite général de division.
Historique des garnisons, combats et batailles du 9e Régiment du Génie
Première Guerre mondiale
À la déclaration de guerre, il est dissous, et réduit à un dépôt de guerre. Il forme 47 compagnies divisionnaires et de corps d'armée, formant le 6e et 25e Bataillon du Génie [1]. Rattachement de ses unités, à la mobilisation:
- 19 Compagnies du 6e Bataillon (réparties entre le 6e CA, les 12e, 40e, 42e, 56e, et 166e DI
- 12 Compagnies du 25e Bataillon (réparties entre la Place de Verdun, les 72e et 132e DI)
- 5 Compagnies territoriales du 6e Bataillon
- 4 Compagnies du service de la navigation
- 1 Compagnie d'étapes (affectée à l'armée d'Orient)
- 2 Compagnies de Sapeurs Cyclistes, affectées aux 4e, 5e, 8e et Divisions de Cavalerie
- 4 Compagnies d'instruction
6 de ces compagnies ont été citées au cours du conflit. (50 citations collectives leur ont été décernées). et deux d'entre elles ont l'honneur de porter le fourragère aux couleurs de la médaille militaire.
- 6e Bataillon rattaché au 6e CA : compagnies 6/4, 6/5, 6/16, 6/21
- les Cies 6/4, 6/4bis, 4/13, 14/15, renforcées à partir du 16 mars des Cies 6/1 et 6/1bis sont engagées aux Eparges en 1915 [2].
- Les Cies du 9e RG affectées à la 12e Division d'Infanterie du 6eme CA sont engagées durant la Seconde bataille de Champagne (septembre 1915)
- La 25/5 est la Cie de Place attachée à Verdun dès août 1914. Elle est attachée à la 132e DI puis à la 4e DI. La Cie sera engagée principalement aux Jumelles d'Ornes, Verdun, Fromezy, Dieppe, Mort-Homme, Bethincourt, Oise, aux Eparges, Flandre, Douaumont, le Téton. Elle sera citée deux fois. Dissoute le 15/4/1919, ses effectifs sont engerbés à la 25/1.
Entre-deux-guerres
A l'armistice, les unités du 9e Régiment du Génie sont regroupées à Metz. Plusieurs d'entre elles participent à l'occupation du Palatinat (Compagnie 6/2 à Kaiserslautern).
Réorganisé le 1er janvier 1920, il est regroupé à Metz (casernes Riberpray et Cormontaigne), ainsi qu'à Verdun (E.M. et C.H.R.). Il compte à cette époque 3 bataillons de Sapeurs Mineurs et une compagnie d'électromécaniciens de campagne.
De 1920 à 1929, ces compagnies sont employées au Maroc.
Par suite de l'application de la loi sur la réorganisation de l'armée, le 2e régiment du génie de Montpellier est dissous. Le 9e Régiment du Génie prend alors le numéro 2, le 1er mai 1929.
Seconde Guerre mondiale
- Guerre 1939 – 1940
Le 9e Bataillon du Génie Motorisé est formé à Bourges fin août 1939, dirigé sur Woëvre, il est capturé le 19 mai 1940
- Armée d'Armistice
Le 9e Bataillon du Génie est créé le 1er août 1940 à Roanne (caserne Combes) il compte 2 compagnies (13e DM de l'Armée d'Armistice), une 12e compagnie œuvrant en zone occupée lui est rattachée. Le 9e Bataillon du Génie est démobilisé le 27 novembre 1942
De 1945 à nos jours
Recréé le 1er mai 1946 en Allemagne à partir du Bataillon du Génie, il est affecté à la 5e DB et stationne à Bergzabern de 1946 à 1951 puis à Spire de 1951 à 1956.
Il s'embarque pour l'Algérie avec la 5e DB où il débarque le 12 avril 1956. Stationné dans l'Oranais, il œuvre dans le Dahra puis dans les monts de Frenda, sa base arrière se trouvant à Oued Alouf. Son Centre d'instruction étant lui, resté à Spire. Le 9e Bataillon du Génie quitte la 5e DB et la zone nord Oranaise en février 1961, rentré en métropole en 1962, il est dissous à Sissonne le 28 février 1962.
Le 9e Régiment du Génie est recréé le 16 mars 1962 à Neuf-Brisach (Caserne Abattucci sur la commune de Volgelsheim) à partir des et Bataillons du Génie qui viennent d'être dissous. Le Régiment conserve les traditions du 96e Bataillon du Génie.
Il est Régiment divisionnaire du Génie de la DLB, puis de la 7e Division (Décembre 1962 – Juillet 1977).
Il compte:
• Deux compagnies EOD – 9/1 – 9/2
• Trois compagnies de Brigade : 9/3 (6e Brigade) – 9/4 (7e Brigade) – 9/5 (8e Brigade)
D'août 1977 à juin 1984 il est affecté à la DB.
De 1984 à 1992 il est affecté à la 3e division blindée. (Division F.F.A)
Composé de 9/11 (cie d'instruction).9/21 (cie commandement et de services).9/22 (cie d'appui) 9/1 (Cie combat mécanisée). 9/6 (cie combat blindée). 9/7 (cie combat blindée).
Le 9e régiment du génie est dissous le 19 juin 1992
Drapeau
Reçu le 14 juillet 1914, sur l'hippodrome de Longchamp, de Raymond Poincaré, Président de la République. Reçu en septembre 1952 et confié au 9e Bataillon du Génie. Reversé au Musée de l'Armée pour cause de vétusté, un nouvel emblème est réalisé en 1953 et transmis au 9e RG par le 9e BG.
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes [3]:
- Verdun 1916
- La Somme 1916
- L'Aisne 1917
- L'Oise 1918
- Colmar 1944
Devise
Allons-y, on passera!
Décorations
Avec ses 24 citations à l'ordre de l'armée, le 6e bataillon est l'unité du génie la plus décorée pendant la première guerre mondiale. Deux des compagnies de combat portent la fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire, trois autres portent la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre 1914-1918.
- 24 citations à l'ordre de l'Armée,
- 11 citations à l'ordre du Corps d'Armée,
- 4 citations à l'Ordre de la Division,
Ses Compagnies sont citées 8 fois avec leurs Grandes Unités.
- Les Compagnies 6/3 et 6/53 ont reçu la Fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille Militaire (17/02/1919)
- Aux couleurs de la Croix de Guerre 1914-1918 :
- Compagnies 25/1 et 25/51 du 9e régiment du génie (15/10/1918)
- Compagnies 6/14 et 6/64 du 9e régiment du génie (10/12/1918)
- Compagnies 25/4 et 25/54 du 9e régiment du génie (07/01/1919)
- Compagnies 6/2 et 6/52 du 9e régiment du génie (09/02/1919)
- La 6/3 est décorée de la médaille Belge de l'Yser.
Personnalités ayant servi au 9e RG
Georges Bonnet. Il est affecté pour son service militaire au 15e régiment du génie en novembre 1925. Admis à suivre les cours d'EOR à l'École militaire du Génie, il est ensuite affecté au 9e régiment du génie à Metz et libéré du service en novembre 1926 comme sous-lieutenant de réserve. Il se rallie aux Forces françaises libres fin août 1940.
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Compagnon de la Libération - décret du 17 novembre 1945
- Croix de Guerre 39/45 (4 citations)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Le site non officiel des anciens du 9e Régiment du Génie [1]
- Le livre La Dernière Garnison http://la-derniere-garnison.monsite.wanadoo.fr/
Sources et bibliographie
- ↑ Journal Officiel du 4 novembre 1919 qui établit un tableau des unités combattantes au regard de la loi du 19 août 1917
- ↑ Cdt De Feriet, « Les premières attaques aux Eparges », dans Documents, Études et mémoires, Cellule Culture d'Arme, École Supérieure et d'Application du Génie, ANGERS, vol. Dossier A 1082
- ↑ Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
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