- Premier mandat présidentiel de François Mitterrand
-
Le premier mandat présidentiel de François Mitterrand a duré du 21 mai 1981 au 21 mai 1988.
Le 10 mai 1981, François Mitterrand, candidat du parti socialiste, est élu Président de la République. Il bat le président sortant Valéry Giscard d'Estaing et devient le premier président de gauche de la Vème République.
Le 21 mai 1981, le septennat du nouveau président s'ouvre par une cérémonie au Panthéon durant laquelle François Mitterrand rend hommage, par un dépôt de roses rouges à Jean Jaurès, Jean Moulin et Victor Schoelcher. Puis il nomme son premier gouvernement, dirigé par Pierre Mauroy.
Le lendemain, il dissout l'Assemblée nationale. Les élections qui suivent, les 14 et 21 juin 1981, lui donnent la majorité absolue au Parlement. Un deuxième gouvernement de Pierre Mauroy fait entrer quatre ministres communistes. L'une de ses premières décisions fut d'octroyer la nationalité française aux écrivains Julio Cortázar et Milan Kundera[1].
Jack Lang déclare que le 10 mai 1981 est un jour historique où « la France est passée de l'ombre à la lumière ». L'auteur-compositeur Herbert Pagani compose même un hymne officiel dont voici une partie du texte :
France socialiste
Puisque tu existes
Tout devient possible ici et maintenant !Sommaire
Gouvernements Mauroy (mai 1981-juillet 1984)
- 1981 :
- Politique intérieure
- Augmentation du SMIC de 10 %, des allocations familiales et logement de 25 %, handicapés de 20 %.
- Suppression de la Cour de sûreté de l'État et abolition de la peine de mort.
- Abrogation de la loi dite « anti-casseurs », qui établissait notamment le principe d'une responsabilité pénale collective.
- Autorisation des radios locales privées.
- Première fête de la musique.
- Régularisation de la situation de tous les étrangers en situation irrégulière qui exercent un métier et peuvent le prouver.
- Création de l'impôt sur les grandes fortunes (supprimé en 1987, rétabli en 1988 sous le nom d'ISF, Impôt de solidarité sur la fortune).
- Le budget 1982 double les crédits du ministère de la Culture, augmente de 512 % ceux du ministère de la Recherche, de 112 % ceux du ministère du Travail et de 37 % ceux du ministère du Logement.
- Robert Badinter promet de doubler le rythme annuel de la construction de places en prison pour lutter contre la surpopulation carcérale (42 000 détenus, 28 000 places).
- Premier blocage des prix pendant six mois à partir d'octobre 1981.
- Emprunt d'État : dix milliards de francs à 16,2 % pour financer les réformes annoncées par le gouvernement.
- Première des quatre dévaluations du franc (les autres suivront en 1982, 1983 et 1986)
- À la mi-1981, la France compte 1,5 million de demandeurs d'emplois.
- Politique internationale
- Discours de Cancùn [réf. nécessaire] : Les États-Unis sont critiqués pour leur embargo contre Cuba[2]
- Boycott du Festival du cinéma américain de Deauville par le ministre de la culture Jack Lang.
- Politique intérieure
- 1982 :
- Politique intérieure
- Loi de nationalisation du 13 février 1982 : Nationalisation de banques (les 36 premières banques de dépôt, ainsi que Paribas et Suez) et de grands groupes industriels (CGE, PUK, Rhône-Poulenc, Saint-Gobain, Thomson).
- Semaine de 39 heures (durée légale du travail).
- 5e semaine de congés payés.
- Ordonnances sur le cumul emploi-retraite, le travail à temps partiel, et l'insertion professionnelle des jeunes de 16 à 18 ans. De 1982 à 1985, cette dernière ordonnance concerne 600 000 personnes, dont 300 000 en BTS ou CAP et 250 000 embauchés.
- Retraite à 60 ans.
- À partir de juin, la lutte contre l'inflation est privilégiée quand le gouvernement met fin à l'indexation des salaires sur les prix et laisse flotter le franc.
- Lois Auroux sur le droit du travail : extension des droits d'expression du personnel, des institutions représentatives (comité d'entreprise), négociation, renforcement de la prévention des risques du travail, extension des compétences des comités d'hygiène et de sécurité.
- Loi Quilliot sur les droits et les devoirs des bailleurs et locataires.
- Loi-cadre Defferre sur la décentralisation. Plusieurs autres textes législatifs précisent par la suite les compétences et l'organisation des collectivités territoriales.
- Création des zones d'éducation prioritaire (ZEP).
- Loi Lang sur le prix unique du livre.
- Adoption de grands projets culturels : festival de danse de Marseille, festival de la sculpture à Montpellier, la bande dessinée à Angoulême, la photographie à Arles, le Zénith à la Villette, l'Opéra à la Bastille
- Création de la Haute autorité pour la communication audiovisuelle, ancêtre de la CNCL et du CSA.
- Durcissement du contrôle des changes.
- Nouveau blocage des prix et des salaires à partir du mois de juin.
- Nouvel emprunt d'État de 10 milliards de francs.
- Taxe sur l'importation des magnétoscopes.
- Abrogation du délit d'homosexualité (instauré par le régime de Vichy) et des tribunaux permanents des forces armées (TPFA).
- Création de la cellule antiterroriste de l'Élysée, suite aux attentats sanglants du premier semestre. De 1983 à 1986, cette cellule abusa du droit légalement conféré de pratiquer des écoutes téléphoniques. C'est le début de l'affaire dite des écoutes téléphoniques.
- Création du Centre mondial informatique et ressources humaines, dont la direction est confiée à Jean-Jacques Servan-Schreiber.
- Politique étrangère et européenne
- Première visite d'un chef d'État français en Israël. Discours de la Knesset dans lequel François Mitterrand déclare que « L'irréductible droit de vivre » appartient à Israël et appelle au respect des droits des Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie. Il se prononce pour un dialogue entre les deux parties. (Voir Wikiquote.)
- Première visite d'un chef d'État français au Japon.
- 8e sommet du G7 à Versailles où François Mitterrand tente en vain d'obtenir des grands pays industrialisés une relance concertée[3].
- Politique intérieure
- 1983 :
- Politique intérieure
- Troisième gouvernement de Pierre Mauroy. Première démission de Jean-Pierre Chevènement alors ministre de l'Industrie qui refuse le plan de rigueur proposé par le gouvernement.
- 1er plan de rigueur en mars dit « plan Delors », visant à réduire l'inflation.
- La Sécurité sociale redevient excédentaire, jusqu'en 1986.
- Abrogation de la loi Peyrefitte, dite Sécurité et Liberté.
- Recul de la gauche aux élections municipales et du parti communiste en particulier (perte de Levallois-Perret, Reims, Nîmes, Antony, Brest, Nantes, etc.).
- Loi Roudy sur l'égalité salariale entre hommes et femmes dans les entreprises.
- Loi Badinter sur l'indemnisation des victimes de crimes et délits.
- Origine de l'Affaire des écoutes de l'Élysée
- Politique étrangère et européenne
- En janvier, création de l'Europe de la pêche.
- Crise des euromissiles : soutien de François Mitterrand à l'installation de missiles Pershing 2 en Allemagne pour faire contrepoids aux missiles soviétiques. Discours du Bundestag sur l'équilibre des forces le 20 janvier 1983 : « Seul l'équilibre des forces peut conduire à de bonnes relations avec les pays de l'Est, nos voisins et partenaires historiques. Mais le maintien de cet équilibre implique à mes yeux que des régions entières de l'Europe ne soient pas dépourvues de parade face à des armes nucléaires dirigées contre elles. » En octobre, à Bruxelles, il déclare : « Je suis moi aussi contre les euromissiles, seulement je constate que les pacifistes sont à l'Ouest et les euromissiles à l'Est. »
- Août 1983, Opération Manta renforçant l'intervention française au Tchad.
- Expulsion de 47 diplomates soviétiques, accusés d'espionnage.
- Claude Cheysson annonce l'arrêt de la coopération nucléaire avec l'Irak.
- Attentat du Drakkar le 23 octobre 1983 à Beyrouth. Cinquante-huit soldats français et deux cent trente-neuf marines américains sont tués.
- Politique intérieure
- 1984 :
- Politique intérieure
- Crise sidérurgique dans le nord : plan de modernisation. Fermeture ou reconversion des anciennes mines de charbon, accélération du processus initié depuis les années 1960.
- Le budget de la Culture représente quasiment 1 % du budget de l'État (engagement du candidat Mitterrand en 1981).
- Élections européennes : le Front national perce, avec presque 11 % des suffrages exprimés, le Parti communiste voit son score baisser de moitié par rapport à l'élection précédente de 1979, le Parti socialiste perd des sièges.
- Loi sur la formation professionnelle.
- Abandon du projet de loi Savary sur l'enseignement suite aux manifestations pour l'« enseignement libre » (les manifestations du 4 mars à Versailles et du 24 juin à Paris ont rassemblé respectivement 860 000 et 2 millions de personnes[4].
- Politique étrangère et européenne
- Au 1er janvier, la France prend la présidence semestrielle de la CEE. Au sommet de Fontainebleau, les 25 et 26 juin clôturant cette présidence, une série de mesures décisives sont adoptées : règlement du contentieux avec le Royaume-Uni sur sa contribution au budget de la CEE, augmentation de ses ressources propres (la part de TVA passe de 1 à 1,4 %), première inflexion de la Politique agricole commune, création d'un comité d'experts chargé de réfléchir à une réforme des institutions européennes et qui aboutit, en 1985, à l'Acte unique.
- En mars 1984, François Mitterrand se rend en visite officielle aux États-Unis. Cette visite fait suite à une invitation de Ronald Reagan datée du 17 juin 1982. Le contexte diplomatique est favorable. L'administration américaine a apprécié la fermeté du président français dans la Crise des euromissiles même si ce dernier a fait connaître sont opposition à l'élargissement de l'alliance atlantique au sommet du G7 à Williamsburg[5].
- François Mitterrand se rend en URSS. Il y rencontre notamment des dissidents soviétiques comme Andreï Sakharov.
- Politique intérieure
Gouvernements Fabius (juillet 1984-mars 1986)
- juillet-décembre 1984 :
- Nouveau gouvernement de Laurent Fabius, fin de la participation des communistes au gouvernement.
- Septembre 1984[réf. nécessaire] : Accord franco-libyen sur « l'évacuation totale et concomitante du Tchad » qui ne sera pas respecté par la Libye[6].
- 15 novembre 1984 : Rencontre entre François Mitterrand et Mouammar Kadhafi en Crète[6].
- Loi contre la concentration dans la presse, partiellement invalidée par le Conseil constitutionnel et finalement abrogée en 1986.
- Libéralisation de l'audiovisuel, création des premières chaînes de télévision privées (dont Canal+ et La Cinq).
- Nouveau statut pour la Polynésie.
- Novembre 1984 : début d'affrontements sanglants en Nouvelle-Calédonie.
- Commémoration de la bataille de Verdun, où a lieu la célèbre poignée de main entre le président Mitterrand et le chancelier Helmut Kohl.
- 1985 :
- Politique étrangère et européenne
- Jacques Delors devient président de la Commission européenne (il le reste jusqu'en 1995).
- Lancement d'Eurêka, l'Europe de la technologie.
- Accords monétaires de l'hôtel Plaza (New York) : début d'une véritable concertation monétaire entre les pays occidentaux.
- « Doctrine Mitterrand » : les gauchistes et activistes italiens non poursuivis pour crimes de sang et qui ont explicitement renoncé à la violence ne seront pas extradés par la France. Néanmoins, certains comme Cesare Battisti, condamné à la prison à perpétuité en Italie pour plusieurs meurtres, parviendront à bénéficier de cette doctrine[7],[8].
- Affaire du Rainbow Warrior : le navire de Greenpeace est coulé par des agents de la DGSE; un photographe est tué. Charles Hernu, le ministre de la Défense doit démissionner. La presse nationale comme étrangère juge improbable que le président ait ignoré la préparation de l'opération.
- Ratification de la Convention européenne des droits de l'homme, qui interdit notamment le rétablissement de la peine de mort.
- Début de prises d'otages français au Liban par le Hezbollah pro-iranien (Marcel Carton, Michel Seurat, Jean-Paul Kauffmann, Georges Hansen, Marcel Fontaine...)
- Politique intérieure
- Inauguration de La Géode au parc de la Villette à Paris.
- Loi Montagne : protection du cadre naturel, représentation des montagnards.
- Instauration du scrutin proportionnel aux élections législatives prévues l'année suivante. C'est une promesse du candidat Mitterrand et en même temps un moyen de limiter les pertes du PS. Michel Rocard démissionne du gouvernement en avril pour protester contre l'instauration de la proportionnelle qui permettrait l'élection de députés issus du Front national.
- Loi limitant le cumul des mandats.
- Réforme du Code pénal.
- Le cap des 2,5 millions de chômeurs est franchi.
- Politique étrangère et européenne
- janvier - mars 1986 :
- Politique étrangère et européenne
- Début de l' « Opération Épervier », au Tchad contre le GUNT pro-libyen.
- Signature de l'Acte unique.
- Politique intérieure
- Inauguration de la Cité des sciences et de l'industrie à Paris.
- Loi littoral : fortes restrictions à la construction.
- Politique étrangère et européenne
Gouvernement Chirac (mars 1986 - mai 1988) ; la cohabitation
L'union de la droite RPR-UDF remporte les élections législatives. Jacques Chirac forme un nouveau gouvernement. C'est la première cohabitation de la 5e république. Le Front national obtient 35 députés.
- mars-décembre 1986 :
- Politique intérieure
- Elections régionales remportées par l'alliance RPR-UDF qui prend la présidence de 20 des 22 régions métropolitaines
- Promulgation de la loi supprimant l'autorisation administrative de licenciement.
- Inauguration du musée d'Orsay (dont les travaux furent décidés sous le septennat de Valéry Giscard d'Estaing).
- Privatisations et constitution des « noyaux durs ». François Mitterrand refuse de signer les ordonnances sur la privatisation. Le gouvernement doit passer par la voie parlementaire pour reprivatiser (Saint-Gobain, TF1, Havas, Matra, CGE, Société générale, Paribas et Suez). Constitution de noyaux durs provisoires dont certains membres sont accusés par l'opposition d'être trop proches du RPR.
- Ordonnances du 1er décembre 1986 relatives à la liberté des prix et de la concurrence.
- Vague d'attentats terroristes à l'automne 1986 (attentat notamment rue de Rennes) commis par le réseau Fouad Ali Salah.
- Manifestations étudiantes contre le « projet de loi Devaquet » de réforme de l'Université. François Mitterrand soutient publiquement les étudiants.
- Politique internationale et européenne
- Lancement du percement du Tunnel sous la Manche.
- 1er sommet de la francophonie.
- Politique intérieure
- 1987 :
- Politique intérieure
- Inauguration de l'Institut du monde arabe.
- Arrestation des terroristes d'Action directe puis arrestations des membres du réseau Fouad Ali Saleh (organisateur présumé de quinze attentats qui ont fait 13 morts et 303 blessés à Paris de décembre 1985 à septembre 1986).
- Privatisation de TF1 et création de M6
- Disneyland choisit le site de Marne-la-Vallée en France contre l'Espagne pour implanter son futur parc de loisir Eurodisney.
- Scandale Chaumet éclaboussant le ministre RPR de la Justice Albin Chalandon.
- Renvoi devant la Haute Cour de justice de la république de l'ancien ministre socialiste de la Coopération Christian Nucci.
- Scandale du vrai-faux passeport d'Yves Chalier qui éclabousse le ministre de l'Intérieur Charles Pasqua.
- Septembre 1987 : référendum en Nouvelle-Calédonie sur le maintien au sein de la République, boycotté par le FLNKS (98,3 % contre l'indépendance, 40 % d'abstention).
- Célébrations du Millénaire Capétien dans la basilique de Saint Denis par François Mitterrand, en présence d'Henri d'Orléans (dit le « comte de Paris »), prétendant orléaniste au trône de France. Émission d'une pièce de 10 francs à l'effigie d'Hugues Capet.
- La balance du commerce extérieure redevient excédentaire.
- Politique internationale et européenne
- Rupture (provisoire) des relations diplomatiques avec l'Iran en juillet après que l'ambassade iranienne en France eut refusé de remettre aux autorités françaises Wahid Gordji, un interprète de l'ambassade d'Iran, non bénéficiaire de l'immunité diplomatique, et suspecté d'être impliqué dans la vague d'attentats terroristes (Gordjii sera finalement entendu par le juge puis expulsé vers l'Iran).
- Politique intérieure
- 1988 :
- Inauguration de la pyramide du Louvre.
- Loi sur le financement des campagnes électorales présidentielles et législatives.
- 22 mars : François Mitterrand annonce sa candidature à l'élection présidentielle. Son programme est contenu dans une « lettre à tous les Français. »
- 22 avril : En Nouvelle-Calédonie, un commando canaque attaque la gendarmerie de Fayawé (île d'Ouvéa), tue quatre gendarmes et prend en otage les autres. Le 5 mai, trois jours avant le second tour de l’élection présidentielle, l'armée donne l'assaut à la grotte d'Ouvéa : 21 morts (deux militaires et dix-neuf indépendantistes calédoniens).
- Libération des derniers otages français du Liban.
Notes et références
- Cortázar, le magicien, Le Monde diplomatique, août 2008 Guy Scarpetta,
aux syndicalistes emprisonnés,
aux chômeurs qui vendent leur sang pour survivre,
aux indiens pourchassés dans leurs forêts,
aux travailleurs sans droits,
aux paysans sans terres,
aux résistants sans armes. »
L'exorde de Mitterrand : « Salut, Aux prêtres brutalisés,- Il y présente un long rapport (Technologie, emploi et croissance) sur les conséquences du développement des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC)
- Archives télévisées
- consultable en ligne Alexandre Bacqueville, La préparation du voyage officiel aux États-Unis de mars 1984, Institut François Mitterrand, 20 octobre 2009,
- Roland Dumas, « Tchad : histoire secrète d’une négociation » Propos recueillis par Georges Saunier, 14 juin 2005, http://www.mitterrand.org/spip.php?article234 accédé le 2 août 2007 « (...) si les Libyens avaient dans une certaine mesure quitté le Tchad par le nord, ils y revenaient par l’est ! »
- Cesare Battisti : Ma Cavale
- Le Figaro – Actualité en direct et informations en continu
Bibliographie
- Serge Berstein, Pierre Milza et Jean-Louis Bianco (dir.) Les Années Mitterrand, les années du changement. 1981-1984 (titre de couverture : François Mitterrand, les années du changement. 1981-1984), éd. Perrin, 2001, 973 pp. [Actes du colloque historique de 1999, qui a bénéficié de l'ouverture des archives de l'Élysée et du témoignage de la plupart des protagonistes.]
- Stanley Hoffmann, George Ross et Sylvia Malzacher, L’Expérience Mitterrand, PUF, coll. « Recherches politiques » 1988 [Version française des actes du colloque américano-français de science politique tenu en 1986]
- Jean-Marc Regnault (dir.), François Mitterrand et les territoires français du Pacifique (1981-1988) : Mutations, drames et recompositions, enjeux internationaux et franco-français, éd. Les Indes savantes, 2003, 583 pp.
- Pierre Favier et Michel Martin-Roland, La Décennie Mitterrand, Paris, Éditions du Seuil, 1990-1999, 4 vol., 2713 p., Prix Espaces 89 du meilleur livre politique 1991-1992
- Jean-Pierre Filiu, Mitterrand et la Palestine : l’ami d’Israël qui sauva trois fois Yasser Arafat, éd. Fayard, 2005
- Jacques Attali, Verbatim, Paris, Fayard, 1993-1995, 3 vol., 2257 p.
- Michel Charasse et Robert Schneider, 55, faubourg Saint-Honoré : entretiens, Paris, Grasset, 1996, 324 p.
- Jacques Delors, Mémoires, éd. Plon, 2004, rééd. Presses Pocket, 2004
- Gérard-David Desrameaux, Lettre posthume à François Mitterrand, éd. Lanore, 2005
- Claude Estier, Mitterrand président : journal d'une victoire, Paris, Stock, 1981, XXI-219 p.
- Pierre Joxe, Pourquoi Mitterrand ?, éd. Philippe Rey, 2006
- Ali Magoudi, Rendez-vous : La psychanalyse de François Mitterrand, Paris, Maren Sell éditeurs, 2005
- Claude Manceron, Cent mille voix par jour pour Mitterrand, éd. Robert Laffont, 1966
- Pierre Mauroy, Vous mettrez du bleu au ciel. Mémoires, éd. Omnibus, 2003
- Hubert Védrine, Les Mondes de François Mitterrand : à l'Élysée, 1981-1995, Paris, Fayard, 1996, 784 p.
- Alain Duhamel, François Mitterrand, portrait d'un artiste, Paris, Flammarion, 311- [1] p.
- Franz-Olivier Giesbert, François Mitterrand ou la tentation de l'histoire, Paris, Éditions du Seuil, 1977, 333 p. (ISBN 978-2-02-004591-9) ; Le président, Paris, Éditions du Seuil, 1990, 394 p. ; La fin d'une époque, Paris, Éditions du Seuil, 1993, 303 p. ; François Mitterrand, une vie, Paris, Éditions du Seuil, 1996, 762 p. ; Le Vieil Homme et la mort : récit, Paris, Gallimard, 1996, 146 p.
- Jean Lacouture, Mitterrand, une histoire de Français : 2. Les vertiges du sommet, Paris, Éditions du Seuil, 1998, 625 p.
- Paul Webster, Mitterrand : l'autre histoire, 1945-1995, Paris, Éditions du Félin, 1995, 261 p.
- François Audigier, François Mitterrand, Nouveau monde éditions, 2005
- Danièle Molho, François Mitterrand, Toulouse, Éditions Milan, 1995, 63 p.
- Hubert Védrine, François Mitterrand. Un dessein, un destin, éd. Gallimard, coll. « Découvertes », 2006
- Jean Daniel, Les Religions d'un président : Mitterrand, Grasset, 1988.
- Alain Duhamel, De Gaulle-Mitterrand : la marque et la trace, Paris, Flammarion, 1991, 232 p.
- Thomas Férenczy, Chronique du septennat, 1981-1988, Lyon, La Manufacture, 1988, 129 p.
- Serge July, Les Années Mitterrand. Histoire baroque d'une normalisation inachevée, Paris, Éditions Grasset, 1986, 284 p.
- Jean-François Bayart, La Politique africaine de François Mitterrand, essai, Paris, Karthala, 1984, 149 p.
- Georges-Marc Benamou, Le Dernier Mitterrand, Paris, Plon, 242 p.
- Pierre Bergé, Inventaire Mitterrand, Stock, Paris 2001
- Thomas Ferenczi, Chronique du septennat : 1981-1988, La Manufacture, 1988
- Françoise Carle, Les Archives du président : Mitterrand intime, Monaco, Éditions du Rocher, 1997 312 p.
- C. Demangeat et Florence Muracciole, « Dieu » et les siens. Jacques, Jean-Louis, Georgina et les autres, P., Belfond, 1990.
- Laurence Engel, François Mitterrand : le fil d'Ariane, Paris, Michalon, 1996, 119-[1] p.
- Christina Forsne, François, Éditions du Seuil, Paris 1997.
- Catherine Nay, Les Sept Mitterrand ou les métamorphoses d'un septennat, Paris, Grasset, 1988.
- Thierry Pfister, La Vie quotidienne à Matignon au temps de l'union de la gauche, Hachette, 1985.
Liens internes
- François Mitterrand
- Mandat présidentiel de Valéry Giscard d'Estaing
- Second mandat présidentiel de François Mitterrand
Liens externes
- 1981 :
Wikimedia Foundation. 2010.