Jean-Louis Bianco

Jean-Louis Bianco
Jean-Louis Bianco
Fête de la Fraternité 2009 - Jean-Louis Bianco by Mikani.JPG
Mandats
Président du conseil général Alpes-de-Haute-Provence
Actuellement en fonction
Depuis le 27 mars 1998
Prédécesseur Pierre Rinaldi
Député de la 1re circonscription des Alpes-de-Haute-Provence
Actuellement en fonction
Depuis le 1er juin 1997
Prédécesseur Francis Galizi
Maire de Digne-les-Bains
21 juin 199518 mars 2001
Prédécesseur Pierre Rinaldi
Successeur Serge Gloaguen
Ministre de l'Équipement, du Transport et du Logement
4 avril 199229 mars 1993
Président François Mitterrand
Gouvernement Pierre Bérégovoy
Prédécesseur Paul Quilès
Successeur Bernard Bosson
(Équipement et transport)
Hervé de Charette
(Logement)
Ministre des Affaires sociales et de l'Intégration
17 mai 19912 avril 1992
Président François Mitterrand
Gouvernement Édith Cresson
Prédécesseur Claude Évin
Successeur René Teulade
17e secrétaire général de la présidence de la République française
29 juin 198215 mai 1991
Président François Mitterrand
Prédécesseur Pierre Bérégovoy
Successeur Hubert Védrine
Biographie
Nom de naissance Jean Louis Bianco
Date de naissance 12 janvier 1943 (1943-01-12) (68 ans)
Lieu de naissance Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine (France)
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique PS

Jean-Louis Bianco est un homme politique français, né le 12 janvier 1943 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).

Ancien secrétaire général de l'Élysée (le plus jeune à ce poste et durant la plus longue période sous la Ve République : 9 ans, sous la présidence de François Mitterrand), deux fois ministre (des Affaires Sociales et de l'Intégration ; puis de l'Équipement, du Logement et des Transports), ancien maire de Digne-les-Bains, ancien conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, il est actuellement député et président du conseil général des Alpes-de-Haute-Provence.

Au sein de la direction du Parti socialiste, il est le principal soutien de Ségolène Royal et a défendu sa candidature à la primaire citoyenne de 2011 organisée par le PS et le PRG, après avoir été son codirecteur de campagne lors de l'élection présidentielle de 2007. Suite à la défaite de Ségolène Royal au premier tour de la primaire, comme elle, il s'engage en faveur de François Hollande.


Sommaire

Biographie

Études

Ancien élève du lycée Janson-de-Sailly, dans le XVIe arrondissement de Paris, Jean-Louis Bianco est diplômé de l’institut d’études politiques de Paris, licencié en sciences économiques, ingénieur civil des mines et énarque (promotion Thomas More).

Carrière professionnelle

Il entre au Conseil d'État en 1971 en tant qu'auditeur. En 1978, il devient maître des requêtes. Il deviendra conseiller d'État en 1994.

De 1979 à 1981, il est chargé de mission au syndicat intercommunal de développement des vallées de la Durance et de la Bléone.

Secrétariat général de la présidence de la République

En mai 1981, il est appelé pour travailler auprès du président de la République François Mitterrand.

À partir de 1982, il devient secrétaire général de la présidence de la République de François Mitterrand jusqu'en 1991. Il est le plus jeune à ce poste et y détient le « record de longévité » (9 ans, sans compter sa première année auprès du Président en tant que chargé de mission) sous la Cinquième République.

Présidence de l'Office national des forêts (ONF)

De 1983 à 1991, Jean-Louis Bianco préside l'Office national des forêts (ONF). À cette occasion, il écrit un rapport au Premier ministre, reconnu par la filière, intitulé La Forêt : une chance pour la France[1].

Mandats électifs et ministères

En 1991, Jean-Louis Bianco se voit confier le ministère des Affaires sociales et de l'Intégration dans le gouvernement d'Édith Cresson. À cette occasion, il permet la régularisation des sans-papiers. En janvier 1992, 10.000 des 50.000 étrangers déboutés de droit d'asile qui l'avaient demandé ont vu leur situation régularisée, conformément à la procédure mise en place par une circulaire de juillet 1991.

En 1992, il est élu conseiller régional de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

En 1992, il intègre le gouvernement de Pierre Bérégovoy en qualité de ministre de l'Équipement, du Logement et des Transports. À ce titre, il est l’auteur d’une circulaire (la « circulaire Bianco » du 15 décembre 1992) qui préfigure la création de la Commission nationale du débat public. Par ailleurs, il permet la mise en œuvre du permis à points qui entre en vigueur le 1er juillet 1992.

En 1994, il est élu conseiller général des Alpes-de-Haute-Provence.

En 1995, il devient maire de Digne-les-Bains.

Il est élu député depuis le 1er juin 1997 dans la 1re circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Il est réélu le 16 juin 2002, pour la XIIe législature 2002-2007, en obtenant 50,79 % des voix face au candidat UMP. Le 17 juin 2007, il est réélu député pour la XIIIe législature en obtenant au second tour 52,32 % des suffrages face à Éliane Barreille (UMP).

Il siège dans le groupe Socialiste, radical et citoyen, est membre de la commission des Affaires étrangères et président de la mission parlementaire sur l'Iran.

Il est également le président du conseil général des Alpes-de-Haute-Provence depuis 1998 (réélu en 2001, 2004 et 2008) et a renforcé sa majorité à chaque réélection. Depuis 2010, le budget départemental est adopté à l'unanimité.

Orientations politiques au sein du PS

En 2005, il est le co-fondateur avec Gaëtan Gorce du groupe "Nouvelle voix" au sein du Parti socialiste, sensibilité de la motion majoritaire du Congrès de la même année.

En décembre 2006, "Nouvelle voix" s'est transformé en club de réflexion et en lieu de débat, fusionnant avec le club « Témoins », présidé par Jean-Pierre Mignard. Ils signeront la même contribution ("Combattre et proposer", de Ségolène Royal) et la même motion ("Fier(e)s d'être socialistes, l'espoir à gauche") à l'occasion du congrès de Reims.

Suite au congrès de Reims de 2008, il est un des chefs de file de la sensibilité issue de la motion E "l'espoir à gauche" (dont les principaux acteurs sont Ségolène Royal, Vincent Peillon, François Rebsamen et Patrick Mennucci).

En 2009, il devient membre du Secrétariat national du PS (en tant que coprésident du Forum des Territoires, avec Marylise Lebranchu) et du Conseil national du PS.

Le mercredi 24 juin 2009, il est également devenu le responsable et principal rédacteur du projet des socialistes pour les élections régionales de 2010.

En août 2009, il préside une réunion du courant "motion E, l'espoir à gauche" à Marseille (ouverte par Michel Vauzelle) en présence de plusieurs sensibilités de toute la gauche (socialistes, radicaux, communistes, écologistes avec notamment Daniel Cohn-Bendit, altermondialistes, syndicalistes) et également d'élus du MoDem dont Marielle de Sarnez et Jean-Luc Bennahmias.

Le 12 décembre 2009, Jean-Louis Bianco présente à la convention nationale du Parti socialiste le "contrat socialiste de nos régions" (c'est-à-dire le programme du PS pour les élections régionales de mars 2010), dont il a coordonné les travaux. Ce programme est particulièrement bien reçu par les présidents de régions sortants et par les militants et contribuera au succès du PS aux élections régionales.

Fin décembre 2009, suite à la rupture politique entre Ségolène Royal et Vincent Peillon au sein de "l'espoir à gauche" et à la création par ce dernier du "rassemblement social, écologique et démocrate" dont Jean-Louis Bianco s'éloigne car trop peu conforme à "l'alliance arc-en-ciel" (de la gauche de la gauche au centre-gauche) qu'il défend, il appelle avec Najat Vallaud-Belkacem et Gaëtan Gorce (et avec le soutien de Ségolène Royal) à "transcender les courants" et à "dépasser les clivages corporatistes à l'intérieur du PS[2]".

En 2010, il est membre des commissions de travail sur les différentes conventions nationales du PS : "nouveau modèle économique, social et écologique", "rénovation", "international". Il y défend la vision de sa sensibilité politique.

Fin août 2010, il publie un livre d'entretiens Si j'étais président... Que faire en 2012 ? dans lequel il livre sa vision de l'état actuel de la France, revient sur son parcours politique et livre ses projets quant aux attentes des Français pour 2012. Sans toutefois se déclarer candidat aux primaires du Parti socialiste. Néanmoins, il déclare en septembre 2010 sa possible candidature si Ségolène Royal ne s'y présente pas ou si certaines idées ne sont pas portées.

Primaire socialiste de 2006

En septembre 2006, Jean-Louis Bianco soutient Ségolène Royal pour l'investiture socialiste de novembre à l'élection présidentielle de 2007 et est ensuite son porte-parole.

Élection présidentielle de 2007

Au sein de l'équipe de la candidate, il est co-directeur de campagne, avec François Rebsamen, jusqu'au 6 mai 2007, jour du second tour de l'élection présidentielle.

Primaire socialiste de 2011

Jean-Louis Bianco soutient la candidature de Ségolène Royal pour l'élection de cette première primaire citoyenne organisée par le PS et le PRG les 9 et 16 octobre 2011. Il devient membre de l'équipe de campagne de Ségolène Royal et est chargé des sujets régaliens ("sherpa", institutions, Europe, relations internationales).

À la suite de la défaite de Ségolène Royal au premier tour de la primaire citoyenne (6,9 % des voix), comme elle, il s'engage en faveur de François Hollande, qui l'emporte au second tour avec 56,57 % des suffrages et devient ainsi le candidat officiel du PS et du PRG à l'élection présidentielle de 2012.

Vie privée

Jean-Louis Bianco est le petit-fils de quatre grands-parents étrangers (Italien, Irlandaise, Belge flamand, Suissesse).

Il est marié et père de trois enfants.

Détail des mandats et fonctions

Mandats électifs

Député 
Conseiller régional 
Conseiller général 
Conseiller municipal, adjoint au maire, maire 

Fonctions gouvernementales

Fonctions à la présidence de la République

Autres fonctions

Décoration

  • Chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur (15 octobre 2001)

Notes et références

Bibliographie

Voir aussi

Lien interne

Liens externes

Chronologies


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Jean-Louis Bianco de Wikipédia en français (auteurs)

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