Marnes-la-Coquette

Marnes-la-Coquette

48° 49′ 49″ N 2° 10′ 38″ E / 48.8302777778, 2.17722222222

Marnes-la-Coquette
La façade de la mairie
La façade de la mairie
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement Boulogne-Billancourt
Canton Chaville
Code commune 92047
Code postal 92430
Maire
Mandat en cours
Christiane Barody-Weiss
2008-2014
Site web marnes-la-coquette.fr
Démographie
Population 1 680 hab. (2008)
Densité 483 hab./km²
Gentilé Marnois
Géographie
Coordonnées 48° 49′ 49″ Nord
       2° 10′ 38″ Est
/ 48.8302777778, 2.17722222222
Altitudes mini. 105 m — maxi. 178 m
Superficie 3,48 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Marnes-la-Coquette (prononcé [maʁnə la kokɛ] Prononciation du titre dans sa version originale) est une commune française, la moins peuplée des communes du département des Hauts-de-Seine de la région Île-de-France. Située à l'ouest de Paris, entre le parc de Saint-Cloud et la forêt de Fausses-Reposes, cette commune très boisée s'est développée autour du domaine de Villeneuve-l'Étang ayant appartenu à Napoléon III. Elle a conservé le charme et le calme des villages d'autrefois.

En 2006, l'Insee classe Marnes-la-Coquette comme la commune française où le revenu fiscal médian par ménage est le plus élevé : 42 855 €[1].

Sommaire

Géographie

Localisation

Localisation de Marnes-la-Coquette en Île-de-France.

Elle est la commune la moins peuplée des Hauts-de-Seine avec 1 705 habitants et aussi la moins dense avec[2] 250 habitants au km2.

Géologie et relief

La commune se trouve entre deux collines boisées : d'un côté la forêt de Fausses-Reposes, de l'autre le coteau portant le parc de Saint-Cloud. Une partie du sol est marneux, d'où le nom. C'est l'une des communes les plus boisées de la région parisienne.

Climat

Le climat de l'Île-de-France est de type océanique dégradé. Les stations d'observation les plus utilisées pour la météorologie à Marnes-la-Coquette sont celles d'Orly et de l'aéroport de Vélizy-Villacoublay[3].

Le climat dans les départements de la petite couronne parisienne est caractérisé par un ensoleillement et des précipitations assez faibles. Le tableau suivant permet de comparer le climat francilien avec celui de quelques grandes villes françaises :

Ville Ensoleillement
(h/an)
Pluie
(mm/an)
Neige
(j/an)
Orage
(j/an)
Brouillard
(j/an)
Moyenne nationale 1 973 770 14 22 40
Orly[4] 1 797 615 16 20 31
Paris 1 630 642 15 19 13
Nice 2 668 767 1 31 1
Strasbourg 1 633 610 30 29 65
Brest 1 492 1 109 9 11 74

Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station d'Orly recueillies sur la période 1961 - 1990 :

Relevés météorologiques en Île-de-France (station d'Orly 1961-1990)
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,7 1,3 3,0 5,3 8,8 11,9 13,8 13,4 11,2 7,9 3,8 1,6 6,9
Température moyenne (°C) 3,3 4,4 6,8 9,8 13,5 16,7 18,9 18,6 16,0 11,9 6,8 4,1 10,9
Température maximale moyenne (°C) 5,8 7,5 10,7 14,2 18,1 21,5 24,0 23,8 20,9 15,9 9,8 6,6 14,9
Humidité relative (%) 86 80 76 72 72 71 70 71 77 83 86 86 78
Source : Infoclimat[5]


Relevés météorologiques en Île-de-France (station d'Orly 1961-1990)
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Nombre de jours avec gel 12,4 10,3 7,0 1,6 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,2 5,4 11,6 48,6
Source : Infoclimat[5]


Relevés météorologiques en Île-de-France (station d'Orly 1961-1990)
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc.
Record de froid (°C)
(année du record)
-16,8
(1985)
-15,0
(1956)
-9,4
(2005)
-4,3
(1921)
-1,3
(1957)
3,2
(1975)
6,7
(1922)
5,6
(1923)
1,7
(1952)
-3,9
(1955)
-9,6
(1921)
-13,3
(1964)
Record de chaleur (°C)
(année du record)
16,5
(2003)
20,0
(1990)
24,5
(1955)
29,4
(1949)
35,0
(1922)
37,0
(1947)
39,2
(1947)
40,0
(2003)
33,0
(1949)
31,3
(1921)
20,1
(1993)
17,3
(1989)
Source : JournalduNet [4]


Voies de communication et transports

Voies routières

Marnes-la-Coquette est traversée par l'autoroute A13 (dite autoroute de l'Ouest) — achevée pour cette partie en 1941 mais réellement ouverte à la circulation en 1946 — qui constitue depuis 1937 une véritable saignée parallèle au chemin de fer. Le bourg est desservi depuis la route nationale 307 (déclassée en RD 907) — qui emprunte les anciennes rue de Vaucresson, du Domaine de la Marche et de Garches —, à partir de l'Hôpital Raymond-Poincaré (ancien Hospice Brézin) sur la commune de Garches, par l'ex-route nationale 307a devenue N 407 puis déclassée RD 407, qui emprunte la rue Yves Cariou puis la rue Georges et Xavier Schlumberger. Elle est bordée par le parc de Saint-Cloud, et la forêt de Fausses-Reposes. À travers cette forêt la route de l'Impératrice (Eugénie), route forestière de l'ONF, conduit à l'ancien octroi de Versailles de la Porte verte en longeant les haras de Jardy.

Pistes cyclables

Transports en commun

La commune est desservie par la gare (Garches - Marnes-la-Coquette) de la ligne Paris - Saint-Nom-la-Bretèche (Transilien Ligne L du Transilien). La commune est aussi desservie par la ligne de bus no 26 (Gare SNCF de la Celle Saint-Cloud - Mairie de Boulogne-Billancourt).

Urbanisme

Morphologie urbaine

Occupation des sols en 2003
Type d'occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 32,26 % 112,16
Espace urbain non construit 19,68 % 68,44
Espace rural 48,06 % 167,09
Source : Iaurif[6]

Logement

Projets d'aménagements

Toponymie

C'est l'empereur Napoléon III qui, en 1859, autorisa par décret la petite ville de Marnes à prendre le nom de Marnes-la-Coquette. On ne parlait alors que de Marnes-lès-Saint-Cloud. Pendant longtemps en effet, l'endroit dépendit de Saint-Cloud. Tout commença quand Odon de Sully entreprit de créer un village au milieu d'une forêt qui lui appartenait. Le nom même de Marnes vient de l'argile calcaire, la marne qu'on y trouvait dans le sol[7],[8].

Histoire

La statue de Pasteur, dans le parc voisin de la mairie de Vaucresson.

En 1852, Louis Napoléon Bonaparte, alors président de la République, rachète le domaine de Villeneuve-l’Étang. Ce domaine avait appartenu au maréchal Soult pendant le Premier Empire puis à la duchesse d'Angoulême. Une fois devenu empereur, il y fait construire le pavillon des Cent-gardes pour la garde impériale. En 1859-1860 il fait construire l'église Sainte-Eugénie[9],[10] au centre du bourg en l'honneur de son épouse Eugénie qui appréciait l'endroit[2].

En 1878, le domaine devient domaine public. Le château est détruit dans les années 1880. Le domaine est affecté au ministère de l'Instruction publique et des Beaux-arts.

Une partie du domaine est concédée à Louis Pasteur pour qu'il poursuive ses recherches après sa découverte du vaccin contre la rage. Les expériences nécessitent de nombreux lapins et chiens et l'animalerie rue d'Ulm est saturée et gêne le voisinage. Pasteur installe alors son laboratoire dans le pavillon des Cent-gardes. Il envisage d'y installer son institut mais le succès de sa souscription internationale lui permet d'acquérir un terrain rue Dutot à Paris et d'y faire construire l'Institut Pasteur qui sera inauguré en 1888.

Villeneuve-l'Étang devient alors une annexe où Pasteur s'installe souvent l'été. Il y meurt le 28 septembre 1895 à 16 h 40. Sa chambre y est toujours conservée.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du 29 mai 2005, les Marnois ont très majoritairement voté pour la Constitution européenne, avec 82,04 % de oui contre 17,96 % de non avec un taux d’abstention de 22,00 % (France entière : non à 54,67 % - oui à 45,33 %)[11].

À l’élection présidentielle française de 2007[12], le premier tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 59,33 % soit 566 voix, suivi de François Bayrou avec 16,88 % soit 161 voix, puis de Ségolène Royal avec 12,37 % soit 118 voix, et enfin de Jean-Marie Le Pen avec 5,03 % soit 48 voix, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 79,10 % soit 742 voix pour Nicolas Sarkozy contre 20,90 % soit 196 voix pour Ségolène Royal, résultat beaucoup plus tranché que la moyenne nationale[13] qui fut, au second tour, de 53,06 % pour Nicolas Sarkozy et 46,94 % pour Ségolène Royal. Pour cette élection présidentielle, le taux de participation a été très élevé. On compte 1 054 inscrits sur les listes électorales marnoises, 90,99 % soit 959 voix ont participé aux votes, le taux d’abstention fut de 9,01 % soit 95 voix, 2,19 % soit 21 voix ont effectué un vote blanc ou nul et enfin 97,81 % soit 938 voix se sont exprimées[12].

Administration municipale

Le conseil municipal est composé de 19[14] membres dont le maire et cinq maire-adjoints[15].

Marnes-la-Coquette fait partie du Syndicat mixte des Coteaux et du Val de Seine, de même que les Communautés d'agglomération voisines Cœur de Seine et Arc de Seine.

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
18 mars 2001 en cours Christiane Barody-Weiss DVD Conseillère générale - Députée suppléante

Instances judiciaires et administratives

Marnes-la-Coquette relève du tribunal d'instance[16] ainsi que du tribunal de police de Boulogne-Billancourt[17]. Marnes-la-Coquette se situe dans la zone d'intervention du commissariat de Saint-Cloud.

Politique environnementale

Jumelages

Au 1er janvier 2010, la commune de Marnes-la-Coquette n'est jumelée avec aucune autre commune[18] .

Population et société

Démographie

Évolution démographique

En 2008, Marnes-la-Coquette comptait 1 680[19] habitants (soit une augmentation de 11,7 % par rapport à 1999). La commune occupait le 5 909e rang au niveau national, alors qu'elle était au 5 963e en 1999, et le 36e au niveau départemental sur 36 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Marnes-la-Coquette depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint en 2006 avec 1 705 habitants.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 180 196 178 172 252 271 322 314 279
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 302 355 363 304 303 341 358 338 353
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 450 404 416 559 675 856 740 853 1 197
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 -
Population 1 660 1 697 1 646 1 632 1 594 1 504 1 705 1 680 -
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[20], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[21],[22]

Pyramide des âges

Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,6 %) est inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (17,7 %).

À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,9 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 48,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 24,4 %, 15 à 29 ans = 15,4 %, 30 à 44 ans = 20,3 %, 45 à 59 ans = 22,2 %, plus de 60 ans = 17,7 %) ;
  • 51,9 % de femmes (0 à 14 ans = 24,6 %, 15 à 29 ans = 14 %, 30 à 44 ans = 20,9 %, 45 à 59 ans = 21 %, plus de 60 ans = 19,4 %).
Pyramide des âges à Marnes-la-Coquette en 2007 en pourcentage[23]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,5 
90  ans ou +
1,0 
4,8 
75 à 89 ans
6,7 
12,4 
60 à 74 ans
11,7 
22,2 
45 à 59 ans
21,0 
20,3 
30 à 44 ans
20,9 
15,4 
15 à 29 ans
14,0 
24,4 
0 à 14 ans
24,6 
Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2007 en pourcentage[24]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90  ans ou +
1,0 
4,8 
75 à 89 ans
7,8 
10,2 
60 à 74 ans
11,0 
18,5 
45 à 59 ans
18,9 
24,7 
30 à 44 ans
23,3 
21,0 
15 à 29 ans
19,9 
20,6 
0 à 14 ans
18,1 

Enseignement

Marnes-la-Coquette est située dans l'académie de Versailles.

Établissements scolaires

La ville administre une école maternelle et deux écoles élémentaires communales[25].

Il n'y a ni collège ni lycée à Marnes-la-Coquette.

Vie universitaire

Manifestations culturelles et festivités

Traditionnellement, la fête de la Saint-Jean d'été est fêtée au square Pasteur.

Santé

Sports

Médias

Cultes

Les Marnois disposent de lieux de culte catholique et ...

Culte catholique

Article détaillé : Paroisse des Hauts-de-Seine.

Depuis janvier 2010, la commune de Marnes fait partie du doyenné des Collines, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[26].

Au sein de ce doyenné, le lieu de culte catholique est l'église Sainte-Eugénie qui relève de la paroisse Sainte-Eugénie[27],[28].

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2007, l'Insee classe Marnes-la-Coquette comme la commune française où le revenu fiscal médian par ménage est le plus élevé : 42 855 €[1].

Selon la Direction générale des impôts, Marnes-la-Coquette est la commune la plus riche de France par habitant[2]. En 2004, Marnes-la-Coquette est la ville (de plus de 1000 habitants) la plus riche de France par ménage : le revenu moyen par habitant s'élèverait à 81 746 € selon l'INSEE[29].

Emploi

Entreprises et commerces

  • La Poste
  • Le tabac, brasserie, restaurant Les Hirondelles

Culture locale et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

Monuments et sites, inventaire au 31 décembre 2005
Intitulé Monument classé Monument inscrit
Église paroissiale Sainte-Eugénie, 1 place de la Mairie x
Mairie, 3 place de la Mairie x
Intitulé Site classé Site inscrit
Forêt de Fausses-Reposes x
Domaine de Saint-Cloud avec le parc de Villeneuve-l'Etang x
Source : Iaurif[30]
  • Église Sainte-Eugénie
L'église Sainte-Eugénie

Cette église a été construite en 1859-1860 aux frais de napoléon III. Elle a été inscrite à l'inventaire des monuments historiques le 21 décembre 1993[9],[10].

  • Mémorial de l'Escadrille Lafayette

Le monument a été inauguré le 4 juillet 1928. Érigé en mémoire des aviateurs américains volontaires de l'Escadrille La Fayette engagés durant la Première Guerre mondiale. Une crypte souterraine contient les restes de la plupart de ces aviateurs tués au combat. Le mémorial se trouve dans le parc jouxtant le musée des Applications de la Recherche Louis Pasteur. Ce monument, situé 5, boulevard Raymond Poincaré, est constitué d'un « arc monumental »[31].

  • Haras de Jardy
Le haras de Jardy

Marnes-la-Coquette héberge le plus grand centre équestre de France, le haras de Jardy[32]. Il est la propriété du Conseil général des Hauts-de-Seine et a été créé en 1891 par Edmond Blanc, le plus grand propriétaire-éleveur de chevaux de course de la Belle Époque. Marcel Boussac rachèta ce haras et perpétua la réputation internationale des chevaux de course issus de cet élevage.

  • Musée des Applications de la Recherche

Le musée des Applications de la Recherche retrace la lutte contre les maladies infectieuses à l'aide de photographies, de documents originaux, de matériels venant des collections du musée Pasteur, enrichies d'un don important de la famille de Gaston Ramon. Ouvert au public au 3, boulevard Raymond Poincaré et 3, avenue Pasteur, à Marnes-la-Coquette.

Ce monument a été construit entre 1852 et 1930[33].

  • Mairie

Le bâtiment qui abrite la mairie, construit en 1849 et agrandi en 1888, a été inscrit à l'inventaire des monuments historiques le 21 décembre 1993[34],[35].

Patrimoine culturel

Marnes-la-Coquette et la littérature

L'académicien Thierry Maulnier a donné sur Marnes-la-Coquette un article où il dit tout son attachement et son admiration pour un cadre aussi authentique : « Marnes est — qui l'ignore dans ce département ? — une sorte de petit miracle, un village du XIXe siècle, un village pour amoureux de Peynet presque entièrement préservé à moins de deux lieues de promenade de la porte de Saint-Cloud. Il fut un des lieux de promenade de l'impératrice Eugénie. Les metteurs en scène de cinéma y viennent volontiers pour leurs extérieurs sur l'adorable place centrale, bordée d'une église miniature et d'une mairie jouet. La rue principale est une vraie rue campagnarde que, par le fait, la circulation automobile n'a pas encore réussi à submerger et ne doit pas submerger »[36].

Marnes-la-Coquette et la chanson

C'est à Marnes-la-Coquette qu'habitait, de 1952 à 1972, Maurice Chevalier dans sa très belle propriété « La Louque »[36]. Cette maison présente des jardins remarquables[37].

Personnalités liées à la commune

  • Edme Joachim Bourdois de La Motte (1754-1835) - Médecin
  • Louis Pasteur (1822-1895) - Scientifique, il est mort à Marnes-la-Coquette où il avait installé son laboratoire de recherche dans le pavillon des Cent-gardes, au sein de l'ancien domaine impérial de Villeneuve-l'Étang.
  • Gustave Le Bon (1841-1931) - Sociologue, mort à Marnes-la-Coquette.
  • Henri Duparc (1848-1933) - Compositeur, il devient maire de la commune en 1884; pour un an seulement, son état de santé ne lui permettant plus de poursuivre sa fonction.
  • Albert Willemetz (1887-1964) - Auteur dramatique. Il habitait Marnes-la-Coquette, il y est mort et y est inhumé[38].
  • Maurice Chevalier (1888-1972) - Chanteur et acteur français, il a habité Marnes-la-Coquette au Parc Privé de Marnes et y est inhumé[38].
  • Dwight David Eisenhower (1890-1969) - Général de l'Armée américaine, commandant en chef des forces alliées en Europe et 34e président des États-Unis d'Amérique. Il a résidé une année au Parc Privé de Marnes à la « Villa Saint Pierre ».
  • Jean de Létraz (1897-1954) - Auteur de théâtre, inhumé à Marnes-la-Coquette[38].
  • Thierry Maulnier (1909-1988) - Journaliste et auteur dramatique, mort et inhumé à Marnes-la-Coquette[38] auprès de son épouse
  • Tina Kieffer jornaliste a DS magasine, suivie de directrice de Marie Claire, fondatrice de l'association Toutes a l'ecole (parainée par Claire Chazal ) et creatrice de la marque KramaByK

Marcelle Tassencourt (1914-2001) - Actrice de théâtre.

  • Porfirio Rubirosa (1909-1965) - Diplomate de la République dominicaine, inhumé à Marnes-la-Coquette[38].
  • Pierre Schwed (1923-2006) - Géostratège, mort et inhumé à Marnes-la-Coquette. Il a résidé au Parc Privé de Marnes à la« Villa Saint Pierre »[38].
  • Hugues Aufray (1929) - Chanteur, il habite Marnes-la-Coquette depuis de nombreuses années.
  • Jacques Séguéla (1934) - Publicitaire.
  • Johnny Hallyday (1943) - Chanteur, il possédait une villa (« La Savannah ») rue Maurice Chevalier au Parc Privé de Marnes.
  • Hamad bin Khalifa Al Thani (1952) - Émir du Qatar, il y possède une immense propriété au Parc Privé de Marnes.
  • Roland Marchisio (1960) - Acteur français.

Héraldique, logotype et devise

Armes de Marnes-la-Coquette

Elles peuvent se blasonner ainsi : De gueules à la tête arrachée de chien enragé d'or lampassée et allumée d'argent, accompagnée de trois prismes de cristal du même, deux en chef, un en pointe, au chef d'azur chargé d'une aigle impériale française d'or, la tête contournée, empiétant des foudres du même (Second Empire).

En principe, le blason repose toujours sur un châtaigner fruité d'argent flanqué de deux chênes arrachés englantés d'or.

La tête de chien enragé symbolise l'œuvre de Pasteur qui mourut à Marnes le 28 septembre 1895. L'aigle impérial est en souvenir de Napoléon III et de l'impératrice qui par décret donnèrent le qualificatif de « la coquette » à Marnes. Le châtaignier et les deux chênes sur lequel est posé l'écu symbolisent la forêt de Fausses-Reposes qui entoure la commune[39].

Pour approfondir

Bibliographie

  • Pierre-Henri Machard, Essai historique sur Marnes-la-Coquette, 1932 ; réédité en 1999 (éditions Le livre d'histoire) (ISBN 284435050X).

Iconographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

  1. a et b « CC-Résumé statistique/ com, dep, zone empl » sur site de l'INSEE. Consulté le 4 mai 2010
  2. a, b et c « Marnes La Coquette », L'Express, 28 juin 2007.
  3. Fiche sur Marnes-la-Coquette sur site de Météo France. Consulté le 6 septembre 2009
  4. a et b « Orly - Val-de-Marne (94310) - Données climatiques » sur journaldunet.com. Consulté le 6 septembre 2009
  5. a et b « Orly, Val-de-Marne (94), 89 m - (1961-1990) » sur infoclimat.fr. Consulté le 2 septembre 2009
  6. Fiche communale d'occupation des sols sur le site de l'Iaurif. Consulté le 8 septembre 2009.
  7. Jean-Michel Dechambre, Découvrir les Hauts-de-Seine, éditions Horvath, 1980, p. 48.
  8. Notice no IA00051394, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  9. a et b Notice no PA00125467, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  10. a et b Notice no IA00051399, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  11. « Scrutin du 29 mai 2005 (sur la constitution européenne) - Marnes-la-Coquette » sur site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 10 septembre 2009
  12. a et b Résultats électoraux du premier tour et du second tour sur journal Le Figaro. Consulté le 10 septembre 2009
  13. Résultats électoraux indexés sur ministère de l'intérieur. Consulté le 22 novembre 2008
  14. « Élection municipale (mars 2008) » sur internaute.com. Consulté le 13 septembre 2009
  15. « Le conseil municipal » sur site de la ville de Marnes-la-Coquette. Consulté le 12 septembre 2009
  16. [PDF] « Tribunal d'instance de Boulogne-Billancourt » sur site de la cour d'appel de Versailles. Consulté le 11 septembre 2009
  17. « Tribunal de Boulogne-Billancourt » sur site de la cour d'appel de Versailles. Consulté le 11 septembre 2009
  18. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures » sur le site du ministère des Affaires étrangères. Consulté le 14 janvier 2010.
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  21. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 7 septembre 2010
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  25. « Les écoles » sur site de la ville de Marnes-la-Coquette. Consulté le 12 septembre 2009
  26. Carte des doyennés janvier 2010 sur le site du diocèse de Nanterre. Consulté le 18 septembre 2011
  27. Liste des paroisses des Hauts-de-Seine sur le site du diocèse de Nanterre. Consulté le 18 septembre 2011
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  29. « Le village de la France d’en (très) haut, Marnes-la- Coquette » sur bakchich.info, 30 janvier 2008. Consulté le 11 septembre 2009
  30. Fiche communale des sites et monuments sur le site de l'Iaurif. Consulté le 8 septembre 2009.
  31. Notice no IA00051397, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  32. Notice no IA00051648, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  33. Notice no IA00051396, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
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  36. a et b Jean-Michel Dechambre, Découvrir les Hauts-de-Seine, op. cit., p. 49.
  37. Notice no IA92000484, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  38. a, b, c, d, e et f MARNES-LA-COQUETTE (92) : cimetière sur landrucimetieres.fr, février 1999. Consulté le 15 septembre 2009
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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Marnes-la-Coquette de Wikipédia en français (auteurs)

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