- Le Faouët (Morbihan)
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Le Faouët
La chapelle Sainte-Barbe du Faouët.
DétailAdministration Pays France Région Bretagne Département Morbihan Arrondissement Arrondissement de Pontivy Canton Canton du Faouët (chef-lieu) Code commune 56057 Code postal 56320 Maire
Mandat en coursAndré Le Corre
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du pays du roi Morvan Démographie Population 2 882 hab. (2006[1]) Densité 85 hab./km² Aire urbaine 25 412 hab. () Gentilé Faouëtais, Faouëtaises Géographie Coordonnées Altitudes mini. 53 m — maxi. 202 m Superficie 34,03 km2 Le Faouët est une commune bretonne de la République française, située dans le département du Morbihan dans la région Bretagne.
Nom
Les plus anciennes graphies connues du nom de la ville sont Fauoet vers 1330 et Le Fauoet au XVe siècle. Le nom en breton de la commune est Ar Faoued (à comparer au gallois ffawydd) qui signifie « hêtraie » en français. Cependant, on peut, en se tournant vers le latin du Glossaire de dom Lobineau, trouver la racine dans faveta / foveta, soit Les Fossées. Ce qui indiquerait les traces de l'établissement d'un camp romain (fovere castra : se retrancher dans un camp).
Géographie
Le Faouët/Ar Faoued fait partie de la Cornouaille morbihannaise. Son territoire est délimité à l'ouest par le cours du ruisseau du moulin du Duc (frontière avec la commune limitrophe de Le Saint), au sud-ouest par celui de la rivière Inam (frontière avec les communes limitrophes de Guiscriff et Lanvénégen) et à l'est par celui de la rivière Ellé (frontière avec les communes limitrophes de Priziac et Meslan). La confluence de l'Ellé et de l'Inam constitue l'extrémité sud de la commune.
La ville est installée sur une colline qui culmine à 152 mètres d'altitude. Au centre de la ville, se trouve les célèbres halles du XVIe siècle, vers lesquelles convergent les routes des villages voisins. La route départementale 769, une voie rapide reliant Lorient à Roscoff, contourne par l'est la ville en décrivant une grande courbe. Le plateau de Sainte Barbe, au nord-est de la petite cité, sur lequel est construit un clocher-beffroi abritant une cloche, surplombe de plus de 100 mètres le cours de l'Ellé. Ses versants abrupts, au sud et à l'est, sont occupés par une belle futaie. Au XVIe siècle, sur un terrain exigu, une chapelle dédiée à Sainte-Barbe a été construite.
À environ 2 km au sud de la ville, le bourg de Saint-Fiacre, qui s'est développé à proximité de la chapelle homonyme, constitue une importante agglomération secondaire. En 1793, y était recensés 129 habitants.
Distance de plusieurs villes françaises
Ville Quimperlé Lorient Pontivy Quimper Morlaix Vannes St-Brieuc Brest Rennes Nantes Paris Nice Distance Orientation
19 km (S)
33 km (S-E)
39 km (E)
47 km (O)
66 km (N-O)
69 km (S-E)
75 km (N-E)
84 km (N-O)
134 km (E)
171 km (S-E)
439 km (N-E)
959 km (S-E)
Préhistoire
Plusieurs trouvailles attestent d'une présence humaine à l'Âge de bronze sur le territoire de la commune. Ainsi une hache de combat en cuivre arsenié a été découverte en 1882 au village de Kersoufflet et un petit dépôt de 14 haches à douille, sorte de monnaie avant l'heure, a été découvert en 1909 au village de Keranval.
Histoire
Le Faouët dépendait du présidial de Quimper (sénéchaussée de Gourin) et de l'évêché de Cornouaille. La population parlait en majorité le Breton cornouaillais jusqu'au basculement linguistique des années 1950-60 qui a vu le français dépasser, puis marginaliser le breton. Le Cornouaillais n'est utilisé que dans quatre communes du canton de Gourin et trois communes du canton du Faouët, tandis que les autres bretonnants du département du Morbihan parlent le Breton vannetais. Pour tenir compte de ce particularisme local, on imprima à Vannes jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale des livres de prière et cantiques particuliers, assortis de la mention : « Escopti Guened, evit bro Gourin hag ar Faoued » (Evêché de Vannes, pour les pays de Gourin et du Faouët).
Les seigneurs du Faouët
Le Faouët était le siège d'une seigneurie. Les premiers seigneurs, dont nous ignorons le nom, furent sans doute des cadets des Vicomtes de Gourin. L'un d'entre-eux, Geoffroy du Faouët, participa aux croisades au temps de Saint-Louis. Plusieurs familles se succédèrent par la suite à la tête de celle-ci : les Bouteville, originaires de Normandie, du XIVe au XVIe siècle puis suite à une alliance les Goulaine du XVIe au XVIIe siècle, puis les Du Fresnay, puis en 1740 les Argouges de Rannes et enfin à la veille de la Révolution les Montreuil. La seigneurie fut érigée en baronnie en 1495 par la duchesse Anne de Bretagne. La famille de Bouteville, a laissé le souvenir d'une famille de grands bâtisseurs. On leur doit notamment la construction des chapelles de Saint-Fiacre et de Sainte Barbe, des joyaux de l'art gothique flamboyant, et des halles du Faouët. Ils occupèrent des charges importantes de chambellan du duc François II et du roi de France François Ier. Leurs armes « d'argent à cinq fusées de geules en fasce » figurent toujours sur les vitraux des chapelles Sainte-Barbe et Saint-Fiacre. Elles y sont soit entières soit mi-parti avec celles des Quimerch, des Coëtquenan et des du Chastel, les familles avec qui ils étaient alliés. Elles servent aujourd'hui de blason à la ville du Faouët. Les Goulaine participèrent activement aux guerres de la ligue. Bien qu'ils aient soutenu Mercoeur dans ses visées séparatistes ils réussirent à obtenir le pardon du roi en raison de leur droiture. Claude II de Goulaine, le dernier des Goulaine, démembra le domaine de la baronnie et vendit séparément les différentes parties. René Du Fresnay de Coetcodu dont la famille était originaire de Langoëlan lui acheta en 1644 le château du Faouët et de nombreuses terres. Les seigneurs du Faouët percevaient de nombreux droits et taxes dont un droit de passage sur les différents ponts permettant d'accéder à la ville : le pont Dynam à l'ouest, le pont de la Coutume au sud et le pont Tanguy à l'est.
Les Halles
L'existence des halles est attesté dès 1542. Celles-ci sont mentionnés dans un aveu du seigneur du Faouët où il y est dit qu'elles lui appartenaient de temps immémorial. Il s' y tenait marché tous les mercredis, ainsi que neuf foires annuelles, puis quartoze à partir du XVIIe siècle. Elles constituaient un revenu substantiel pour le seigneur du lieu qui percevait diverses taxes. La plus rentable était celle dite de la « grande verge » prélevée sur les papiers (110 livres par an), venaient ensuite la « place des estaulx » (22 livres/an), la « place de cuyr » (8 livres/an), la « place de laine » (8 livres/an) et la « coutume des mareschaulx » (20 sous/an). L'édifice sera racheté par la municipalité en 1815 à la famille d'Argouges de Ranes alors que celui-ci est à moitié en ruine et faira l'objet par la suite de nombreux travaux de restauration. Une chambre d'horloge sera installée sur le faîtage, remplacée ensuite par un clocher[2].
XIVe siècle
Le château fort des Boutteville au Faouët, que le chroniqueur médiéval Jean Froissart qualifie de « petit fort », fut assiégé en 1342 par les troupes du roi d'Angleterre Edouard III pendant la Guerre de Succession de Bretagne. Une garnison anglaise s'y installa mais le château fût successivement repris par les partisans de Charles de Blois et de Jean de Montfort. A la fin de la guerre le château était ruiné et les seigneurs du Faouët firent de leur manoir à Le Saint leur résidence principale. Ils ne se réinstalleront dans la petite ville qu'au milieu du XVIe siècle.
XVe siècle
Dans un acte daté du 6 juillet 1489, Jean De Bouteville, à la demande de Jean de Toulbodou, fait donation d'une parcelle de terre au lieu-dit Roc'h ar Marc'h bran ((fr) montagne du corbeau mâle) pour l'édification d'une chapelle en l'honneur de Sainte-Barbe. En effet une légende rapporte que Jean de Toulboudou, seigneur de Guidfoss en Plouray, fut surpris par un violent orage dans les environs de Roc'h ar Marc'h bran alors qu'il était parti à la chasse. Craignant pour sa vie, d'énormes rochers frappés par la foudre étant sur le point de le broyer, il invoqua alors Sainte Barbe et lui promit de lui bâtir une chapelle à cet endroit même s'il en réchappait. Ayant eu la vie sauve, ce sera chose faite.
XVIe siècle
En 1595, La Fontenelle dut abandonner le bourg; il s'empara du château de Cremenec, situé non loin de là à Priziac.
XVIIe siècle
Cette commune est citée pour avoir participé à la « Révolte des Bonnets rouges » ou « Révolte du papier timbré » survenue en 1675[3].
XVIIIe siècle
Cette petite ville devient célèbre par les activités de Marion du Faouët, chef d'une bande de brigands.
Révolution française
Article détaillé : Bataille du Faouët.Le Faouët devient chef-lieu d'un district[4] de 1790 à 1795 ; il y est donc créé un tribunal de district. Jean René Maurice Le Souef de Montalembert, né en 1757 à Lanvénégen, y est élu comme juge. En septembre 1794, il est mis provisoirement en arrestation par le comité de surveillance de Le Faouët et est très vite libéré[4]. La ville devient rapidement acquise aux idées révolutionnaires tandis que la campagne alentour y devient hostile. Ses administrateurs, notamment Jean-Marie Bargain, commissaire du district, font preuve d'un grand zèle républicain. Ils n'hésitent pas à se porter acquéreur de biens nationaux et appliquent sans hésitation les mesures votées à l'assemblée nationale. La ville est attaquée à trois reprises par les chouans durant cette période troublée. La première attaque se produit dans la nuit du 28 au 29 janvier 1795. Les assaillants attaquent de plusieurs côtés à la fois : par la rue du Poher, la rue du château et l'actuelle rue de Saint-Fiacre. Ils sont repoussés par la petite garnison du Faouët qui s'est retranchée sous les halles. Celle-ci est constituée de 12 canonniers, 90 hommes de la garde nationale, 38 hommes de lignes, 5 chasseurs à cheval et 3 gendarmes. Elle oppose un feu nourri. Les deux canons notamment causent de lourdes pertes. Les chouans laissent sur le terrain 14 morts, 8 blessés et plusieurs prisonniers. La seconde attaque a lieu le 30 juin 1795 mais les chouans ne rencontrent aucune résistance, la garnison étant absente, et sont plutôt bien accueillis par la population. Les patriotes de la ville ont en effet prit la fuite pour trouver refuge à Lorient. La troisième attaque se produit le 6 janvier 1800. Les chouans pénètrent dans une ville une nouvelle fois désertée par sa garnison et ses patriotes. Ils abattent l'arbre de la liberté et pillent les demeures de Jean Marie Bargain et des principaux acquéreurs de biens nationaux[5].
Le Costume
Au XIXe siècle le costume porté au Faouët était celui également porté dans le pays Pourlet ainsi qu'à Guiscriff, Lanvénégen et Langonnet. Les hommes portaient une culotte bouffante, remplacé plus tard par un pantalon étroit, retenue par une large ceinture de cuir à boucle de métal ciselé, ainsi qu'une veste caractérisée par un empiècement dans le dos, d'où partaient onze raies piquées. Fernand Cadoret rapporte dans ses mémoires que le gilet et les braies de toile écrue du paysan du Faouët ne devaient jamais connaître le contact d'un lavoir. Les femmes portaient en hiver sur la tête un capot dit kapot ribot auquel était fixé à la base arrière un large mantelet triangulaire bordé d'un ruban de velours. Le capot était remplacé en été par une coiffe de toile blanche. Entre 1890 et 1930 les hommes et les femmes du Faouët adoptèrent le costume de Rosporden tout en maintenant certains particularismes locaux. Les hommes adoptèrent un gilet mod skaër qui montait jusqu'au col ainsi qu'un grand chapeau à larges bords dit tok mod skaër qui leur donnaient une fière allure. Les femmes adoptèrent la grande coiffe en dentelle de Rosporden appeléé c'hoeff mod skaër[6].
Première Guerre mondiale
Le nombre de tués sur les champs de bataille ou des suites de leurs blessures reçues au cours des combats, lors de la Première Guerre mondiale, s'élève à 165 pour la seule commune du Faouët et 922 pour l'ensemble du canton. Un chiffre élevé qui s'explique par une population très jeune et constituée majoritairement de paysans faiblement instruits versés de préférence dans les régiments d'infanterie de l'Armée de terre. L'un d'entre-eux, Corentin Jean Carré, engagé volontaire ayant devancé l'appel en mentant sur son âge, est considéré comme le plus jeune poilu de France.
Seconde Guerre mondiale
- Deux familles juives, venues de région parisienne, trouvent refuge au Faouët après la rafle du vélodrome d'hiver en juillet 1942. Elles échappent aux recherches et regagnent Paris à la fin de l'année 1944[7].
- Une cour martiale allemande a siégé pendant deux jours de juin 1944 à l'école Sainte-Barbe (actuellement collège Sainte-Barbe). Ce lieu servait également de prison et de centre de torture. Plusieurs dizaines de résistants furent condamnés à mort pendant ces deux jours. Vingt-huit d'entre eux ont été fusillés à Lanvénégen le 24 juin 1944 ; l'un d'eux a survécu[7].
Héraldique
d'argent à cinq fusées de geules en fasce.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2008 André Le Corre mars 2001 2008 Francis Le Pichon PS 1995 2001 Raymond Noël Lanuzel 1989 1995 Francis Le Pichon PS 1983 1989 Raymond Noël Lanuzel Période Identité Étiquette Qualité 1962 1983 Pierre Postollec PS Enseignant 1959 1962 Joseph Culoto 1944 1959 Francis Hervé 1925 1944 Vincent Riguidel 1919 1924 Joseph Fortune Agent voyer 1912 1919 Victor Robic Avocat 1900 1912 Joseph Fortune Agent voyer 1878 1900 Léopold Bargain Notaire 1874 1878 Evariste Cadoret 1860 1874 Gustave Bargain Notaire 1848 1860 Pierre Carré 1836 1848 Alexis Bargain Notaire 1830 1836 Claude René Bellanger Huissier et Chef de bataillon à la retraite 1820 1830 Dominique Tassy Huissier 1815 1820 Étienne Jacques Talhouarn Notaire 1800 1815 Jean-Marie Bargain Notaire 1793 1800 Maurice Duval Marchand 1792 1793 Julien Georget Papetier 1791 1792 Jean-Baptiste Laverge Laboureur à Saint-Fiacre 1790 1791 Joseph Hautte Marchand Démographie
Évolution démographique de 1793 à 2006
Langue bretonne
- À la rentrée 2007, 13,5% des enfants de la commune étaient inscrits dans le primaire bilingue[10].
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
La Chapelle Sainte-Barbe
Galerie : Chapelle Sainte-Barbe du FaouëtSituée à flanc de colline, elle domine la vallée de l'Ellé. Elle est accessible, soit à pied en remontant l'Ellé, soit depuis le bourg (distance assez longue). Elle est enchâssée dans un site remarquable : le sommet de la colline offre une vue magnifique de la vallée. En dessous, au pied d'un escalier monumental à balustres, se trouve la chapelle ; seule une cloche pour les pèlerins se trouve en haut. La chapelle est dépourvue de nef en raison de l'exiguïté du terrain sur lequel elle est construite. Les insignes de la noblesse abondent dans le décor sculpté et peint. On peut y voir notamment les armes pleines des Boutteville, des Toulboudou et des Talhouët; et les écus parti Boutteville-Du Chastel, parti Boutteville-Quimerch, parti Bouteville-Coëtquenan. Elle est classée aux monuments historiques[11]. Dans le voisinage immédiat de la chapelle :
- L'oratoire Saint-Michel construit sur un piton rocheux, relié par une passerelle à l'escalier conduisant à Sainte-Barbe.
- La fontaine Sainte-Barbe, en contrebas dans la vallée. Elle porte la date 1708. Autrefois les jeunes filles y laissaient tomber une épingle pour savoir si elles se marieraient dans l'année. Aujourd'hui, les pièces de monnaie les ont remplacées.
- En descendant dans la vallée, le visiteur peut, par ailleurs, découvrir le monde des fourmis et celui des abeilles dans une ferme-musée. Une rave-partie interdite s'est déroulée sur les lieux en 2004, et un jeune raveur a perdu la main en saisissant une grenade contenant du gaz incapacitant et de la tolite.
La chapelle Saint-Fiacre
Galerie : Chapelle Saint-Fiacre du FaouëtElle a été reconstruite à partir de 1450 sur l'ordre des seigneurs de Boutteville. Son exceptionnel jubé de bois polychrome (datant de 1480) valut à son auteur, Olivier Le Loergan, d'être anobli par le duc de Bretagne. Elle possède également des vitraux de qualité. Elle est classée aux monuments historiques[12].
L'Église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption
(XVIe siècle), incendiée en 1917 mais restaurée dix ans plus tard. Elle se singularise par son clocher aux formes originales. Elle abrite en outre deux très vieilles pierres tombales ornées des gisants de Peronelle de Bouteville et Bertrand de Trogoff, seigneurs locaux.
La chapelle Saint-Sébastien
Construite fin du XVIe siècle et début XVIIe siècle, bas reliefs sculptés sur des sablières représentant divers scènes : sarabande conduite par un diable, martyre de saint sébastien, scène du roman de Renart. Elle est classée aux monuments historiques[13].
Autres monuments
- La chapelle Saint-Adrien, probablement première moitié du XVIe siècle.
- La chapelle Saint-Jean, probablement fin XVe siècle et début XVIe siècle
- l' Ancien couvent des Ursulines du Faouët fondé en 1658 par Sébastien du Fresnay, accueille depuis 1987 le musée de peinture : le musée du Faouët
Maisons et autres établissements
Les Halles du Faouët
Edifiées entre la fin du XVe siècle et le début du XVIe siècle, elles sont longues de 53 mètres et larges de 19 mètres. Couvert d'une vaste toiture reposant sur de petites colonnes de granite, l'édifice s'ouvre de chaque côté par deux imposants portiques. Elles offrent un magnifique exemple de charpente ancienne, impressionnante par leur qualité et leur volume. Elles sont classées aux monuments historiques[14].
Le Musée du Faouët
Situé au 1 rue de Quimper dans l' ancien couvent des Ursulines du XVIIe siècle, ouvert en 1987. Il présente une collection constituée de dessins, peintures, gravures et sculptures, témoignant de la vie quotidienne au Faouët de 1845 à 1945, il comprend plus de 400 œuvres.
Châteaux et manoirs
- le Château de Barrégan, vestiges
- Manoir de Diarnelez, propriété de la famille Rousseau depuis le XIVe siècle jusqu'en 1717. En 1973 l'aile ouest qui comportait une belle galerie à arcades a été démontée et transférée dans le Finistère.
- Manoir de Kerihuel
Galerie photos
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Chapelle Saint-Fiacre, par Henri Alphonse Barnoin (1882–1940)
Liste des lieux-dits
- Barregan
- Beg er Roch
- Beg Roz
- Bodez
- Bois Clos, le
- Bois du Mur
- Botoharec
- Boutouloué
- Brancardic
- Brugou, le
- Coadic en Ny
- Coat en Haie
- Coat Loret
- Coat Palès
- Coat Quenven
- Cosquéric
- Cravic, le
- Croch Besquellou
- Croch Morvan
- Croix Verte, la
- Diarnelez
- Drezers
- Faouët, le
- Gohlen, le
- Gorez
- Grand Pont, le
- Guernalez
- Guervienne
- Helles le
- Keranna
- Ker Baniel
- Ker Calvez
- Ker Maria
- Ker Yannick
- Keranrouë
- Keranval
- Kerauffrédic
- Kerballec
- Kerbic
- Kerbloch
- Kercadoret
- Kerdaouscoët
- Kerdouriou
- Kerdudou
- Kerforc'h
- Kerforc'h Vihan
- Kergoff
- Kergroës
- Kerihuel
- Keriellou Vihan
- Keriellou Vras
- Kerly
- Kermaguer
- Kermine
- Kernot Vian
- Kernot Vras
- Kernou
- Kerosa
- Kerozec
- Kerroc'h
- Kerrousseau
- Kerscoët
- Kerscuber
- Kersoufflet
- Kervidonnic d'en Haut
- Kervinien
- Lambelleguic
- Lande de Saint Fiacre
- Leinlosten
- Leinmeur
- Lindorum
- Métairie Neuve, la
- Miné Cosquer
- Miné, le
- Minémeur
- Moulin Berzen
- Moulin Blanc
- Moulin de Barregan
- Moulin d'en Haut
- Moulin du Guel
- Moulin du Mur
- Moulin du Pont Blanc
- Ouarioua
- Parc Charles
- Parc Marrec
- Penanrun
- Penfel
- Petit Coat Loret
- Petit Coat Queven
- Petit Cosqueric
- Pont Blanc
- Pont du Duc
- Pont du Hellès
- Pont du Mabot
- Pont er Lann
- Pont er Mahat
- Pont Priant
- Pont Tanguy
- Porz en Haie
- Restalgon
- Restemblaye
- Rozenlaër
- Saint Adrien
- Sainte Barbe
- Saint Fiacre
- Saint Jean
- Saint Sébastien
- Stang Groez
- Stéroulin
- Toulsable
- Trosalaün
- Ty Ascouët
- Ty Blomen
- Ty Cosquéric
- Ty Cravic
- Ty Lann
- Ty Nehué
- Ty Parc
- Ty Planche
- Ty Poder
- Villeneuve Barrégan
- Villeneuve Pont er Lann
- Villeneuve Rouzen
Personnalités liées à la commune
- Henri Alphonse Barnoin, (1882-1940), peintre français.
- Marius Borgeaud, peintre suisse, y a peint plusieurs années de suite, à partir de 1920
- Corentin-Jean Carré (1900-1918), le plus jeune poilu de la République, engagé à 15 ans, mort en 1918 ;
- Erwan Evenou, enseignant et écrivain de langue bretonne ;
- Lucien Kerjean, fondateur du bagad du Faouët.
- Jean-François Le Ny, (1924-2006, psychologue
- Le Soueff de Montalembert, homme de loi ; membre d'une famille noble de Lanvénégen. Né en 1757. Avant la Révolution française, il est avocat, bailli et juge au siège royal de Gourin. En 1790, il est élu au tribunal de district du Faouët. En septembre 1794, il est mis provisoirement en arrestation par le comité de surveillance de Le Faouët et est très vite libéré. En 1807, il est greffier de justice de paix et proposé comme juge[4].
- Marion du Faouët.
- Guy Wilthew, (1876-1930), peintre œuvres au musée du Faouët.
Notes et références
- données officielles 2006 sur le site de l’INSEE
- Secrétariat d'état à la culture Le Faouët et Gourin, inventaire topographique , Imprimerie Nationale, 1975.
- Les Bonnets Rouges, Paris, Union Générale d'Éditions, coll. « 10/18 », 1975 : Boris Porchnev, Les buts et les revendications des paysans lors de la révolte bretonne de 1675 et Arthur Le Moyne de La Borderie, La Révolte du Papier Timbré advenue en Bretagne en 1675. in
- Jean-Louis Debauve 1965
- Laurent Léna , Le Faouët sous la révolution et l'empire Son district, Saint Michel en Priziac, 1987.
- Le Faouët , ouvrage collectif, L'aventure Carto,Quistinic, 2 e trimestre 1995
- Association Mémoire du canton du Faouët, 39-45 en Centre-Bretagne, Le Faouët, Éditions Liv éditions, 2006 (ISBN 2-84497-096-6 et 978-2844970961)
- http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
- Le Faouët sur le site de l'Insee
- Enseignement bilingue Ofis ar Brezhoneg:
- Notice no PA00091189, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
- Notice no PA00091190, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
- Notice no PA00091192, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
- Notice no PA00091195, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
- R. Bouexel, Au pays du Faouët. E bro Ar Faoued, Quistinic, L'aventure Corto, 1991, 40 p.
- R. Bouexel, Y. Kervinio, D. Le Mestre, Le Faouët, Quistinic, L'aventure Corto, 1994, 143 p.
- B. Cadoret, « Le Faouët vers 1900 », dans Ar Men, no 108, 1999
- A.-L. Charles, Le Faouët autrefois. Ar Favoet gwechall, Le Faouët, Association "Mémoire de le Faouët", 1992, 222 p.
- J. Danigo, Le Faouët et ses chapelles, Châteaulin, Ed. Jos Le Doare, 1982, 32 p.
- L. Lena, Le Faouët au temps des seigneurs : des origines à la Révolution de 1789, Priziac, Presses de Saint-Michel, 1985, 225 p.
- L. Lena, Le Faouët sous la Révolution et l'Empire, Priziac, Presses de Saint-Michel, 1987, 408 p.
- L. Lena, Le Faouët, la chapelle Saint-Fiacre : son histoire et ses merveilles, Priziac, Presses de Saint-Michel, 1990, 104 p.
- G. Peron, Les Brizeux au Faouët, Carhaix, C.G.H.P, 2006, 8 p.
- E. Royer, Le Faouët, Rennes, Ed. Ouest-France, 1980, 32 p.
- Jean-Louis Debauve, La Justice révolutionnaire dans le Morbihan, Paris, à compte d'auteur, 1965
- Secrétariat d'état à la culture, Le Faouët et Gourin. Inventaire topographique, Paris, Imprimerie Nationale, 1975, 678 p.
Catégories :- Commune du Morbihan
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