- Chapelle Sainte-Barbe du Faouët
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Pour les articles homonymes, voir Chapelle Sainte-Barbe.Chapelle Sainte-Barbe 
Présentation Date de construction XVIe siècle- XVIIIe siècle Destination initiale Culte Propriétaire Commune Protection 
Classé MH (1906, Chapelle)
Inscrit MH (1928, Maison du Garde)Géographie Pays 
FranceRégion Bretagne Département Morbihan Localité Le Faouët Coordonnées modifier 
La chapelle Sainte-Barbe est située sur la commune de Le Faouët dans le Morbihan[1]. Elle est située à un kilomètre et demi au nord du bourg.
Sommaire
Historique
La chapelle est construite à 178 mètres d'altitude sur une plateforme à flanc de la falaise de Roc’h ar marc’h bran, en surplomb de la rivière Ellé (100 mètres plus bas), du XVIe siècle au XVIIIe siècle avec les principaux travaux réalisées de 1489 à 1512[2]. Selon la tradition locale, elle est le résultat du vœu d'un seigneur de Locmalo, Jean de Toulbodou, qui, prit dans un orage à cet endroit lors d'une chasse, promit d'édifier un lieu de culte à sainte Barbe s'il échappait à la foudre[3],[4]. Le lendemain Toulbodou achète le terrain au baron du Faouët, Jehan de Bouteville, et fait entreprendre sa construction à partir du 6 juillet 1489[5] [1].
Elle fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par arrêté du 16 octobre 1906 et la maison du garde en surplomb d'une inscription par arrêté du 25 septembre 1928[1].
La chapelle est toujours le lieu d'un pardon le dernier dimanche de juin et le 4 décembre.
Architecture et ornements
La chapelle est précédée sur le plateau en surplomb d'une maison de garde et d'une cloche de pélerins[6]. Son accès se fait par un escalier de style Renaissance, datant de 1700, qui mène sur la droite à l'oratoire Saint-Michel, construit sur un éperon relié par une arche, et sur la gauche à un ossuaire, puis en contrebas à la chapelle. Cette dernière n'est constituée, du fait de l'étroitesse du lieu, que d'une seule travée et d'une abside. En raison des contraintes topographiques, elle présente l'originalité de ne pas être orientée dans l'axe traditionnel ouest/est, mais dans un axe sud-est/nord-ouest avec une entrée principale au sud-ouest[3]. La chapelle possède des contreforts surmontés de pinacles ornés de gargouilles[7]. La voûte de la chapelle est en pierre, alors qu'elles sont généralement faite en bois à cette époque, en croisée d'ogive.
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La maison de garde
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La cloche des pélerins
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L'oratoire Saint-Michel
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L'arrière de la chapelle
Quatre des vitraux de la chapelle datent du premier quart du XVIe siècle et évoquent la vie (notamment une scène entourée de foudre) et la mort de sainte Barbe, de la Transfiguration, de l'Ascension, et de la Pentecôte. La chapelle abrite de nombreuses statues en bois sculpté.
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Détail du retable en bois
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vitrail de l'Ascension et de la Pentecôte
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statue, la console donne la date de début des travaux
Les insignes de la noblesse abondent dans le décor sculpté et peint (au niveau des croisées d'ogives de la voûte et des vitraux). On peut y voir notamment les armes des Bouteville : « d'argent à cinq fusées de gueules rangées en fasce» et des Toulbodou : « d'or semé de feuilles de houx de sinople» , ainsi que celles des familles alliées : les Coêtquenan : « d'azur au château d'or, sommé de 3 tourillons de même » ; les du Chastel : « fascé d'or et de gueules de six pièces» ; les Quimerch : « d'hermines au croissant de gueules» ; les Talhouët, seigneur de Crémenec en Priziac : « d'argent à trois pommes de pin de gueules» ; les Kermeno : « de gueules à trois macles d'argent» ; les de la Bouexière : « d'argent à la croix pattée d'azur».
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blasons des familles Bouteville, du Chastel, Quimerch, Coëtquenan et Toulbodou
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blasons des familles Bouteville, Talhouët, de Kermeno, de la Bouexière
À environ 300 mètres en poursuivant le chemin dans la forêt vers l'Ellé se trouve la fontaine à dévotion Sainte-Barbe construite en 1708. La tradition locale lui attribue une prétendue protection contre la foudre, le feu ou les accidents[4], ainsi que pour les jeunes femmes célibataires une fonction d'oracle pour un mariage dans l'année si une épingle à cheveux à tête ronde jetée dans la fontaine pénètre la fente de son fond[7].
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La fontaine Sainte-Barbe en 2011.
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Fontaine Sainte-Barbe par Henri Barnoin, Musée du Faouët
Références
- Notice no PA00091189, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Inscription sur un phylactère de la clé de voûte.
- Itinéraire général de la France: Bretagne par Adolphe Joanne, éditions Hachette, 1867, p.499
- Guide des chapelles en Bretagne, volume 23, par Eugène Royer, Joël Bigot, Eugène Royer, éditions Jean-Paul Gisserot, 2000, (ISBN 9782877475143), p.73.
- Inscription sur la console d'une statue placée dans le transept, voir Bulletin archéologique de l'Association bretonne, vol.5, p.63.
- Le Faouët. Sainte-Barbe en son domaine dans Le Télégramme du 20 juillet 2009
- Chapelle Sainte Barbe sur le site de l'office du tourisme du Morbihan.
Voir aussi
Articles connexes
Catégories :- Chapelle du Morbihan
- Monument historique du Morbihan
- Monument historique classé en 1906
- Monument historique inscrit en 1928
- Chapelle monument historique (France)
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