- Carthagène (Espagne)
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Carthagène Théâtre romain de Carthagène Drapeau Blason Données générales Toponyme local - Cartagena (es) Statut Municipio Pays Espagne Communauté autonome Murcie Province Murcie Comarque Campo de Cartagena District judic. Carthagène Code postal 30200 à 30399 Gentilé - Cartagenero/a (es) Données géographiques Coordonnées Superficie 558,3 km2 Altitude moy. 10 m Distance(s) Carthagène est à 450 km de Madrid. Population (INE)
- total :
- densité :
- année :
214 165 hab.
383 6 hab./km2
2010Bordée par la Mer Méditerranée Politique Maire
- parti
- mandatPilar Barreiro Alvarez
PP
2007-2011Site web [1] Culture Saint patron Virgen de la Caridad (Vierge de la Charité), Virgen del Rosell et San Ginés de la Jara modifier Carthagène est une ville espagnole située près de la Mer Méditerranée dans la communauté autonome de la Région de Murcie, dont c'est la capitale législative. Elle compte 218 210 habitants[1], ce qui en fait la vingt-quatrième ville espagnole au niveau de la population (la sixième parmi celles qui ne sont pas capitales de province), répartis sur un territoire communal de 558,3 km²[2]. La ville se trouve au sud de la plaine dénommée Campo de Cartagena, espace naturel qui forme son aire métropolitaine et comprend une population totale de 385 341 habitants.
La comarque de Campo de Cartagena comprend également les municipalités de Torre Pacheco, Fuente Álamo de Murcia, Mazarrón, San Pedro del Pinatar, San Javier, Los Alcázares y La Unión. Carthagène est la capitale législative de la communauté autonome de Murcie, siège de son assemblée régionale.
La ville de Carthagène fut fondée par le carthaginois Hasdrubal le Beau en 227 avant J.-C., probablement sur une installation ibérique ou tartésiens antérieure. De plus, une activité commerciale importante existe dans la zone depuis au moins le VIe siècle av. J.‑C..
L'économie de Carthagène était traditionnellement basée sur l'exploitation du plomb, d'argent et du zinc de la Sierra minera et du secteur chimique (sulfure, engrais phosphatés et explosifs). Actuellement, les filons miniers sont épuisés, Carthagène vit donc principalement de la construction et la réparation navale, du raffinage du pétrole et de l'exportation d'huile d'olive, de fruits, d'agrumes, de légumes, d'alfa, de vin et de produits métalliques. C'est aussi l'une des principales bases navales du pays (avec Rota et Ferrol), ainsi qu'une destination émergente du tourisme grâce à son patrimoine artistique dense, et ses 2 500 années d'histoire.
Carthagène est célèbre pour ses grandes fêtes des carthaginois et des romains et les processions de la Semaine Sainte, qui sont déclarées d'Intérêt Touristique International. De son vaste monumental patrimoine, il faut remarquer le sous-marin Peral exposé dans le port, le théâtre romain récemment restauré (le plus grand de la péninsule après celui de Mérida), de nombreux vestiges archéologiques d'époque carthaginoise et romaine, de forteresses, des batteries côtières, des bâtiments à caractère militaire et de nombreux édifices d'époque moderne et néoclassique.
Carthagène, en tant que capitale législative de la communauté autonome, est le siège de l'Assemblée régionale[3].
Sommaire
Géographie
Commune très étendue (558,3 km² soit cinq fois la superficie de Paris intra-muros), son centre historique est situé sur cinq collines : Molinete, Monte Sacro, Monte de San José, Despeñaperros et Monte de la Concepción, ce qui lui valut le nom de Petite Rome dans l'Antiquité (Rome ayant sept collines).
Carthagène est située sur un grand plan incliné en direction NW-SE, limité au nord et nord-est par les chaînes pré-littorales de Carrascoy et au sud et sud-ouest par les chaînes littorales jusqu'au Cap de Palos. Le substrat géologique est constitué de calcaires et de matériaux métamorphiques comme l'ardoise, le marbre.
La ville s'ouvre sur la Mer Méditerranée par une large baie délimitée par les Monts de San Julián et Galeras
Occupation du territoire
Les 558,30 km² de son territoire se répartissent en plusieurs localités et noyaux de population, le centre étant lui-même divisé en quartiers (barrios) : centre historique; San Antonio Abad, El Plan, La Magdalena, Canteras, Santa Lucía, San Félix, El Hondón, Alumbres, Escombreras.
Les autres localités du territoire (regroupées par diputaciones) sont : Rincón de San Ginés, El Algar, La Palma, Pozo Estrecho, El Albujón, La Aljorra, Perín, Beal, Miranda, Lentiscar, Los Puertos de Santa Bárbara, Campo Nubla et Los Médicos.
Démographie
D'après l'INE, Carthagène comptait, au 1er janvier 2007, 217 286 habitants, (182 021 dans la ville-centre et 39 840 dans les autres localités), dont 12,75 % de nationalité étrangère[4].
L'aire urbaine inclut La Unión, Fuente Álamo de Murcia, San Javier, Torre Pacheco, San Pedro del Pinatar soit une population totale de 332 035 habitants.
Evolution démographique de Carthagène[5],[6] 1857 1877 1887 1900 1910 1920 1930 1940 Population 59.618 75.908 84.171 99.871 102.542 96.891 102.518 113.468 1950 1960 1970 1981 1991 1996 2000 2007 Population 113.160 123.630 146.904 172.751 173.061 170.483 183.799 207.286
Climat
Le climat est chaud et semi-aride, défini comme étant subtropical méditerranéen. Le caractère maritime modère les températures, mais les précipitations dépassent rarement les 300 mm annuels.
La température moyenne annuelle est de 20°C, le mois le plus froid étant celui de février avec 12 °C ; le mois le plus chaud, août, avec 28 °C en moyenne.
Histoire
Article détaillé : Histoire de Carthagène (Espagne).Préhistoire et Antiquité
Il existe des preuves d'établissements préhistoriques autour de la ville de Carthagène, tel qu'ils apparaissent sur le site de Las Amoladeras en La Manga.
Pour toute la côte, il existe des vestiges archéologiques très nombreux, comme ceux situés sur le village ibérique de Los Nietos, dans la Mar Menor, ainsi que des épaves de bateaux phéniciens qui documentent une activité intense industrielle et commerciale par toute la zone de la sierra minera.
En ce qui concerne le site urbain de la ville de Carthagène, les références les plus anciennes pourraient correspondre à la cité de Mastia, de peuplement ibère ou tartésien aux alentours du VIe siècle av. J.‑C.. Cette cité est traditionnellement associée à la ville de Carthagène.
Il existe également des légendes de quelques auteurs de l'Antiquité (comme Silius Italicus, Justin, Strabon ou Trogue Pompée) qui soutiennent que Teucros fut le fondateur de l'actuelle ville de Carthagène en 1184 avant J.-C. (après avoir été exilé par son père). Selon d'autres auteurs, il est possible que lorsque Teucros arrive l'actuelle côte de Carthagène, la ville soit déjà fondée par la décision du roi légendaire Testa (en 1412 avant J.-C.) sous le nom de Contesta[7].
La première trace de peuplement dans la ville correspond à l'année 227 avant J.-C., année durant laquelle un général carthaginois du nom d'Hasdrubal le Beau fonde la ville de Qart Hadasht (Nouvelle Ville), après avoir battu l'ibère Orisón, et s'assurant ainsi le contrôle des riches gisements de minerais du sud-est de la péninsule ibérique.
Qart Hadasht devint la principale cité du royaume carthaginois d'Hannibal en Ibérie. Sa célèbre expédition à destination de l'Italie en traversant les Alpes avec ses éléphants, partit de cette ville, marqua le début de la Deuxième guerre punique en 218 avant J.-C..
Le général romain Scipion l'Africain prit Qart Hadasht en 209 avant J.-C.. Sous le nom de Carthago Nova, la cité devint une des cités romaines les plus importantes de la Péninsule Ibérique. La ville fut d'abord intégrée à la province de tarraconaise. Polybe et Tite Live tirèrent de cet épisode un récit, intitulé La Clémence de Scipion.
En 44 avant J.-C., Carthago Nova fut la troisième cité hispanique à être élevée au rang de colonie, après Tarraco et Corduba, sous le nom de Colonia Vrbs Iulia Nova Cartago (C. V. I. N. C.). Auguste la dota alors d'un forum et d'un théatre monumental. Sous Tibère, la cité devint le siège du conventus iuridicus carthaginensis, c'est-à-dire une juridiction administrative dont Carthago Nova était la capitale à l'intérieur de la province de Tarraconaise.
En 298, l'empereur Dioclétien divisa la province de Tarraconaise en trois, l'une de ses divisions se nomme la province Carthaginoise (en latin : Carthaginensis) dont Carthago Nova fut la capitale.
Vers 425, la cité fut pillée par les Vandales avant que ceux-ci ne passent en Afrique. La ville parvint à se remettre de l'attaque des Vandales, car en 461, l'empereur Majorien réunit dans la cité une flotte de 45 bateaux avec l'intention d'envahir le royaume vandale en Afrique et ainsi récupérer pour l'Empire romain, l'Afrique romaine. La bataille de Carthagène se solda par un désastre pour la marine romaine qui fut totalement détruite.
Haut Moyen Âge
Articles détaillés : Carthago Spartaria et Qartayannat al-Halfa.Suite à la chute de l'Empire romain et de ses structures ; puis à l'installation de royaumes germaniques en Hispanie, Justinien reconquît la ville en 550. Elle devint alors capitale de la Province de Spania de l'Empire byzantin sous le nom Carthago Spartaria.
Mais en 622 les Wisigoths menés par le roi Suintila prirent la ville et, selon Saint Isidore de Séville, dévastèrent la ville et la détruisirent presque entièrement, entraînant une profonde décadence. Cependant, ce commentaire est sans doute quelque peu exagéré car la ville par l'intermédiaire de son évêque Munulo, signe en 675 un des actes des conciles de Tolède.
Au cours de la domination arabe, Carthagène connut un nouveau développement avec la construction d'une mosquée et d'une citadelle fortifiée sur le mont de la Conception. la ville est connu à l'époque sous le nom de Qartayannat al-Halfa.
Bas Moyen Âge
En 1245 le prince castillan Alphonse, peu après connu sous le nom du roi Alphonse X de Castille, reconquiert la ville. Il restaure le diocèse de Carthagène et crée l'Ordre de l'Étoile en 1270 pour la défense navale de la Couronne de Castille, dont le siège principal est établi à Carthagène. Le passage, quelques années après la Reconquête du siège épiscopal à Murcie va être un obstacle important au développement urbain, économique et démographique de la ville.
En 1296, la ville fait partie de la Couronne d'Aragon, légitimée par le traité de Torrellas, mais le traité d'Elche en 1305 la rend à la Couronne de Castille.
Carthagène se confirme comme un important port commercial et une base navale. Toutefois, les initiatives de rois comme Pierre Ier de Castille ne permettent pas de développer architecturalement la croissance urbaine d'une ville qui dispose toujours de peu d'habitants.
En 1464, le roi Henri IV de Castille accorde à Pedro Fajardo y Quesada la seigneurie de la ville de Carthagène avec son château, ses droits de juridiction, ainsi que l'argent du tribut. Cette situation se maintient jusqu'à l'arrivée au pouvoir des Rois catholiques. En 1503, la reine Isabelle ordonne la restitution de la ville de Carthagène avec tous les droits concédés à la Couronne de Castille.
Époque moderne
À partir des règnes de Charles Quint et de Philippe II d'Espagne, le rôle militaire et défensif de Carthagène fut considérablement renforcé, que ce soit au niveau de la flotte royale ou comme enclave militaire avec le renforcement des murailles et la construction de quelques fortifications côtières, tels que le Fuerte de Navidad.
Cependant, la croissance démographique s'est trouvée brusquement altérée en quelques occasions suite à l'arrivée de quelques épidémies de peste bubonique qui ont littéralement dévastées la ville, notamment celle de 1648, dans laquelle près de 14 000 personnes sont mortes en trois mois.
Le port de Carthagène est devenu la principale base militaire dans la politique méditerranéenne des rois d'Espagne pour ses possessions en Italie et dans la contestation du pouvoir ottoman et barbaresque.
Entre le XVIe siècle et le XVIIIe siècle, les principales modifications urbaines sont constituées par la fondation de divers couvents, qui appartiennent aux ordres des Dominicains, des Augustins ou des Franciscains et s'établirent dans la ville, suite aux différents rejets des demandes répétées au conseil du diocèse pour avoir plus de paroisses pour la ville. Les couvents configurèrent un paysage urbain distinct et les ordres qui les dirigeaient canalisèrent la vie culturelle, religieuse et même sanitaire de Carthagène durant la totalité du XVIIe siècle.
Bien que pendant la guerre de Succession d'Espagne la ville opta pour la cause des Autrichiens, Carthagène connut une forte reprise avec l'établissement de la Maison capétienne de Bourbon.
Pendant cette période, Carthagène fut désignée capitale du département militaire de Méditerranée. L'espace urbain fut considérablement agrandi avec la construction d'une nouvelle muraille qui multiplia la surface comprise pour la ville et la construction de nouveaux bâtiments à caractère militaire comme l'Arsenal ou l'Hôpital de la Marine (aujourd'hui le siège de l'Université Polytechnique de Carthagène. De plus, la ville forme en 1799 la dernière province de Carthagène existante jusqu'à nos jours et qui s'est maintenu jusqu'à la division territoriale de Javier de Burgos en 1833.
Époque contemporaine
Le processus de désamortissement provoque la fermeture de la totalité des couvents existants à Carthagène, et apporta quelques modifications de la trame urbaine, avec l'ouverture de jardins et de places.
Toutefois l'élément le plus marquant du XIXe siècle fut surtout la Révolution cantonale qui commença le 12 juillet 1873. La ville se souleva contre le gouvernement de la Première République espagnole en défendant la thèse fédéraliste sous la direction d'Antonio Gálvez Arce. La ville résista jusqu'en janvier 1874, quand les troupes du général López Domínguez reprirent la ville.
La perte des dernières colonies après le désastre de 1898 eut un impact significatif à Carthagène, à la fois par la nécessité de reconstruire la flotte maritime perdue et par la résurgence de l'exploitation minière dans la Sierra minera de Cartagena-La Unión au début du XXe siècle dans tout le comarque. Les conséquences les plus directes furent la construction de nombreux bâtiments de style moderniste, ainsi que la création de la Caja de Ahorros y Monte de Piedad de Cartagena, bâtiment précurseur de la Caja Mediterráneo.
La vie culturelle de Carthagène vécut un important développement au début du XXe siècle jusqu'à l'éclatement de la guerre civile espagnole de 1936-1939. Durant ces années, Carthagène fut l'unique base navale qui resta sous le contrôle de la République, et la dernière ville à être occupée par l'armée franquiste, le 31 mars 1939. C'est de ce port que, le 25 novembre 1936 que les Soviétiques emportèrent l'or de la Banque d'Espagne (7825 caisses de lingots), or qui ne fut jamais restitué.
La deuxième moitié du XXe siècle fut marquée par le développement de l'industrie énergétique et celle de l'engrais, ainsi que par la construction navale. Une industrie aux mains de l'État, qui dans les dernières décennies du siècle, a plongé la ville dans une crise profonde suite à une reconversion forcée, même si cette crise est aujourd'hui dépassée.
Actuellement, Carthagène fait partie de la communauté autonome de la Région de Murcie, et est le siège de l'Assemblée Régionale. De plus, c'est encore la capitale de la province maritime de Carthagène, statut accordé par l'arrêté royal du 5 octobre 1607 sous le règne de Philippe III d'Espagne.
Economie
- Industries pétrochimiques.
- Métallurgie
- Culture d'Algues
- Agriculture (principalement maraîchère).
- Tourisme
- Port de commerce et militaire.
- Construction navale
Transports
Réseau routier
Carthagène est desservie par les routes et autoroutes suivantes :
- A-30 (Autoroute de Murcie), qui la relie à Murcie et Madrid via Albacete
- AP-7 (Autoroute de la Méditerranée) qui conduit à Vera, au sud.
- RM-2 MU-602, voie rapide d’intérêt local vers Fuente-Álamo et Alhama de Murcie
- MU-312, voie rapide locale vers la Mar Menor
Réseau ferré
La ville compte une gare, ainsi que le terminus d’un chemin de fer à voie étroite qui la relie au littoral à Los Nietos.
Aéroport
La ville est desservie par l’Aéroport de Murcie-San Javier
Administration
Le conseil municipal compte 27 conseillers (concejales) élus pour quatre ans. Cinq maires se sont succédé depuis 1979 et les premières élections sous le régime de la démocratie : trois du PSOE, un du Parti Cantonal et un du PP.
Maires depuis 1979 Legislature Nom Parti 1979-1983 Enrique Escudero de Castro PSOE 1983-1987 Juan Martínez Simón PSOE 1987-1991 Antonio Vallejo Alberola Partido Cantonal 1991-1995 José Antonio Alonso Conesa PSOE 1995-1999 Pilar Barreiro Alvarez PP 1999-2003 Pilar Barreiro Alvarez PP 2003-2007 Pilar Barreiro Alvarez PP 2007-2011 Pilar Barreiro Alvarez PP Edifices et lieux
Carthagène, de par sa longue histoire, a accumulé un important patrimoine, depuis le IIIe siècle av. J.‑C. à aujourd’hui.
Archéologie
Les sites les plus importants sont :
- la Muraille Punique (construction défensive réalisée au IIIe siècle av. J.‑C.)
- le Théâtre Romain de Carthagène (construit à la fin du Ier siècle av. J.‑C.)
- l'Amphithéâtre Romain (actuellement en fouilles)
- l'Augusteum (temple dédié à l'empereur Auguste)
- la Casa de la Fortuna (une domus)
- la Nécropole du Bas-Empire Romain
- la Torre Ciega (monument funéraire romain)
- le Forum et les Thermes (actuellement en fouilles)
- le Decumano (une partie de la route principale romaine)
Fortifications
Le statut de port militaire a entraîné la fortification de la ville. Plusieurs forts et batteries des XVIIIe siècle et XIXe siècle entourent la ville.
Des fragments de la muraille édifiée par Charles III entre 1766 et 1786 sont toujours visibles.
Parmi les autres édifices militaires, l’ancien château de la ville, le Château de la Concepción, l’Arsenal, l’ancien hôpital de la Marine, l’ancienne école de marine, la Capitainerie générale et l’ancien Parque de artillería.
Autres édifices remarquables
Le centre ville de Carthagène a été classé ensemble historico-artistique, en particulier l’ensemble d’immeubles bourgeois du XIXe siècle et du début du XXe siècle ; parmi eux, la Casa Pedreño (1872), la Casa Cervantes (1900), le Palacio de Aguirre (1900), le Palais du consistoire (1907), la Casa Zapata (1909), le Grand Hôtel (1916), la Casa Llagostera (1916), œuvres d’architectes comme Tomás Rico, Carlos Mancha ou Víctor Beltrí.
Le casino occupe un bâtiment du XVIIIe siècle, l’ancien palais du Marquis de Casatilly.
Le patrimoine religieux est dominé par la Cathédrale Santa María la Vieja, partiellement détruite lors de la Guerre d’Espagne, mais également l’église Santa María de Gracia, du XVIIIe siècle et l’église de la Charité (1893), de style néoclassique, hôte de la patronne de la ville, la Vierge de la Charité (Virgen de la Caridad).
Musées
- Musée archéologique municipal
- Musée d'archéologie subaquatique (ARQUA)
- Musée du théatre romain de Carthagène
- Musée naval
- Musée militaire, qui partage avec les archives municipales le parc de l’Artillerie
- Musée Carmen Conde – Antonio Oliver
- Musée ethnographique du Campo de Carthagène
Monuments
- Monument aux héros de la bataille de Cavite et de la bataille de Santiago de Cuba, erigé en 1923 en souvenir des soldats morts lors de la guerre hispano-américaine de 1898.
- Sous-marin Peral. Près du port, le premier sous-marin torpilleur électrique du monde, construit par le carthaginois Isaac Peral en 1888, est exposé.
Sports
- Fútbol Club Cartagena, qui joue en Segunda División (deuxième division)
- Reale Futsal Cartagena, club de Futsal
- UCAM Himoinsa Cartagena TM, club de tennis de table double Champion d'Europe avec l'équipe féminine.
La ville compte également des clubs de basket-ball, de volley-ball, de handball, aucun n’évoluant en première division.
Le stade Estadio Cartagonova constitue le principal équipement sportif de la ville. Il peut accueillir 14 712 spectateurs.
Fêtes
- Semaine sainte de Carthagène, déclarée ‘’Intérêt touristique international’’
- Carthagineses y Romanos, commémoration de la fondation de la ville par les Carthaginois, de la seconde guerre punique et de la prise de la ville par les romains), déclaré Intérêt touristique national
- Carnaval
- Festival La Mar de Músicas, établi en 1995
- Festival international de Jazz (novembre)
- Festival de cinéma (novembre)
Personnalités liées à Carthagène
- Hasdrubal le Beau (270 avant J.-C. – 221 avant J.-C.)
- Hannibal Barca (247 avant J.-C. – 183 avant J.-C.)
- Saint-Fulgent, Saint Léandre, Sainte Florentine, Saint Isidore de Séville, connus comme les quatre saints de Carthagène
- Sebastián Raval, (1550 – 1604)
- Isaac Peral (1851 - 1895)
- Alexis Hinsberger (1907 - 1996)
- Carmen Conde, (1907 - 1996).
- Arturo Pérez-Reverte, (né en 1951).
Annexe
Projet connexe
Notes et références
- (es) [www.cartagena.es Site internet de la ville de Carthagène ]
- (es) Villes d'Espagne. Pueblos-espana.org.
- (es) Assemblée régionale de Murcie. Portaldecartagena.es.
- Population par sexe, municipalité et nationalité (es)).
- Les recensements depuis 1842 (es),
- La population depuis 1996.
- (es) Deux fondations possibles de Carthagène. Parnaseo.uv.es.
Bibliographie
Ce logo indique que la source a été utilisée pour l'élaboration de l'article.Liens externes
- (es) (en) Mairie de Carthagène
- (es) Autorité portuaire de Carthagène
Catégories :- Ville espagnole de plus de 100 000 habitants
- Commune de la communauté autonome de Murcie
- Site archéologique d'Espagne
- Ville portuaire d'Espagne
- Fondation au IIIe siècle av. J.-C.
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