- Marine Romaine
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Marine romaine
La marine militaire romaine (latin : Classis) opéra depuis la Première Guerre punique, en 260 av. J.-C. jusqu'à la Fin de l'Empire romain. Durant les guerres puniques, ou durant les autres conquêtes, spécialement à l'est, la marine eut un role important. La Méditerranée conquise, la flotte romaine servit à combattre la piraterie endémique. La marine byzantine se place dans sa continuité.
Sommaire
Histoire
Chronologie
sous la République
Alors que le contrôle de Rome s'étend sur le Latium après la première guerre samnite, Antium, la capitale des Volsques oppose ses intérêts à ceux de Rome sur mer. Rome qualifie Antium de ville pirate et, en -338, la pille et fait brûler les navires d'Antium. Les romains ornent le Forum des Rostres et interdisent à Antium de construire des navires. Rome préféra donc ne pas bénéficier de la puissance navale de cette ville. Sa première marine constituée est créée en -311 sous la direction de M. Decius [1].
En -264, Rome ne semble plus posséder alors de navires[2], pour conquérir la Sicile, elle fait appel aux socii navales (les Volsques d'Antium, les Grecs de Naples, Tarente, Locres et Elée). Les navires sont des trirèmes et pentécontère, il n'existe aucun modèle supérieur en Italie lorsque se déclare la première guerre punique. Les modèles de navire plus grands n'apparaitront qu'après le déclenchement de cette première guerre. Ce sont les guerres puniques qui vont révéler à Rome l'importance du contrôle de la Méditerranée pour assurer sa prospérité commerciale et militaire. D'ailleurs la maîtrise des mers et la peur de la marine romaine, bridera Carthage lors de la seconde guerre punique.
La popularité de la marine n'a pu apparaître qu'après cette victoire de Mylae en -260. Certains l'interprètent comme une victoire sur un convoi de ravitaillement.
En -229, Rome s'aventura pour la première fois à l'est de l'Adriatique. Elle déclara la guerre au royaume d'Illyrie qui écumaient les côtes italiennes et pillaient les marchands Romains.
À la fin de la république, 150 trirèmes et quinquérèmes sont stationnés dans le détroit de Messine. En 67 av. J.-C., Pompée, grâce à la Lex Gabinia, a le pouvoir d'organiser la flotte contre la piraterie.
Sextus Pompée, utilise alors la marine en menaçant l'approvisionnement du grain en provenance de Sicile et à destination de Rome dans son conflit avec Octavien qui allait devenir Auguste. En 36 av. J.-C., Auguste, pour contrer Pompée, avec l'aide de Marcus Vipsanius Agrippa, construit une flotte à Forum Iulii, et défait Pompée à la bataille de Naulochus.
sous l’Empire
La puissance d'Auguste est encore cimentée par sa victoire sur les flottes combinées de Marc Antoine et de Cléopâtre en -31. Il s'occupe de plusieurs ports et réforme la marine qui devient entièrement professionnelle.
À partir de -15, la flotte du nord, installée sur le lac de Constance, sera utilisée intensivement par Drusus puis Tibère pour étendre l'empire sur l'Elbe. En -12 Nero Claudius Drusus ordonne la construction d'une flottille de 1000 vaisseaux le long du Rhin et jusqu'à la mer du Nord. Les Frisons et les Chauques ne pouvant rien opposer de supérieur en nombre ou en tactique aux Romains. Ces conquêtes se poursuivent en Heligoland et même sur la côte nord-est du Danemark [3]
Force dorénavant incontestée en Méditerranée, elle lutte contre la piraterie pour assurer le commerce qui s'étend, depuis la prise de l'Égypte, sur l'arabie, la côte est africaine et l'Inde[4]. Aussi une des premières campagnes d'Auguste, commandée par Aelius Gallus, préfet d'Égypte fut la prise de l'Arabie. Pour cette opération Gallus fit construire 130 transports de troupe. Cette campagne échoua.
En 9, après la bataille de Teutoburg, les opérations s'estompent. En 15 et 16, Germanicus lance plusieurs opérations le long du Rhin et de l'Ems, mais subit des échecs. Après 28, les Romains perdent l'avantage dans une succession d'insurrections des Frisons.
De 37 à 85, la flotte classis Germanica a joué un rôle important dans la conquête de la Bretagne. En 46, plusieurs expéditions pénètrent profondément dans les région du bord de la mer Noire et le long du Tanaïs. En 57, Chersonèsos est atteint.
Sous Néron, le commerce vers l'Inde est très important, cependant, il ne semble pas qu'il y ait eu une flotte romaine en mer rouge, mais la sécurité devait peut être assurée par la flotte basée à Alexandrie. Durant la Première guerre judéo-romaine, la marine romaine affronte à plusieurs reprises la flotte juive basée dans un port dans la région de l'actuelle Tel Aviv et sur le lac de Tibériade.
Durant la rébellion batave menée par Gaius Julius Civilis, les rebelles capturent une partie de la flotte du Rhin suite à une trahison, mais ils ne parviendront pas à l'utiliser contre le reste de la flotte. La flotte fut restituée à Rome lorsque Civilis fut vaincu.
De 82 à 85, la marine joue un grand rôle lors de la campagne contre les calédoniens en lançant des expéditions le long des côtes orientales. Les Romains capturent à cette occasion, les îles des Orcades, les îles des Shetland et débarquent aux Hébrides et en Irlande. Les Cinq bons empereurs utilisent la marine surtout le long des fleuves. Trajan l'utilise pour la conquête de la Dacie et fonde une flotte pour l'Euphrate et le Tigre jusqu'au golfe Persique. Marc Aurèle utilise la flotte dans plusieurs combats sur le Danube et la Tisza contre les Marcomans. Sous les Sévères, les seules opérations de la marine connues, menées par Septime Sévère, furent la campagne le long de l'Euphrate, du Tigre et celle de la Calédonie.
Durant le règne de Trébonien Galle, durant la période dite de l'Anarchie militaire, des germains, pour la première fois, accumulent une flotte le long de la mer Noire. Ils attaquent à deux reprises, par surprise les bases sur le Danube et dans le Caucase, en 256. Ils capturent à cette occasion de nombreux bateaux. Ils poursuivent ensuite leurs expéditions sur la mer Égée, en direction de Sparte, Athènes, Constantinople qui sont pillées. Ils commirent cependant des erreurs tactiques, ce qui permit à Rome de les stopper. En 268, une autre attaque germaine, plus violente eu lieu contre les îles de Crète, Rhodes, Chypre et parallèlement sur le continent grec. Les Romains ne tentèrent d'intervenir qu'à l'avènement de Claude II le Gothique qui les défit.
La flotte romaine eut à faire face, en 286, à une crise encore plus importante avec la formation d'un empire romain britannique par Carausius, qui contrôlait alors la mer du Nord et la Manche. L'empereur Maximin II Daïa reconstitua donc une flotte nordique complète mais elle fut presque immédiatement détruite par manque d'expérience. Le César Constance Chlore, commandant en Gaule, réussi à prendre Londinum et la province par une attaque concentrique.
Une estimation de Jean de Lydie donne un effectif de 45 562 marins sous Dioclétien et la Tétrarchie.
Fin de l’empire
Après 330, les deux flottes principales ont été postées à Constantinople. Les batailles navales classiques étaient maintenant un cas rare. Les documents racontent la victoire de Crispus sur Licinius en 324, de la destruction de bateaux sous Gaïnas en 400 et des opérations navales contre Genséric au Ve siècle. En 362, l'empereur Julien rassemble une armée de 60 000 hommes, une flotte de cinquante navires de guerre et de mille bateaux de transport qui permettent de repousser les perses. La flotte romaine subit des défaites contre les Germains en 460 et 468 sous le règne des empereurs Majorien et Anthémius sur les côtes nord-africaines. La marine n'a rien pu faire contre les Grandes invasions germaniques et jusqu'à la disparition de l'Empire romain d'Occident, la flotte n'était utilisée que pour évacuer la population lors des raids germains. Après la chute de ce dernier, la flotte se réfugia dans l'Empire romain d'orient et était encore constituée, suivant la règle de Justinien Ier, de trirèmes, mais surtout de dromons. Byzance étant protégée par des liburnes.
- Première Guerre punique
- Bataille des îles Lipari, 260 av. J.-C., victoire carthaginoise mineure.
- Bataille de Mylae, 260 av. J.-C., victoire romaine.
- Bataille de Sulci, 258 av. J.-C., victoire romaine, obtenue par le consul Gaius Sulpicius Paterculus.
- Bataille de Tyndaris, 257 av. J.-C., victoire romaine.
- Bataille de Cape Ecnomus, 256 av. J.-C., victoire romaine.
- Bataille de Drepanum, 249 av. J.-C., victoire carthaginoise, la flotte romaine est presque complètement détruite
- Bataille des îles Aegates, 241 av. J.-C., victoire romaine; met fin à la guerre.
- Deuxième Guerre punique
- guerre contre Antiochos III le Grand
- Bataille du Eurymedon, 190 av. J.-C. – Lucius Aemilius Regillus défait la flotte Séleucide commandée par Hannibal.
- Bataille de Myonessus, 190 av. J.-C. Une autre flotte Séleucide est défaite par les romains.
- Troisième Guerre punique
- Bataille de Tenedos, 86 av. J.-C. défaite de la flotte du pont.
- Guerre civile après la mort de Jules César
- Bataille de Naulochus, 36 av. J.-C., La flotte d'Auguste, sous le commandement de Marcus Vipsanius Agrippa défait les forces du rebelle Sextus Pompée.
- Bataille de Rhodes Victoire des partisans de Marcus Junius Brutus et Cassius sur les Rhodiens
- Bataille de Myndus Idem
- Bataille d'Actium, 31 av. J.-C. Auguste défait les forces de Marc Antoine et de Cléopâtre VII.
- La Legio I Adiutrix est formée à partir de marins de la flotte en 68
- Année des quatre empereurs, 69 la flotte supporte Othon contre l'usurpateur Vitellius. Vespasien forme la Legio II Adiutrix à partir de marins de la flotte.
- Bataille de l'Hellespont, 323 Flavius Julius Crispus, fils de Constantin Ier, défait les forces navales de Licinius
- 468: La flotte des Vandales défait la flotte romaine dirigée par Basiliscus.
Évolutions techniques
Avant la première guerre punique, la marine romaine est insignifiante. La marine Romaine n'est pas d'inspiration grecque, c'est la menace de la flotte carthaginoise équipée de quinquérèmes[5] qui a poussé les romains à copier ceux-ci pour les combattre. La tradition raconte qu'ils y sont parvenus grâce à l'aide des grecs (socii) installés dans le sud de l'Italie. Cette première bataille sans expérience fut une défaite. Pour compenser leur manque de dextérité et de savoir faire naval, ils utilisent leur atout, la qualité de leur infanterie navale, dérivée de leur légionnaire. Pour ce faire, ils utilisent le corbeau. Cet invention est une simple passerelle basculante pourvue d'un croc à son extrémité, ce dernier se fiche dans le pont de l'adversaire et permet alors au fantassin de parvenir facilement à bord du navire à conquérir, la supériorité de l'équipement pour le corps à corps de ceux-ci, fait ensuite la différence. Ils allaient vite se reprendre avec la victoire de Mylae. Rome, qui préféra les trirèmes, réussit à en construire cent en deux mois en 261 av. J.-C. Au fil de l'expérience acquise, ils allaient combattre Carthage jusqu'à ses portes. Mais non sans difficultés, les troupes alliées refusant de combattre en raison des pertes. La monnaie romaine subit le contrecoup des dépenses faites pour construire les navires. Le poids de l'As qui étant fixé à 324 g avant la guerre passe à environ 290-280 grammes.
La marine et les techniques navales n'évolueront ensuite que peu au cours de l'histoire de la Rome antique.
Ils vont aussi apporter la preuve que les gros vaisseaux peu mobiles, sont à la merci d'attaques combinées de navires de taille plus raisonnable. Le nombre de rang de rameurs a pu varier de 2 à 3. Les romains n'ont construit que des trirèmes, des quadrirèmes et quelques quinquirèmes. Bien que toujours munis d'un éperon, leurs navires combattent principalement par abordage.
En 67 av. J.-C. Pompée, grâce à la Lex Gabinia a le pouvoir d'organiser la flotte contre la piraterie. En 36 av. J.-C., Auguste avec l'aide de Marcus Vipsanius Agrippa, il construit une flotte à Forum Julii, et défait Sextus Pompée à la bataille de Naulochus pour la conquête du pouvoir. À la bataille d'Actium, la flotte de d'Auguste était équipée de liburnes, bateaux plus légers et dérivés des navires pirates de la côte dalmate avec deux rangs de rameurs faiblement décalés. Auguste écrase la flotte lourde égyptienne de Marc Antoine et de Cléopâtre VII. Auguste démontre la supériorité des trières sur les navires plus gros.
Les bateaux romains, construits pour la Méditerranée, ont connu quelques succès également en Atlantique, par exemple contre les Vénètes à la bataille du Morbihan.
Les Liburnes vont alors se spécialiser dans la seule menace maritime pour l'empire existant aussi bien en Méditerranée, en Atlantique, en Manche, sur le Rhin et le Danube, c’est-à-dire les pirates. Elle sera aussi utilisée pour la conquête du pouvoir.
Les transports par mer sont vitaux pour l'Empire, la maîtrise des voies terrestres étant beaucoup plus difficile à obtenir. D'autre part, du moment que la mer est contrôlée, la survie des troupes, en cas de difficulté, est certaine. Ça explique la rapidité de toutes les interventions contre les coups d’État qui menacent les liens maritimes et plus particulièrement les liens Égypte-Rome ou Afrique-Rome.
Les marins
En -311, Rome crée des « duumviri navales[6] », premiers amiraux, deux officiers de rang subalterne, commandant 10 navires chacun, sous l’influence du tribun M. Decius. Ceci marque l’existence d’une flotte officielle.
Plus tard, les commandants de flotte, sont issus de l'ordre des chevaliers le plus souvent, mais quelques affranchis ont pu occuper ces postes, et ont le titre de préfet. Leur importance est mineure car les attaques se font sur terre ; leur rôle est surtout de surveiller les côtes (contre les pirates) et de protéger les convoies de l'annone. Le commandant de navire, Navis magister ou triérarque dispose d'un grade équivalent ou légèrement inférieur à celui d'un centurion.
Le magister était l'officier qui dirigeait la navigation du vaisseau, qui donnait des ordres au timonier, aux marins, aux rameurs; il se tenait assis dans la cabine (thronus) à l'arrière du bâtiment[7] Dans la marine marchande, le même titre désignait ce que nous appelons le capitaine du navire, celui à qui le bâtiment et l'équipage étaient confiés par les armateurs, qui lui donnaient des instructions auxquelles il devait se conformer. Mais ces distinctions précises ne sont pas toujours observées.
Le proreta était le matelot qui se tenait à la proue des navires pour surveiller la mer, et indiquer par signes au timonier ou pilote (gubernator) installé à la poupe[8] sur quel point il devait gouverner. Il commandait en second et avait sous sa surveillance immédiate tout ce qui tenait au gréement et à l'armement du navire[9]. Le gubernator donnait les ordres aux rameurs et dirigeait le maniement des voiles[10].
Les trois classes de marins comprenaient les Classirii, soldats exercés pour combattre à bord, les matelots (nautae) et les rameurs (remiges), les moins considérés et qui formaient une classe à part.
Le chef des rameurs s'appelait le Hortator, et dirigeait leurs manœuvres; il réglait leurs mouvements à l'aide du chant nautique appelé celeusma (chanté par le posarius), auquel était approprié le pied proceleusmatique, de quatre brèves[11]. Il aidait les rameurs à frapper en mesure, et, en quelque sorte, les animait à leur tâche[12]; de là son nom[13]. Il était assis à l'arrière du vaisseau avec un bâton (porticulus)[14] à la main, dont il se servait pour battre la mesure.
Le service dans la marine est peu recherché et les citoyens romains l'évitent, les marins sont donc essentiellement des auxiliaires. Le service dure 26 ans, au bout desquels les non-citoyens, comme dans le reste de l'armée, reçoivent le droit de cité.
Flottes
Auguste crée une marine forte de huit escadres et de trois flottilles.
- Deux escadres (Misène et Ravenne) protègent l'Italie ; ce sont les escadres dites prétoriennes
- Les autres escadres sont basée en Syrie, en Égypte, en mer Noire, en Manche, en mer du Nord, en Gaule (Fréjus) et en Libye.
- Trois flottilles fluviales (sur le Rhin, en Pannonie et Mésie, c'est-à-dire sur le Danube)
Composition
- Les Avisos (petits navires de guerre chargés de porter des paquets, des ordres, ou des avis)
- Les transports de troupe
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- Navis Oneraria
- Navire à voile uniquement servant de transport de troupe et à l'approvisionnement.
- Navis lusoria
- Navis actuaria (successeur des premiers)
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- Bâtiment découvert, marchant avec des avirons, aussi bien qu'à la voile, et qu'on ne destinait pas à mettre en ligne le jour du combat, mais que l'on employait dans une flotte pour tout ce qui devait être fait promptement, pour croiser, pour exécuter une reconnaissance, pour porter un message, pour transporter des hommes[15]. Il n'était jamais garni de moins de dix-huit avirons[16].
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- Les Navires de guerre romains.
- Navis longa sont de long vaisseau à quille aiguë avec un très long espace entre la poupe et la proue. Il était mis en mouvement par un seul rang de rameurs (moneres), et formait une classe intermédiaire entre la navis actuaria et les bâtiments qui avaient plus d'un rang de rames (Ordo)[17], la birème, la trirème, quinquérème, quadrirème, hexarème. Ces navires avaient jusqu'à cinquante rames.[18]
- On emploie aussi ce mot comme nom générique pour désigner tout bâtiment de guerre parce que, quel que soit le nombre de rang de rame, tous étaient construits sur le même plan, en comparaison des coques courtes et ramassées, des quilles arrondies, qui avaient été adoptées pour la marine marchande et quelques bâtiments de corsaires.
- On appelait Navis turrita les navires possédant une tour « centrale » de protection.
- Les navires pouvait être pontés complètement (navis tecta ou contrata)[19], ou à moitié pontés (Navis aperta)[20], ou non pontés du tout.
Ports
Au début de l'empire, la marine romaine comprend 8 escadres (Misène et Ravenne en Italie, Fréjus en Gaule, Bretagne, Libye, Alexandrie, Syrie, Pont) et 3 flottilles (Rhin, lac de Constance, Danube)
- Le port des Classis praetoriae
- près de Ravenne
- Misène (deux escadres classis Misenensis) à partir de -27 et est transférée en 330 à Constantinople
- Ostie
- Leptis Magna à partir du IVe siècle av. J.-C. en Afrique du Nord
- en Syrie à partir de -63 et basée à Séleucie de Piérie (Seleucia Pieriae) en 70 (classis Syriaca)
- Alexandrie Égyptienne sous domination romaine (-30), la classis Alexandrina
- Hyères (Pomponiana) et Fréjus au IIe siècle en Gaule transalpine.
- Boulogne en Gaule Belgique
- Dans le Pont à partir de 14 et précisément à Trabzon vers 50 (classis Pontica)
- Boulogne-sur-Mer (Portus Itius) Classis Britannica en 43
- À Richborough (Rutupiae) et à Douvres (Portus Dubris) en Bretagne au moins après 296, classis Britannica
Notes
- ↑ Tite-Live, Ab Urbe condita libri, Livre IX
- ↑ Polybe (I, 20)
- ↑ décrit par Pline l'Ancien
- ↑ Le Périple de la mer Érythrée Ier siècle
- ↑ Polybe (I, 22) ajoute qu'ils sont "mal construits et difficiles à manœuvrer.
- ↑ duoviri navales classis ornandae reficiendaeque causa
- ↑ Tite-Live XXXIX, 25; XLV, 42
- ↑ Cic. Sen. 9
- ↑ Plaut. Rud. IV, 3, 86 ; Rutil. Itin. I, 455 ; Scheffer, Mil. Nav. IV, 6
- ↑ Virg. Aen. X, 218 ; Lucan. VIII, 193
- ↑ Isid. Orig. 1, 16
- ↑ Ovid. Met. III, 619; cf Sil. Ital. VI, 360-363 ; Virg. Aen. V, 177 ; Serv. ad l. ; Val. Flacc. I, 471
- ↑ solet hortator remiges hortari, Plaut. Merc. IV, 2, 5
- ↑ Ennius et Laber. ap. Non. s.v. ; Cato, ap. Fest. s.v. ; Plaut. As. III, 1, 14
- ↑ Non. s.v. ; Gell. X, 25, 3 ; Liv. XXI, 28 ; XXV, 30
- ↑ Scheffer, Mil. Nav. II, 2
- ↑ Liv. XXX, 24
- ↑ Herod. VI, 138
- ↑ Liv. XXX, 10 ; XXXVI, 43 ; Hirt. B. Alex. 11 ; Tac. Ann. II, 6
- ↑ Liv. XXII, 19 ; XXXVI, 43
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
Source
- De Re Militari de Végèce Livre IV. Le dernier traite de poliorcétique et comprend une annexe sur la guerre navale, chapitres 31-46 : les præcepta belli navalis (« préceptes de la guerre navale »).
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