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Côte des Barbaresques
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Carte de Barbarie (Gerardus Mercator,1630)
Jusqu'au XIXe siècle, la Côte des Barbaresques (“Barbarie”) était la dénomination du littoral de l'Afrique du nord, à savoir l'actuel Maroc, l'Algérie, la Tunisie et la Libye. Le nom vient du mot barbare.
La Côte des Barbaresques est située sur le littoral méditerranéen qui fut le berceau de tant de patrimoines, tels la Grèce antique, l'Empire romain, les Phéniciens .
Bien que cette région fût unilingue (berbérophone), elle n'a pas connu d'unité politique au cours de l'Antiquité. Ce n'est toutefois qu'après l'arrivée de l'islam qu'il y a eu une volonté d'unification si bien que les Almohades purent unifier la région. La dynastie régnait alors sur Al-Andalus.
Par le passé, on les connaissait, entre autres, pour les pirates barbaresques qui rendirent peu sûres la mer Méditerranée et certaines parties de l'océan Atlantique, et pour les marchés d'esclaves où furent vendus des esclaves européens et africains.
Les Ottomans purent également avoir le contrôle d'une grande partie de la Côte des Barbaresques. Seule la partie occidentale du Maroc actuel ne fut pas soumise aux Ottomans.
Barbarie n'était pas une entité politique unifiée. À partir du XVIe siècle, elle fut scindée en entités politiques: Maroc, Algérie, Tunisie et Tripolitaine, et, avant cela, il est généralement partagée entre Ifriqiya, Maroc, et un État algérien centré sur Tlemcen ou Tiaret, bien que ces puissantes dynasties comme les almohades, et brièvement les Hafsides, ils ont fait l'unification pour courtes périodes. Toutefois, dans une perspective européenne, Tripoli (dans l'actuelle Libye) est souvent considérée comme sa « capitale », bien que Alger, en Algérie, et Tanger, au Maroc, ont aussi été parfois considéré comme sa « capitale » par les Européens de l'époque.
La première action militaire d'outre-mer d'États-Unis, exécuté par les US Marines et la United States Navy, a été la prise d'assaut de Derna, Tripoli, en 1805, dans un effort visant à renforcer les efforts diplomatiques pour assurer à la fois la liberté de leurs ressortissants prisonniers et de mettre fin à la piraterie de la part de l'État de Barbarie.
Annexes
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