- Aranc
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Aranc
La mairie d'Aranc
DétailAdministration Pays France Région Rhône-Alpes Département Ain Arrondissement Belley Canton Hauteville-Lompnès Code commune 01012 Code postal 01110 Maire
Mandat en coursJean-François Julliard
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Plateau d'Hauteville Démographie Population 285 hab. (2008) Densité 13 hab./km² Gentilé Randaoillards Géographie Coordonnées Altitudes mini. 431 m — maxi. 1011 m Superficie 21,65 km2 Aranc est une commune française, située dans le département de l'Ain et la région Rhône-Alpes.
Ses habitants s'appellent les Randaoillards et les Randaoillardes[1],[2].
Sommaire
- 1 Géographie
- 2 Histoire
- 3 Administration
- 4 Population
- 5 Enseignement
- 6 Vie associative
- 7 Sport
- 8 Économie
- 9 Culture et patrimoine
- 10 Notes et références
- 11 Voir aussi
Géographie
Situation
La commune se situe dans un val bordé à l'Est par la chaîne des monts D'ain, à l'Ouest par la chaîne de Corlier. Le Val d'Aranc culmine à une altitude moyenne de 780 mètres. Celui-ci forme, avec le plateau d'Hauteville, un anticlinal qui s'étend sur un axe nord-sud, de la commune d'Évosges jusqu'au village de Corlier. Le village est bordé au nord par un marais d'où prend sa source la Jarine, à l'est par les monts d'Aranc (924 mètres), au sud-est par le Tré Pellay culminant à 1 016 mètres et constituant le plus haut sommet du canton. À l'ouest, le plateau se creuse pour former une vallée étroite où coule la Mandorne, ruisseau se jetant dans l'Albarine au hameau Moulin à vent. Le point le plus bas de la commune est au hameau de Moment : 406 mètres Dans cette vallée, se trouve le hameau de Résinand et des Pézières.
Géologie
Le Val d'Aranc et le plateau d'Hauteville forment un plateau calcaire de type karstique. Le paysage alterne entre plaine et monts compris entre 700 et plus de 1000 mètres. Le massif du Bugey faisant partie du domaine plissé jurassien, l'origine de la formation des sols remontent à la période du secondaire : Jurassique et le Crétacé. Les sols du val d'Aranc sont composés de matériaux erratiques datant du jurassique alternant avec des couches de calcaires. Les calcaires sont de type Oxfordien moyen ou couche de Birmensdorf. L'on peut trouver suivant les affleurements et de minutieuses recherches, des fossiles de bivalves, gastéropodes ou, bien plus rarement, des ammonites. Le val d'Aranc et le plateau d'Hauteville en général, sont bordés de nombreuses falaises où se sont formées par l'action de l'eau, grottes, cascades, gouffres et tines, petites cuvettes formées par les cours d'eau. La qualité du calcaire a été exploitée dans des carrières qui se trouvent non loin de Résinand et une mine de manganèse est signalée au début du XXe siècle mais la pauvreté ou la difficulté d'extraction du minerai ont eu raison de l'exploitation de la mine.
Au nord du val, en direction de Corlier, se trouve un marais composé de sols de type hydromorphes : principalement de la tourbe. C'est ici que prend sa source la Mandorne et la Jarine.
Communes limitrophes
Histoire
Héraldique
Article connexe : Armorial des communes de l'Ain.Blasonnement De gueules à la tour ruinée d'argent, maçonnée de sable, ouverte et ajourée du champ, au chef cousu d'azur chargé d'un lion issant d'or[3].Commentaires : Le blason a été réalisé par Thierry Faure David-Nillet.Étymologie
Selon les recherches effectuées par Henry Suter et qui figure sur son site en ligne, les références étymologiques autour de la signification du nom sont multiples et divergent. Le nom aurait tout d'abord des origines burgondes. Il serait ensuite, aussi, un dérivé "primitif *Aringos, « chez les Aringi »", dérivé aussi "du nom propre Aro, ancien haut allemand aro, germanique *aran, « aigle »"[4].
Anne Marie Vurpas dans son ouvrage "Noms de lieux de l'Ain" est un peu plus précise."Ar est à l'origine du nom de Aranc (Arenc en 1284) diont le territoire est arrosé par le Borrey et la Mandorne: le suffixe -ancum serait une formation prélatine", et d'ajouter "certains toponymistes préfèrent y voir un nom d'homme latin non attesté Arincus" [5].
D'autres précisions sont apporté dans l'ouvrage collectif : Richesses touristiques et archéologiques du canton d'Hauteville : Aranc, Corlier, Cormaranche-en-Bugey, Hauteville-Lompnes, Lacoux, Longecombe, Prémillieu, Thézillieu / Département de l'Ain. Les auteurs Guy St-Pierre et Jean Dumarest évoquent le celtique "Ar, signifiant "pres de" et Randa: limite"", puis le latin "Arena qui signifie "sable"", ensuite l'indo-européen "Ar : "point d'eau""[6]. Cette dernière signification peut paraitre plausible vu la présence d'un marais et des deux rivières qui prennent leur sources dans le Val d'Aranc.
Évolution étymologique:
- 1284 : Arena
- 1359 : Arens
- 1492 : Arenc
- 1495 : De Arenco
- 1650 : Aran
- 1665 : Haranc
- 1670 : Aranc en Bugey[6].
Préhistoire
Un morceau de vase protohistorique a été découvert sur la commune et étudié par un certain Monsieur Pichon. « Les caractères morphologiques et technologiques » permettent de dater ce fragment « entre les XVIIe et XIIe siècles avant notre ère ».
Moyen Âge
Dès 1144, les seigneurs de Rogemont régnaient sur le Val d'Aranc. Selon les auteurs, cette féodalité laïque serait une des plus ancienne du Bugey. Des accords de pâturages avec la chartreuse de Meyriat, vers 1116, montrent déjà que la seigneurie est bien implantée. L'essentiel de la vie du village, à cette époque, est régie par les seigneurs de Rogemont et du château. La dynastie des Rougemont s'étend sur cinq siècles.
XVIIe siècle
- 1630 : Disparition de la seigneurie de Rougemont et rachat du château par la famille De Grenaud
- 1696 : Marquisat de la famille De Grenaud.
XVIIIe siècle
- 1791 : Aranc devient un canton dépendant du district de Saint-Rambert-en-Bugey et compte dans son canton les villages et hameaux de Corlier, Montgriffon, Lacoux et Charley.
XIXe siècle
- 1802 : rattachement d'Aranc au canton d'Hauteville.
Seconde Guerre mondiale
Le passé résistant du village d'Aranc est riche car il fut un point de ralliement pour le maquis de l'Ain. Le hameau des Gorges est un lieu important de ralliement pour les résistants. Il fallait trouver des points de ralliement pour les jeunes réfractaires mais aussi un endroit qui aurait pu fédérer l'ensemble des camps présent dans la région d'Aranc et de Corlier. C'est durant l'année 1943 que le colonel Romans installe son PC dans ce minuscule hameau encaissé et difficile d'accès (d'où son intérêt). Les premiers maquisards s'installent en mars 1943. Dans le courant de l'année 1944, les troupes allemandes pénètrent dans le village d'Aranc et en représailles des actions résistantes, capturent, déportent et fusillent des résistants.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1988 réélu mars 1995 Denise Oraison - - 1995 réélu mars 2008 Jean-François Julliard[7] - - Toutes les données ne sont pas encore connues. On compte quatre hameaux sur la commune d'Aranc: Salagnat au Nord, Rougemont à l'Est, Rasinand et les Pézières à l'ouest.
Rougemont
Hameau situé derrière les monts d'Aranc. Il est le plus peuplé des quatre hameaux que compte la commune. C'est dans ce hameau que se situe les ruines du château de Rougemont.
- Évolution étymologique
- 1144 : Rubro Monte
- 1206 : Rubeismontis
- 1213 : Rogimonte
- 1284 : Monterubes
- 1286 : Rubesmonte
- 1301 : Rogemont
- 1536 : Rougemont
Bâtiments
- École
Les difficultés d'accès entre Aranc et Rougemont amenèrent la création d'une école clandestine. en 1868, une décision officielle est obtenue pour la création d'une école.
- Lavoir
Lavoir situé près de l'ancienne fromagerie.
- Fromagerie
Probablement construite en 1860, c'est là que s'organise au premier étage, l'école clandestine. En 1903, on enregistrait 600 Hectolitre de lait. elle ne fonctionne plus aujourd'hui.
Résinand
Hameau encaissé dans le bassin de la Mandorne sur la route d’Oncieu.
- Évolution étymologique
- 1670 : Tizenan
- 1746 : Résinand
Bâtiments
- Lavoir : Un lavoir existe mais il n'est plus en état de fonctionner.
- Travail à ferrer : situé à côté du lavoir
- Four à pain.
- École : Une école a été construite en 1865 au "Crétêt" et au "Chêne". Actuellement, cette maison a, au-dessus de sa porte, la date de 1890.
- Fromagerie: Les premiers statuts remontent à 1875. 2000 hectolitres de lait est recueilli en 1903. Les statuts ont été révisés en 1924, date à laquelle on enregistre 27 sociétaires puis 37 en 1918. Il reste 4 éleveurs en 1990. aujourd'hui , le bâtiments est fermé.
Les Pézières
Hameau limitrophe de Résinand mais que l'on inclut généralement avec celui de Résinand.Ce hameau figure sous le nom de Pessières en 1873. La route qui le traverse permet d’accéder aux fermes des Gorges et des anciens hameaux de Colognat et de Malaval. Cette même route rejoint, plus haut, le village de Montgriffon.
- Lavoir : Alimenté par trois fontaines. L'installation fonctionne encore.
- Four à pain
Église des Pézières
Bâtiment construit en 1830, c'est l'abbé Meunier, curé d'Oncieu qui en fut l'instigateur. En 1871, l'église bénéficié d'un curé en titre et un emplacement pour le cimetière est alloué près de l'église. En 1874, un presbytère est construit. Des travaux sont entrepris en 1882 afin de restaurer l'édifice. en 1895, le clocher est construit. La paroisse est active jusqu'en 1971, date du rattachement à la paroisse d'Aranc. cette église est composé d'une nef de trois travées et d'un chœur recouvert d'une voûte en berceau. Deux chapelles : une dédiée à St Joseph et l'autre à la Vierge.
Salagnat
Le hameau est situé à l'extrême est du Val d’Aranc, non loin de la chaîne de l'Avocat. Les maisons de Salagnat bordent l'axe routier en direction d'Hauteville. Un ruisseau prend sa source dans le hameau avant de se jeter dans Jarine.
Évolution étymologique:
- 1492 : Siliniaco
- 1538 : Saligniaco
L’étymologie de ce nom n'est pas certifiée mais entre autres explications, cette dénomination peut se rapportée à une personne : sallinius ou silinius comme la chartreuse de Sélignac (Simandre sur Suran : siliniacus en 854), nom d'une chartreuse occupée de 1202 à la révolution.
Population
Démographie
En 2008, Aranc comptait 285 habitants (soit une augmentation de 4 % par rapport à 1999). La commune occupait le 22 878e rang au niveau national, alors qu'elle était au 22 210e en 1999, et le 328e au niveau départemental sur 419 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Aranc depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint en 1831 avec 1 232 habitants.
Enseignement
Aranc dispose d'une garderie péri-scolaire. Une classe de Cours Moyen (CM) et maternelles en jumelage avec Évosges ; Cours Préparatoire (CP) et Cours Élémentaire (CE) à Aranc (2 classes).
Vie associative
Quelques associations existent dans la commune dont celle du troisième âge Les amis de la Mandorne, dont le siège associatif est situé dans la mairie d'Aranc. La commune dispose également d'une chorale nommé Les polyphonies du plateau.
Sport
Aranc dispose de nombreuses pistes de VTT dont une empruntant les chemins utilisés par les résistants du maquis de l'Ain.
Économie
Emplois
Aujourd'hui, le village vit principalement de l'exploitation forestière et aussi un peu de l'exploitation agricole. Il reste encore quelques champs cultivés sur le Val d'Aranc, mais cette économie connaît actuellement un fort déclin. Le village dépend économiquement de la ville d'Hauteville et de son bassin. Pourtant, des actions sont menées en faveur du tourisme, avec la présence du site Aranc évasion qui propose des randonnées et essaie de promouvoir le patrimoine naturel du val d'Aranc.
Entreprises
Aux XVIIIe et XIXe siècles existait sur l'ensemble du Val d'Hauteville la culture du chanvre ainsi que des peigneurs de chanvre (voir histoire). Il existait aussi le travail de la pierre et le travail du bois. À l'entrée du marais se trouvait une porcherie, dont les bâtiments sont encore présents aujourd'hui, mais ne sont plus exploités. Au début du siècle, on trouvait encore des fruitières qui collectaient les traies du jour, ainsi que des fromageries à Aranc, Rougemont et Résinand. Aujourd'hui, l'activité du bourg se résume à l'exploitation du bois et il reste quelques cultivateurs.
Commerce
Aranc dispose d'un hôtel-restaurant nommé Aranc-évasion ainsi que d'un restaurant australien basé sur le village de Résinand.
Culture et patrimoine
Curiosités
Planche au curé
Pour mémoire. Petite passerelle enjambant la Jarine au sortir du marais sur la route de Corlier. Elle est évoquée sur les plans cadastraux napoléoniens disponibles sur le site des archives de l'Ain. Elle n'existe évidemment plus et est remplacée par la route de Corlier[11].
Tumulus
La localisation de ce tumulus n'est pas rapportée sur les cartes. C'est un tertre circulaire de 50 mètres de diamètre et de 5 a 8 mètres de haut. Il se trouverait entre le ruisseau de la Jarine et le chemin amenant aux ruines du Moulin de Merlet.
Charbonnières
Pour mémoire. Il existait de nombreux emplacements pour la fabrication du charbon de bois. Particulièrement au lieu-dit Montréal, sur la route de Montgriffon.
Four à chaux
pour mémoire. Au lieu-dit Montréal existait un four à chaux. On a extrait ici des matériaux pour la confection de chaux. en 1920, on voyait encore les ruines de deux plateformes avec des restes de pierres et de cendres. aujourd'hui, en empruntant la route de Montgriffon passant par Colognat, on arrive encore a discerner clairement le lieu ou se pratiquait cette industrie.
Monuments religieux
Église d'Aranc
La datation précise de l'édifice est rendu difficile par la variété de ces éléments. en effet, ils sont de plusieurs époques. La partie la plus ancienne est probablement la nef.
Le chœur
Il s'appuie sur de très importants piliers rectangulaire du côté de la nef et sur deux colonnes du côté de l'abside. la rosace de la clef de voûte est composé de quatre décors foliacés concentriques. Le chœur était surmonté du clocher dont le mur était d'une hauteur de 4 mètres. les vestiges de ce mur sont encore visibles dans les combles.
L'abside
Les vitraux des trois fenêtres composant l'abside sont agrémentées de remplages datant probablement des années 1500. La fenêtre centrale est à trois formes : deux meneaux pour la centrale et un meneau pour les latérales. L'abside date probablement de 1508.
La nef
Cette partie de l'église a subi d'importantes rénovation durant les travaux entrepris entre 1655 et 1700. Des voûtes ont remplacé le plafond lambrissé, le toit et le clocher ont été rénovés.
Agrandissement en 1867
En 1858, l'église a fait l'objet d'un devis pour la construction d'un clocher et d'(un agrandissement. Approuvé en 1862, les travaux ont commencé 5 ans plus tard. l'architecte de Belley ajouta deux basses nefs au projet initial qui portait uniquement sur la prolongation de la nef centrale.
Chapelles
Quatre chapelles ont été construites en même temps que le chœur. Deux chapelles sont en croisés d'ogives et comportent encore sur les corbeaux d'appui des sculptures à caractère médiévale. Deux chapelles ont été ajoutées entre 1655 et 1700. Au XVIe siècle, une chapelle a été ajoutée à la demande des seigneurs de Rougemont.
- Chapelle 1 : dédiée autrefois à St Pierre, elle fut, par la suite, dédiée à Ste Catherine et enfin transformée en sacristie
- Chapelle 2 : dédiée à St Michel, elle est maintenant dédiée à st Antoine.
- Chapelle 3 : dédiée à St Claude, elle est maintenant dédiée à St Paul.
- Chapelle 4 : dédiée à Sté Madeleine, elle se nomme actuellement chapelle Rougemont car elle possède une porte latérale située du côté de ce hameau.
- Chapelle 5 : chapelle du Rosaire. elle comporte une plaque commémorative de la famille Moyne.
- Chapelle 6 : dédiée à St Antoine, elle est dédiée actuellement à Ste Philomène.
Mobilier
- Statue de St Antoine : statue en bois remontant au XVIIIe siècle. Probablement couverte autrefois de dorures.
- Statue de Ste Philomène : statue en bois du XIXe siècle.
- Christ en croix : datant du XVIIIe ou XVIIe siècle.
- Bénitier : en pierre, il date probablement de 1876.
- Fonds baptismaux : idem
Galerie
Calvaires
- Calvaire des Trois Croix
Calvaire situé sur une colline nommée Mont au levet et dominant le village. Deux légendes se rattache à ce calvaire. La première se rapporte à la mort d'enfants abandonnés et l'autre fait le rapprochement avec le cimetière des lépreux.
- Croix Michel Antoine
A la sortie sud du village. Elle était anciennement à côté du four à pain.
- Croix Denis
Croix qui se trouve sur la route de Corlier.
- Croix du Collombet
Pour mémoire. Sur la crête entre le mont d'Aranc et le val Pétozan
- Croix du Verbon
Procession déclenchée par le curé lors des sécheresses. Il ne reste que le socle au ras du sol.
- Croix de Salagnat
Ancienne croix du cimetière.
- Croix de Salandru
Il ne reste que le socle constitué d'un simple bloc de pierre à peine ébauché. Probablement un très ancien site cultuel.
- Croix du Rosoiriat
Implanté par le curé Jolivet et bénite le 28 mai 1893.
- Croix du Crétêt
Croix en métal sur socle en pierre
- Croix de Colognat
Croix provenant du cimetière d'Argis ou de Tenay. Apposé sur un socle dont les inscription sont pratiquement illisibles.
- Vierge du Mont d'Aranc
aucune date visible. L'édifice peut probablement remonté au XIXe siècle.
- Vierge du Molard
A Résinand, souvenir de la première mission de 1883.
Bâtiments administratifs
Mairie
Bâtiments dont la construction n'est pas daté mais un devis daté du 28 août 1889 fait l'objet d'une restauration de l'école-mairie. Les travaux se termine en 1890. L'architecte est Monsieur Moncorger. Aujourd'hui, elle héberge toujours l'école.
École
La construction d'un bâtiment pour l'école fut envisagé en 1833, abandonné faute de ressources puis repris en 1845 et finalisé en 1848. L'école des garçons n'existe plus (probablement à al place du local à pompiers), l'école des filles est certifiée en 1876 et tenue par les religieuses de Belley. Elle se situait à la place du bureau de poste.
Autres bâtiments
La fromagerie
En 1820, la région du Bugey voit le développement de la techniques consistant en la fabrication du Comté. S'implante donc à Aranc une fromagerie collectant le lait des exploitations alentours. Elle date de 1876 et collecte jusqu'à 4000 Hectolitres de lait en 1900. En 1930, ce sont 52 exploitants qui ramenaient leur lait à la fromagerie. Avec la baisse de l'exploitation agricole, la fromagerie fermera ses portes en 1985. Dernièrement, cette ancienne fromagerie a été réhabilitée. Elle rouvrira en septembre 2011.
Maisons
- Maison Moyne : sans doute la plus ancienne maison du village, elle date probablement de 1774. L'intérêt de cette maison se trouve dans son architecture typique des maisons du Bugey : murs à pignons et dreffia.
- Maison du juge de paix : Construction de type maconnais, elle possède un escalier extérieur. C'est dans cette maison qu'intervenait le représentant de la loi à partir de 1791.
- Maison curiale : Ancien presbytère transformé en gîte rural. Possède des fen^tres en pieres de taille sculptées d'inspiration gothique.
- Colonie de vacance: ancienne auberge appelée le Mastroquet" encore en activité en 1947.
- Maison Reydellet : l'intérêt de cette maison se trouve suer la parvis. Là se trouve une meule du moulin de Merlet.
Fermes, Granges
Le Marchat
Grange qui a accueilli pendant la seconde guerre mondiale des groupes de résistant du maquis de l'Ain. En ruine jusqu'à sa reconstruction dans le courant des années 2000. Elle se situe dans un endroit isolé sur la route de Résinand. Le terme de Marchat désigne selon les recherches effectués par Henry Suter « endroit où se vautre le sanglier pour se débarrasser des parasites externes ». Cette ferme avec celle du Termant était un repère pour le maquis de l'Ain. C'est pour cela qu'elle figure aussi sur le tracé du "chemin de mémoire".
Malaval
Grange située dans la vallée haute de la Mandorne. Un chemin d'accès amène a cette grange à partir de Colognat. Selon les plan cadastraux napoléonien, plusieurs corps de bâtiments figurent à Malaval. La mention de hameau est mentionnée. Il ne reste aujourd'hui plus qu'une unique grange. Étymologie : “Mauvais vallon : préfixe Mal-, Mala-, « mauvais », et Val” (Henry Suter).
Moulin de Colognat
Groupe de fermes en contrebas du hameau des Pézières, sur la route de Montgriffon. Une croix indique le chemin en direction de Malaval. Étymologie : “Nom de domaine d´origine gallo-romaine Coloniacum, dérivé avec le suffixe -acum du gentilice Colonius, du latin colonus, « paysan, agriculteur ; fermier, métayer ; colon, habitant d'une colonie »” (Henry Suter) Deux moulins existent encore aujourd'hui mais un seul est encore en état de marche. Il est alimenté par la Mandorne. la roue à aube a un diamètre de 5 mètres et 1 mètre de large.
Grange des Gorges
Avec la grange de Marchat, la grange des Gorges est un autre lieu fréquenté par le maquis de l'Ain. Située dans la vallée de la Mandorne. Cette grange est encaissé dans une petite gorge. Accessible à partir de la route de Montgriffon, une stèle commémorative fut posé au niveau du croisement entre le chemin de la grange des gorges et la route
Hameau “Moment”
Sur la route d'Oncieu. Petit hameau situé dans les gorges de la Mandorne.
Grange Goyet
Grange qui se trouve à proximité de Rougemont.
Vestiges
- Ruine du Moulin de Merlet.
Sources, fontaines, ruisseau et rivière
- Source de Salagnat se jetant dans la Jarine.
- Cascade des Tines dans le bois des Lignières.
- Fontaine de la Doye : Située au centre du village et construite en 1870. Elle est attenante à la fromagerie.
Notes et références
- Gentilé des habitants d'Aranc sur http://www.habitants.fr/. Consulté le 22 novembre 2010
- Gentilé des habitants d'Aranc sur http://ain.guide-france.info/. Consulté le 22 novembre 2010
- Armes de Aranc, sur newgaso.fr
- Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs sur le site Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs
- Anne-Marie Vurpas, Noms de lieux de l'Ain, 1999
- Guy Saint-Pierre et Jean Dumarest, Richesses touristiques et archéologiques du canton d'Hauteville, Association le Dreffia, 1992, 253 p. (ISBN 2-907656-22-8)
- Liste des maires de l'Ain au 16 avril 2008 sur le site internet de la préfecture de l'Ain [PDF]
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 31 janvier 2011
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 31 janvier 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 31 janvier 2011
- Thierry Faure David-Nillet, Seigneurs et seigneuries du plateau d'Hauteville-Lompnes, 2009, 264 p. (ISBN 978-2-7466-1256-3) [présentation en ligne]
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
- Site officiel du village : Site officiel
- Site de la communauté de communes du plateau d'Hauteville Lompnès : http://www.plateauhauteville.com/
Catégories :- Commune de l'Ain
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