- Bellegarde-sur-Valserine
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Bellegarde-sur-Valserine
Une vue du centre-ville
Détail
DétailAdministration Pays France Région Rhône-Alpes Département Ain Arrondissement Nantua Canton Bellegarde-sur-Valserine Code commune 01033 Code postal 01200 Maire
Mandat en coursRégis Petit
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du pays bellegardien[1] Site web http://www.ville-bellegarde01.fr/ Démographie Population 11 404 hab. (2008[2]) Densité 748 hab./km² Gentilé Bellegardiens Géographie Coordonnées Altitudes mini. 330 m — maxi. 1542 m Superficie 15,25 km2 Bellegarde-sur-Valserine est une commune française, située dans le département de l'Ain et la région Rhône-Alpes.
Les habitants de Bellegarde-sur-Valserine s'appellent les Bellegardiens et les Bellegardiennes[3].
Sommaire
Géographie
Situation
Localisation
La ville de Bellegarde est située au confluent de la Valserine et du Rhône.
La nature des roches a donné au lit de ces cours d'eau une forme bien particulière : les pertes du Rhône (submergées depuis) et de la Valserine. L'eau s'enfonce dans le sol et il est encore possible de traverser la rivière sur une courte passerelle. Cette particularité a fait du site un lieu de passage même s'il reste pratiquement inhabité jusqu'au XIXe siècle. Le fleuve marque aujourd'hui la limite entre l'Ain et la Haute-Savoie.
Bellegarde est située au fond d'une vallée, délimitée par le plateau du Retord à l'ouest et par le massif du Grand Crêt d'Eau et le Vuache à l'est. Le passage creusé par le Rhône entre ces deux montagnes est la principale voie d'accès (en France) au pays de Gex et au sud du lac Léman.
Communes limitrophes
Voies de communication et transports
Voies routières
Bellegarde-sur-Valserine est très bien desservie par l'autoroute comme par les routes nationales :
- Autoroute A40 à 3,5 km du centre ville au niveau de l'échangeur no 10 à Vouvray (par l'autoroute, Bellegarde est située à 38 km de Genève, 77 km de Bourg-en-Bresse, 111 km de Lyon et 502 km de Paris) ;
- Routes départementales RD1084 (ex-N84) en direction de Lyon et Nantua, RD1206 (ex-N206) en direction de Saint-Julien-en-Genevois et du pays de Gex et RD1508 (ex-N508) en direction d'Annecy et Frangy.
Transport ferroviaire
Article détaillé : Gare de Bellegarde-sur-Valserine.La commune de Bellegarde dispose d'une gare SNCF accueillant de nombreuses lignes comme les lignes TGV Paris-Genève, Paris-Evian, Montpellier-Genève et les lignes TER Saint Gervais-Evian-Genève-Lyon, Genève-Bellegarde-Chambéry-Grenoble, Bellegarde-Genève (en train du RER genevois) et Bellegarde-Bourg-en-Bresse ainsi que Bellegarde-Divonne-les-Bains (en bus)
Transports en commun
Article détaillé : Transports urbains de Bellegarde.- Bellegarde-sur-Valserine dispose de son propre réseau de transports urbains, les Transports urbains de Bellegarde (TUB). Ils sont gérés par la Régie départementale des transports de l'Ain.
Lignes et services du réseau :
- A : Hauts de Bellegarde <> Arlod <> Centre-Ville
- TAD B : Mussel <> Orée du Bois <> Bois des Pesses
- TAD C : Vanchy
- TAD D : Antoine Favre <> Carterie <> Buffon Stade
- S1 : Scolaire Arlod <> St-Éxupéry
- S2 : Scolaire Vanchy <> Centre-Ville <> St-Éxupéry
- S3 : Scolaire Centre-Ville <> Bois des Pesses <> Saint-Éxupéry <> Victor Hugo
- TAD Access : Service TPMR
Transports aériens
- L'aéroport international de Genève-Cointrin est à 37 km de Bellegarde par la RD1206.
- L'aéroport international de Lyon-Saint-Exupéry est à 106 km de Bellegarde par l'A40.
Urbanisme
Morphologie urbaine
Bellegarde-sur-Valserine peut être divisée en grandes zones, d'abord car elle est le regroupement de plusieurs villages :
- Bellegarde : la ville d'origine qui est devenue le centre-ville
- Musinens : sur les hauteurs de la ville, où sont situées les cités HBM ainsi que le lycée Saint-Exupéry
- Coupy : au pied du Grand Crêt d'Eau, commune indépendante jusqu'en 1966 avant d'être rattachée à Bellegarde
- Arlod : situé au bord du Rhône en direction de Culoz, c'est la qu'est située l'usine de retraitement des déchets du Sidefage
- Vanchy : petit village situé sur l'ancienne route de Genève
Logement
Le nombre total de logements dans la commune est de 5 162[4]. Parmi ces logements, 87,7 % sont des résidences principales, 2,2 % sont des résidences secondaires et 10,1 % sont des logements vacants. Ces logements sont pour une part de 24 % des maisons individuelles, 73,4 % sont d'autres part des appartements et enfin seulement 2,5 % sont des logements d'un autre type. Le nombre d'habitants propriétaires de leur logement est de 38,8 %[4]. Ce qui est inférieur à la moyenne nationale qui se monte à près de 55,3 %. En conséquence, le nombre de locataires est de 57 % sur l'ensemble des logements qui est inversement supérieur à la moyenne nationale qui est de 39,8 %[4]. On peut noter également que 4,2 % des habitants de la commune sont des personnes logées gratuitement alors qu'au niveau de l'ensemble de la France le pourcentage est de 4,9 %. Toujours sur l'ensemble des logements de la commune, 3,1 % sont des studios, 17,3 % sont des logements de deux pièces, 28,9 % en ont trois, 29,3 % des logements disposent de quatre pièces, et 21,4 % des logements ont cinq pièces ou plus[4].
Projets d'aménagements
Section détaillée : Le projet de pôle multimodal.Histoire
Héraldique
Article connexe : Armorial des communes de l'Ain.Blasonnement De sinople à la porte de ville ogivale de deux tours d'argent, hersée du même, ajourée du champ et maçonnée de sable, surmontée d'une étoile d'or et soutenue d'une roue de moulin du même, au franc-canton d'argent chargé d'une croisette de gueules, au soleil d'or issant du chef à senestre rayonnant de trois éclairs de l'un en l'autre[5].Toponymie
Faits historiques
Bellegarde n'était autrefois qu'un hameau de la commune de Musinens. Le site, inhabité, est mentionné par César dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules. Le passage sur le Rhône lui donnait alors une certaine importance stratégique. Les roches surplombant le fleuve furent détruites en 1701 pour compliquer le passage.
Ce passage était défendu par une tour qu'un historien local fait remonter aux Romains et qui a été submergée par la mise en eau, le 11 janvier 1948, du barrage de Génissiat quelques kilomètres en aval. Non loin de là, le Fort l'Écluse a pendant longtemps défendu la voie menant du pays de Gex à Bellegarde. Le monument peut encore être visité.
Au XIXe siècle, le hameau de Bellegarde prend de l'importance et plusieurs usines s'installent pour utiliser la force du Rhône. En 1858 le conseil municipal de Musinens décide de changer le nom de la ville, décision confirmée par un décret impérial du 6 décembre 1858. En août 1884, l'usine électrique Louis Dumont, avec sa retenue d'eau, fit de Bellegarde-sur-Valserine la première ville[6] électrifiée de France juste avant La Roche sur Foron en 1885 et Bourganeuf en 1886. Selon les sources, 30 ou 90 lampes ont été installées pour l'éclairage public et certains particuliers. La concession caduque fit que l'éclairage fut interrompu jusqu'en 1886.
L'un des moteurs de développement de la commune fut la présence de lignes de chemin de fer : la ligne Lyon-Genève dès 1858, avec un nouvel axe vers Évian à partir de 1881 et enfin un autre en direction de la Dombe en 1882.
Plus tard, elle devint également chef-lieu de canton à la place de Châtillon-de-Michaille. De nos jours, Musinens n'est plus qu'un quartier de la ville. Initialement située sur la rive droite de la Valserine, la ville s'agrandit à plusieurs reprises, annexant le hameau du Ponthoud en 1929 appartenant à Vouvray et fusionnant avec Coupy (sur la rive gauche) le 21 mars 1966 et Arlod en décembre 1970 avec le Château de Mussel[7].
Aujourd'hui, la ville de Bellegarde tend à s'agrandir, notamment grâce à des investissements à caractère commercial dans le bassin Bellegardien. La ville industrielle, usée, vétuste et laide qu'elle était jusqu'à ces dernières années se transforme petit à petit en une cité plus attrayante mais dont le tissu économique est encore très affaibli par la disparition de nombreux commerces du centre ville et la disparition des entreprises (Lejaby-SCAPA,...) En 2010 s'est terminé la construction d'une nouvelle gare de TGV, la rénovation de l'ancienne gare, par ailleurs classée au patrimoine national, et la construction des nouveaux locaux de la communauté de communes du pays bellegardien.
Politique et administration
Tendances politiques
Administration municipale
Le conseil municipal élu en 2008 compte 33 membres.
Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du Conseil municipal de Bellegarde-sur-Valserine[8] :
Groupe Président Effectif Statut SE Régis Petit 26 majorité SE Guy Larmanjat 7 opposition Liste des maires
Liste des maires qui se sont succédé à la mairie de Bellegarde-sur-Valserine :
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1858 1860 Louis Miraillet 1860 1862 Joseph Fléchère 1862 1870 Louis Miraillet 1870 1885 Aimé Girod 1885 1891 Gérard Clerc 1891 1893 Victor Baudin 1893 1896 Jean Bussière 1896 1900 Victor Baudin 1900 1908 Louis Jacquemet 1908 1912 Lucien Girard 1912 1932 Joseph Bertola Radical-socialiste 1932 1945 Zéphirin Jeantet Radical-socialiste 1945 1965 Georges Marin Indépendant 1965 1977 Louis Chanel Divers gauche 1977 juillet 1994 Marcel Berthet PCF juillet 1994 juin 1995 Claude Tournier PS juin 1995 janvier 1997[9] Gérard Armand RPR 27 janvier 1997 18 mars 1997 Hélène Blanc Présidente de la délégation spéciale 18 mars 1997 21 mars 2002[10] Gérard Armand RPR avril 2002 avril 2003 Roger Petit RPR puis UMP mai 2003 2014 Régis Petit[11] UMP Instances judiciaires et administratives
Politique environnementale
La commune abrite des friches industrielles à risque, dont en bordure du Rhône, le site Pechiney Electrométallurgie (PEM) fermé en 2003, avec deux décharges de résidus de filtres à fumées, poussières de chaux, laitiers, réfractaires. Chrome, manganèse, molybdène, hydrocarbures, PCB. Des travaux de réhabilitation ont été faits, mais le site devra toujours faire l'objet d'une surveillance, ainsi que la nappe [12].
Jumelage
Population et société
Démographie
Évolution démographique
D’après le recensement Insee de 2008, Bellegarde-sur-Valserine compte 11 404 habitants (soit une augmentation de 4,8 % par rapport à 1999). En 2007, la commune occupait le 818e rang au niveau national, alors qu'elle était au 815e en 1999, et le 4e au niveau départemental sur 418 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Bellegarde-sur-Valserine depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint 1975 avec 11 593 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21,8 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,9 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 48,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,1 %, 15 à 29 ans = 19,2 %, 30 à 44 ans = 23,5 %, 45 à 59 ans = 18,6 %, plus de 60 ans = 18,6 %) ;
- 51,9 % de femmes (0 à 14 ans = 18,8 %, 15 à 29 ans = 20,1 %, 30 à 44 ans = 18,1 %, 45 à 59 ans = 18,4 %, plus de 60 ans = 24,8 %).
Enseignement
La ville de Bellegarde-sur-Valserine possède de plusieurs établissements scolaires :
- Écoles maternelles
École du Bois des Pesses, école du Centre, école du Grand Clos, école des Montagniers
- École primaires publiques
École du Bois des Pesses, école Marius Pinard, école du Grand Clos, école des Montagniers
- Écoles élémentaires
École d'Arlod, école René Rendu
- Collèges
Collège Louis Dumont, collège Saint-Exupéry
- Lycées
- Lycée polyvalent (général, technologique et professionnel) : Lycée Saint-Exupéry (Formation BTS intégrée et en alternance; voie professionnelle: industriel, tertiaire et hôtellerie)
Manifestations culturelles et festivités
Depuis 2001, anniversaire du rattachement des "Pays de l'Ain" à la France (traité de Lyon en 1601) se déroule autour du château la fête du "Château de Musinens" organisée par l'association Renaissance du Château de Musinens. Fête "médiévale" qui rassemble chaque année plusieurs milliers de spectateurs.
Depuis 1976, un tournoi international cadets de basket-ball est organisé. Celui-ci dure un week-end (vendredi soir, samedi, dimanche). La France a gagné l'édition 2011 (devant la Turquie, la Grèce et la République Tchèque). En 1997, la France avait remporté le tournoi avec Tony Parker, alors âgé de 15 ans.
Chaque année depuis 1995 se tient à Bellegarde, en novembre, un festival de la bande dessinée qui a acquis une certaine renommée dans la région. L'humoriste Laurent Gerra, le caricaturiste Jean-Claude Morchoisne ou encore le dessinateur de Lucky Luke Michel Janvier ont été les stars des précédentes éditions : sont ainsi venus Achdé, Pierre Aucaigne, André Benn, Stéfano Casini, Castaza, Chanoinat, Laurent Gerra, Romain Hugault, Michel Jans, Jérôme Jouvray, Olivier Jouvray, Lacaf, Marniquet, Jean-Claude Mézières, Jean-Yves Mitton, Nelly Moriquand, Rodrigue, Gradimir Smudja, Ciro Tota, Albert Weinberg, Widenlocher, Zerriouh, Philippe Druillet.
L'Office municipal culturel bellegardien (l'OMCB) est animé par une douzaine de bénévoles aidés par quatre professionnels mis à disposition par la municipalité. Sa première raison d’être est la volonté d’aider au développement d’une vie culturelle riche, dynamique et autonome dans une petite ville de 12 000 habitants. C'est une association de type 1901 qui fédère les associations culturelles de Bellegarde pour planifier leurs activités.
Depuis 1984, l'OMCB s’est vu confier la mission d’organiser, d’harmoniser et de gèrer la programmation culturelle de Bellegarde sous forme de saisons cohérentes mêlant les productions locales et la diffusion de spectacles professionnel notamment au Théâtre Jeanne d'Arc.
Un tremplin de chansons originales françaises est organisé tous les ans. Naïf est présidente du jury en janvier 2011.
Santé
Sports
L'équipe de basket-ball des Enfants de la Valserine de Bellegarde participa aux 7 premières saisons du Championnat de France de basket-ball jusqu'en 1956 puis le club descendit en Excellence.
Le club phare de la ville est actuellement le club de rugby de l'Union sportive Bellegarde Coupy qui évolue en Championnat de France de rugby à XV de 2e division fédérale. Avec un budget modeste, ce club s'appuie sur la formation des jeunes qui est l'une des meilleure du département actuellement.
Pour la première fois, la commune sera ville-étape du Tour de France en 2012.
Médias
Sorgia FM : radio locale de Bellegarde-sur-Valserine 91.0 et 102.5 FM
Personnalités liées à la commune
- Robert Barrier (Bellegarde-sur-Valserine 1907 – Aix-les-Bains, Savoie 1955) : homme politique ; a été maire d'Aix-les Bains et député de Savoie (1951-1955).
- David Venditti, rugbyman français, qui fut centre du Club sportif Bourgoin-Jallieu rugby fit ses classes de jeune rugbyman au sein de l'Union sportive Bellegarde Coupy de l'école de rugby à junior moins de 19 ans.
- Younès Kaboul (né en 1986) défenseur international français de football.
- Nelly Moenne-Loccoz (née en 1990) snowboardeuse française, licenciée au club de Bellegarde, 6e des Jeux olympiques de Vancouver.
Économie
La ville conserve quelques activités industrielles (moules pour l'industrie plastiques). Aérosols Aérocan installée à Châtillon-en-Michaille et MGI Coutier, producteur de pièces automobiles installé à Champfromier sont aussi des employeurs importants.
De nombreux habitants de la ville et des villages alentours travaillent dans le pays de Gex et la Suisse voisine (cantons de Genève et de Vaud) attirés par les emplois qualifiés et les salaires attrayants. Cette tendance s'est accentuée avec les accords bilatéraux qui simplifient l'accès des ressortissants de l'Union européenne au travail en Suisse, cette dernière ayant de plus rejoint l'Espace Schengen le 12 décembre 2008. Selon l'observatoire statistique transfrontalier le nombre de travailleurs frontaliers résidant dans l'Ain ou la Haute-Savoie et travaillant en Suisse a augmenté d'un tiers en quatre ans. Le rapport de synthèse 2003 de cet observatoire n'hésite pas à parler d'un « vaste territoire [qui] a peut-être commencé à se remodeler ». L'atout majeur est une liaison directe TER avec Genève, liaison qui fait partie du RER genevois. Une des conséquences de cette évolution est l'apparition de tensions sur le marché du logement.
La gare SNCF de Bellegarde-sur-Valserine, reconstruite avec un bâtiment moderne, devrait connaître un nouvel essor avec la réouverture fin 2010 de la ligne des Carpates (rénovée et électrifiée) permettant un passage plus rapide des TGV Paris - Genève via Bellegarde. Pôle multimodal, la gare de Bellegarde voit le passage de TER directs à destination de Culoz, Ambérieu-en-Bugey, Lyon, Bourg-en-Bresse, Annemasse, Évian-les-Bains, Saint-Gervais-les-Bains, Aix-les-Bains, Chambéry, Grenoble, Grenoble-Universités-Gières, Valence et Valence. Par correspondance en gare d'Annemasse, on peut rejoindre aussi la gare d'Annecy.
Revenus de la population et fiscalité
Les revenus moyens par ménage bellegardien est d'environ 14 176 €/an, ce qui est légèrement inférieur à la moyenne nationale qui s'élève à 15 027 €/an.
Emploi
Le taux de chômage de la commune est relativement approximativement égal au taux national : 12,3 %, en 1999.
Répartition des emplois par domaine d'activité
Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers Bellegarde-sur-Valserine 0,2 % 5,2 % 7,5 % 19,6 % 24,3 % 43,2 % Moyenne Nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 % Sources des données : INSEE[20] Entreprises de l'agglomération
Commerce
Culture et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
Monuments laïques
- Pertes de la Valserine
- La voie du tram
- Télémécanique
- Château de Musinens dont les fondations datent probablement du temps de Pierre II de Savoie. Dans son ensemble : XVIe-XIXe siècle, jardin médiéval reconstitué ouvert au public (gratuit)
- Château de Mussel (XIIe-XIXe)peut-être première construction sous Pierre II de Savoie, privé, ne se visite pas
- Chateau d'Arlod (pour mémoire) XIIe, fondation visible à côté de l'église lors des vidanges du barrage
- Château de Vanchy : antérieur au XVIe, a appartenu en 1568 à Pierre Perrucard, barbier du Duc de Savoie
- Chateau des Crêts pour mémoire, quelques amas de pierre visible peut-être d'origine gallo-romaine ou motte féodale
- Borne kilométrique de 1858 vers le pont de coupy
- Borne frontière à trois fleurs de lys et couronne royale de 1695 vers le pont de la Maladière, Vanchy marquant la frontière entre la France et la Savoie
- Vestige gallo-romain de Vanchy (pour mémoire) destination inconnu soit sanctuaire des eaux ou soit auberge-etape fouille dans les années soixante, situé sous le terrain de football de Vanchy
- Monument aux Morts
Monuments religieux
La commune possède plusieurs monuments religieux[21] :
- Église Saint-Vincent-de-Paul : dépôt de la première pierre en 1964, bénédiction le 27 mars 1966 (architecte : Pierre Jomain)
- Église Notre-Dame de l'Assomption (centre ville) : érigée en 1853 et bénie en 1855.
- Église Saint-Nicolas d'Arlod : datant probablement de la fin du XIIe siècle, désignée le 14 février 1536 comme église paroissiale dédiée à Saint-Nicolas.
- Église Saint-Claude de Vanchy : en 1605, elle était chapelle seigneuriale sous le vocable de Saint-Claude, reconstruite au XVIIe siècle.
- Chapelle Notre-Dame d'Accout : chapelle située à Arlod, datant dans son ensemble du XVe siècle mais probablement plus ancienne, construite à proximité d'un site gallo-romain du « martinet ».
- Temple de l'Église réformée : temple d'une paroisse protestante fondée en 1906, le bâtiment a été inauguré en 1966.
- Mosquée de langue arabe : rue de l'avenir, refaite en 2008 dans un style moyen-oriental de couleur saumon.
- Mosquée de langue turque
Patrimoine naturel
- Pertes de la Valserine
- Parc de Savoie
- Bords du Rhône sous la salle Viala et à Arlod
- Parc du Centre Commercial du Crédo
- Jardins de l'église Saint-Vincent à Musinens
Gastronomie
Patrimoine culturel
Notes et références
- Le plan intéractif du territoire sur http://www.cc-bassinbellegardien.fr/. Consulté le 22 avril 2011
- Populations légales 2008 de la commune : Bellegarde-sur-Valserine sur le site de l'Insee
- Gentilé, sur habitants.fr
- Logement à Bellegarde-sur-Valserine Données INSEE compulsées par Linternaute -
- Armes de Bellegarde-sur-Valserine, sur newgaso.fr
- Bourganeuf ville médiévale de Jean Butaud Imprimerie Rebière 1944 Page 33
- Le Chateau de Mussel
- Les élus de la commune, sur ville-bellegarde01.fr
- élections invalidées par le Conseil d'Etat,
- Mort en fonction
- Liste des maires de l'Ain au 16 avril 2008 sur le site internet de la préfecture de l'Ain [PDF]
- Note de l'ONG Robin des bois, intitulée "Les casseroles de Pechiney", datée du 6 oct 2003
- Annuaire des communes jumelées
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 22 novembre 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 22 novembre 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 22 novembre 2010
- Population municipale 2008 sur le site de l'Insee.
- Évolution et structure de la population à Bellegarde-sur-Valserine en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 22 novembre 2010
- Résultats du recensement de la population de l'Ain en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 22 novembre 2010
- linternaute Données démographiques d'après l'INSEE compulsées par
- Association "patrimoine du canton de Bellegarde-sur-Valserine, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Bellegarde-sur-Valserine, Patrimoine des Pays de l'Ain, coll. « Richesses touristiques et archéologique », 61-71 p. (ISBN 2-907656-31-7)
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Roger Perrouse, Il était une fois... Bellegarde, SCOP-SADAG, Bellegarde-sur-Valserine, 1979
- Association Renaissance du château de Musinens, De Musinens à Bellegarde, des origines à 1858, SADAG Bellegarde-sur-Valserine, 2006
Liens externes
Catégories :- Bellegarde-sur-Valserine
- Commune de l'Ain
- Commune située au bord du Rhône
- Villes et villages fleuris de l'Ain
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