Brive-la-Gaillarde

Brive-la-Gaillarde
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45° 09′ 30″ N 1° 31′ 55″ E / 45.158317, 1.532078

Brive-la-Gaillarde
Mairie de Brive-la-Gaillarde
Mairie de Brive-la-Gaillarde
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Limousin
Département Corrèze (sous-préfecture)
Arrondissement Brive-la-Gaillarde (chef-lieu)
Canton chef-lieu de 5 cantons
Code commune 19031
Code postal 19100
Maire
Mandat en cours
Philippe Nauche (PS)
2008 - 2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Brive
Site web www.brive.net
Démographie
Population 49 675 hab. (2008[1])
Densité 1 022 hab./km²
Aire urbaine 95 207 hab. ()
Gentilé Brivistes
Géographie
Coordonnées 45° 09′ 30″ Nord
       1° 31′ 55″ Est
/ 45.158317, 1.532078
Altitudes mini. 102 m — maxi. 315 m
Superficie 48,59 km2

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Voir la carte administrative

Brive-la-Gaillarde (Briva la Galharda en occitan) est une commune française du Sud-Ouest de la France, sous-préfecture de la Corrèze. C'est la ville la plus peuplée du département et la deuxième ville de la région du Limousin, après Limoges.

Les habitants de Brive sont les Brivistes[2],[3].

La ville est plus couramment appelée simplement Brive. Elle doit son surnom de « la Gaillarde » au courage qu'elle déploya lors des nombreux sièges qu'elle eut à subir.

Brive tend à devenir la capitale économique de toute une région où prospèrent les cultures maraîchères et fruitières.

Sommaire

Population

  • Agglomération : 50 009 habitants (+850, 1999/2006)
  • Banlieue : 58 326 habitants (Brive, Malemort)
  • Moyenne couronne : 66 506 habitants (Brive, Malemort, Ussac, Saint-Pantaléon)
  • Grande couronne : 80 895 habitants (Brive, Malemort, Ussac, Saint-Pantaléon, Cosnac, Varetz)
  • Aire urbaine : 95 207 habitants
Population des communes de l'agglomération de Brive (recensement 1999)

Géographie

Située au sud-ouest du département sur la Corrèze, Brive-la-Gaillarde — du gaulois Briva qui signifie pont[4] ; le pont en bois enjambait la Corrèze, à la fin du Moyen Âge, un pont de pierre à 13 arches traversait les marais (guierles) plus proches de la cité — en est la principale ville et la sous-préfecture.[réf. nécessaire]

Briva : vient de 'bri' ou 'bria' suivant les régions + ' va' :

  • 'bri' est un ancien mot désignant les marais, que l'on trouve dans : Brière (ou passe une rivière appelée Brivet), Brie ou Brioude. Braye est une variante signifiant également marais, toubières. Il peut aussi désigner l'argile.
  • ' va' signifie cuvette.[réf. nécessaire]

Communes limitrophes

Géologie

Brive est faite de grès, bâtie sur du grès, du grès permien de la 1re géologique.

Les toits sont recouverts d'ardoise, traditionnellement extraite d'une faille qui parcourt 30 km à partir de Donzenac (10 km au nord de Brive). Il est conseillé (pour les amateurs de techniques et de nature) de visiter les « Pans de Travassac », mine d'extraction de l'ardoise à ciel ouvert, toujours en activité. On peut dire qu'il y a des millions d'années Brive était une plage, alors que Turenne et Collonges la Rouge, très célèbres villages construits aujourd'hui sur du calcaire, étaient envahis par la mer.

Le bassin de Brive se trouve à l'entrée du Bassin aquitain et au pied du Massif central. Ainsi à quelque 10 km à l'est, de nombreux villages sont faits de granit ou de gneiss.

Géologie est mère de fécondité puisqu'à chaque sol correspond une agriculture :

  • sur les grès : les canards et les oies, le maréchage,
  • sur le calcaire : la truffe (la Tuber Melanosporum) et le fromage de chèvre cabécou d'appellation d'origine contrôlée Rocamadour,
  • sur le schiste (ardoise) : les arbres fruitiers dont la pomme du Limousin, les prunes, les pêches,
  • sur le granit : le veau de lait élevé sous la mère et la vache Limousine.

Tout cela n'est bien sûr pas exhaustif.

Hydrographie

Brive est traversée par la Corrèze qui finit son voyage au sortir de Brive en se jetant dans la Vézère qui ira elle même se jeter dans la Dordogne. Corrèze veut dire « celle qui court », en effet elle prend sa source, avec la Vézère et 7 autres rivières, dans le plateau de Millevaches (la partie la plus haute de la Corrèze autour de 900 m), alors que Brive se trouve dans la partie la plus basse environ 110m au-dessus du niveau de la mer.

Climat

Données climatiques et températures[5]

à Brive moyenne nationale
Ensoleillement 2045 h/an 1973 h/an
Pluie 917 mm/an 770 mm/an
Neige 6 j/an 14 j/an
Orage 27 j/an 22 j/an
Brouillard 42 j/an 40 j/an
T° records (les plus basses) (C°) T° records (les plus élevées) (C°)
Janvier -11,8° (2003) +18,8° (1999)
Février -13,1° (1991) +24,4° (1997)
Mars -12,7° (2005) +26,7° (2005)
Avril -5,4° (1996) +29,7° (2011)
Mai -1,7° (2002) +32,9° (2001)
Juin +2,8° (1989) +39,6° (2003)
Juillet +5,2° (2000) +38,2° (1995)
Août +3,6° (1998) +40,7° (2003)
Septembre +0,6° (1996) +34,8° (1987)
Octobre -5,6° (1997) +30,6° (2011)
Novembre -10,2° (1998) +22,4° (1994)
Décembre -13,4° (2001) +19,3° (2010)

Accès et Transports

Voies routières

Brive-la-Gaillarde est desservie par l'A20 (reliant Paris à Toulouse), et depuis peu par l'A89 (reliant Bordeaux à Clermont-Ferrand).

Transports en commun

L'aéroport de Brive-Vallée de la Dordogne, qui a pris la relève de celui de Brive-Laroche (code AITA : BVE), est opérationnel depuis juin 2010 . Assure des liaisons aériennes entre Paris Orly,London City,Manchester et de nombreux vols vacances comme par exemple ses ligne sur Nice et Ajaccio. La gare de Brive-la-Gaillarde assure des liaisons  :

Le réseau de transport en commun Libéo fonctionne toute l'année. Il est géré et exploité par la Société Véolia Transport. Il comporte plusieurs lignes urbaines desservant Brive et Malemort-sur-Corrèze

  • 7 lignes en semaine
  • 1 navette gratuite de la Communauté d'Agglomération pour relier L'espace des Trois Provinces / Cinéma au centre-ville

Le projet de LGV Poitiers-Limoges devrait mettre Brive à moins de 3h de Paris-Montparnasse.

Histoire

Chronologie

Brive fut d'abord un point de franchissement de la Corrèze, comme l'atteste son toponyme gaulois Briva (ou Briua) « pont, chaussée ou passage à gué ». Le pont primitif fut ensuite remplacé par un pont romain (pont du Bouy) conçu pour un itinéraire allant de Lyon à Bordeaux par la vallée de la Corrèze. Cet itinéraire croisait un axe nord-sud qui reliait Poitiers à Cahors. Une modeste bourgade émergea, attestée par les vestiges d'ateliers de potiers très actifs. La ville fut christianisée au Ve siècle par Martin dit l'Espagnol, sur la tombe duquel Rorice Ier, évêque de Limoges, construisit une basilique. Au VIe siècle, elle fut le théâtre d'une révolte des notables d'Aquitaine qui, refusant de tomber sous la coupe du roi d'Austrasie, se réunirent à Brive et portèrent sur le pavois Gondovald, un bâtard de Clotaire, lui-même fils de Clovis. Mais ce « roi de Brive » fut assassiné en 584 à Saint-Bertrand-de-Comminges. La basilique fut incendiée et le Limousin, rattaché à l'Austrasie. Saint Ferréol, évêque de Limoges, fit reconstruire la basilique et s'appuya sur une communauté de chanoines pour la diffusion de l'Évangile. Vers l'an mil, Brive était devenue un bourg canonial doté de nombreux lieux de culte.

Au XIe siècle, Brive, située à la jonction des vicomtés de Limoges, de Comborn et de Turenne, avait pour seigneur l'évêque de Limoges. La ville qui s'étendait sur trois hectares, était protégée par une enceinte percée de quatre portes. À partir du XIIe siècle, se développèrent des faubourgs hors des murs, de part et d'autre des voies d'accès. Mais la ville ne comportait pas de château car sa protection était assurée par les seigneurs de Malemort et les vicomtes de Turenne. Cette protection s'avéra toutefois pesante ; les bourgeois, entraînés par la vague d'émancipation urbaine générale, obtinrent le consulat, que Louis VIII confirma en 1225. Les chanoines adoptèrent la règle de Saint-Augustin et ils reconstruisirent la collégiale Saint-Martin.

En 1341, pour respecter l'ordre du roi, les quatre consuls de Brive entreprirent la construction d'une grande enceinte qui quintupla l'espace enclos ; l'ampleur des travaux valut à la cité le surnom de « gaillarde ». Par le traité de Brétigny, Brive, qui appartient à l'Aquitaine, devint anglaise et le demeura jusqu'à la rupture du traité et la reprise de la guerre, neuf ans après. Commence alors une période de flottement avec un rattachement hésitant et tardif au roi de France. À nouveau rattachée à l'Angleterre en 1373, après la trahison d'un consul, la ville fut finalement reconquise l'année suivante par le roi de France, qui abolit un temps consulat et franchises. Charles V finit par lui accorder sa grâce, et la ville resta désormais fidèle à la couronne. En 1463, Louis XI fut accueilli dans la liesse. Restée catholique au sein d'une région acquise à la Réforme, Brive fut saccagée par les troupes de Turenne en 1577. Pour récompenser la cité de sa fidélité, le roi en fit le siège d'un présidial.

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la ville connut une grande prospérité, à laquelle contribua le Briviste Guillaume Dubois, précepteur de Philippe d'Orléans, puis Premier ministre. Son frère Joseph, devenu grand voyer, fit construire le pont Neuf (l'actuel pont Cardinal) et de nouveaux hôtels particuliers, aménagea des boulevards et les faubourgs, assainit les marécages de la Guierle, restaura la collégiale et détruisit les remparts. Néanmoins, malgré cet essor, la ville, très peu industrialisée, ne comptait à la veille de la Révolution qu'une seule fabrique de tissu, la Manufacture Le Clerc,qui occupait quelque deux cents ouvriers.

Modeste chef-lieu d'arrondissement au début du XIXe siècle, Brive se développa à partir de 1860, grâce à l'arrivée du chemin de fer. Son site, préféré à celui de Tulle pour des raisons topographiques et économiques, devint le centre ferroviaire d'une étoile à six branches. Le train arriva à point nommé, après le phylloxera qui avait détruit le vignoble régional. Il entraîna la spécialisation du bassin de Brive dans la production légumière et fruitière. Cet essor agricole induisit la création d'autres établissements : conserveries, confitureries, fabriques de liqueurs et, pour le conditionnement, vanneries, papeteries et fabriques de bois.

Capitale régionale de la Résistance en tant que siège des principaux mouvements (Armée secrète et Mouvements unis de la Résistance), réseaux action (AUTHOR-DIGGER du Special Operations Executive britannique, ...) et réseaux de renseignement (Alliance, ...), Brive-la-Gaillarde est la première ville de la France occupée à se libérer par ses propres moyens le 15 août 1944. Elle recevra à ce titre la Croix de guerre 1939-1945. C'est à Brive également que dès le 17 juin 1940, Edmond Michelet distribua un tract appelant à la résistance contre l'envahisseur nazi.

Depuis 1907, Brive abrite le 126e régiment d'infanterie dit le régiment des « bisons ».

Devise

« Briva lemovicii inferioris caput » : Brive capitale du Bas Limousin

Héraldique

Blason de Brive-la-Gaillarde
Blasonnement des armes traditionnelles de la ville de Brive-la-Gaillarde :
  • D'azur, à neuf épis de blé d'or liés par trois en forme de fleurs de lys et posés 2 et 1.

(Blason utilisé depuis longtemps et confirmé par une délibération le 15 janvier 1815.)


Économie

Avec des activités économiques, commerciales et industrielles variées, Brive-la-Gaillarde est le second pôle économique de la région Limousin, après Limoges.

La ville est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie du Pays de Brive.

Démographie

Évolution démographique
Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 5 847 5 762 7 608 6 801 8 031 8 843 8 350 8 382 8 889
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 9 384 9 854 10 389 10 765 11 920 14 182 15 707 16 803 18 111
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 19 496 20 636 21 486 21 711 24 049 26 718 29 074 33 501 36 088
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 -
Population 40 175 46 561 51 828 51 511 49 765 49 127 49 700 49 675[6] -
Notes, sources, ... De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; à partir de 2006 : population municipale légale.
Sources : INSEE [7] et Ldh/EHESS/Cassini [8]

Administration

Municipalité

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1870-1871 Thomas Eugène le Clere - - -
?-1925 - - - -
1925-1940 Henri Chapelle Radical socialiste - -
1940-1944 Louis Miginiac - - -
16 août 1944-5 septembre 1944 Georges Michel - - -
1944-1946 Jean Labrunie SFIO - -
1946-1947 Maurice Rouel PCF - -
1947-1961 Henri Chapelle Radical socialiste - -
1961-1965 Roger Courbatère Radical - -
1965-1966 Jean Labrunie SFIO - -
1966-1995 Jean Charbonnel Gaulliste - UDR puis ARGOS - -
1995-2008 Bernard Murat UMP - -
2008- Philippe Nauche PS - -
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Cantons

Brive-la-Gaillarde est chef-lieu de 5 cantons :

Personnalités liées à la commune

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Natifs

Autres

  • Charles-Marie de Feletz (1767-1850), académicien ayant fait ses études à Brive ;
  • Adrien Faure (1905, Ussel-1981, Brive), résistant membre du mouvement Combat pendant la Seconde Guerre mondiale, déporté en 1944 ;
  • Edmond Michelet (1899-1970), homme politique, chef du mouvement Combat en Limousin ; arrêté par la Gestapo à Brive en février 1943 ; mort près de Brive ;
  • David Feuerwerker (1912-1980), membre du mouvement Combat en Limousin, aux côtés d’Edmond Michelet, rabbin de Brive durant l'Occupation ;
  • Antoinette Feuerwerker (1912-2003) juriste et éducatrice belge, épouse de David Feuerwerker ; membre du mouvement Combat en Limousin aux côtés d’Edmond Michelet ;
  • Rose Warfman (Zurich, 1916-), infirmière et assistante-sociale suisse membre du mouvement Combat en Limousin aux côtés d’Edmond Michelet, arrêtée à Brive, déportée à Auschwitz ;
  • Amédée Domenech (1933-2003), joueur international de rugby à XV, mort à Brive.

Monuments et lieux touristiques

Office de Tourisme de Brive
La rue Toulzac se prolongeant sur l'avenue de Paris
Chapelle Saint-Libéral
Chapelle Saint-Libéral

Le patrimoine historique de Brive est riche et varié et recèle entre autres dix-sept monuments historiques classés ou inscrits à l'inventaire supplémentaire au seul registre de l'architecture.

Patrimoine religieux

  • La collégiale Saint-Martin, les bâtiments les plus anciens sont du XIe siècle et a été classée monument historique en 1862 . Un premier édifice paléochretien, dont il reste quelques murs dans la crypte, fut édifié sur ce lieu inaccessible par les eaux de la Corrèze. Sur ce lieu fut lapidé St Martin de Brive dit "l'Espagnol" en 407. L'actuelle église est une collégiale. Elle abrite entre autres un baptistère monolithe du XIIIe siècle et un bel ensemble de chapiteaux historiés du XIIe siècle dans le chœur et les bras du transept. L'ensemble du bati a été maintes fois repris tout au long des siècles.
  • Couvent des Clarisses (XVIIe siècle) Maison Cavaignac. Ce fut le logis de l'Abbesse du couvent des Clarisse au XVIIe siècle. Ce bâtiment était relié à l'actuelle École de Musique par un cloitre. Ce ensemble fut détruit lors de l'ouverture de la rue au XIXe siècle. Cet bâtiment qui abrite aujourd'hui les archives fut le premier musée de la ville fondé par l'érudit Briviste Ernest Rupin. Dans le jardin renaissance se trouve "Sysiphe", un élément du fonds Rupin
  • Chapelle Saint-Libéral (XVe siècle): elle est dédiée à un saint local, Libéral, évêque d'Embrun. Cette chapelle, du XVe siècle, aujourd'hui lieu d'expositions, possède un portail de style roman limousin.
  • Église Saint-Sernin (XIXe siècle)

Patrimoine

  • La tour des Échevins ou maison à tourelles des XVIe et XIXe siècles classée en 1889. Cette tour de la première renaissance est adossée à une maison noble. Le heurtoir est en forme de salamandre, symbole de François Ier.
  • Le collège des Doctrinaires du XVIIe siècle) qui est l'actuel Hôtel de ville a été partiellement inscrit en 1926 et partiellement classé en 1943. Ce bâtiment du XVIIe siècle possède une belle colonnade à chapiteaux, en grès de Gramont. La cour d'honneur est bordée de trois bâtiments à deux étages marsandés, surmontés de coquilles ornées de trois boules que l'on retrouvent dans beaucoup de constructions nobles du Pays de Brive au XVIIe siècle. Ce collège fut fondé par Mr de Lestang de Brive, Président au Mortier au Parlement de Toulouse. Y firent leurs humanités : le Général historien d'Espagnac, l'Archevèque diplomate Daniel de Cosnac, le Cardinal Dubois précepteur du Régent Philippe d'Orléans puis ministre de Louis XV, le Juriste Consulte Treilhard et le médecin philosophe Cabanis, tous deux enterrés au Panthéon, l'entomologiste André latreille, le Maréchal Brune et l'Abbé de Feletz, membre de l'Académie Française.
  • Le Musée Labenche (XVIe siècle). Magnifique bâtiment renaissance, l'hôtel noble de Labenche fut la demeure du Garde des Sceaux du Bas Limousin de François Ier. C'est actuellement le Musée d'Art et d'Histoire de la ville de Brive. Il abrite les tapisseries du XVIIe de la Manufacture anglaise de Mortlake, les accordéons Dedenis, 1re manufacture d'accordéons de la Corrèze au XIXe, un incunable, de très jolies cheminées..
  • Hôtel Salès de Marqueyssac (XVIIe siècle)
  • Maison Lalande (XVIIe siècle)
  •  :Maison Leygonie (XIVe siècle)926 et partiellement classé en 1943
  • Hôtel Maillard (XVe siècle) Cette maison de la rue Traversière est recouverte en façade côté rue d'un parement afin de la mettre en harmonie avec la place rénovée au XIXeme.
  • Hôtel Maillard - Quinhart(XVe siècle) Ce bâtiment en retour d'équerre possède trois tourelles, deux escaliers à vis en pierre et gargouilles...Mr de Maillard est à l'origine d'un livre de raison continué par deux générations consultable aux archives. La rançon des fils de François Ier fut votée dans ce bâtiment.
  • Château d'eau de Brive (XIXe siècle) : Haut de 22,50 m, il fut construit en 1834 afin d'alimenter en eaux les fontaines environnantes. L'architecte en fut Mr Limousin. l'édifice construit en forme de phare se tient sur une place gagnée sur les marécages au XVIIIe siècle. C'est aujourd'hui le siège de l'Office de Tourisme.
  • Château de Puymège
  • Maison Grivel (XVIIe siècle)
  • Hôtel d'Enval (XVIIIe siècle)
  • Théâtre de Brive (anciennement le cinéma Splendid) (XXe siècle)
  • Palais de justice (XIXe siècle)
  • Hôtel d'Enval (XVIIIe siècle)

Distinctions

  • La ville de Brive-la-Gaillarde fut la première ville de France à être libérée par ses propres moyens lors de la Seconde Guerre mondiale, le 15 août 1944, et a reçu à ce titre la Croix de guerre 1939-1945.
  • La commune possède 3 "fleurs" au Concours des villes et villages fleuris.
  • Ville la plus sportive de France en 1989 (L'Équipe)
  • La ville est rentrée dans le Livre des records en 1993 avec un concert qui a regroupé plus de 1000 musiciens et chanteurs lors des Orchestrades universelles. Depuis le record d'un orchestre de musiciens amateurs a été battu par le Canada au début des années 2000 avec plus de 6000 musiciens.
  • En 2006, la ville de Brive a obtenu le label "Ville amie des enfants" décerné par l'UNICEF grâce à l'initiative de son Conseil Municipal des Jeunes.

Culture

Manifestations culturelles

École nationale de musique et de danse
  • La Foire du livre, est l'une des manifestations culturelles les plus importantes de l'année, le second évènement littéraire français après le Salon du livre de Paris selon la mairie[9]. La Foire est l'occasion de la remise du Prix de la Langue française. Elle réunit chaque année des centaines d'auteurs touchant à tous les genres littéraires. Jean d'Ormesson était le président lors de la première manifestation, en 1982. En 2008, c'est Frédéric Beigbeder qui était aux commandes, marquant la volonté municipale de renouvellement et de rajeunissement de cet évènement majeur de la rentrée littéraire. Chaque année, la Foire est ponctuée de spectacles, colloques et autres expositions qui ont attiré quelque 130.000 visiteurs et 500 écrivains en 2005.
  • Les Orchestrades universelles sont organisées chaque année, au mois d'août. Environ 700 musiciens du monde entier âgés de 10 à 25 ans et adeptes de tous les types de musique, se retrouvent et organisent pour l'occasion une soixantaine de concerts gratuits dans de grands lieux historiques, rues et autres salles de spectacles de Brive et de l'agglomération.
  • La ville organise, en partenariat avec la Société des réalisateurs de films, le Festival du Cinéma de Brive - Rencontres du moyen métrage au Cinéma Rex à l'issue duquel sont remis le Grand prix du festival, le Prix du jury, deux Mentions et un Prix du public.
  • En été "Brive Plage Festiv'All" est devenu un vrai festival, grâce à des musiciens très divers (jazz,rock...) et des danseurs ethniques venant de toutes cultures. A cela s'ajoute des animations sportives liées au theme de la plage et du sable : Volley, Rugby, Foot, Pétanque
  • "Les cafés de l'été", tout l'été, des groupes connus ou moins connus, de toutes sortes de musique, font leur show dans les bars de Brive et des environs.
  • Le Festival de l'élevage se propose d'importer "la campagne" au cœur de la ville et de renouer avec la tradition des vraies foires d'autrefois. Le Festival de l'élevage est ainsi la seconde manifestation agricole de France après le Salon de l'agriculture à Paris.
  • 4 Foires Grasses en hiver (foires où sont primées foies gras et truffes) les 1er samedis de décembre, janvier, Fevrier, mars et foire aux chapons le 2e samedi de décembre

Cinémas

  • Méga CGR Brive : composé de neuf salles équipées numérique et 3D et inauguré le 27 juin 2001, il remplace les deux anciens cinémas CGR Rex et CGR Splendid.
  • Le Rex : composé de trois salles, il est labellisé Art et Essai et cinéma de Recherche. Le bâtiment, construit dans les années 1930 dans le style paquebot, est classé à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Gastronomie

Fruits au foie gras de canard, marché de Brive-la-Gaillarde
Fruits au foie gras, marché de Brive-la-Gaillarde
voir aussi : Cuisine limousine

Sports

Parmi les clubs sportifs de la ville, il faut distinguer le CA Brive club omnisport disposant d'une section rugby à XV, devenue Championne d'Europe en 1997, notamment sous l'impulsion de son président Patrick Sébastien. La section Volley joue le championnat de PRO B pour la saison 2008-2009.

Le principal club de football de la ville est l'ESA Brive qui a réalisé l'exploit de parvenir en quart de finale de la coupe de France en 2004.

Le Lac du Causse, qui dépend de la Ville de Brive, a accueilli le 8e Championnat du Monde universitaire d’aviron (sport) en septembre 2004 et a été désigné par le congrès de la Fédération Internationale des Sociétés d’Aviron pour organiser le Championnat du Monde junior d’aviron (sport) en 2009, préféré à celui des Jeux olympiques d’Atlanta de 1996.

L'équipe féminine du club de Brive Triathlon évolue en 1e division de la discipline. En 2005, Juliette Bénédicto, sociétaire de ce club, est devenue championne du monde juniors à Madère.

  • Le Handball Brive Corrèze (HBC) a vu ses efforts de formation récompensés car son équipe masculine de moins de 18 ans va jouer sa troisième saison en Championnat de France. Les séniors filles ont évolué en Championnat de France N2 pendant la saison 2000-2001.

Brive a participé en 2009 Intervilles. L'équipe briviste composé de 15 gaillardes et gaillards a rencontré Valenciennes à Amnéville le 28 juin 2009 et l'émission a été diffusée le 12 août sur France 3.

Vie militaire

Unités militaires ayant été en garnison à Brive :

Jumelages

La ville de Brive-la-Gaillarde est jumelée avec six villes du monde :

Le saviez-vous ?

  • Brive est dite « gaillarde » parce que fortifiée. (« Galia » désignant la force en latin). En effet au XVIe siècle la ville est entourée d’une enceinte hérissée de tours. On entre alors en ville d’un côté par une porte, de l’autre par un pont.
  • Autrefois les Brivistes étaient prénommés Brivois. Les Brivistes étaient alors ces Brivois qui « montaient » à la capitale ou plus communément les Brivois établis hors de Brive. Petit à petit la dénomination « briviste » a pris le dessus pour devenir officielle.
  • Les Brivistes sont surnommés par un sobriquet, les Coujous, mot occitan, dénomination taquine qu'ils se sont progressivement appropriée, non sans humour (voir notamment la campagne de communication estampillée « 100% Coujou » créé par l'Office de Tourisme de Brive et son Pays). Ce surnom, un peu tombé en désuétude, ressurgit pourtant régulièrement lors de rencontre de rugby du CAB.
  • Georges Brassens a écrit une chanson humoristique dont l'action se déroule au marché de Brive-la-Gaillarde (Hécatombe). Pour rendre hommage à l'artiste, après avoir demandé et obtenu l'accord de la gendarmerie, la halle centrale de Brive, place de la Guierle, porte son nom.
  • L'Hôtel de Ville de Paris est surnommé par les Brivistes "l'ambassade de Brive" car à l'époque où Jacques Chirac était Maire de Paris, beaucoup de Brivistes travaillaient à la mairie.
  • Brive-La-Gaillarde est depuis 10 ans utilisée comme "laboratoire grandeur nature" pour tester de nouveaux produits de grande consommation, car cette ville est isolée du reste de la région, et ses habitants sont jugés représentatifs de la population française. Les nouveaux produits sont alors testés dans les supers et hypers marchés partenaires de TNS Sofres.

Notes et références

  1. Populations légales 2008 de la commune : Brive-la-Gaillarde sur le site de l'Insee
  2. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 23/07/2008.
  3. Gentilé assez singulière en -iste, antérieure à la découverte de l'inscription de Naintré / Vieux-Poitiers rédigée en langue celtique: RATIN BRIVATIOM FRONTV . TARBEISONIOS IEVRV qui signifie « Frontū fils de Tarbeisū a offert le rempart des habitants de Briva », Briva est ici sans doute l'ancien nom de Vieux-Poitiers, mais de Brivatiom, « habitants de Briva », on aurait pu faire en français les Brivates ou les Brivatiens.
  4. Gérard Coulon, Les Gallo-Romains : vivre, travailler, croire, se distraire - 54 av. J.-C.-486 ap. J.-C., Paris : Errance, 2006. Collection Hespérides, ISBN 2-87772-331-3, p. 79
  5. Climat de Brive - Corrèze sur le site linternaute.com
  6. Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur INSEE. Consulté le 14 octobre 2011
  7. Résultats du recensement de la population - 2006 - Brive-la-Gaillarde sur INSEE. Consulté le 26 février 2010
  8. Notice communale de Brive-la-Gaillarde sur le site "Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui". Consulté le 26 février 2010
  9. Site officiel de Brive-la-Gaillarde - La Foire du Livre

Voir aussi

Bibliographie

  • Max Boissière, Ces Brivistes du coin de la rue. Brive-la-Gaillarde : les 3 épis, 2004. 388 p., 20 cm. ISBN 2-912354-26-9. Recense divers noms de rues de Brive-la-Gaillarde avec notices biographiques des personnages éponymes.

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