- Saint-Louis (cuirassé)
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Saint-Louis
Le Saint-Louis en avril 1903.Histoire A servi dans Marine nationale française Commanditaire Marine nationale Commandé 30 septembre 1893 Quille posée 25 mars 1895 Lancement 8 septembre 1896 Armé 15 novembre 1898 Mise en service 14 février 1900 Statut Retiré du service le 21 juin 1920 Caractéristiques techniques Type Cuirassé d'escadre de la classe Charlemagne Longueur 117,7 m Maître-bau 20,3 m Tirant d'eau 8,21 m Déplacement 18 500 t Port en lourd 18 460 t Tonnage 11 100 t Propulsion 20 chaudières à charbon Belleville timbrées à 17kg/cm2 à tubes larges
3 machines à triple expansionPuissance 14 500 ch Vitesse 18 nœuds, 17 nœuds en allure normale Caractéristiques militaires Blindage ceinture, ponts, magasins et tourelles de 40 à 370 mm Armement 2 x 2 canons de 305/40
10 canons de 138/45
8 tourelles de 100
20 canons de 47
4 tubes lance-torpillesRayon d'action 13 520 km (7 300 milles) à 10 nœuds
7 778 km (4 200 milles) en allure normaleAutres caractéristiques Équipage env. 700 hommes Chantier naval Arsenal de Lorient modifier Le Saint-Louis est un cuirassé d'escadre de la classe Charlemagne de la marine française en service au début du XXe siècle. Dessiné par Jules Thibaudier, directeur des Constructions navales de l'Arsenal de Brest, il est le sister-ship des cuirassés Gaulois et Charlemagne[1]. Il fait partie des cuirassés de type Pré-Dreadnought.
Sommaire
Historique
Une fois ses essais terminés, le navire effectue des manœuvres en Méditerranée, puis est affecté à l'escadre du Nord et enfin dans la 1re division de la 3e escadre. C'est lors d'un exercice avec d'autres bâtiments, qu'il éperonne et coule accidentellement le sous-marin français le Vendémiaire le 8 juin 1912, tragédie qui coûte la vie aux 24 membres d'équipage du submersible[2]. Par la suite le Saint-Louis est mobilisé lors de la Première Guerre mondiale, et participe à la bataille des Dardanelles en 1915, en bombardant les côtes de l'Empire ottoman. Après la guerre, le navire est mis en réserve puis désarmé à Bizerte, avant d'être ramené en France pour servir à l'entraînement des mécaniciens et chauffeurs de l'armée à Toulon. Condamné en 1920, il sert par la suite de ponton-caserne, puis est finalement vendu pour ferraille en 1932[3].
Armement et blindage
- 2 tourelles de 2 canons 305/40 modèle 1893, à l'avant et à l'arrière
- 10 canons de 138/45 modèle 1893 en casemate, dont 8 en réduit et 2 sur le pont
- 8 canons de 100 en casemate
- 20 canons de 47 modèle 1885
- 2 tubes lance-torpilles aérien de 450 (supprimés en 1906)
- 2 tubes lance-torpilles sous-marin
Le blindage est réalisé en acier renforcé selon la méthode Harvey.- Ceinture : 370 mm, idem pour les magasins de munitions[4]
- Pont : supérieur 80 mm, inférieur : 40 mm, idem pour les magasins
- Passerelle : 330 mm
- Tourelles principales : face 380 mm, barbette 205 mm
- Casemates : face 75 mm
Commandants
Ci-dessous certains des commandants qui se sont succédé à la tête du navire, avec leur année de nomination à ce poste.
- 1898 : capitaine de vaisseau Gaston d'Aboville
- 1900 : capitaine de vaisseau Pierre Paul Alphonse Lecuve
- 1902 : capitaine de vaisseau Jules Nény
- 1909 : capitaine de vaisseau Eugène Napoléon Benoît
- 1916 : capitaine de vaisseau Marie Hippolyte Louis du Merle
- 1917 : capitaine de vaisseau Jules Félix Prouhet
Références
- Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. Tome 2, Net-Marine, 2005, 595 pages p. [présentation en ligne]
- Le Petit Journal du 9 juin 1912, p.1
- Infos sur le navire sur le site du Forum 14-18
- Page personnelle sur le Charlemagne
Lien externe
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- Nom de bateau
- Bateau des années 1890
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