- Suffren (D602)
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En cale sèche à Toulon en 2001Histoire A servi dans 
Marine nationale françaiseQuille posée 21 décembre 1962 Lancement 15 mai 1965 Armé 1er octobre 1967 Mise en service 1er avril 1969 Statut Désarmé le 2 avril 2001, démolition prévue en 2008 Caractéristiques techniques Type Frégate Longueur 158 m Maître-bau 15,5 m Tirant d'eau 7,25 m Déplacement 5335 t lège, 6780 t armé Propulsion 4 chaudières à vapeur, 4 turbines
2 hélicesPuissance 72500 chevaux Vitesse 34 nœuds Autres caractéristiques Équipage 23 officiers, 337 marins Chantier naval Arsenal de Lorient Port d'attache Lorient
Brest (jusqu'au 1er avril 1969)
Toulon (jusqu'à novembre 1975)Indicatif D602 modifier 
Le Suffren est une frégate lance-missiles de classe Suffren de la Marine nationale française, conçue pour protéger une flotte de la menace d'attaques aériennes, de navires ennemis, de sous-marins, et, dans une moindre mesure, d'apporter une puissance de feu supplémentaire pour des objectifs terrestres. Elle a pour sœur jumelle le Duquesne, et elle fut retirée du service en 2001, après avoir navigué 32 ans. Elle est le septième navire de la Marine française nommée d'après Pierre André de Suffren ; ses tourelles d'artillerie sont nommées en l'honneur de navires commandés par le marquis de Suffren : la tourelle n°1 est surnommée Héros d'après le Héros, et la tourelle n°2 est surnommée Fantasque, d'après le Fantasque.
Avec le Duquesne, elle fut la première frégate lanceuse de missiles de la marine française. Elle fut construite pour protéger les porte-avions Foch et Clemenceau contre des attaques aériennes et sous-marines. En 2001, le Suffren fut mis en réserve, son coût d'exploitation étant devenu trop élevé.
Le Suffren a servi à fermer la cale sèche dans laquelle se situe pour réparation le porte-avions Charles de Gaulle, à Toulon. Depuis le 15/06/2009, elle sert de brise lame à port avis, le port du Centre d'Essais de Lancement de Missiles de l'île du levant.
Note : la Marine nationale n'utilise pas le terme « destroyer » pour ses navires ; bien que les plus importants, appelés « frégates », soient enregistrés en tant que destroyers.
Sommaire
Caractéristiques
Propulsion : 4 chaudières Indret à vapeur surchauffée timbrée à 45 bars, sur 2 lignes d'arbres. (2 compartiments (avant et arrière) composés de la chaufferie - 2 chaudières - et de la machine - groupe turbo-réducteur condenseur).
Production d'électricité : 3 440 kW, 2 turbo-alternateurs et 3 alternateurs diesel.
Matériel de détection :
- radar sentinelle tridimentionel DRBI23
- radar sentinelle de surface et basse altitude DRBV15
- radar multi-cibles DRBC33
- DRBN34
- DRBR51
Matériel électronique :
- 2 lance-leurre « Sagaie »
- SLQ-25 Nixie
- jammer ARBR33
- détecteurs ARBR17
Armement :
- 1 double lanceur de missiles mer-air Masurca (guidés par le DRBR51) (48 missiles)
- 4 lanceurs de missiles MM38 Exocet, (4 missiles)
- 1 lanceur de Malafon torpilles anti sous-marines
- 4 lanceurs de torpilles anti-sousmarines L5 (10 torpilles)
- 2 canons marins de 100 mm (« Messine » et « Palerme »)
- 4 canons de 20 mm
- 4 mitrailleuses de 12,7 mm
Galerie
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La frégate Suffren en cale sèche
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La frégate Suffren au mouillage sur rade foraine.
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A Toulon, la frégate Suffren amarrée au même ponton que la frégate antiaérienne Jean Bart
Annexes
Articles connexes
- Suffren pour les autres bateaux du même nom.
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- Bateau des années 1960
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