- La Motte-Picquet (croiseur)
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Croiseur La Motte-Picquet
Le croiseur La Motte-Picquet devant Shanghaï
(début 1939)Histoire Quille posée 17 janvier 1923 Lancement 21 mars 1923 Mise en service 1er septembre 1926 Statut Coulé le 12 janvier 1945 Caractéristiques techniques Type Croiseur léger de deuxième classe de classe Duguay-Trouin Caractéristiques militaires Armement 8 pièces de 155 mm en 4 tourelles doubles
4 pièces de 75 mm AA
6 pièces de 37mm AA
20 mitrailleuses AA de 13,2mm
12 tubes de lance-torpilles de 550mm en 4 plate-formes triples
2 hydravions d'observationAutres caractéristiques Chantier naval Lorient modifier Le croiseur léger de deuxième classe La Motte-Picquet était un navire de guerre français, de classe Duguay-Trouin. Il est nommé en l'honneur du lieutenant général des armées navales Toussaint-Guillaume Picquet de la Motte, dit La Motte-Picquet (1720-1791).
Sommaire
Histoire
Deuxième des croiseurs de 7 500 tonnes, il est mis sur cale à Lorient le 17 janvier 1923, puis mis à flot le 21 mars de l'année suivante. Il entrera en service le 1er septembre 1926.
Son premier commandant a été le capitaine de vaisseau Jean Cras, inventeur de la règle-rapporteur de navigation qui porte son nom, mais aussi pianiste et compositeur de grand talent. L'équipage se composait de 25 officiers et 550 officiers mariniers, quartier maîtres et matelots.
Il était armé de 8 pièces de 155 mm en 4 tourelles doubles, 4 de 75 mm AA, 6 de 37mm AA et 20 mitrailleuses AA de 13,2mm, plus 12 tubes de lance-torpilles de 550mm en 4 plate-formes triples et deux hydravions d'observation.
Ce croiseur, avec le Duguay-Trouin et le Primauguet furent les premiers croiseurs construits après la première guerre mondiale dans le cadre du nouveau programme de reconstruction de la marine nationale. Sans blindage, mais particulièrement "marins", leur meilleure protection était leur vitesse élevée qui pouvait atteindre près de 33 noeuds à feux poussés
Dans un premier temps en métropole, le La Motte-Picquet effectuera plusieurs missions en Afrique et en Amérique du Sud avant d'être affecté en Extrême-Orient en janvier 1936 où il était le plus puissant bâtiment français. C'est là, le 17 janvier 1941, à la tête d'une force navale sous les ordres du capitaine de vaisseau Béranger, comprenant également les avisos Dumont d'Urville, Amiral Charner, Tahure et Marne, qu'il participe à la bataille de Koh Chang où les bâtiments français écrasent la flotte siamoise (Thaïlande) pourtant supérieure en puissance de feu, mais aussi beaucoup plus moderne.
En septembre 1941, il est en carénage à Osaka, dans l'arsenal japonais[1].
Mis en réserve fin 1942 à Saïgon, le 12 janvier 1945 il est bombardé les avions américains de la Task Force 38 à la pyrotechnie de Thanh-Thuy-Ha, au mouillage sur la rivière de Donnaï en Cochinchine. Touché par des dizaines de bombes, le croiseur chavire et coule.
Références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (fr) Croiseur La Motte-Picquet (sur netmarine.net, avec le journal de bord détaillé)
- (fr) Croiseur La Motte-Picquet (sur alabordache.com)
- (fr) Croiseur La Motte-Picquet (sur mer-1939a1945.fr)
- (fr) Nombreuses photos du Croiseur Lamotte-Picquet et de l'Indochine
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