- Luca Giordano
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Luca Giordano Autoportrait (1692), Pio Monte della Misericordia, Naples Nom de naissance Luca Giordano Naissance 18 octobre 1634
NaplesDécès 3 janvier 1705
NaplesNationalité Italie Activité(s) Peintre Maître José de Ribera Élèves Paolo de Matteis Mouvement artistique École napolitaine de peinture Influencé par Paul Véronèse, Pietro da Cortona modifier Luca Giordano (Naples, 18 octobre 1634 - Naples, 3 janvier 1705) est un peintre italien baroque de l'école napolitaine.
Son père, peintre également, l'avait affublé du surnom de Luca Fà-presto (en français : « Luca travaille vite »).
Sommaire
Biographie
Son père Antonio, lui-même artiste, lui enseigna les premiers rudiments du métier et dès l'âge de huit ans, Luca parvint à peindre un chérubin sur l'un des dessins de son père, un exploit qui valut à l'enfant d'être placé en apprentissage par le vice-roi de Naples auprès de José de Ribera.
Plus tard, à Rome, il découvre les chefs-d'œuvre de Michel-Ange, de Raphaël, des Carracci et du Caravage, en s'appliquant à les dessiner, puis, à Parme les œuvres du Corrège et de Véronèse. Il complétera par un séjour à Venise entre 1653 et 1667.
Après avoir visité et expérimenté dans la plupart des grands centres artistiques de l'Italie, Giordano se forgea un style personnel, combinant dans une certaine mesure la pompe ornementale de Paul Véronèse avec les grandes compositions de Pietro da Cortona.
Vers 1687, Charles II d'Espagne l'invita à Madrid, où il restera au moins la décennie 1692-1702 pour les fresques au monastère de l'Escorial, au palais royal de Madrid et de Tolède qui conservent une partie de ses œuvres. Giordano fut populaire à la cour espagnole et le roi lui concéda le titre de caballero (en français : « chevalier »).
Retourné à Naples vers 1702, il continua à travailler avec la même incessante fureur créatrice. Les toujours plus nombreuses commissions le conduisirent à se servir d'un atelier de production, dans lequel des aides et des collaborateurs développaient « en grands » les projets et les ébauches fournies par le maître, complétaient des œuvres commencées par celui-ci, et sur lesquelles, dans beaucoup de cas, Giordano se limitait à finir, d'un coup de pinceau, le travail effectué par ses élèves.
Œuvres
Œuvres autographes
- Storie della Vergine (1667), église Santa Maria della Salute, Venise ;
- Affreschi soffitto della Galleria, Palazzo Medici Riccardi à Florence ;
- Lucrezia e Tarquinio, Musée Capodimonte de Naples ;
- San Lorenzo Giustiniani che adora il Bambino, Église Santa Maria Maddalena, Rome ;
- Arcangelo Michele abbatte il demonio, Staatliche Museen, Berlin ;
- Arcangelo Michele e gli angeli ribelli, Gemaldegalerie, Vienne ;
- Nascita della Vergine (ca.1665), église Santa Maria in Campitelli, Rome ;
- Affreschi della cappella Corsini, église Santa Maria del Carmine, Florence ;
- Affreschi della basilica e della volta della scala del monastero di San Lorenzo dell'Escorial, monastère de l'Escorial, Madrid ;
- Angelo annunciante e Vergine Annunciata,(ca.1694), Collection Molinari Pradelli, Marano di Castenaso ;
- Trionfo di Giuditta , chapelle du trésor, église de la chartreuse Saint-Martin, Naples ;
- Cristo e l’adultera, musée national della Magna Grecia ;
- Jesabel divorata dai cani (ca.1680), Palazzo Arnone à Cosenza ;
- Hercule au repos (attribué), musée Goya, Castres (France) ;
- La Mort de Lucrèce, musée Calvet, Avignon (France);
- Le Bon Samaritain (v. 1650), huile sur toile, 136,5 x 167,5 cm, Musée des Beaux-Arts, Rouen ;
- Le Christ parmi les Docteurs de la loi, Galerie nationale d'art ancien, Palais Corsini, Rome ;
- Chute des Anges (1666), Kunsthistorisches Museum, Vienne ;
- Allégorie (1670), Getty Center, Los Angeles ;
- Mort de Sénèque (ca.1684), Musée du Louvre, Paris ;
- Le Retour de Perséphone (vers 1660-1665), huile sur toile, 174 x 314 cm, Musée Vivant-Denon, Chalon-sur-Saône ;
Œuvres attribuées
- La Mort de la Vierge qui fait partie de la collection du Musée Jeanne d'Aboville de La Fère, dans l'Aisne, serait l'œuvre de Luca Giordano ou du moins de son entourage.
Voir aussi
Sources
- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Luca Giordano » (voir la liste des auteurs)
Bibliographie
- (it) Bernardo De Dominici, Vita del Cavaliere D. Luca Giordano, pittore napoletano, 1742. Dans cet ouvrage, l'auteur relate que Giordano a parié avec le prieur de la chartreuse de Saint-Martin à Naples sur une œuvre contrefaite par lui d'Albrecht Dürer avec sa signature cachée pour en prouver la paternité. Un procès donnera raison à Giordano (voir www.fondation-hermitage.ch ).
Liens externes
- (it) Bernardo De Dominici, Vita del Cavaliere D. Luca Giordano, pittore napoletano, 1729. Francesco Ricciardo, Naples. Numérisé par Googlebooks le 5 février 2007 à partir d'un ouvrage de l'Université d'Oxford.
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