- Forza Italia
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Forza Italia
Logo officielPrésentation Président Silvio Berlusconi Fondation 18 janvier 1994 Disparition 27 mars 2009 Siège 36, via dell'Umiltà, 00187 Rome Idéologie libéral conservatisme, démocratie chrétienne, libéralisme Affiliation européenne Parti populaire européen Coalition - Pôle des libertés - Pôle du bon gouvernement
- Pôle pour les libertés
- Maison des libertés
- Le Peuple de la liberté
Couleurs tricolore (vert, blanc, rouge) Forza Italia (« Allez l’Italie »)[1] est un parti politique italien, créé en 1994 par Silvio Berlusconi et dissous le 27 mars 2009 dans Le Peuple de la liberté. Ancré au centre-droit, il a fait partie des coalitions du Pôle des libertés, de la Maison des libertés, puis du Peuple de la liberté.
Sommaire
Histoire
1994 - 2001
2001 - 2006
Forza Italia obtient 6 806 245 voix (20,93 %) lors des élections européennes de 2004 soit 16 députés sur 78, alors qu’il avait obtenu 7 829 624 votes (25,17 %) en juin 1999 (22 députés sur 87).
Suite aux élections régionales d’avril 2005, il ne gouvernait plus que trois régions (sur 20).
Lors des élections législatives italiennes de 2006, bien qu’ayant perdu environ 6 points à la Chambre des députés (par rapport aux élections législatives de 2001), ce parti obtient 23,7 % des voix (soit 9 millions de votants) à la Chambre, juste derrière L’Olivier, et quasiment le même score de 24 % au Sénat (8,2 millions de voix dans le scrutin national). Il comprend 140 députés (− 28, y compris les élus à l’étranger) et 79 sénateurs (+ 3). Auparavant, Forza Italia disposait, jusqu’en 2005, de 76 sénateurs au Sénat de la République et de 173 députés (sur 178 élus en 2001) à la Chambre.
2006 - 2009
À l’automne 2007, la dissolution du parti est orchestrée par Silvio Berlusconi, prenant acte des dernièrs échecs, tant du point de vue électoral après l’arrivée du gouvernement Prodi que de celui des divergences des partis de la droite italiennes. La disparition de Forza Italia voit la création officielle du Peuple de la liberté (Il Popolo della Libertà), destiné à rassembler les différents courants de l’opposition et s’assurer une majorité de droites lors des élections futures. Toutefois, à la fin novembre, les démocrates chrétiens de l’UDC (Unione dei Demo-Cristiani) et les séparatistes de la Ligue du Nord (Lega del Nord, ancienne Ligue lombarde) ne souhaitaient pas rejoindre Berlusconi.
Plusieurs déclarations controversées de collaborateurs de justice (Gaspare Spatuzza, Nino Giuffrè, ou encore Massimo Ciancimino, fils de l’ex-maire de Palerme Vito Ciancimino) ont agité la sphère politique italienne fin 2009–début 2010, en prétendant qu’un pacte entre la mafia et Forza Italia aurait été passé en 1993.
Notes et références
- équipe de football italienne. L’expression avait aussi servi de slogan à la Démocratie chrétienne pour les élections de 1987. Le nom provient du slogan des supporters de l’
Catégories :- Ancien parti politique italien
- Parti politique fondé en 1993
- Parti politique disparu en 2009
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