- Giorgio Morandi
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Giorgio Morandi Activité Peintre, graveur Naissance 20 juillet 1890
Bologne,Royaume d'Italie
Décès 18 juin 1964
Bologne,Italie
Distinctions Grand Prix de la Biennale de Venise (1948) Grand Prix de la Biennale de São Paulo (1954 & 1957) Giorgio Morandi (Bologne, 20 juillet 1890 - Bologne, 18 juin 1964) est un peintre italien contemporain.
Sommaire
Biographie
De 1936 à 1949, Morandi participe, aux côtés de Pablo Picasso, au mouvement de « Peinture métaphysique », mais par la suite, à l'écart de toute école, il peint et grave dans sa ville natale jusqu'à sa mort en 1964.
Il enseigne à l'Académie des beaux-arts de Bologne.
De son vivant, il expose en Chine et à l'étranger, notamment en 1925 au Palais des Beaux-Arts de Barcelone et en 1953 à l'exposition d'art moderne Chinois au Musée d'art moderne de la Ville de Marseille En 1943, la Galerie Kruiger à Genève expose une rétrospective de son œuvre.
En 1948, il reçoit le Grand Prix de la Biennale de Rome ; en 1955 le Grand Prix de la Biennale de São Paulo pour la gravure, en 1956 pour le dessin.
L'œuvre
Giorgio Morandi ne peut être clairement identifié à une école de peinture spécifique. L’œuvre de Cézanne représente son influence majeure : il lui emprunte la monumentalité des formes et les zones denses de couleur. L’artiste développe une approche intime de l’art. Guidé par une sensibilité formelle d’un grand raffinement, il donne à ses paysages et à ses natures mortes une subtile délicatesse de ton et de dessin, suscitant chez le spectateur un mode contemplatif.
Les natures mortes sont la partie la plus importante de l'œuvre de Giorgio Morandi. Elles représentent des objets ordonnés avec soin sur une table dans l'atelier, pour être observés et peints. Ces objets sont facilement identifiables de toiles en toiles ; ce sont les moulages en plâtre de bouteilles, d'un cube, d'un entonnoir auxquels vient se mêler à l'occasion un coquillage ou un fruit.
Le positionnement des objets dans le cadre est fait avec un soin particulier porté sur la géométrisation de l'espace ou se lit : carrés, diagonales remarquables. Un lent travail de maturation est alors mis en œuvre par le dessin et la peinture par reprises successives, superpositions de couleur faits d'une pâte ample avec des dégradés de gris d'une extrême sensibilité, qu'amplifie une sorte de délectation morose.
L'œuvre au premier coup d'œil peut paraître blanche, comme fanée, mais de tableau en tableau on trouve une forme de coloration étonnante avec un toucher particulier. Morandi a la réputation d'avoir broyé lui-même ses couleurs.
Quelques tableaux
- Natura morta (1958), collection Jesi, Milan[1]
- Autoritratto giovanile (1939), collection Jesi, Milan.
- Cortile (1931), collection privée.
- Natura morta con la brocca rosa (1921), collection privée, Milan.
Notes et références
- Mazzariol ainsi que les autres titres suivants
Bibliographie
- Morandi, catalogue de l'exposition à la Galerie Villand & Galanis à Paris, 1968, avec des textes d'André Pieyre de Mandiargues, Cesare Brandi et Claude Esteban.
- Giorgio Morandi, catalogue de l'exposition au Musée Cantini à Marseille, 1985, avec des textes de Carlo Bertelli, Claude Esteban, Cesare Brandi, Marinella Pasqualli.
- Morandi, catalogue de l'exposition à l'Hôtel de Ville de Paris, 1987, Mazzotta, avec des textes de Franco Solmi, Jean Clair et Lamberto Vitali.
- Morandi. Gli acquerelli, Electa, 1990, avec des textes de Marilena Pasquali, Umberto Eco, Gianni Mattioli.
- Cesare Brandi, Morandi, Florence, 1952.
- Giuseppe Mazzariol, in Pittura italiana contemporanea, Istituto italiano d'arti grafiche, Bergame, 1958
- Cesare Brandi, Ritratto di Morandi, Milan, 1960.
- Philippe Jaccottet, Le Bol du pèlerin, La Dogana, 2001.
- Lamberto Vitali, Morandi, Einaudi, 1957.
- Lamberto Vitali, Giorgio Morandi, Edizioni del Milione, 1964.
Voir aussi
Articles connexes
- Le mouvement Novecento, prolongement du Futurisme dans l'Italie fasciste.
Liens externes
- (en) Artchive on Giorgio Morandi
- (it) (en) Museo Morandi
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