- Frederic II du Saint-Empire
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Frédéric II du Saint-Empire
Frédéric II du Saint-Empire Frédéric II et son faucon représentés dans son livre De arte venandi cum avibus (De l'art de chasser au moyen des oiseaux)Couronnement 1220 Dynastie Hohenstaufen Titre complet Roi des Romains, roi d'Allemagne, roi d'Italie, roi de Sicile, roi de Chypre, roi de Jérusalem Prédécesseur Otton IV du Saint-Empire Successeur Conrad IV du Saint-Empire Autres fonctions Période
-Président {{{président1}}} Président(s) de la République {{{président de la république1}}} Monarque Gouverneur général {{{gouverneur1}}} Prédécesseur Successeur Période
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Il parlait au moins six langues : le latin, le grec, le sicilien, l'arabe, le normand, l'allemand[1], et probablement l'hébreu. Il accueillait des savants du monde entier à sa cour, portait un grand intérêt aux mathématiques et aux beaux-arts, se livrait à des expériences scientifiques, édifiait des châteaux dont il traçait parfois les plans. De par ses bonnes relations avec le monde musulman, il mena à bien la sixième croisade – la seule croisade pacifique – et fut le seul à reconquérir les lieux saints de la chrétienté.
Dernier empereur de la dynastie des Hohenstaufen, il devint une légende. De ses contemporains, il reçut les surnoms de Stupor Mundi (la « Stupeur du monde ») et de « prodigieux transformateur des choses »[2], au point qu'on attendit son retour après sa mort. Son mythe personnel se confondit alors avec celui de son grand-père Frédéric Barberousse : dans la conscience collective, il devint à son tour « l'Empereur endormi » dans les profondeurs d'une caverne, celui qui ne pouvait avoir disparu, celui qui dormait d'un sommeil magique dans le cratère de l'Etna[3]. Son charisme était tel qu'au lendemain de sa mort, son fils, le roi Manfred Ier de Sicile, écrivit à un autre de ses fils, le roi Conrad IV, une lettre qui commençait par ces mots : « Le soleil du monde s'est couché, qui brillait sur les peuples[4]. »
Sommaire
Une enfance sicilienne
Il était le fils de l'empereur Henri VI et de Constance de Hauteville, elle-même fille de Roger II de Hauteville, premier roi normand de Sicile. Sa naissance eut lieu en public, alors que sa mère avait 40 ans[5], sous une tente dressée sur la place principale de Iesi. L'accouchement menaçait de tourner au drame lorsque l'on fit appel à deux médecins arabes qui sauvèrent la mère et l'enfant. Henri VI mourut en 1197 et l'impératrice mourut en 1198 alors que Frédéric II n'était encore qu'un enfant de 3 ans. Il était seulement roi de Sicile, comprenant alors l'île et la majeure partie de l'Italie méridionale au sud des États pontificaux, mais son royaume était sous la tutelle du pape Innocent III jusqu'à sa majorité. Il passe sa jeunesse à Palerme et à quatorze ans, il épouse Constance d'Aragon, âgée de 11 ans de plus que lui.
Othon IV fut couronné empereur romain germanique par Innocent III en 1209 mais quand Othon IV perdit la faveur du souverain pontife, ce dernier soutint à la Diète d'Empire de Nuremberg de 1211 l'élection de Frédéric comme roi de Germanie et excommunia Othon IV. Mais ce titre de roi d'Allemagne, qui était un préalable à la couronne impériale, ne signifiait rien tant qu'Othon IV demeurait empereur, jusqu'à sa défaite à la bataille de Bouvines en 1214.
Les premières années du règne de Frédéric II
La prise de pouvoir
Les princes allemands, soutenus par Innocent III, élirent Frédéric roi d'Allemagne à nouveau en 1215 et le pape vint même lui porter la couronne à Aix-la-Chapelle alors qu'il parvenait à sa majorité. Mais il fallut quelque temps encore avant que le pape acceptât de lui accorder l'Empire, à la seule condition que le royaume de Sicile et l'Empire germanique ne fussent pas unis.
Le pape Honorius III couronna finalement Frédéric II empereur à Rome en 1220. Cela devait être la fin de l'entente entre l'Empire et la Papauté puisque Frédéric II n'avait pas l'intention de séparer ses deux héritages, la Sicile maternelle et l'Allemagne paternelle. Frédéric renouvela le serment d'allégeance envers la papauté, confirma le versement d'un tribut annuel de 1 000 pièces d'or par la Sicile, et promit de partir en croisade dans les lieux saints. Toutes ses promesses lui permirent d'asseoir son pouvoir solidement.
En Allemagne, Frédéric II accorda à 90 évêques et abbés royaux, une charte, la Confoederatio cum principibus ecclesiasticis de 1220, où il confirma l'abandon des droits de dépouilles; il renonça aussi à influencer les élections, à exercer ses droits régaliens sur les territoires ecclésiastiques comme la construction de châteaux, les tonlieux... Il donna aux princes laïcs le statutum in favorem principum de 1232 qui en faisait les maîtres de la terre et de la justice[6]. En fait, les réalités allemandes lui furent toujours plus ou moins étrangères. Il n'était pas né en Allemagne, ne parlait pas l'allemand et ne possédait pas la culture germanique[5]. Il était tellement occupé par ses affaires italiennes qu'il ne séjourna que quelques mois en Allemagne au début de son règne, en laissant ensuite le gouvernement à son fils Henri II de Souabe. Héritier du Royaume normand de Sicile qu'il tenait de sa mère, Frédéric II le réorganisa en un État centralisé de caractère moderne en vue de conquérir toute l'Italie.
La croisade
Article détaillé : Sixième croisade.Lors de son couronnement à Aix-la-Chapelle en 1220, Frédéric avait promis au pape de partir en croisade. Son vœu reprenait en fait celui de son grand-père et de son père. Mais son échec devant la résistance des communes lombardes en 1225-1226 retarda son départ. Or, la papauté espérait desserrer l'étau que faisait peser l'empereur du Saint-Empire sur ses États pontificaux en éloignant l'ambitieux souverain[5]. Frédéric fut donc excommunié par Grégoire IX en 1227 pour ne pas avoir honoré sa promesse de lancer la sixième croisade. Il partit l'année suivante alors que son excommunication n'était pas levée. Sa brève croisade se termina en négociations et par un simulacre de bataille avec le sultan Malik al-Kamel « le Parfait », avec qui des liens d'amitié s'étaient tissés, et par un accord, le traité de Jaffa. Il récupéra sans combattre la ville de Jérusalem et fut couronné roi de Jérusalem le 18 mars 1229.
L'affirmation du pouvoir impérial
En 1231, il promulgua les Constitutions de Melfi ou Liber Augustalis[7], un recueil des lois de son royaume qui devait unifier les lois complexes de l'Empire, soumis aux droits régaliens multiples que possédaient les princes et autres roitelets du Saint Empire. Ce recueil n'avait pour autre but, sous couvert d'une uniformisation des systèmes politico-judiciaires, que d'empêcher la mainmise des petits seigneurs sur les villes et leurs corps de métiers. Le Liber Augustalis, s'ouvre sur l'énumération des titres de Frédéric. Il est Imperator Fridericus secundus, Romanorum Caesar semper Augustus, Italicus Siculus Hierosolymitanus Arelatensis, Felix victor ac triumphator. A travers la présence des titulatures romaines, on peut voir la volonté d'affirmer le pouvoir impérial. Frédéric fit frapper des monnaies d'or, les augustales. Il était représenté sur l'une des faces, vêtu du manteau impérial avec une couronne de laurier sur la tête, entouré de l'inscription IMP. ROM. CAESAR AUG. Sur l'autre face, figurait l'aigle impérial avec l'inscription Fridericus.[5]. Frédéric II, comme les empereurs romains, affirmait sa domination sur le monde mais il n'avait pas les moyens de sa prétention. Il se heurtait aussi au pape qui depuis le XIe siècle voulait imposer à l'Occident son dominium mundi.
La lutte avec la papauté
Le conflit entre Frédéric et le pape Grégoire IX, puis Innocent IV, reprit. Les cités italiennes de Lombardie qui prirent parti pour Frédéric constituaient le groupe dit des gibelins et les cités plus nombreuses qui s'opposèrent au pouvoir impérial et s'allièrent au pape était les guelfes (parfois, l'opposition entre les factions des guelfes et gibelins traversait la même ville selon les alliances politiques). Il triompha des villes lombardes le 27 novembre 1237 à Cortenuova. Sûr de sa force, il offensa alors le pape, à qui il réclamait une partie des villes lombardes en récompense de sa victoire, et écrivit aux Romains pour leur rappeler leur grandeur passée du temps de l'Empire romain.
Dès les années 1237-1238, il suit de près les affaires en Provence en nommant un vice-roi en Arles, puis en 1240 en demandant au comte Raymond VII de Toulouse d'intervenir militairement[8] contre le comte Raimond Bérenger IV de Provence et Jean Baussan, archevêque d'Arles.
En 1244, Innocent IV fuit Rome et annonce la déposition de l'empereur au Ier concile de Lyon, accordant même à ceux qui partiraient en guerre contre lui le statut de croisés. Le pape montrait ainsi qu'il était le maître du pouvoir temporel aussi bien que spirituel puisqu'il pouvait priver un souverain de son pouvoir politique[9]. Les évêques électeurs proclamèrent alors en 1246 empereur Henri le Raspon. Frédéric II mourut en 1250 avant d'avoir vu la conclusion de la guerre civile qui déchirait l'Allemagne et la Sicile. Il repose dans la cathédrale de Palerme auprès de ses aïeux normands de Sicile et de sa première épouse, Constance d'Aragon[5].
La fauconnerie
Frédéric II est l'auteur d'un manuel de fauconnerie, De arte venandi cum avibus (De l'art de chasser au moyen des oiseaux) dont la préface contenait un éloge de l'expérience contre les théories de l'école. L'ouvrage débordait largement la simple fauconnerie et contenait aussi une partie sur l'anatomie des oiseaux. Ainsi les différentes positions des ailes durant le vol y étaient-elles remarquablement décrites. Les illustrations situées dans les marges étaient d'une grande qualité pour l'époque. Ce livre, du fait des opinions de Frédéric II, fut mis à l'index par l'Église et ne reparut qu'à la fin du XVIe siècle. Les ornithologues n'en découvriront l'intérêt qu'au XVIIIe siècle.
Une large ouverture d'esprit
L'empereur polyglotte fit preuve tout au long de son règne d'une large ouverture d'esprit et d'un avant-gardisme indiscutable. Au cours des croisades, il sut s'intéresser à la culture arabe et reconnaître sa grandeur et son raffinement. Il tenta notamment de concilier les deux partis (croisés et jihad) afin d'instaurer une paix durable et une cohabitation pacifique. Au prix de nombreux efforts, il faillit atteindre cet objectif mais une crise interne à l'empire le rappela en Europe, ne lui laissant pas le temps d'achever son travail, et il dut se contenter d'une trêve.
Ensuite, en 1241, Frederic II promulgua un édit autorisant la dissection de cadavres humains, s'opposant ainsi à l'Église, qui s'empressera d'annuler l'édit à sa mort. Auparavant, dès le XIe siècle, à la célèbre école de Salerne par exemple, l'anatomie était enseignée d'après celle du porc, ou d'après les schémas établis par Galien au IIe siècle... En effet, depuis le IIIe siècle av. J.-C., époque où les médecins et anatomistes grecs Érasistrate et Hérophile avaient connu leur heure de gloire, aucun professeur de médecine n'avait disséqué de cadavre humain, car la religion interdisait la mutilation des corps. La levée de cet interdit par l'édit permit à l'italien Mondino à Bologne de perfectionner certaines notions de l'anatomie humaine.
Frédéric, dit-on, fit aussi l'expérience de faire élever deux enfants en dehors de tout contact humain afin de comprendre d'où venait le langage : leurs serviteurs n'avaient pas le droit de leur parler. Les deux enfants moururent... Frédéric était féru de poésie, de mathématiques et de sciences naturelles. Il put rencontrer à Pise Leonardo Fibonacci, avec qui il rechercha des solutions à divers problèmes[5]. Il écrivit aux savants et philosophes du monde musulman et appela à la cour ceux qui lui paraissaient devoir être utiles. Il attira aussi en Sicile un astronome d'origine irlandaise ou écossaise, Michael Scot, qui l'attira vers l'astrologie. Après 1230, il ne pouvait plus prendre une décision sans consulter ses astrologues. Il s'occupa aussi de questions métaphysiques. Il n'hésita pas à poser des questions épineuses à un théologien musulman, Ibn Sabin, sur l'éternité de l'univers, les attributs fondamentaux de l'Être, l'immortalité de l'âme. Cette correspondance ne pouvait qu'accentuer la méfiance du pape envers lui[5].
Bilan
Frédéric avait été éduqué par un juge musulman à Palerme. Il était un mécène des sciences et il gérait son État d'une manière radicalement nouvelle, d'où ses surnoms de « Stupeur du monde » et de "prodigieux transformateur des choses" (Matthew Paris).
Il indigna son époque en s'habillant parfois en tenue orientale. Il écrivit même qu'il enviait que les califes fussent à la fois dirigeants spirituels et terrestres. Il entretenait une grande cour, constituée entre autres de nombreuses jeunes filles (esclaves astreintes à des travaux de couture, servantes, danseuses), si bien que ses adversaires (le pape principalement) lui reprochaient d'entretenir un harem[10].
Il mit en place un système centralisé d'administration en Sicile et tenta de le généraliser (avec moins de succès) dans les États allemands, où il dut octroyer de plus en plus d'indépendance aux princes locaux au fur et à mesure que son conflit en Lombardie se détériorait.
Les descendants de Frédéric, son fils légitime Conrad IV, le fils de ce dernier Conradin et son fils illégitime Manfred n'accédèrent pas à l'Empire. Le royaume de Sicile leur fut également enlevé par le pape, qui y installa Charles d'Anjou. Ce fut la fin de la Maison des Hohenstaufen de Souabe, qui laissa place aux Habsbourg et à l'essor des cités italiennes.
Toutefois la lignée se perpétua indirectement en Sicile, à travers les petits-fils de Manfred, enfants de sa fille Constance et de Pierre III d'Aragon-Catalogne, à savoir Jacques Ier de Sicile, puis son frère Frédéric II de Sicile et enfin les descendants de celui-ci, Pierre II, fils du précédent, Louis Ier, fils du précédent, Frédéric III, frère du précédent, Marie Ière, fille du précédent (Maison de Barcelone-Aragon en Sicile).
Les descendants de Frédéric II
- Première épouse : Constance d'Aragon (1183 - 23 juin 1222), fille du roi Alphonse II d'Aragon et veuve du roi Aymeric de Hongrie. Mariage : le 15 août 1209 à Messine.
- Henri II, ou Henri VII d'Allemagne (1211- 12 février 1242), duc de Souabe
- Deuxième épouse : Isabelle II de Jérusalem (Yolande de Brienne), reine de Jérusalem (1212 - 25 avril 1228). Mariage : le 9 novembre 1225 à Brindisi.
- Marguerite (novembre 1226 - août 1227)
- Conrad IV, roi des Romains et de Jérusalem (25 avril 1228 - 21 mai 1254)
- Troisième épouse : Isabelle d'Angleterre (1217 - 1er décembre 1241), fille du roi Jean d'Angleterre. Mariage : le 15 juillet 1235 à Worms.
- Jordanus[11] (1236-1236)
- Agnès (1237-1237)
- Marguerite de Hohenstaufen (1237-1270), mariée à Albrecht, duc de Saxe (Albert II, margrave de Meissen)
- Charles-Othon (Henri) (18 janvier 1238 – mai 1254)
- Enfants de Bianca Lancia (1210-1246), qui pourrait avoir épousé l'empereur en secret :
- Constance de Hohenstaufen (1230-1307), qui épousa Jean III Doukas Vatatzès, empereur de Byzance
- Manfred Ier de Sicile (1232-1266), roi de Sicile, tué à la bataille de Bénévent
- Yolande (Violante) de Souabe (1233-1264), qui épousa Riccardo Sanseverino, comte de Caserte
- Enfant illégitime d'une comtesse sicilienne[12] :
- Frédéric de Pettorano (né en 1212), qui s'enfuit en Espagne avec sa femme et ses enfants en 1238/1240.
- Enfants illégitimes d'Adélaïde (Adelheid) d'Urslingen (v. 1195 - v. 1234)[13] :
- Enfant illégitime de Mathilde ou Marie d'Antioche (1200-1225), elle-même peut-être fille illégitime de Bohémond III d'Antioche :
- Enfant illégitime de Manna, nièce de l'archevêque Berardo de Messine :
- Richard, comte de Chieti (1225 - 26 mai 1249), tué à la bataille de Fossalta
- Enfant illégitime de Richina (Ruthina) de Beilstein-Wolfsölden (v. 1205-1236)[15] :
- Marguerite de Souabe (1230-1298), mariée à Thomas d'Aquin, comte d'Acerra
- Autres enfants illégitimes :
- Gerhard (mort après 1255)
- Selvaggia (1223-1244), épousa Ezzelino III da Romano, podestat de Vérone
- Blanchefleur (1226-1279), dominicaine à Montargis, France
Notes et références
- ↑ Cronica, Giovanni Villani Livre VI e. 1..
- ↑ Ces mots sont de Matthew Paris.
- ↑ Marcel Brion, p. 231.
- ↑ H. de Ziegler, Vie de l'empereur Frédéric II de Hohenstaufen, Paris, 1935, p. 215-216.
- ↑ a , b , c , d , e , f et g Frédéric II entre légende et histoire sur [1]. Consulté le 16 février 2008
- ↑ Encyclopaedia Universalis, article Allemagne médiévale
- ↑ Du latin Liber Constitutionum Regni Siciliae ou encore Costitutiones Melphitanae.
- ↑ Cf. Siège d'Arles (1240).
- ↑ Jean Chélini, Histoire religieuse de l'Occident Médiéval, Hachette, 1991, p. 320.
- ↑ Ernst Kantorowicz, L'empereur Frédéric II, Paris: Gallimard, 1987, p. 286, 288
- ↑ Thomas Curtis Van Cleve, The Emperor Frederick II of Hohenstaufen: Immutator Mundi (Oxford, 1972). Page 381.
- ↑ Selon Medlands, elle fut la première maîtresse de Frédéric II, alors roi de Sicile. On ignore son lignage exact mais le Thomas Tusci Gesta Imperatorum et Pontificum indique qu'elle était une nobili comitissa quo in regno Sicilie erat heres.
- ↑ Cf. Italian Biography in Wikipedia. Sa liaison avec Frédéric II prit place pendant le séjour de l'empereur en Allemagne (entre 1215 et 1220). Selon certaines sources( [2]), elle était liée à la famille de Hohenburg sous le nom de Alayta von Vohburg (it: Alayta di Marano), mais l'hypothèse la plus communément acceptée fait d'elle la fille de Conrad d'Urslingen, comte d'Assise et duc de Spolète ([3])
- ↑ Parfois mentionnée comme enfant illégitime issue de la famille des ducs de Spolète. Cependant plusieurs sources, dont Medlands (cf. supra), indiquent que Catarina était bien la fille d'Adélaïde d'Urslingen. Jacques Benoist-Méchin le confirme, cf. chapitre « Généalogies », p. 611 sq.
- ↑ Selon Medlands (qui se fonde sur le Europäische Stammtafeln), elle était l'épouse du comte Gottfried von Löwenstein et la fille d'un certain comte Berthold von Beilstein.
Bibliographie
- Biographies
- (en) David Abulafia, Frederick II. A Medieval Emperor, Allen Lane the Penguin Press, 1988
- (fr) Jacques Benoist-Méchin, Frédéric de Hohenstaufen ou le rêve excommunié, Perrin, 1980
- (fr) Pierre Boulle, L’Étrange Croisade de l’Empereur Frédéric II, Flammarion, 1968
- (fr) Marcel Brion, Frédéric II de Hohenstaufen, Tallandier, 1948
- (it) Carlo Fornari, Federico II, Un sogno imperiale svanito a Vittoria, Silva Editore, Parma, 1998, Parma
- (it) Eberhard Horst, Federico II di Svevia, Rizzoli, Milano, 1981
- (fr) Ernst Kantorowicz, L'Empereur Frédéric II, Gallimard, 1987
- (fr) Georgina Masson, Frédéric II de Hohenstaufen, Albin Michel, 1963
- (it) Claudio Rendina, Federico II di Svevia, Lo specchio del mondo, Newton Compton, Roma, 1995
- (de) Wolfgang Stürner, Friedrich II., 2 Bde., Darmstadt 1992 - 1997 (Gestalten des Mittelalters und der Renaissance)
- (en) Thomas Curtis Van Cleve, The Emperor Frederick II of Hohenstaufen, Immutator Mundi, Oxford, 1972
- (fr) H. de Ziegler, Vie de l'empereur Frédéric II de Hohenstaufen, Paris, 1935
- Ouvrages connexes
- (fr) Henry Bogdan, Les Chevaliers teutoniques, Perrin, 1995
- (fr) Alain Demurger, Chevaliers du Christ : Les ordres religieux-militaires au Moyen Âge, XIe-XVIe siècle, Seuil, 2002
- (fr) Kristjan Toomaspoeg, Les Chevaliers teutoniques, Flammarion, 2001
- Ouvrages généraux
- (fr) Jean Chélini, Histoire religieuse de l'Occident médiéval, Hachette, 1991
- Fiction
- (en) Maria R. Bordinh, The Falcon of Palermo, Atlantic Monthly Press, 2005
Voir aussi
Liens internes
- Castel del Monte
- Hermann von Salza
- Salimbene de Adam
- Lutte du sacerdoce et de l'Empire
- Histoire de l'Allemagne
Liens externes
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