- Vallée d'Aoste
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Vallée d'Aoste Administration Pays Italie Capitale Aoste Président Augusto Rollandin (UV)
(2008-2013)Provinces 1 Communes 74 Statistiques Superficie 3 263 km2 Population 128 230 hab. (31-12-2010[1]) Densité 39 hab./km² Autres données NUTS 1 ITC (Italie du nord-ouest) Code ISTAT 007 ISO 3166-2 IT-23 Site officiel www.regione.vda.it Localisation modifier La Vallée d'Aoste[2] ou Val d'Aoste[3] et Val-d'Aoste ([valdɔst][4], en italien : Valle d'Aosta ; en francoprovençal valdôtain Val d'Oûta ; en langue walser Ougschtaland) est une région autonome d'Italie située au nord-ouest du pays, exerçant également les prérogatives d'une province. Elle correspond à la haute vallée de la Doire baltée. Administrativement, elle jouxte au nord le canton du Valais (district d'Entremont, Suisse), à l'ouest des Pays de Savoie (France), au sud et à l'est la région Piémont.
Elle tire son nom de son chef-lieu, Aoste. Ses habitants sont appelés les « Valdôtains ». La superficie de la Vallée d'Aoste est de 3 263,25 km2. Elle est divisée en huit « Communautés de Montagne » réparties sur 74 communes. Au 30 juin 2008, la population était de 126 660 résidents dont environ 90 000 francophones[5], soit une densité démographique de 38,8 hab./km2.
Sommaire
Organisation politique
Article détaillé : Système politique de la Vallée d'Aoste.La Vallée d'Aoste est une région autonome à statut spécial. Ses organes administratifs jouissent d'une large autonomie du gouvernement central italien, non seulement en ce qui concerne la politique régionale, mais aussi dans d'autres domaines sensibles, strictement liés à l'économie de cette région alpine. En particulier, les pouvoirs locaux disposent d'une large autonomie en matière de gestion des ressources hydriques, de l'énergie hydroélectrique, des ressources naturelles et de l'agriculture.
Politique linguistique
En application des dispositions de la loi constitutionnelle du 26 février 1948, l'État italien reconnaît le statut de langue officielle au français à côté de l'italien à tout niveau en Vallée d'Aoste, sauf dans le domaine juridique[6] (où cependant la présence d'un interprète est assurée). Le valdôtain, reconnu au niveau local et enseigné dans les écoles maternelles et primaires, est une langue francoprovençale.
Le Conseil régional
Article détaillé : Conseil de la Vallée d'Aoste.Un Conseil régional composé de 35 conseillers — qui élit une junte (un exécutif) dont le 13e président a été nommé en juillet 2003 — vote les lois régionales.
Ce conseil était (2005) composé de 18 représentants de l'Union valdôtaine (centre-gauche) et de 4 représentants de la Gauche valdôtaine (Démocrates de gauche) qui forment la majorité actuelle. Dans l'opposition, les 3 membres d'Arcobaleno-Vallée d'Aoste (Verts), les 7 membres de Stella Alpina (scindés depuis en deux groupes distincts de conseillers, un de 4 qui a gardé ce premier nom et un de 3 devenu Fédération autonomiste) et de 3 élus de la Maison des libertés.
L'Union valdôtaine a de nouveau remporté les élections régionales qui se sont déroulées le 25 mai 2008, en obtenant 44,39 % des suffrages, ce qui représente donc 17 sièges (- 1) au sein du Conseil de la Vallée. Alliée avec deux autres formations, Stella Alpina[7] (4) et Fédération autonomiste (2), elle dispose d'une majorité de 23 sièges au sein de ce Conseil (4 conseillers pour Le Peuple de la liberté ; 3 pour le Parti démocrate ; 5 pour « Vallée d'Aoste Vive - Renouveau »).
Économie et tourisme
Article détaillé : Économie du Val d'Aoste.Symboles et blason
La Vallée d'Aoste est représentée par :
- Un blason
- Un gonfanon
- Un drapeau
- Un hymne (Montagnes valdôtaines)
Blason
Article détaillé : Armorial des communes du Val d'Aoste (Italie).Le drapeau de la région autonome Vallée d'Aoste présente est blasonné par cette inscription : De sable au lion d'argent armé et lampassé de gueules, l'écu timbré d'une couronne de région[8]. Un ourlet en or a été ajouté, peut-être à cause d'une interprétation faussée. Depuis 1947, tous les véhicules immatriculés au Val d'Aoste présentent ce blason sur leur plaque.
Gonfanon
Le gonfanon valdôtain est formé par un drap divisé en deux parties, une noire à gauche et une rouge à droite.
Drapeau
Article détaillé : Drapeau de la Vallée d'Aoste.Le drapeau valdôtain est formé par un rectangle de tissu divisé en deux parties, une noire à gauche et une rouge à droite. La version actuelle a été approuvée en 2006 et ne présente aucune inscription ni symbole.
Histoire
Article détaillé : Histoire de la Vallée d'Aoste.Ancienne colonie romaine, elle a ensuite fait partie du Royaume des Francs, de l'Empire Carolingien et du royaume de Bourgogne, puis des États de Savoie avant son intégration à l'Italie, en 1860. Elle fit cependant partie du Premier Empire de 1800 à 1814, constituant l'arrondissement d'Aoste.
Longtemps située à l'intersection des axes militaires et commerciaux stratégiques entre la France, la Suisse et l'Italie, Aoste ou « Petite Rome des Alpes » conserve des traces importantes de son histoire comme :
- le Site mégalitique de Saint-Martin-de-Corléans
- l' Arc de triomphe d'Auguste
- les portes romaines
- le théâtre antique d'Aoste capable d'accueillir 4 000 spectateurs, et l'amphithéâtre.
La Vallée d'Aoste est aussi un lieu de passage ancien, via le Grand Saint-Bernard, pour les pèlerins se rendant à Rome. Saint-Rhémy-en-Bosses, Aoste et Pont-Saint-Martin sont trois étapes de la Via Francigena, mentionnées à ce titre par Sigéric, en 990.
Le Val d'Aoste, une région bilingue
Article détaillé : Francophonie en Vallée d'Aoste.Article détaillé : Valdôtain.Le Val d'Aoste comptait en 2001 environ 70 % de francophones[5].
Le Val d'Aoste a connu une longue mixité linguistique, surtout depuis que le français s'est peu à peu imposé comme norme linguistique au sein des États de la maison de Savoie dont la Vallée constituait un passage obligé. La majeure partie du territoire est inclus dans le domaine de locution du francoprovençal toutefois depuis l'« Édit de Rivoli » d' Emmanuel-Philibert Ier du 22 septembre 1561, le français était exclusivement utilisé pour les actes écrits (lettres, écrits officiels, actes notariés…) et les sermons.
La vallée du Lys, à la limite du Piémont, est cependant peuplée de descendants d'une population germanophone, les walser. Les habitants de cette vallée parlent donc un dialecte alémanique semblable au « tütsch » helvétique, dans les communes de Gressoney-Saint-Jean et Gressoney-La-Trinité (où ce dialecte est appelé « titsch ») et dans la commune de Issime (où il est appelé « töitschu »).
La Vallée d'Aoste, en devenant italienne (1860), perd, peu à peu, sa particularité francophone. Sous la période fasciste de Benito Mussolini, elle a subi une italianisation à outrance.
Malgré un régime de large autonomie, la langue française a continué à reculer après la Seconde Guerre mondiale, principalement sous l'action des médias italophones. Les émissions francophones, aussi bien à la télévision qu'à la radio, sont assez rares, surtout après la mort de Radio Mont Blanc. Les émissions télévisées en français et en arpitan sont concentrées le soir, après le JT régional. 92 % des Valdôtains déclaraient être de langue maternelle arpitane en 1900, aujourd'hui ce nombre est tombé à 50 % environ. Cependant dans les villages, le francoprovençal se perpétue comme langue maternelle des Valdôtains de souche. Dans les kiosques, surtout à Aoste, on trouve facilement des journaux francophones.
L'enseignement du français est parifié à l'italien à tout niveau et dans tous les domaines, ainsi que dans le marché du travail dans le secteur public. Une récente loi régionale a introduit le francoprovençal valdôtain comme langue d'apprentissage dans les écoles primaires.
Géographie
Article détaillé : Géographie de la Vallée d'Aoste.Vallée d'Aoste
Vue de la plaine d'Aoste.Massif Mont-Blanc / Alpes Pennines / Alpes grées / Grand Paradis Pays Italie Région autonome Vallée d'Aoste Latitude
LongitudeGéolocalisation sur la carte : Italie
Orientation est puis sud-est Longueur 100 km Type Vallée glaciaire Écoulement Doire Baltée Voie d'accès principale Autoroute A5, RN 26, RN 27 modifier - Superficie : 3 262 km2 sur 100 km de long et 65 km de large
- 14 vallées latérales
- 400 lacs, 210 glaciers
- Plusieurs 4 000 célèbres : le mont Blanc, le mont Rose, le Cervin, le Grand Paradis, la Tête du Ruitor (3 486 m).
La vallée d'Aoste est divisée en 74 communes et abrite plus de 1 000 hameaux et 100 châteaux.
Accès
La vallée d'Aoste est parcourue par la route nationale 26, qui se termine au col du Petit-Saint-Bernard, à la frontière française avec la Savoie, et par l'autoroute A5, qui se termine au tunnel du Mont-Blanc (frontière française avec la Haute-Savoie).
La route nationale 27 commence à Aoste et mène au tunnel du Grand-Saint-Bernard, avant de poursuivre jusqu'au col du même nom.
Elle est desservie par l'aéroport régional Conrad Gex.
La ligne de chemin de fer Chivasso - Aoste relie Aoste à Turin, tandis que la liaison avec la haute vallée d'Aoste est assûrée par la ligne Aoste - Pré-Saint-Didier.
Milieu naturel
Le statut spécial en vigeur en Vallée d'Aoste prévoit une section autonome du corps forestier d'État, jouissant d'une large possibilité d'autogestion. Cela permet aux autorités régionales un contrôle très approfondi du territoire, afin d'en garantir la protection et la sauvegarde.
Subdivision du territoire
Voir aussi la Liste des communes du Val d'Aoste et la catégorie des Communes de la Vallée d’Aoste.La Vallée d'Aoste est la seule région italienne qui présente une province unique. Les pouvoirs administratifs provinciaux sont absents. Elle est divisée en 74 communes, dont les plus peuplées sont :
Position Blason Commune Population
( hab.)Altitude
(mètres)Superficie
(km²)1 Aoste 34 952 583 21,37 2 Saint-Vincent 4 846 575 20,81 3 Châtillon 4 831 549 39,77 4 Sarre 4 622 631 28 5 Pont-Saint-Martin 3 945 345 6,88 6 Quart 3 456 535 62 Population
En raison de la morphologie de son territoire, la Vallée d'Aoste est non seulement la région la moins peuplée d'Italie, mais aussi celle qui présente la plus basse densité de population. Les habitants sont distribués de façon assez irrégulière : plus d'un tiers se concentre dans la ville d'Aoste et ses environs, et dans les communes limitrophes (Plaine aostoise ou Agglomération aostoise). Le reste de la population habite surtout les agglomérations majeures de la moyenne et de la basse vallée (voir paragraphe précédent), alors que les hautes vallées sont en général dépeuplées, exceptés les principales stations de ski et de tourisme.
En raison de son affinité linguistique avec la France et la Suisse romande, la Vallée d'Aoste a été caractérisée dans le passé par un important phénomène d'émigration, en particulier vers Paris (la commune de Levallois-Perret notamment) et vers Genève. Ce flux migratoire, saisonnier au début, acquiert un caractère stable et une entité massive aux années 1920, à la suite de l'installation de l'usine sidérurgique Cogne à Aoste, liée à l'exploitation de mines de Cogne et de La Thuile, et insérée dans le cadre d'« italianisation » forcée de la région voulu par Benito Mussolini. Ce projet, visant à déraciner la langue française du val d'Aoste, prévoyait un flux de travailleurs de l'Italie, notamment de la Vénétie et de la Calabre, ce qui poussa les Valdôtains à quitter leur pays après s'être rendus compte qu'il ne leur appartenait plus. Ce changement a eu des répercussions à long terme : aujourd'hui 4% de la population aostoise est originaire de San Giorgio Morgeto. De même, la communauté valdôtaine de Levallois-Perret continue d'affirmer son identité et garde bien vivants les liens avec le pays natal, à travers surtout de nombreuses initiatives organisées par l'administration régionale en collaboration avec ses bureaux de représentation à Paris (la Maison du Val d'Aoste, récemment inaugurée[9], qui vient de remplacer l'Espace Vallée d'Aoste[10]), parmi lesquelles la Rencontre des émigrés (organisée chaque année dans une commune différente du val d'Aoste) et l'arbre de Noël des émigrés de Levallois-Perret.
Il faut remarquer aussi le flux migratoire provenant du Maghreb, plus récent et favorisé par la connaissance de la langue française, qui fournit de la main-d'œuvre pour l'élevage et la production du fromage.
La population était de 124 812 habitants à la fin de 2006, dont 5 534 étrangers (4,4 %). Pendant la même année, 1 250 naissances (10,0 ‰) et 1 242 décès (10,0 ‰) ont été enregistrés, ce qui marque une croissance presque nulle (8 unités). Les foyers sont composés en moyenne par 2,2 membres, le taux de nuptialité était de 3,4 mariages par mille habitants en 2005, dont 61,8 % religieusement.
Citoyens étrangers
Le 31 décembre 2008, les citoyens étrangers résidant dans la région étaient au nombre de 7 509. Les groupes les plus nombreux proviennent des pays suivants[11] :
Tourisme
Châteaux
Article détaillé : Châteaux de la Vallée d'Aoste.Églises et sanctuaires
- Voir aussi : Diocèse d'Aoste
Les édifices religieux les plus importants de la Vallée d'Aoste, témoins de la forte foi catholique des Valdôtains, sont :
- Cathédrale d'Aoste ;
- Collégiale de Saint-Ours ;
- Notre-Dame de Guérison, près de Courmayeur ;
- Sanctuaire de Machaby, à Arnad ;
- Église Saint-Martin, à Arnad ;
- Sanctuaire de Voury, à Gaby ;
- Sanctuaire Notre-Dame de Tout-Pouvoir, à Plout (Saint-Marcel) ;
- Sanctuaire Notre-Dame-de-la-Garde, à Perloz ;
- Sanctuaire de Misérin, à Champorcher ;
- Oratoire de Cunéy, dans le Vallon de Saint-Barthélemy ;
- Sanctuaire de Verdonaz, dans la commune d'Oyace ;
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption, à Villeneuve ;
- Sanctuaire Saint-Grat, à Valgrisenche ;
- Sanctuaire de Fonteinte, à Saint-Rhémy-en-Bosses
Musées
Article détaillé : Musées de la Vallée d'Aoste.Station de sports d'hiver
Les principales stations de sports d'hiver sont :
- Pour le ski de descente :
- Courmayeur (domaine skiable de Plan Chécrouit), au pied du Mont-Blanc ;
- Le Breuil (domaine skiable du Matterhorn ski paradise et du Plateau Rosa), près du Cervin relié à Gressoney-La-Trinité (domaine skiable Monterosa Ski) au pied du Mont Rose, et à Champoluc, dans le haut val d'Ayas ;
- Crévacol (Saint-Rhémy-en-Bosses) ;
- Gressoney-Saint-Jean (domaine skiable du Weissmatten) ;
- La Thuile, reliée à la station de ski française de La Rosière à l'intérieur du domaine skiable Espace San Bernardo ;
- Pila, relié directement à Aoste par une télécabine.
- Pour le ski de fond :
- Cogne, au pied du massif du Grand Paradis ;
- Flassin (Saint-Oyen) ;
- Lignan, dans le vallon de Saint-Barthélemy ;
- Ollomont ;
- Rhêmes-Notre-Dame
Le domaine hors-piste est exceptionnel, et la pratique de l'héliski attirent des glisseurs de toute l'Europe. Dans la région on pratique aussi l'escalades sur les cascades glacées.
Tourisme de randonnée
La pratique de la randonnée est sans aucun doute l'un des principaux volets du tourisme estival au Val d'Aoste.
La région est concernée notamment par quatre parcours :
- la Haute Route n°1 ;
- la Haute Route n°2 ;
- le Tour du Mont-Blanc ;
- le Tour du Mont-Rose.
La basse vallée d'Aoste est également concernée par le parcours de la Via Alpina.
Article détaillé : Itinéraire bleu de la Via Alpina.Sur le territoire sont présents de nombreux refuges, constituant à la fois la destination d'une randonnée ou bien l'étape pour une ascension.
Article détaillé : Liste des refuges des Alpes valdôtaines.Agrotourisme
- Voir liens externes sur le tourisme rural en Vallée d'Aoste, au fond de l'article
Les vallées du Val d'Aoste regroupent un millier de hameaux et une centaine de châteaux qui s'égrènent le long des vallées, et dont les plus fameux: Fénis, Verrès, Saint-Pierre), sont bien conservés.
La vallée est un haut-lieu de la randonnée, et le passage obligé de ceux qui font le tour du Mont Blanc; ils bénéficient d'un vaste réseau de refuges ouverts, été comme hiver, à l'initiative du Club alpin italien.
Depuis 1983, l'agrotourisme est en développement avec une cinquantaine d'exploitants agricoles ouvrant leurs portes aux vacanciers. Les prestations offertes vont de la simple chambre à la maison indépendante tout équipée.
Hôtellerie
La vallée compte plus de 500 petits hôtels de 3 à 4 étoiles, souvent des affaires de familles.
Ouvert en 1947, le « Grand Hôtel Billia » de Saint Vincent comprend un des plus modernes casinos d'Europe (90 tables de jeux et près de 500 bandits manchots), un centre de congrès et un théâtre, accueillant des rencontres culturelles et en particulier les Grolles d'Or, prix du cinéma de la télévision italienne.
Thermalisme
Les eaux thermales en Vallée d'Aoste ont été redécouvertes au XVIIIe siècle (elles étaient déjà connues des Romains). À la Belle Époque, elles attiraient de très nombreuses personnalités. Les deux stations thermales les plus connues se trouvent à Saint-Vincent (Thermes de Saint-Vincent) et à Pré-Saint-Didier.
Cuisine valdôtaine
Article détaillé : Cuisine valdôtaine.Article détaillé : Produits agroalimentaires traditionnels du Val d'Aoste.Les produits valdôtains les plus connus sont :
- Les fromages : la Fontine, le Fromadzo, la Tomme de Gressoney, le Salignon, le Réblèque (ou Réblec), la Brossa et le Séras ;
- Les charcuteries : le Lard d'Arnad, le Jambon de Bosses, les Boudins (traditionnellement fait à la betterave rouge[12]), les Saouceusses, la Motsetta, le Jambon de Bosses et le Jambon à la braise de Saint-Oyen ;
- Les fruits : les châtaignes, les noix, les pommes Reinettes, les poires Martin sec ;
- D'autres produits typiques, tels que : le miel, l'eau-de-vie et le Génépy
Vins valdôtains
Article détaillé : Vallée d'Aoste (vin).Transports
La Vallée d'Aoste est desservie et reliée aux régions limitrophes par les lignes de la Société d'Autoservices de la Vallée d'Aoste, abrégé en SAVDA.
Le réseau ferré valdôtain se divise entre la ligne Chivasso - Aoste et la ligne Aoste - Pré-Saint-Didier.
Sports
Article détaillé : Sport en Vallée d'Aoste.Notes et références
- (it) Popolazione residente e bilancio demografico sur le site de l'ISTAT.
- Nom officiel en français.
- Ancien nom officiel en français, jusqu'en 2001.
- Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 104.
- Enquête PSVA "Plurilinguisme administratif et scolaire en Vallée d’Aoste" in Rapport régional "Profil de la politique linguistique éducative", Assessorat à l’Éducation et à la Culture du Département Surintendance aux Etudes de la Région Vallée d'Aoste, Aoste, février 2007.
- Statuts de la région autonome Vallée d'Aoste, titre VIe : « La langue française et la langue italienne sont à parité en Vallée d'Aoste. Les actes publics peuvent être rédigés dans l'une ou l'autre langue, à l'exception des actes de l'autorité judiciaire, qui sont rédigés en italien. Les administrations de l'Etat prennent à leur service dans la Vallée, autant que possible, des fonctionnaires originaires de la Région ou qui connaissent le français. »
- Nom complet : Stella Alpina - UdC - VdA.
- Bullettin officiel de la région Vallée d'Aoste, n°2 du 9 janvier 1989.
- Site de l'agence de presse régionale - ANSA Presse Vallée d'Aoste
- Site officiel de l'ancien Espace Vallée d'Aoste à Paris
- Istituto nazionale di statistica
- Jean-Robert Pitte, « Delicatessen alpestres », Cochons et cochonnailles : la quête du saint gras, L’Alpe no 42, Automne 2008, p 8
Annexes
Articles connexes
- Histoire de la Vallée d'Aoste
- Patois francoprovençal valdôtain
- Conseil de la Vallée d'Aoste
- Eurorégion Alpes-Méditerranée
- Université de la Vallée d'Aoste
- Système de bibliothèques valdôtain
- Observatoire astronomique de la Vallée d'Aoste
- Liste de personnalités nées dans la Vallée d'Aoste
- Protagonistes de l'autonomie valdôtaine
- Institut valdôtain de l'artisanat de tradition
- Communautés de montagne valdôtaines
- Diocèse d'Aoste
Bibliographie
- (fr) Bernard Janin, Une région alpine originale. Le Val d'Aoste. Tradition et renouveau, Imprimerie Allier, 1968. 583 pp.
- (fr) Augusta Vittoria Cerutti, Le Pays de la Doire et son peuple éditeur Musumeci, Quart (ISBN 8870327469)
- (fr) Lin Colliard, La culture valdôtaine au cours des siècles, Aoste (1976)
- (fr) Abbé Joseph-Marie Henry, Histoire de la Vallée d'Aoste. Imprimerie Marguerettaz Aoste (1929) réédition en 1967.
- (it) Elio Riccarand, Storia della Valle d'Aosta contemporanea (1919-1945). Stylos Aoste (2000) (ISBN 8877750502)
- (it) Alessandro Barbero, Valle d'Aosta medievale Liguori éd, Naples (2000) (ISBN 8820731623)
- (fr) Jules Brocherel et Giuseppe Vidossi, Le patois et la langue française en Vallée d'Aoste Publié par V. Attinger, Neuchâtel (1952)
Liens externes
- (fr)/(it) Site officiel de la Vallée d'Aoste
- (fr)/(it) Site du Conseil régional de la Vallée d'Aoste
- (fr) (it) (en) VMV - Virtual Museum Vallée
- (fr) Image Vallée - Site de photos
- (fr) (it) Aujourd'hui en Vda - Agenda des rendez-vous
- (fr) (it) (en) www.montagnesenvalleedaoste.com : le portail de l'alpinisme en Vallée d'Aoste
- (fr) (it) Naturaosta : les Alpes italiennes qui parlent français
- (fr) (it) (en) Site de l'agrotourisme en Vallée d'Aoste
- (fr) Gastronomie et œnologie valdôtaines
- (fr) (it) (en) (de) (es) L'architecture traditionnelle valdôtaine
- (fr) Site de l'Union valdôtaine de Paris
- (fr) Le cercle des amis du Val d'Aoste
- (fr) (it) (frp) Webécole.it - Informations sur l'enseignement scolaire valdôtain
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