- Notre-Dame de Guérison
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Sanctuaire Notre-Dame-de-Guérison 
Présentation Nom local Notre-Dame-de-Guérison Culte Catholicisme Type Sanctuaire Début de la construction XIXe siècle Géographie Pays 
ItalieRégion 
Vallée d'AosteVille 
CourmayeurCoordonnées Géolocalisation sur la carte : Italie
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Le sanctuaire de Notre-Dame de Guérison se trouve à l’embouchure du Val-Vény, près de Courmayeur, au Val d'Aoste. Il est situé face au glacier de la Brenva, d’où jaillit la Doire Baltée, le plus important fleuve valdôtain.
Sommaire
Historique
Les origines du sanctuaire sont très humbles, aucune apparition prodigieuse, aucun miracle éclatant, mais une simple croix, placée au milieu des rochers.
En passant, les montagnards s’y arrêtaient avec respect à prier devant le sacré signe de rédemption, ensuite ils reprenaient leur chemin. Peu à peu le berrier, le nom de cette localité, signifiant clapier, pierraille, en patois valdôtain, devint un lieu de prière.
En 1690, une femme savoyarde, mariée à un certain Lanier, fit mettre, dans une niche au lieu-dit La Croix du berrier, une statuette de la Sainte-Vierge. Vers 1753, un petit oratoire fut bâti près de cette niche, et depuis, chaque année, les pèlerins s’y sont rendus toujours plus nombreux.
En 1781, le courmayeurein Jean-Michel Truchet informa le curé Jean-Martin Dondeynaz sur le projet de construire une chapelle au lieu de l’ancien oratoire désormais en ruine. Le curé et Mgr Pierre-François de Sales, évêque d’Aoste, approuvèrent ce projet, et en 1782 les fondations du nouveau bâtiment furent posées.
Le 28 mai 1792, le curé Dondeynaz, délégué par Mgr Solar, le nouvel évêque d’Aoste, successeur de Pierre-François de Sales, a béni la chapelle dédiée à la sainte Vierge avec le titre de la Visitation, et y célébra pour la première fois la Sainte Messe.
Les pèlerinages, toujours plus fréquents aux pieds de la Dame, ont fait que les fidèles ont commencé à l'appeler Notre-Dame de Guérison, plutôt que de la Visitation.
Au début de 1800, le glacier de la Brenva, signifiant en patois valdôtain mélèze, augmenta démesurément de volume et avança contre le rocher du berrier, en détruisant la chapelle. Une nouvelle chapelle fut promptement bâtie à 50 mètres en amont de la précédente.
En 1850, les pèlerins toujours plus nombreux, le curé Marquis décida d’agrandir la chapelle en l’allongeant de huit mètres et demi, mais elle fut inondée à chaque fois qu’il pleuvait ou que la neige dégelait. Un permis fut requis, afin de pouvoir la démolir pour en reconstruire une autre plus grande, plus proportionnée et plus digne de la « Reine du Ciel ». Le permis fut accordé le 27 janvier 1867.
Les travaux furent confiés à l’entrepreneur luganais Philippe Franchini, qui déploya une énergie étonnante dans son travail, malgré ses 72 ans. La grande quantité d’ouvriers et la belle saison contribuèrent à la bonne réussite des travaux, qui furent terminés dans la même année. L’année suivante, Franchini réalisa les travaux de finition sur les murs et sur la voûte, qui furent tout de suite décorés. Ainsi naquit le sanctuaire que l'on peut admirer aujourd’hui.
Le 25 août 1868, il fut béni par une cérémonie très solennelle. Parmi les moments les plus émouvants enregistrés dans les annales de Notre-Dame de Guérison, on rappelle le couronnement de la Statue miraculeuse, qui eut lieu le 12 septembre 1909.
Il est sans doute l'un des plus importants sanctuaires valdôtains. Même le pape Jean-Paul II s'y est rendu plusieurs fois en pèlerinage, lors de ses séjours estivaux aux Combes d'Introd, ainsi que son successeur Benoît XVI.
Le 2 juillet, le jour de la Visitation à Notre-Dame, le curé de Courmayeur célèbre une messe consacrée aux guides alpines courmayeureines, qui confient, depuis toujours, le destin de leurs ascensions à la Sainte-Vierge de Guérison.
Description
La zone à l’intérieur mesure plus de cent mètres carrés, et a la forme de croix latine. L’architecture est d’ordre ionique pur.
Il y a trois autels, tous réalisés par le sculpteur luganais Fumasoli.
Les piliers sont revêtus en stuc marmoréen rouge. Les peintures et les décorations furent réalisées par Joseph Stornone d’Ivrée : le choix des sujets est très recherché, autant que les couleurs sont riches. Les tableaux aussi sur les autels latéraux, œuvre du même artiste, sont à admirer. Le premier tableau représente l’Annonciation à la Vierge, le deuxième le Mariage de la Vierge avec saint Joseph. Au fond du chœur, d’un côté, la Présentation de l’Enfant Jésus au Temple, et, de l’autre côté, la Présentation de Marie. Sur la voûte, Marie Immaculée. Dans la nef, l’Assomption et le Triomphe de Marie au Ciel ; tout autour, les quatre Saints patrons de la Vallée d’Aoste : Saint-Anselme, Saint-Ours, Saint-Grat et Saint-Bernard.
Au-dessus des confessionnaux, on peut admirer les tableaux de l’Annonciation et du Mariage de la Vierge. Le tableau du maître-autel, représentant la visite de Marie à sainte Elisabeth, est d’une beauté particulière. C’est une copie d’un classique conservé au musée du Louvre, à Paris. À l’entrée du chœur, à droite, dans une niche, se trouve la soi-disant Statue miraculeuse de Notre-Dame, en bois doré, haute de 62 centimètres. San être un chef-d’œuvre de sculpture, cette statuette ne manque pas d’expression.
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