- Saint-Brice-sous-Forêt
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Saint-Brice-sous-Forêt
Vue aérienne de Saint-Brice
DétailAdministration Pays France Région Île-de-France Département Val-d'Oise Arrondissement Sarcelles Canton Écouen Code commune 95539 Code postal 95350 Maire
Mandat en coursAlain Lorand
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de l'Ouest de la Plaine de France Site web http://www.saintbrice95.fr Démographie Population 16 950 hab. (2011) Densité 2 825 hab./km² Gentilé Saint-Bricien, Saint-Bricienne Géographie Coordonnées Altitudes mini. 60 m — maxi. 175 m Superficie 6 km2 Saint-Brice-sous-Forêt est une commune française du Val-d'Oise, située dans l'arrondissement de Sarcelles, anciennement dans l'arrondissement de Montmorency, aujourd'hui disparu. Ses habitants sont appelés les Saint-Bricien(ne)s. La ville compte environ 17 000 habitants. La ville est située à 17 kilomètres de Paris
Sommaire
Toponymie
Le nom de la commune provient du saint éponyme, successeur de saint Martin à l'épiscopat de Tours en 397, ou de Bricta, déesse gauloise des sources.
Géographie
Situation
La commune de Saint-Brice-sous-forêt est située à l'ouest de la plaine de France, à l'orée de la forêt de Montmorency. Saint-Brice-sous-Forêt est membre de la Communauté de Communes de l'Ouest de la Plaine de France avec les villes de Domont, Ézanville et Piscop depuis janvier 2002. Depuis janvier 2003, les villes de Bouffémont et Moisselles ont rejoint la Communauté de Communes.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont les suivantes:
Desserte routière
D301 (ancienne N1). A proximité de la D11 et D125
Urbanisme
Voies de communication
Saint-Brice est desservie par la RN 1 qui traverse la ville du Nord (en direction de Paris) au Sud (en direction de Beauvais) et la D125 qui relie Montmorency à Sarcelles d'Ouest en Est au Sud de la ville
- les transports en commun suivants:
- La Gare de Sarcelles - Saint-Brice sur la ligne H de banlieue Paris-Gare du Nord - Persan-Beaumont. La gare se situe dans la zone 4 de la carte orange.
- Les bus RATP 133 370
- La ligne départementale 95-02 du Conseil Général du Val-d'Oise (arrêt: Gare; Rû de la marlière; Avenue du Général de Gaulle)
- Les bus urbains 30-13 et 30-39
- La ligne N43 du Noctilien en provenance de la Gare de Paris-Est à Paris et qui a pour terminus la gare Sarcelles-Saint Brice.
Les quartiers de la ville
La ville de Saint-Brice peut être divisée en différents quartiers :
- Le centre-ville, qui constitue le cœur historique de la ville[1],
- Le quartier des Vergers, né dans les années 1970 pour répondre au manque de logements (Les premiers logements furent habités en 1974)
- Cité des Lomprés,
- Le clos du château,
- La résidence de la Fontaine Saint-Martin,
- Résidence du Village,
- Le K-ré,
La ville compte également trois zones commerciales :
- La zone commerciale et artisanale des Perruches,
- Le centre commercial des Vergers,
- La zone d'activité de la Chapelle Saint-Nicolas, en développement depuis 2005
Histoire
C'est dans un document de 1125, où Mathieu le Bel, futur seigneur de Villiers, énumère ses possessions, que le nom de Saint-Brice apparaît pour la première fois.
Le village est la seigneurie des Montmorency au XIIIe siècle. Il y avaient haute, moyenne et basse justice et aussi un droit de prélèvement sur les poissons de mer transitant par le bourg vers Paris, droit confirmé le 11 mai 1390 en Parlement. (Cf Histoire de la maison de Montmorency) Mais en 1632, le duc de Montmorency, coupable d'avoir conspiré contre le roi Louis XIII, fut décapité en place publique à Toulouse. Ses biens furent dévolus à sa sœur, Charlotte, la femme du prince de Condé, puis du comte de Vienne, brigadier des armées du roi au XVIIIe siècle. La communauté villageoise compte à cette époque environ 171 foyers c'est-à-dire 800 habitants, vivant pour la plupart de l'agriculture et, en complément, de la fabrication de dentelle alors florissante dans la région. La vigne représentait la principale activité agricole. Saint-Brice présentait déjà son double aspect résidentiel et rural. Les belles propriétés jouxtaient des vignobles. Le travail à domicile de la dentelle constituait une importante source de revenus pour la commune. La Révolution amena son lot d'enthousiasme et également d'excès. Malgré les protestations des villageois, Loiseau de Béranger, le généreux propriétaire du château de Saint-Brice fut guillotiné en tant que fermier général. L'Empire, puis la Restauration, amenèrent un certain nombre de notables dans la commune. Au XIXe siècle, Saint-Brice devint un lieu de villégiature, proche de Paris, très recherché. à la fin du siècle, on comptait 27 belles propriétés. La plupart existent encore et donnent à la ville son charme et sa verdure. Saint-Brice devint alors une bourgade agricole et prospère et le restera jusqu'à la Première Guerre mondiale (1914-1918). Vers 1935, on observe une mutation agricole : les terres maraîchères laissent la place à l'arboriculture. On remarque alors que 80% des terres disponibles sont plantées en poiriers dont les fruits étaient très prisés sur les marchés. La population à cette époque était de 2700 habitants environ. L'activité agricole demeurait importante, la région constituant une réserve maraîchère : choux-fleurs, petits pois, poires, pommes, fraises...
Pendant la guerre prussienne de 1870-1871, la commune, abandonnée par ses édiles, dut sa survie au dévouement sans faille et à la sagesse de son curé, l'abbé Louis Salati, qui, au péril de sa vie, assuma les fonctions de maire sans en avoir le titre.
En 1877, la gare entre en activité. Elle s'appelle Sarcelles-Saint~Brice, malgré un usage qui donne à la commune propriétaire du terrain le droit de figurer en tête du nom. Le chemin de fer va révolutionner la vie du village: les Parisiens viennent de plus en plus nombreux passer le dimanche à la campagne et les cultivateurs ont de nouvelles possibilités pour expédier leurs fruits et légumes. En 1907, la seule gare de Sarcelles-Saint~Brice expédie 140 wagons de poireaux par mois dans les centres du Nord : Lille, Roubaix, Valencienne, Cambrai, …
Pendant le conflit 1914-1918 Saint-Brice n'était pas très éloignée du front. Les grandes propriétés accueillaient des soldats pendant leurs permissions. Mais le village se trouvait sur la trajectoire de la Grosse Bertha. L'heure n'était plus à la villégiature. Les difficultés apparurent : réquisitions, restrictions, manque de main d'œuvre... Comme partout en France, les femmes et les enfants prirent la place des hommes dans les champs. 55 Saint-Briciens périrent durant ce conflit. Après 1918, bien des fortunes locales s'étaient amoindries ou avaient changé de mains et de grandes propriétés furent morcelées pour laisser place aux premiers lotissements : le Clos du Château, le Parc de Mauléon, le Clos Béranger… Saint-Brice vécut sa première grande urbanisation juste après cette guerre. La commune comptait 2500 habitants en 1931.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Saint-Brice ne subit que deux brèves occupation allemandes. En juin-juillet 1940 et en août 1944. Les chars de la 2e division de blindés, dirigés par le Général Leclerc, traversèrent Saint-Brice par l'avenue du Général de Gaulle. (Une plaque commémorative rappelle l'évènement)
C'est à partir des années 1960 que la commune va connaître un développement urbain régulier avec la multiplication des résidences et des lotissements, et l'aménagement de zones industriels et commerciales. Aujourd'hui, Saint-Brice, avec ses 16690 habitants (Estimation par enquêtes annuelles de 2010) garde son double visage de ville nouvelle très équipée et de village ancien soucieux de garder son patrimoine architectural, son âme, son histoire et sa verdure.
Politique et administration
Saint-Brice-sous-Forêt fait partie de la juridiction d’instance de Gonesse (depuis la suppression du tribunal d'instance d'Écouen en février 2008[2]), et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[3],[4].
Hôtel de ville et autres bâtiments administratifs
L'hôtel de ville actuel est au 14 rue de Paris. Il regroupe de nombreux services municipaux comme la mairie, le poste de police municipale, le service petite enfance, scolaire et périscolaire, le centre communale d'action sociale, le centre de médiation, affaires générales et état civil.
Le maire actuel de Saint-Brice est Alain Lorand. Il est en charge de l'urbanisme, du développement économique, de la prévention et de la sécurité.
L'ancienne mairie se situait au 63 rue de Paris. Elle date de 1872. Elle servit d'école jusqu'en 1896 puis la mairie s'y installa de 1896 à 1970, date à laquelle elle fut transférée à son adresse actuelle. L'ancienne mairie ne fut pas démolie mais réaménagée en banque. Le propriétaire actuel des lieux est la banque LCL.
Maires successifs
Liste des maires successifs[1] Période Identité Étiquette Qualité 1805 Philippe Remond 1816 M. Bazin 1828 1830 M. Dupré 1830 1831 M. Thora 1831 1835 M. Simonet Maisonneuve 1835 M. Beuzaret 1841 1842 M. Daval 1842 M. Locher 1855 M. Beau Victor 1860 1871 Alfred Guy 1871 1881 Christophe Charvet 1881 1885 Alexis Beau 1885 1888 Louis Leblond 1888 1892 Antoine Camus 1892 1896 Nicolas Cousin 1896 1916 Pierre Dupuis 1916 1919 Eugène Chatenay 1919 1923 Désiré Graux 1923 1929 Louis Tuleu 1929 1935 Aimé Montmirel 1935 1942 Julien Mourin 1942 1944 Louis Picart 1944 1947 René Douville 1947 1953 Robert Catteau 1953 1962 Paul Hamelin 1962 1965 Jean Charron 1965 1977 Pierre Clouet 1977 1995 Henri Denis 1995 2001 Gérard Huyet PS 2001 en cours Alain Lorand[5] UMP Biologiste Toutes les données ne sont pas encore connues. Conseil municipal des enfants (C.M.E.)
La Ville a mis en place un Conseil municipal des enfants (C.M.E.). Des élections ont lieu chaque année scolaire dans les écoles élémentaires de la ville. Il a pour objectif:
-D'impliquer les jeunes dans leurs commune, leur donner la parole; -Les initier à la démocratie; -Voter des projets qu'ils auront eux-mêmes choisis et les réaliser.
Le premier C.M.E. composé de 15 élèves de CM2 et de 15 suppléants, élus de février à juin 2011 a eu pour projet "10 jours déco, fleurs et ballons sur vos balcons". Du 20 au 30 juin 2011, les Saint-Briciens étaient invités à embellir leur ville.
Service jeunesse
Centre Culturel et Sportif : 12 rue Pasteur. Ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 18h. Fermé le samedi.
Le service Jeunesse propose aux adolescents âgés de 12 à 17 ans des activités culturelles et sportives, des sorties ou séjours chaque mercredi de 13h à 18h et pendant les vacances scolaires. Golf, équitation, bowling, patinoire, parc d'attractions, sport d'hiver, séjour à l'étranger...
Chantier jeunes
Chaque été depuis 2000, le service Jeunesse et Sport propose aux jeunes de 16 à 17 ans de travailler avec la Ville de Saint-Brice. En contrepartie, les jeunes bénéficient d'une réduction pour:
-Un séjour organisé par la commune; -Un permis de conduire; -Une formation au BAFA;
Jumelages
Population et société
Démographie
Enseignement
L'enseignement à Saint-Brice dépend de l'académie de Versailles.
Il y a 11 établissements scolaires sur le territoire de la commune : 5 écoles maternelles, 4 écoles primaires, 1 collège : l'Ardillière de Nézant. Et 2 lycées à Sarcelles et à Deuil.
Les écoles maternelles portent les noms d'Alphonse Daudet, Charles Perrault, Hans Andersen, Jean Charron et Léon Rouvrais.
Les écoles primaires portent quant à elles les noms de d'Antoine de Saint-Exupery, Jean de La Fontaine, Jules Ferry, Pierre et Marie Curie.
Le collège L'Ardillière de Nézant accueille les élèves de Saint-Brice et parfois ceux de Groslay, commune proche de l'établissement. Le collège est situé dans le quartier du clos du château. Il touche la D 125. Il compte environ 700 élèves.
La commune ne possède pas de lycée sur son sol. Les lycées les plus proches sont alors le lycée Camille Saint-Saëns situé sur la commune de Deuil-la-Barre (rue Guynemer), le lycée Jean-Jacques Rousseau situé à Montmorency (2, rue Jaigny) ou le lycée-collège Le Saint Rosaire situé sur la commune de Sarcelles (53 rue Pierre Brossolet).
L'établissement supérieur privé Compta-Sup Marketing/C.E.F.I.G.O, situé à côté du collège de Nézant, propose quant à lui des formations permettant d'obtenir le bac STG, les BTS NRC, MUC, Professions Immobilières, Assistant de Manager, Assistant de gestion PME/PMI, Notariat (Bac+2), un cursus comptable complet : DCG (Bac+1), BTS Comptabilité et Gestion des Organisations (Bac+2), le DEES (Bac+3), le Master (Bac +5).
Religion et lieux de culte
Il y a plusieurs communautés religieuses représentées à Saint-Brice. La ville possède trois lieux de cultes différents pour les catholiques, les israélites et les chaldéens.
Le cimetière de Saint-Brice se trouve rue de Dunkerque au nord de la ville près de la ZAC des perruches.
Sécurité
Il y a un commissariat ainsi qu'un poste de police municipale situé près de l'hôtel de ville.
Le taux de criminalité de la circonscription de police de Sarcelles (incluant Saint-Brice-sous-Forêt et Villiers-le-Bel[8]) est de 107,37 actes pour 1000 habitants (crimes et délits, chiffres 2008) ce qui en fait l'un des trois plus élevés du Val-d'Oise derrière Argenteuil (186,43) et Cergy-Pontoise (137,62), largement supérieur aux moyennes nationale (83/1000) et départementale (88,15/1000). Le taux de résolution des affaires par les services de police est de 25,34%, l'un des plus faibles du département[9].
Chaque mois, les élus de l'équipe municipale parcourent les rues de la Ville à la rencontre des habitants. Sur un principe simple d'échange et de dialogue, l'équipe municipale est à l'écoute des demandes des saint-Briciens. Les questions soulevées font l'objet d'une étude des services municipaux concernés et les solutions sont apportées, dans la mesure du possible, dans un délai raisonnable.
Sports et association
Des locaux sont présents dans la ville pour permettre la pratique des sports. Parmi les sports représentés dans la commune se trouvent le football (le sport où il y a le plus de licenciés à Saint-Brice[réf. nécessaire]), le handball, le tennis, l'athlétisme (club est fondé en 1985), la musculation, le tennis de table (les cadets sont champions régionaux et les seniors champions de France en double[réf. nécessaire]), le Viet Vo Dao, le tir ou encore la pelote basque.
La ville de Saint-Brice organise également des évènements sportifs comme la Vaillantoise, une randonnée de vélo. En 2009, pour sa dixième édition, il y a eu 900 personnes participantes environ. Les différents parcours sont identiques depuis le début de l'édition: 10 km, 15 km, 25 km et enfin 35 km.
Petite enfance
Service petite enfance : Hôtel de ville 14 rue de Paris (au rez-de-chaussée) Ouvert le lundi de 13h30 à 18h, du mardi au jeudi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 16h30 et vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h. Ouvert le samedi de 8h30 à 12h en septembre, mai et juin. Sinon uniquement le troisième samedi du mois.
La Ville dispose de 3 établissements d'accueil de jeunes enfants, âgés de 2 mois à 4 ans, soutenus par la Caisse d'allocation familiales et par le Conseil général du Val d'Oise: -Une crèche familiale de 80 place; -Une halte-garderie de 28 places; -Une crèche collective multi-accueil de 35 places.
En mars, la municipalité organise une journée de la petite enfance. Le but est d'informer les parents en recherche d'un mode de d’accueil pour leurs enfant de 0 à 4 ans.
Santé
Économie
Saint-Brice dispose de trois zones d'activités commerciales (ZAC) et d'artères commerçantes dans la rue de Paris, rue de Montmorency, Place de la gare.
- La ZAC des Perruches située au nord de la ville. C'est la Zone économique la plus ancienne de Saint-Brice.
- La ZAC des vergers, situé à l'est de la ville. Cette ZAC est voisine du parc George Brassens qui est le plus grand parc de la ville.
- La ZAC de la chapelle Saint-Nicolas, à l'est de la ville.
Il existe également un marché couvert à Saint-Brice. Il est situé près de l'église sur la place Gallieni. Un projet de rénovation a été exécuté et le nouveau marché a été livré en 2011:
La brocante annuelle de Saint-Brice se déroule le dernier weekend de juin. Cette brocante est organisée par le club de football de la ville. C'est ce dernier qui s'occupe de la distribution des emplacements, de la sécurité et de l'animation avec le soutien de la mairie. Cette brocante a une grande renommée à travers le département et la région même. Sa superficie en fait la deuxième plus grande brocante du Val-d'oise.
La ville organise tous les ans son marché de Noël. Il est toujours le deuxième week-end de décembre et dure deux jours. Le marché se situe au Centre culturel et sportif Lionel Terray.
Culture locale et patrimoine
Art et culture
La municipalité de Saint-Brice a pour projet d'ouvrir une ludothèque dans le quartier des Vergers. Une maison pour les tout-petits verra aussi le jour en 2010 aux côtés de la ludothèque.
Il existe une salle des fêtes appelée "le Palladium". Elle se situe dans la ZAC des Perruches. Elle a été inaugurée en 2007 et accueille jusqu'à 250 personnes.
La ville de Saint-Brice possède un centre sportif et culturel. Dans cet énorme complexe, il y a, en dehors des infrastructures sportives dans le gymnase Lionel Terray, une salle de théâtre nommée Silvia Monfort. Il y a également dans le hall du complexe des expositions temporaires d'œuvres d'art (tableaux, sculptures, photographies, …). Le conservatoire de Saint-Brice se situe également dans le centre culturel et sportif.
Dans le centre culturel se trouve la bibliothèque des jeunes. Elle est réservée aux jeunes de moins de 18 ans de Saint-Brice et des alentours. La bibliothèque des adultes se trouve, elle, dans le square hameau des poètes situé près de la synagogue.
Héraldique
Patrimoine architectural
- Pavillon Colombe : Folie édifiée par l'architecte François-Joseph Bélanger vers 1770 ou bien par Firmin Perlin vers 1778[10] pour Jean-André de Vassal de Saint-Hubert, riche receveur des finances qui l'offrit à sa maîtresse Marie-Catherine Ruggieri (1751-1830), actrice de la Comédie italienne dite « Mademoiselle Colombe ». Vassal de Saint-Hubert y fit également travailler l'architecte Trou dit Henry, et peut-être Guillaume Trepsat, de sorte qu'il est difficile de déterminer ce qui revient auquel de ces architectes[11]. La maison fut dépouillée au XIXe siècle de presque tout son décor intérieur dont les boiseries à décor de colombes se becquetant et le portrait de Mlle Colombe lâchant des colombes par Fragonard, qui ornait un trumeau[Note 1]. Elle fut habitée avant la Guerre de 1914-1918 par la cantatrice Felia Litvinne (1863-1936), puis par la veuve d'un médecin qui lui donna le prénom de son mari, Jean-Marie. En 1919, la romancière américaine Edith Wharton (1862-1937) s'y installa. C'est elle qui donna à la propriété le nom de « Pavillon Colombe » sous lequel elle est connue aujourd'hui. Elle y fit réaliser des travaux par les architectes Charles Moreux et Henri Gonse et le major Lawrence Johnston, qui y créa un jardin de buis à la française. Edith Wharton mourut au Pavillon Colombe en 1937 après y avoir écrit plusieurs de ses romans (plaque commémorative près de la porte). La maison fut alors achetée par Hély de Talleyrand-Périgord (1882-1968), duc de Talleyrand et Sagan (cf. Famille de Talleyrand-Périgord). Ce dernier la restaura[12]. C'est sous sa direction que le jardin fut repris par l'architecte-paysagiste anglais Russell Page entre 1938 et 1941 et de nouveau en 1949. L'ensemble est classé parmi les monuments historiques depuis le 30 mai 1994.
- Hôtel Mauléon : Il appartenait à la famille Gary depuis 1648. À la mort du notable Pierre Gary, le domaine revient à sa sœur Catherine qui devint Dame de Mauléon.
- Propriété Jacquin : Elle fut longtemps habitée par M. Montmirel, maire de Saint-Brice de 1929 à 1935. Une partie du parc est occupée maintenant par les immeubles du clos Béranger.
- Propriété Daval : Elle est située à côté de la mairie. Cette demeure a été transformée en appartements.
- Villa Sainte-Beuve : La propriété appartenait à la famille Sainte-Beuve. Elle fut la résidence de l'actrice Armande Cassive puis de la famille Driancourt, distillateur à Saint-Denis.
Saint-Briciens célèbres
- Paul Éluard vint s'installer à Saint-Brice et y accueillit dans sa maison les futurs surréalistes : Max Ernst, André Breton ou encore Robert Desnos.
- Edith Wharton, romancière américaine, a vécu de 1919 à sa mort en 1937 au Pavillon Colombe, situé au 3/5 de la rue qui porte depuis son nom.
- L'écologue et agronome René Dubos est né à Saint-Brice le 20 février 1901 au 75 rue de Paris et décéda le 20 février 1982 à New York. Il devient rédacteur, en 1923, à l'institut international d'agriculture à Rome puis quitte l'Europe pour poursuivre une carrière de biologie et de chercheur aux États-Unis.
- L'artiste peintre Pablo Picasso a séjourné également à Saint-Brice avec Salvador Dali, Lise Deharme, Paul Éluard, André Breton, Jean-Louis Barrault et Gala. Ils se réunissaient à la tour de Nézant. En 1939, la maison appartenait à Henri Jeanson, scénariste (Cet édifice date du XIIe siècle. Il faisait office de moulin. Elle se situe près du collège du même nom et du club d'athlétisme de la ville)
Notes et références
Notes
- Rothschild et Wildenstein, aujourd'hui au Los Angeles County Museum of Art) Intitulé Mademoiselle-Marie-Catherine Colombe en Vénus glorieuse (ancienne collections
Références
- Site municipal
- Décret du 15 février 2008 publié au Journal Officiel du 17 février 2008
- Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
- Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise
- Page gouvernementale des résultats des élections municipales
- http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
- INSEE: Population depuis le recensement de 1962
- Préfecture et services de l'État dans le Val-d'Oise
- Le Figaro - Délinquance : Palmarès 2005 du Val-d'Oise
- Michel Gallet, Les Architectes parisiens du XVIIIe siècle : Dictionnaire biographique et critique, Paris, Éditions Mengès, 1995, 494 p. (ISBN 2-85620-370-1), p. 402
- ibidem
- cf. Connaissance des Arts, Noël 1958 ; Claude Frégnac, L'Ile-de-France des châteaux, Hachette Réalités, 1977, pp. 12 à 15
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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