- Saint-brice-sous-forêt
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Saint-Brice-sous-Forêt
Pour les articles homonymes, voir Saint-Brice.Saint-Brice-sous-Forêt Pays France Région Île-de-France Département Val-d'Oise Arrondissement Sarcelles Canton Écouen Code Insee 95539 Code postal 95350 Maire
Mandat en coursAlain Lorand
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de l'Ouest de la Plaine de France Coordonnées
géographiquesAltitudes moyenne : 65 m
minimale : 60 m
maximale : 165 mSuperficie 6,00 km² (600 ha) Population sans
doubles comptes12 540 hab.
(1999)Densité 2 109 hab./km² Gentilé Saint-Briciens Site http://www.saintbrice95.fr/ Saint-Brice-sous-Forêt est une commune française du Val-d'Oise, située dans l'arrondissement de Sarcelles, anciennement dans l'arrondissement de Montmorency, aujourd'hui disparu. Ses habitants sont appelés les Saint-Bricien(ne)s.
Sommaire
Géographie
Situation
La commune de Saint-Brice-sous-forêt est située à l'ouest de la plaine de France, à l'orée de la forêt de Montmorency.
Les communes limitrophes sont:
- Piscop (au Nord)
- Montmorency (à l'Ouest)
- Groslay (au Sud)
- Sarcelles (à l'Est)
- Écouen (au Nord-Est)
Voies de communication
Saint-Brice est desservie par :
- les voies routières suivantes:
- la RN 1 qui traverse la ville du Nord au Sud
- la D125 qui relie Montmorency à Sarcelles d'Ouest en est au Sud de la ville
- les transports en commun suivants:
- La Gare de Sarcelles - Saint-Brice sur la ligne de banlieue Paris-Gare du Nord - Persan-Beaumont
- Les bus RATP 133 370
- La ligne départementale 95-02 du Conseil Général du Val d'Oise
- Les bus urbains 30-13 et 30-39
- La ligne N43 du Noctilien en provenance de la Gare de Paris-Est à Paris
Les quartiers de la ville
La ville de Saint-Brice peut être divisée en différents quartiers :
- Le centre ville, qui constitue le cœur historique de la ville,
- Le quartier des Vergers, né dans les années 70 pour répondre au manque de logements,
- La résidence de la plante aux Flamands,
- Le clos du château,
- La résidence de la Fontaine Saint Martin,
- La résidence du Village,
- Grand Park,
- Le secteur résidentiel proche du quick
La ville compte également trois zones commerciales :
- La zone commerciale et artisanale des Perruches,
- Le centre commercial des Vergers
- La zone d'activité de la Chapelle Saint-Nicolas, en développement depuis 2005
Source : [1]
Histoire
Le nom de la commune provient du saint éponyme, successeur de Saint-Martin à l'épiscopat de Tours en 397, ou de Bricta, déesse gauloise des sources.
Le village est la seigneurie des Montmorency au XIIIe siècle puis du comte de Vienne, brigadier des armées du roi au XVIIIe siècle. La communauté villageoise compte à cette époque environ 800 habitants, vivant pour la plupart de l'agriculture et, en complément, de la fabrication de dentelle alors florissante dans la région.
Héraldique
Saint-Brice-sous-Forêt - D'or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur ordonnés 2 et 2, sur le tout aussi d'azur à l'escarboucle d'or
Démographie
Administration
Saint-Brice-sous-Forêt fait partie de la juridiction d’instance de Gonesse (depuis la suppression du tribunal d'instance d'Écouen en février 2008[4]), et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[5]'[6].
Les maires de Saint-Brice
- 1805-???? REMOND Philippe
- 1816-???? BAZIN
- 1828-???? DUPRE
- 1830-???? THORA
- 1831-???? SIMONET MAISONNEUVE
- 1835-???? BEUZARET
- 1841-???? DAVAL
- 1842-???? LOCHER
- 1855-???? BEAU VICTOR
- 1860-1871 GUY Alfred
- 1871-1881 CHARVET Christophe
- 1881-1885 BEAU Alexis
- 1885-1888 LEBLOND Louis
- 1888-1892 CAMUS Antoine
- 1892-1896 COUSIN Nicolas
- 1896-1916 DUPUIS Pierre
- 1916-1919 CHATENAY Eugène
- 1919-1923 GRAUX Désiré
- 1923-1929 TULEU Louis
- 1929-1935 MOUMIREIL Aimé
- 1935-1942 MOURIN Julien
- 1942-1944 PICART Louis
- 1944-1947 DOUVILLE René
- 1947-1953 CATTEAU Robert
- 1953-1962 HAMELIN Paul
- 1962-1965 CHARRON Jean
- 1965-1977 CLOUET Pierre
- 1977-1995 DENIS Henri
- 1995-2001 HUYET Gérard gauche
- 2001- LORAND Alain UMP (réélu en 2008 [7])
Source : [1]
Sécurité
Le taux de criminalité de la circonscription de police de Sarcelles (incluant Saint-Brice-sous-Forêt et Villiers-le-Bel[8]) est de 107,37 actes pour 1000 habitants (crimes et délits, chiffres 2008) ce qui en fait l'un des trois plus élevés du Val-d'Oise derrière Argenteuil (186,43) et Cergy-Pontoise (137,62), largement supérieur aux moyennes nationale (83/1000) et départementale (88,15/1000). Le taux de résolution des affaires par les services de police est de 25,34%, l'un des plus faibles du département[9].
Jumelages
Économie
Culture
Enseignement
L'enseignement à Saint-Brice dépend de l'académie de Versailles.
Il y a 11 établissements scolaires sur le territoire de la commune : 5 écoles maternelles, 4 écoles primaires, 1 collège : l'Ardillière de Nézant.
Écoles maternelles
- Alphonse Daudet (quartier des vergers),
- Charles Perrault (quartier de la plante aux Flamands, quartier des vergers),
- Hans Andersen (quartier de la plante aux Flamands, quartier des vergers),
- Jean Charron (centre ville),
- Léon Rouvrais (résidence du Village)
Écoles primaires
- Antoine de Saint-Éxupery (quartier de la plante aux Flamands, quartier des vergers),
- Jean de la Fontaine (centre ville),
- Jules Ferry (centre ville, quartier des vergers),
- Pierre et Marie Curie (quartier de la plante aux Flamands, quartier des vergers)
Collège
Le collège L'ardillère de Nézant accueille les élèves de Saint-Brice.
Il compte environ 700 élèves.
Lycées
Lycée Camille Saint-Saëns
La ville est affectée au secteur du lycée général et technique (LGT) Camille Saint-Saëns, situé sur la commune de Deuil-la-Barre, qui reçoit également les élèves de Groslay et de Montmagny. Le lycée propose de passer les filières Littéraire, Scientifique et Economique et Social du baccalauréat général, ainsi que la filière STG du baccalauréat technique[10].
Compta-Sup Marketing/C.E.F.I.G.O
L'établissement supérieur privé Compta-Sup Marketing/C.E.F.I.G.O , situé à coté du collège de Nézant, propose des formations permettant d'obtenir les diplômes suivants[11] :
- Le bac STG,
- Les BTS NRC, MUC, Professions Immobilières, Assistant de Manager, Assistant de gestion PME/PMI, Notariat (Bac+2)
- Un cursus comptable complet : DCG (Bac+1), BTS Comptablilité et Gestion des Organisations (Bac+2)
- Le DEES (Bac+3)
- Le Master (Bac +5)
Architecture, patrimoine et environnement
- Pavillon Colombe (3-5, rue Edith Wharton, autrefois rue de Montmorency) : Folie édifiée par l'architecte François-Joseph Bélanger vers 1770 pour Jean-André de Vassal, riche receveur des finances qui l'offrit à sa maîtresse Marie-Catherine Ruggieri (1751-1830), actrice de la Comédie italienne dite « Mademoiselle Colombe », « belle fille, mais prodigieusement grande et grosse » (Bachaumont) « actrice de remplissage et danseuse, alors au zénith de la haute galanterie parisienne » qui fut portraiturée par Boucher, Fragonard et Pajou. La maison fut dépouillée au XIXe siècle de presque tout son décor intérieur dont les boiseries à décor de colombes se becquetant et le portrait de Mlle Colombe lâchant des colombes par Fragonard, qui ornait un trumeau[12]. Elle fut habitée avant la Guerre de 1914-1918 par la cantatrice Felia Litvinne (1863-1936), puis par la veuve d'un médecin qui lui donna le prénom de son mari, Jean-Marie. En 1919, la romancière américaine Edith Wharton (1862-1937) s'y installa. C'est elle qui donna à la propriété le nom de « Pavillon Colombe » sous lequel elle est connue aujourd'hui. Il y fit réaliser des travaux par les architectes Charles Moreux et Henri Gonse et le major Lawrence Johnston, qui y crée un jardin de buis à la française. Edith Wharton mourut au Pavillon Colombe en 1937 après y avoir écrit plusieurs de ses romans (plaque commémorative près de la porte). La maison fut alors achetée par Hély de Talleyrand-Périgord (1882-1968), duc de Talleyrand et Sagan (V. Famille de Talleyrand-Périgord). Ce dernier, grand amateur d'art, la restaura et « y disposa une magnifique collection de meubles, de portraits et de souvenirs de famille » dont une série de rares objets de curiosité[13]. C'est sous sa direction que le jardin fut repris par l'architecte-paysagiste anglais Russell Page entre 1938 et 1941 et de nouveau en 1949. L'ensemble est classé parmi les monuments historiques depuis le 30 mai 1994.
Saint-Briciens célèbres
- Paul Éluard vint s'installer à Saint-Brice et y accueillit dans sa maison les futurs surréalistes : Max Ernst, André Breton ou encore Robert Desnos.
- Edith Wharton, romancière américaine, a vécu de 1919 à sa mort en 1937 au Pavillon Colombe, situé au 3/5 de la rue qui porte depuis son nom.
- L'écologue et agronome René Dubos y est né.
Santé
Voir aussi
Notes, sources et références
- ↑ a et b Site municipal
- ↑ http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
- ↑ INSEE: Population depuis le recensement de 1962
- ↑ Décret du 15 février 2008 publié au Journal Officiel du 17 février 2008
- ↑ Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
- ↑ Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise
- ↑ Page gouvernementale des résultats des élections municipales
- ↑ Préfecture et services de l'État dans le Val-d'Oise
- ↑ Le Figaro - Délinquance : Palmarès 2005 du Val-d'Oise
- ↑ [pdf] Annuaire des établissements
- ↑ Compta-Sup Marketing/C.E.F.I.G.O
- ↑ intitulé Mademoiselle-Marie-Catherine Colombe en Vénus glorieuse (ancienne collections Rothschild et Wildenstein, aujourd'hui au Los Angeles County Museum of Art)
- ↑ V. Connaissance des Arts, Noël 1958 ; Claude Frégnac, L'Ile-de-France des châteaux, Hachette Réalités, 1977, pp. 12 à 15
Liens externes
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