Renaissance (période historique)

Renaissance (période historique)
Cet article aborde le thème dans ses aspects historiques. Pour les autres aspects, voir Renaissance (page d'homonymie).

La Renaissance est une période historique qui eut comme origine la Renaissance italienne. En effet la Renaissance naquit à Florence grâce aux artistes qui pouvaient y exprimer librement leur art : une Pré-Renaissance se produisit dans plusieurs villes d'Italie dès le XIVe siècle (Trecento), se propagea au XVe siècle dans la plus grande partie de l'Italie, en Espagne, dans certaines enclaves d'Europe du Nord et d'Allemagne, sous la forme de ce que l'on appelle la première Renaissance (Quattrocento), puis gagna l'ensemble de l'Europe au XVIe siècle (Cinquecento).

Dans le courant du XVe et au XVIe siècle, ce mouvement permit à l'Europe de se lancer dans des expéditions maritimes d'envergure mondiale, connues sous le nom de grandes découvertes.

La Renaissance s'accompagna aussi d'un ensemble de réformes religieuses.

Selon l'historien anglais John Hale, ce fut à cette époque que le mot Europe entra dans le langage courant et fut doté d'un cadre de référence solidement appuyé sur des cartes et d'un ensemble d'images affirmant son identité visuelle et culturelle.

Sommaire

Tentative de définition

Le concept de Renaissance est difficile à définir.

Selon Jean Delumeau (en 1991), spécialiste de la Renaissance, le mot Renaissance nous est venu d'Italie et des arts dès la fin du XIVe siècle (les Italiens disent aujourd'hui Rinascimento).

Le terme de Renaissance a été utilisé pour la première fois par Jules Michelet en 1855 dans son volume consacré au XVIe siècle La Renaissance. Puis ce terme a été repris en 1860 par l'historien de l'art suisse Jacob Burckhardt (1818-1897) dans son livre Culture de la Renaissance en Italie.

Pour certains auteurs, cette période peut être très longue, pour d'autres très courte :

D'autres auteurs enfin vont jusqu'à mettre en doute la pertinence d'une définition temporelle. Au sujet de ce débat, voir, par exemple, Paul Oskar Kristeller (1905-1999).

  • D'autres vont croire que c'est vers les années 1450 avec l'invention de l'imprimerie par Gutenberg que la renaissance débuterait.

Jean Delumeau (en 1999) indique que l'on a donné au terme un sens toujours plus large.

Il importe de reconnaître les causes de la Renaissance, ses différents aspects et de distinguer les interactions culturelles entre les différents pays d'Europe, selon chaque domaine.

Jean Delumeau qualifie ainsi la Renaissance de grande marche en avant de l'Europe au XVe siècle et au XVIe siècle.

L'historien René Rémond indique que ce qui caractérise une renaissance, c'est :

Dans le sens de renouveau dans les arts, la littérature, les sciences, le terme de renaissance peut désigner d'autres périodes de l'Histoire : la Renaissance carolingienne (les lettrés de cette époque parlaient de renovatio), la Renaissance ottono-clunisienne (920-1000), la Renaissance du XIIe siècle (1060-1200). Les historiens parlent quelquefois de pré-Renaissances, lire à ce sujet l'article Renaissance en historiographie.

Apparition de la notion de Renaissance

Dans son cours au Collège de France en 1942-43, l'historien français Lucien Febvre a montré que c'est Jules Michelet qui a inventé le terme de Renaissance autour de 1840 de façon assez arbitraire et pour des raisons personnelles[1]. En effet, Jules Michelet, travaillant sur le roi Louis XI alors qu'il était attristé par la perte de son épouse et contrarié par l'évolution politique conservatrice de la Monarchie de juillet, eut un besoin profond de nouveauté, de renouvellement. Or sa conception de l'histoire était telle qu'il identifiait ce qu'il vivait et ce qu'il ressentait du passé ; il a donc imaginé une Renaissance après le règne de Louis XI, par l'intermédiaire des guerres d'Italie.

Ce point de vue original a été présenté par Thomas Lepeltier dans un article de la Revue des Livres en 2000[2]. Il est cependant contesté par de nombreux historiens qui voient des aspects de césure entre le Moyen Âge et la Renaissance. Ce qui est certain, c'est que la rupture entre Moyen Âge et Renaissance est moins radicale que ce qu'on ne le disait jadis.

Naissance d'une identité européenne

L'historien anglais John Hale, quant à lui, souligne que les lettrés du Moyen Âge avaient conscience qu'ils vivaient sur un continent appelé Europe par les géographes, pour le distinguer de l'Asie et de l'Afrique.

En revanche, la grande masse des habitants de l'Europe n'avaient jamais entendu ce terme : ils lisaient difficilement et « le clergé leur parlait comme à des chrétiens appartenant au continent choisi par la Divine providence pour être le foyer de la vraie foi. »

En somme, les Européens n'avaient pas pleinement conscience de leur identité culturelle.

Voir aussi Mondialisation avant le XVIIe siècle

Diffusion de l'information par l'imprimerie

L'une des inventions qui eurent le plus d'impact sur les hommes de la Renaissance était le perfectionnement de l'imprimerie[3] par les caractères mobiles en plomb et la presse à vis.

Avant l'invention de ces procédés par Gutenberg vers 1450, l'imprimerie ne permettait pas une productivité beaucoup plus élevée que la copie manuelle, par des clercs, qui étaient les seuls capables de maîtriser les techniques d'écritures : au XIe siècle et XIIe siècle, les manuscrits étaient retranscrits par des moines dans les scriptoria. C'était l'une des deux principales tâches des moines à l'époque ; ils les embellissaient par des enluminures. D'autre part, la langue employée dans les manuscrits était souvent le latin (la littérature en roman existait néanmoins et a donné son nom au genre littéraire).

Les universités disposaient d'un quasi-monopole dans l'éducation et la diffusion de l'information. Les puissantes universités de Bologne, de Paris, de Salamanque, d'Oxford et de Cambridge, étaient seules habilitées à diffuser le savoir, selon les méthodes éprouvées de la scolastique. Le droit et la théologie étaient les principales disciplines enseignées dans ces universités.

Le savoir était ainsi réservé aux clercs, qui disposaient de l'éducation nécessaire à la compréhension des textes.

L'imprimerie permit brusquement d'ouvrir l'accès à la connaissance à d'autres cercles. Il devint possible, par l'édition de livres à partir du milieu du XVe siècle, de mieux comprendre les faits.

Par exemple, l'Imago mundi de Pierre d'Ailly fut écrit en 1410 et imprimé en 1478. Il fut l'un des fondements de la connaissance géographique utilisée par Christophe Colomb et les navigateurs pendant les grandes découvertes.

Les textes imprimés bouleversèrent la hiérarchie des valeurs. À l'université de Paris, par exemple, la faculté des arts devint au XVIe siècle la faculté la plus prestigieuse, devant celle de théologie.

Les bibliothèques commencèrent à se développer. En France, les rois installèrent des bibliothèques dans leurs résidences.

Lecture critique des textes fondamentaux

La première édition imprimée de la Bible apparut en 1455. Ses traductions en langues vulgaires apparurent ensuite à des dates échelonnées selon les différents pays :

Les premiers textes imprimés concernaient assez souvent la religion et ceci pendant une cinquantaine d'années.

À partir du début du XVIe siècle, l'impression de textes profanes prit plus de place, ce qui explique le bouleversement des idées à cette époque.

Il faut mentionner la Grande Charte anglaise, qui existait déjà depuis 1215.

On vit aussi la formation des grandes langues européennes au XVIe siècle, comme le français qui devint langue officielle de l'administration en France par l'ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539.

Relecture de l'Antiquité

Article détaillé : Humanisme de la Renaissance.

Il est fréquent de dire que durant la Renaissance, on s'intéressa de nouveau à l'Antiquité, ce qui accompagna le mouvement intellectuel de l'« humanisme »[4].

En fait, l'Antiquité n'était pas inconnue au Moyen Âge :

  • La culture antique était conservée bien avant le XVe siècle par Isidore de Séville, Bède le Vénérable…,
  • Platon était déjà connu à la cour de Charlemagne (même si celui-ci avait des difficultés à écrire), sous l'influence de plusieurs lettrés (Alcuin…),
  • Les auteurs tels qu'Ovide, Virgile, Cicéron, (liste très incomplète)…étaient connus,
  • Les textes qui ont été sauvés de l'antiquité l'ont été par les copistes médiévaux.

Selon Régine Pernoud, ce qui caractérise la Renaissance est plutôt l'imitation de l'Antiquité considérée comme ayant déjà atteint la perfection que sa redécouverte[5].

Ce qui est juste, c'est que cette culture était réservée à une élite composée essentiellement de clercs, dans les monastères, puis, à partir du XIIIe siècle, dans les écoles urbaines, c'est-à-dire les premières universités européennes (école scolastique).

On sortit progressivement de cette situation de monopole :

La même année l'invention de l'imprimerie allait permettre d'amplifier le phénomène.

Par conséquent :

En fait, si le terme humanités existait déjà, le terme humanisme ne fut employé qu'à partir du XVIIIe siècle (selon Jean Delumeau).

Changement de représentation du monde

Dans le monde cultivé des universités occidentales, on avait conscience depuis l’intégration des systèmes de l’antiquité grecque (Ptolémée, Aristote, Ératosthène), c’est-à-dire depuis les XIIe et XIIIe siècles, que la Terre était ronde. Cette représentation n’était pas encore très diffusée dans la société occidentale avant le XVe siècle.

Entre les XIIe et XVe siècles, les informations géographiques se sont enrichies considérablement à partir d'un ensemble de sources, incluant, outre les philosophes et géographes grecs déjà cités, l’astronome arabe Al-Farghani, l’explorateur vénitien Marco Polo (voyages en Asie), le cardinal français Pierre d'Ailly (auteur de l’Imago Mundi, xxx en 1410, imprimé en 1478).

Avant la Renaissance, on se représentait donc, dans les milieux cultivés, la terre comme sphérique, les terres émergées connues (Europe, Asie, Afrique) occupant l'hémisphère nord, dans un secteur d'environ 180 °.

On savait donc qu’il était théoriquement possible d’atteindre l’Asie sans passer par le bassin oriental de la Méditerranée et le Moyen-Orient, occupés par les Turcs, après la prise de Constantinople (1453), soit en contournant l’Afrique par voie de mer en passant au sud, soit en allant vers l’ouest.

On était à la recherche d’autres voies commerciales. Les navigateurs portugais cherchèrent d’abord à contourner l’Afrique. On évitait ainsi les dangers liés à l’emprise ottomane sur l’est du bassin méditerranéen.

La boussole, le sextant, le loch et l’astrolabe (utilisé pour la première fois par Christophe Colomb) apparurent en Europe. Ils permettaient de s’aventurer plus loin des terres. Mais on ne connaissait pas bien la distance à parcourir.

Christophe Colomb se lança donc à l’assaut de l’océan Atlantique (500 ans après les Vikings). Un ensemble de navigateurs portugais et espagnols découvrirent l’Amérique centrale puis du sud, les Français et les Anglais atteignant l’Amérique du Nord.

La découverte du nouveau monde eut un très grand retentissement en Europe : elle diffusa la connaissance de l’existence d’un nouveau continent, auquel le Gymnase Vosgien à Saint-Dié donna le nom d’Amérique en 1507.

Ces explorations, connues sous le nom de Grandes découvertes, enrichirent considérablement les relevés cartographiques (voir Mercator). Elles permirent d’identifier de nouvelles terres émergées et d’affiner les contours des continents.

Des expéditions chinoises s’étaient lancées aussi à l’assaut des océans (indien) pour établir des échanges avec l’Arabie et l’Afrique (amiral Zheng He, 1415, soit 80 ans auparavant), mais furent arrêtées par l’administration chinoise.

La découverte de l'héliocentrisme, objet de nombreux débats, n’a pas eu d'influence pendant la Renaissance : Nicolas Copernic fit publier ses thèses héliocentristes à sa mort en 1543, mais celles-ci furent interdites en 1616 puis « enterrées » au moment de l’affaire Galilée (1633, pendant la guerre de Trente Ans) jusqu’au milieu du XVIIIe siècle. Il serait donc inexact de parler de révolution copernicienne pour la Renaissance, même s’il y eut effectivement un changement important de représentation du monde.

D'un point de vue philosophique, Michel Foucault considère que la représentation du monde change à différentes époques de l'Histoire : Renaissance, âge classique et Lumières, Mondialisation. Il appelle épistémè la conception du monde liée à une époque. On peut considérer que la Renaissance correspond à un changement d'épistémè par rapport à celui du Moyen Âge.

Échanges commerciaux

Les échanges commerciaux en Méditerranée c'est-à-dire la triade amorcés après la période des Croisades, continuèrent, surtout depuis les ports italiens de Venise et Gênes. Ces Républiques acquirent ainsi une grande puissance.

La nouveauté vint, dès le XVe siècle, du contournement de l'Espagne par les grandes voies maritimes, délaissant les routes commerciales continentales traditionnelles, qui passaient par les anciennes foires de Champagne par exemple.

La conséquence fut le déclin des foires de Champagne, très florissantes au Moyen Âge et le développement dès le XVe siècle des grands ports d'Europe du Nord (Bruges, Londres, villes hanséatiques…), qui devinrent en même temps des foyers d'activité culturelle importants.

Alors que la France était encore en pleine guerre de Cent Ans, on assistait ainsi à des échanges entre les grandes villes d'Italie et les grands ports du nord de l'Europe (Bruges, Londres…). La Bourgogne était également prospère.

Au XVIe siècle, les puissances ibériques s'initièrent grâce aux grandes découvertes, permirent des échanges avec l'Afrique, l'Amérique centrale et du Sud, l'Inde (épices), l'Amérique du Nord, l'Extrême-Orient.

Officialisation et normalisation des langues populaires

Début 1492, Antonio de Nebrija présente à Isabelle de Castille la première grammaire d'une langue populaire d'Europe, le Gramática Castellana, qu'il conçoit comme un outil d'affermissement des conquêtes de la reine sur les « barbares qui parlent des langues exotiques », et qu'il complètera par un dictionnaire.

En 1539, François Ier, par l'ordonnance de Villers-Cotterêts, proclame le français comme langue officielle. Le français devient ainsi la langue officielle du droit et de l'administration, dans les actes juridiques, à la place du latin. François Ier installe également la bibliothèque royale au château de Fontainebleau.

Le travail linguistique au sein des Institutions permet à la langue française de dépasser les frontières des seules communautés de clercs. Il atteint les érudits (les humanistes).

L'usage des dialectes tend à diminuer[réf. nécessaire], mais il reste très important dans l'ensemble de la France : à la veille de la Révolution française les trois quarts de la population parlaient encore un dialecte.

Grandes périodes de la Renaissance

Il y a eu plusieurs grandes périodes de la Renaissance.

Appellations

Il est d’usage d’appeler les siècles de la Renaissance en Italie par le vocable « n »-cento, où « n » désigne le chiffre du siècle :

Attention, au décalage des appellations entre l’italien (formées sur « n ») et le français (formées sur « n+1 »). Ces appellations se retrouvent dans l’encyclopédie.

XIVe siècle / Trecento

Articles détaillés : Trecento, Pré-Renaissance et Renaissance artistique.

Extension géographique

À cette époque, les prémices de la Renaissance se produisirent surtout en Italie :

Des foyers de Renaissance importants sont les zones en contact avec les autres civilisations, notamment civilisation islamique/musulmane : Sicile, Espagne. Ces zones de contact existent en réalité depuis plusieurs siècles : l'Andalousie (royaume de Séville) depuis l'an mille, la Sicile depuis le XIIe siècle (Palerme).

L'Italie commence ainsi à importer les sciences et techniques islamiques dans les domaines de l'algèbre, de l'astronomie, de la médecine, de l'alchimie, de la géographie, bien que l'essentiel de l'influence culturelle et philosophique ait été récupérée depuis la chute de l'Empire byzantin qui provoque l'afflux de savants byzantins dans la péninsule italienne.

Un grand nombre de « découvertes » faites pendant la Renaissance et jusqu'aux Lumières, proviennent en réalité du savoir transmis par les musulmans depuis la Grèce, l'Inde, Babylone.

Beaucoup de mots de la langue française attestent de cette influence : algèbre, algorithme (Al-Khuwarizmi), alchimie…

Les pays arabes possèdent en effet une avance très importante sur l'Europe dans ces domaines.

Les échanges avec l'Extrême-Orient, déjà commencés avec la route de la soie, s'intensifient par voie de terre à la suite du voyage de Marco Polo.

Littérature

Pétrarque (1304-1374), d'origine toscane, passe pour être (avec Dante au siècle précédent), l'un des pères de la Renaissance.

C'était un érudit, qui maîtrisait la langue latine. Il voyagea dans toute l'Europe, séjourna en Avignon (on dit qu'il gravit le mont Ventoux), et séjourna aussi dans le nord de l'Italie à la fin de sa vie.

Il eut Giovanni Boccaccio comme disciple.

Architecture

L'un des plus beaux exemples d'architecture du XIVe siècle est le palais des Papes d'Avignon, qui reste toutefois dans le style gothique.

Peinture

La peinture connaît déjà un renouveau, surtout à partir de l'Italie, grâce à des peintres comme Duccio, Simone Martini, Matteo Giovanetti, élève de Martini qui peignit les fresques du Palais des Papes d'Avignon et Giotto.

XVe siècle / Quattrocento

Extension géographique

La renaissance s'intensifie en Grèce, elle s'étend aussi aux Flandres, à l'Angleterre, à la Bourgogne, à l'Alsace, à certaines régions d'Allemagne, à la Baltique (Hanse), et surtout à Lyon, qui renait sous la Renaissance.

En France, le Royaume est encore empêtré dans la guerre de Cent Ans, qui se termina en 1453-1477. La région de Bourges est restée un foyer culturel (Jean de Berry au siècle précédent et Jacques Cœur durant ce siècle, grâce notamment à son palais déjà de style Renaissance). Il faudra les efforts de Charles VII et surtout de Louis XI pour remettre de l'ordre dans le Royaume.

Louis XII, commença à importer la Renaissance italienne en France : le château de Meillant dans le Berry (actuel département du Cher) est déjà construit dans le style Renaissance.

Architecture

En Italie

Artistes marquants :

architectes italiens.

Dans le centre de la France

Au XVe siècle, on voit déjà une pré-renaissance, attestée par les châteaux de la route appelée aujourd'hui Jacques Cœur près de Bourges.

Le style gothique flamboyant se répand. Il constitue comme une résistance de l'ancien style.

Peinture

Voir aussi La peinture (résumé à compléter)

Musique

Article détaillé : Musique de la Renaissance.

Polyphonie :

La polyphonie est une musique écrite pour des chœurs à plusieurs voix en musique sacrée ou profane. Elle nécessitait des règles d'harmonie, afin de bien entendre les voix simultanément.

Les polyphonies se développèrent à l'origine dans les Flandres, en Angleterre et en Bourgogne.

XVIe siècle / Cinquecento

L'humanisme se développe avec Erasme, humaniste hollandais, esprit universel.

Extension géographique

Le Portugal continue les explorations (Cabral). Les autres grands navigateurs Christophe Colomb, Amerigo Vespucci (voir paragraphe et article détaillé grandes découvertes…) permettent aux puissances ibériques (Portugal et Espagne) d'étendre leur puissance et de chercher de nouvelles voies maritimes pour les épices, la principale route des épices exploitée par les Ottomans étant coupée depuis la chute de Constantinople.

L'Espagne devient ainsi la première puissance européenne, voire mondiale, grâce à la richesse de ses colonies et à l'exploitation des mines d'argent, qui autorisent une augmentation de la masse monétaire.

Charles Quint est le souverain le plus puissant d'Europe, étend son influence dans l'ensemble de l'Europe, ce qui n'est pas sans créer une rivalité avec François Ier.

La renaissance italienne se poursuit avec le Cinquecento.

En France, à partir de Louis XII et de François Ier (à partir du début de son règne en 1515, correspondant à la bataille de Marignan), les guerres d'Italie font connaître la Renaissance italienne en France, avec un siècle de retard. Léonard de Vinci apporte en France le savoir-faire des artistes de la Renaissance italienne.

Article détaillé : Renaissance française.

L'Espagne gardera sa puissance jusqu'au traité des Pyrénées (1659).

Droit

En droit, un changement structurel se produisit au XVIe siècle, avec le passage de la suzeraineté (société de type féodal, serment d’allégeance), à la souveraineté.

Le roi contrôlait directement le royaume à l’aide d’une administration mieux structurée, surtout en France et en Espagne. Il s’agissait encore d’une administration très légère, puisqu’elle comptait environ 1 500 fonctionnaires en France.

Cette transformation a été en grande partie provoquée par les avancées techniques dans les systèmes d’armement : la portée des nouveaux canons rendait les châteaux forts inefficaces. Le système féodal dans lequel les seigneurs avaient des privilèges en échange d’un devoir de protection des sujets, devint caduc.

Il fallut imaginer un système de droit adapté à la nouvelle forme de monarchie.

Par ailleurs, en France, la langue française devint à cette époque la langue officielle du droit et de l’administration, grâce à l’édit de Villers-Cotterêts (François Ier, 1539), qui vint appuyer la souveraineté du roi.

Les théoriciens du droit furent :

Littérature

Article détaillé : Littérature du XVIe siècle.

Le XVIe siècle est marqué par l'apparition de la langue française moderne, soutenue par le pouvoir royal de François Ier, qui, avec l'ordonnance de Villers-Cotterêts (1539), donne à cette langue son statut de langue officielle du droit et de l'administration du royaume de France. La bibliothèque royale est transférée de Blois à Fontainebleau.

L'usage du latin commence à décroître, les dialectes continuent d'être parlés par la grande majorité de la population en France et ce jusqu'à la Révolution française (voir Histoire du français).

Les écrivains marquants sont :

Mais, dans un contexte de prépondérance de l'Italie dans la plupart des domaines, le XVIe siècle est marqué par une vague très importante d'emprunts de la langue française à l'italien[6]. Des 2000 italianismes que comportaient alors la langue française à cette époque[7], le français moderne n'en a toutefois retenu qu'environ 700[8]. Plusieurs défenseurs de la langue française se sont émus contre ces excès de mode, notamment Henri Estienne, auteur de Deux dialogues du nouveau langage italianizé et autrement desguizé (1578), Barthélemy Aneau, Étienne Tabourot, et Béroalde de Verville, auteur de Moyen de parvenir (1616)[9].

Poésie

L'appellation « Renaissance » est ici aussi problématique : après tout, la littérature n'était pas morte et l'Âge d'or (1530-1560) est finalement assez court et évolue très rapidement vers le Baroque.

La poésie compose alors un ensemble assez polymorphe et disparate.

D'un côté, quelques formes médiévales subsistent - que l'on songe notamment à Marot utilisant les formes du rondeau, de la ballade de l'épître, formes qui tombent en désuétude avec la Pléiade.

Parallèlement, de nouvelles formes apparaissent telles que l'ode, le sonnet, l'élégie, le discours ou l'églogue mais aussi d'autres plus longues telles que les longs poèmes cosmologiques de Scève, les Hymnes de Ronsard qui concentrent sur un thème l'ensemble des savoirs et les poèmes dramatiques (qu'ils soient comiques ou tragiques).

Pour autant cette distinction par formes n'est pas toujours évidente, encore moins pertinente et les arguments permettent tout aussi bien de discriminer la poésie de la Renaissance :

  • Héroïques : peu de réalisation.
  • Satiriques : sur la base des poètes latins, ces œuvres visent la condamnation des vices.
  • Tragiques.
  • Comiques : ayant pour modèle Plaute et Térence, les poètes ridiculisent les défauts de toujours (avarice…) et certains acteurs de la société (courtisanes…).
  • Lyriques avec pour sujets l'amour, le vin, les joutes… dans une imitation d'Horace ou Théocrite.
  • Poésie d'épanchements amoureux et religieux sur le modèle de Pétrarque notamment.
  • Poésie religieuse.

Les formes permettent un classement d'autant moins pertinent qu'un recueil est alors souvent composé avec différents genres et différents registres.

La poésie demeure le genre dominant, produit de la Divine fureur (la furor) envoyée par les Muses. Pontus de Thiard distingue d'ailleurs quatre fureurs divines : la fureur poétique (don des muses), l'intelligence des mystères et religions inspirée par Bacchus, la divination (don d'Apollon) et enfin la passion amoureuse inspirée par Vénus.

Architecture

Article détaillé : Architecture de la Renaissance.
Château d'Ecouen, Val d'Oise, témoignage de l'architecture de la Renaissance au XVIe siècle

Au Moyen Âge, les châteaux étaient d'austères monuments édifiés pour l'autodéfense d'un territoire ou d'un pays et la protection de la population environnante. C'est l'archétype même du château fort. Cependant, en France dès le milieu du XVe siècle (fin de la guerre de Cent Ans), l'influence architecturale de la Renaissance italienne commence à se faire sentir et du château-fort traditionnel, on va passer au siècle suivant au règne des châteaux-palais si présents aujourd'hui dans la vallée de la Loire mais aussi ailleurs (Fontainebleau, le Louvre…).

Ainsi, l'ère de la Renaissance laissa la place aux édifices qui misaient tout sur l'esthétique plutôt que sur la défense. C'est alors que disparurent mâchicoulis, créneaux, ponts-levis, meurtrières et douves, pour laisser la place aux somptueux jardins géométriques, aux symétries des châteaux, aux immenses fenêtres, aux colonnes, aux frontons et aux autres ornements qui pourraient montrer toute la puissance du propriétaire du château.

C'est donc sur l'esthétique que l'on mise et non sur la défense. Le but étant d'attirer l'œil sur la richesse et montrer le pouvoir du roi ou du prince. C'est une des caractéristiques les plus visibles de la Renaissance.

En Italie, architectes :

  • Andrea Palladio (Padoue 1508- Vicence 1580), célèbre notamment pour sa Villa Rotonda, dans la région de Vicence, pour le Rendentore à Venise ou encore pour l'église de San-Giorgio Maggiore à Venise.
  • Sebastiano Serlio (Bologne 1475- Lyon ou Fontainebleau 1554/1555), qui a écrit un célèbre traité d'architecture.

En France :

  • C'est la période bien connue des châteaux de style Renaissance, avec les Châteaux de la Loire. En Ile-de-France, le Château d'Ecouen, du célèbre architecte Jean Bullant, est le principal témoignage de cette période architecturale. Il abrite aujourd'hui le Musée national de la Renaissance.

Peinture

> voir l'article sur la Renaissance artistique

La peinture de cette époque se caractérisait par un intérêt porté à l'homme. On jugeait un homme, si et seulement s'il était instruit. Les peintures étaient le plus souvent des portraits, sculptures de l'être humain dans une image complète et méliorative. L'art du nu s'affirma (en référence à l'Antiquité) notamment pour valoriser l'aspect athlétique de l'Homme. Parmi les peintres de cette époque, on a :

En Italie : Michel Ange, Raphaël, Leonardo Da Vinci, Titien, Véronèse.

En France : Jean Clouet

En Allemagne : Albrecht Dürer, peintre graveur, dessinateur allemand, Hans Memling, Lucas Cranach l’Ancien, Hans Holbein le Jeune.

Musique

Article détaillé : musique de la Renaissance.

(résumé à compléter)

Styles : Attention, la naissance de l'opéra n'apparaît qu'à l'époque baroque, c'est même sa naissance qui marque le début de cette époque.

Personnages marquants :

Renouveau dans les techniques

Voir article détaillé Système technique de la Renaissance

Notons par ailleurs quelques techniques qui permirent le renouveau intellectuel et commercial, inventées ou importées d'autres régions du monde.

Imprimerie

L'imprimerie révolutionna les idées dès sa mise au point en 1453 par Gutenberg.

La première Bible fut imprimée en 1455, en langue dite vernaculaire, ce qui permit la diffusion beaucoup plus rapide des idées et des savoirs à travers l'Europe.

Notons que l'imprimerie, incarnant l'une des plus grandes inventions de cette période, marquera un tournant décisif dans le monde occidental et permettra la grande vague de vulgarisation tant artistique que culturelle qui permettra de favoriser les échanges internationaux et de pousser la science jusqu'au monde d'aujourd'hui.

Horloge mécanique

L'horloge mécanique apparaît en Italie dès 1280 et remplace les sabliers et horloges à eau pendant la Renaissance.

Vitraux, verre blanc

L'usage des vitres se développa au XVIe siècle.

Textile

Perfectionnement et généralisation :

Travail des métaux

Pendant la Renaissance, on emploie de plus en plus l'or, l'argent, le fer, le cuivre, en majorité ramenés du nouveau monde (c'est l'une des conséquences de la découverte de nouvelles terres, quelles qu'elles soient, à savoir la recherche et l'exploitation de [nouvelles] matières premières [minerais, métaux, sel, fruits et légumes, charbon, pétrole…) Le procédé de l'amalgame apparaît pour le traitement de l'argent.

Techniques de navigation, cartographie

  • Caravelle : ces navires permirent les grandes découvertes ; des navigateurs chinois s'étaient déjà lancés vers l'Afrique dès 1415 (amiral Huang Ho)

Innovations militaires

Techniques de peinture

Céramique

Aspects religieux

Article détaillé : Réforme protestante.

À l'intérieur du christianisme, le besoin de réforme se manifeste dès le XVe siècle. Mais la Renaissance se caractérise aussi en Europe par un fort sentiment antijudaïque.

Causes de la Réforme

Le mouvement de renouveau en Europe s'accompagne d'un enrichissement jugé excessif de l'Église, ce qui provoque l'indignation de certains chrétiens, qui veulent revenir aux sources de la Bible.

D'autre part, à cette époque, certains chefs de l'Église étaient trop proches des autorités politiques.

Au XVe siècle

Plusieurs réformateurs dont John Wyclif en Angleterre et Jan Hus en Bohême, tentent de réformer l'Église, mais se heurtent à l'intransigeance des clercs. Jean Hus est condamné par l'Église, ce qui laissera une blessure durable en Europe centrale.

Le moine dominicain Savonarole défia l'Église à Florence. Il mourut sur le bûcher.

Voir aussi :

Au XVIe siècle

Réformateurs :

Voir aussi :

Judaïsme

Les aspects liés au judaïsme dans cette période sont abordés dans l'article antijudaïsme :

Alors que les Juifs avaient été des acteurs des précédentes Renaissances, les populations juives sont exclues de ce mouvement de Renaissance, par la multiplication de mesures d'exclusion, soit religieuses, soit politiques : des expulsions de plusieurs pays (Angleterre, Espagne…), des mesures discriminatoires et la multiplication des ghettos.

Grandes découvertes

Article détaillé : Grandes découvertes.

De nouvelles voies maritimes

Rappelons que les routes commerciales (route des épices…) étant barrées du fait de la prise de Constantinople (1453), on chercha à ouvrir de nouvelles voies commerciales.

Une première phase des grandes découvertes est ouverte, dès le XVe siècle, par les navigateurs portugais qui, sous l'impulsion de Henri le Navigateur, lancent des expéditions en vue de contourner l'Afrique. Vasco de Gama découvre l'Inde (1497-1498) (Inde), Cabral découvre le Brésil (1500).

De son côté, l'Espagne envoya ses propres navigateurs : Christophe Colomb vers l'Amérique (trois voyages à partir de 1492), Magellan (tour du monde), Amerigo Vespucci (Amérique du Sud), qui donnera (involontairement) son nom au nouveau continent (voir plus bas)…

Le traité de Tordesillas (1494) définissait une ligne de partage entre colonies espagnoles et portugaises en Amérique.

En réalité, l'Amérique avait déjà été atteinte par le viking Leif Ericsson vers l'an mille.

Le terme « Amérique » fut attribué dans la ville de Saint-Dié (actuellement Saint-Dié-des-Vosges), par une assemblée savante, le Gymnase vosgien, composé de géographes. Le nom du nouveau continent fut composé à partir du nom du navigateur Amerigo Vespucci.

Le navigateur français Jacques Cartier partit vers le Canada (1534). Les navigateurs britanniques étaient souvent des corsaires.

François Xavier atteignit la Chine et le Japon en 1549-1551.

En fait, le traité de Tordesillas lésait les nations autres que l'Espagne et le Portugal, ce qui provoqua le phénomène des corsaires. Le plus célèbre,Francis Drake, accomplit la deuxième circumnavigation de l'histoire après Magellan (1577-1580).

Conséquences économiques

La première conséquence économique de la découverte du Nouveau Monde fut un afflux considérable de métaux précieux. L'essentiel fut converti en monnaie, entraînant une hausse sensible des prix. On estime qu'entre 1450 et 1550, la masse monétaire en Europe a été multipliée par huit.

La deuxième conséquence est que l'Espagne, pays dominant de cette période, a acquis sa puissance politique, économique, et militaire non par le travail de ses habitants, mais par l'accès à un stock de monnaie[10].

Cette situation va donner naissance à un courant de pensée économique appelé mercantilisme, qui dura tout au long des XVIe et XVIIe siècles. Plus particulièrement, le courant de pensée cherchant à définir la richesse à partir de la quantité d'or détenue s'appelle le bullionisme. Adam Smith, le père fondateur de l'économie moderne, critiqua vivement le mercantilisme dans la Richesse des Nations (1776), non que le commerce des colonies lui déplût, mais il y voyait une richesse essentiellement princière.

Progrès en astronomie

géocentrisme: la terre est au milieu de l'univers (ptolémée) héliocentrisme: la terre comme les autres astres tourne autour du soleil. la terre est ronde (copernic)

Voir aussi

Articles connexes

Génériques :

Spécifiques :

Voir aussi dans le Wikipedia en italien :

Bibliographie

Invention de l'Imprimerie en CHINE : Collection d'Ouvrages et Etudes du sinologue Joseph NEEDHAM. Le Génie de la CHINE,"3000 ans de découvertes & d'inventions" de Robert TEMPLE.

  • Atlas historique Nathan . L'édition originale a paru en anglais (1981) sous le titre : The Hamlyn Historical Atlas, chez Hamlyn, Londres. Ouvrage collectif sous la direction de R.I. Moore. L'ouvrage a été traduit en français par Paul Alexandre (1982) (ISBN 2-09-290026-9)
  • Jean Delumeau :
    • La Civilisation de la Renaissance, Arthaud, coll. « Grandes civilisations », 1993
    • Une histoire de la Renaissance, Perrin, 1999, (ISBN 2-262-01288-1)
  • John Hale, The civilization of Europe in the Renaissance, (la civilisation de l'Europe à la Renaissance), Perrin, 1993, traduit de l'anglais par René Guyonnet (1998) (ISBN 2-262-01471-X)
  • La France de la Renaissance, France Loisirs, direction Pierre Marchand, Jean-Pierre Babelon, membre de l'Institut, directeur général honoraire du musée des domaines de Versailles, ouvrage collectif, (1998), (ISBN 2-7441-1743-9)
  • P. Burke, La Renaissance européenne, Seuil, coll. « Points Histoire », 2002
  • E. Garin (s. dir.), L'Homme de la Renaissance, Seuil, coll. « Points Histoire », 2002
  • Th. Wanegffelen et 6 collaborateurs, « La Renaisance », Ellipses, Paris, 2002.
  • J.-P. Poussou, C. Callard, O. Chaline, Y. Lignereux, A. Tallon, La Renaissance. Enjeux historiographiques, méthodologie, bibliographie commentée, Armand Colin, Paris, 2002
  • Bertrand Gille, Les ingénieurs de la Renaissance, Thèse Histoire, Paris, 1960. Seuil, coll. « Points Sciences » 1978 ((ISBN 2-02-004913-9));
  • Jacob Burckhardt, La Civilisation de la Renaissance en Italie, t. I & II, Denoël, 1981
  • Le grand livre des explorateurs et des explorations, France Loisirs, sous la direction de Michèle Gavet-Imbert et Perrine Cambournac. 1991
  • Ernst Bloch : La Philosophie de la Renaissance, Payot poche, 1994, (ISBN 2228888370)
  • Bertrand Jestaz, L'art de la Renaissance, Citadelles & Mazenod, 1984 (réed. 2207), ISBN 978-2-85-088089-6
  • Vieillir à la Renaissance. Textes réunis, présentés et édités par Colette H. Winn et Cathy Yandell. Éditions Honoré Champion, 2009. 1 vol., 416 p., relié, 15 x 22 cm. (ISBN 978-2-7453-1746-9).
  • La Renaissance ? Des Renaissances ? (VIIIe-XVIe siècles), présentation de Marie-Sophie Masse, introduction de Michel Paoli, Paris, Klincksieck, 2010. Le concept de renaissance utilisé pour aborder la Moyen Âge aussi bien que la Renaissance proprement dite, par des spécialistes des deux périodes.

Références

  1. Voir Lucien FEBVRE, Michelet et la Renaissance, Paris, Flammarion, 1992.
  2. Thomas LEPELTIER, "La Renaissance existe-t-elle? Réflexions à partir de Michelet", La Revue des Livres, 2000, en ligne sur La Renaissance existe-t-elle réflexions à partir de Michelet
  3. François Gilmont a consacré une leçon au Collège Belgique sur les relations qu'entretiennent les humanites avec le livre, ainsi que la diffusion de cet objet. Le livre imprimé, enregistrement de la conférence
  4. Monique Mund-Dopchie a consacré une leçon au Collège Belgique sur cette problématique, penchant pour "relecture" de l'Antiquité, davantage qu'une redécouverte. La "redécouverte" de l'Antiquité, enregistrement de la conférence
  5. Régine Pernoud, Pour en finir avec le Moyen Âge, Seuil, Points Histoire, 1977, (ISBN 2-02-005074-9)
  6. Henriette Walter, L'aventure des mots français venus d'ailleurs, Robert Laffont, pp. 137 à 150
  7. Jean Pruvost, La langue française : une longue histoire riche d'emprunts, p. 8
  8. Henriette Walter, L'aventure des mos français venus d'ailleurs, Robert Laffont, p. 17
  9. La Renaissance, l'affirmation du français, XVIe siècle, la prépondérance de l'Italie, sur le site de l'université Laval
  10. Jean-Marc Daniel, Histoire vivante de la pensée économique, Pearson, p. 24

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