Flavio Biondo

Flavio Biondo

Flavio Biondo (en latin Flavius Blondus), ( en 1392 ou 1388 à Forlì, Émilie-Romagne - mort en 1463) était un historien, archéologue et humaniste de la Renaissance italienne. Il fut le premier à utiliser l'expression « Moyen Âge » et fut aussi un pionnier de l'archéologie.

Sommaire

Biographie

Dalle funéraire de Flavio Biondo à l'Aracoeli

Flavio Biondo est un historien et archéologue italien, à Forli en 1388, mort à Rome en 1463. On lui doit la découverte à Milan de la copie unique du dialogue de Cicéron : Brutus, de claris oratoribus, dont ses copies furent diffusées dans toute lItalie. Il fut secrétaire des papes Eugène IV, Nicolas V, Calixte III et Pie II, et composa sur les antiquités de Rome et de lItalie des ouvrages extrêmement remarquables pour leur époque, et qui ont été longtemps considérées comme des références. Les plus importants se nomment : Romae instaurata lib. III (Vérone, 1481, in-fol.), et Rome triumphantis lib. X (1482, in-fol.). Ses œuvres ont été réunies à Bâle (1559)[1].

Il est en 1388 ou en 1392. D'après son épitaphe, il vécut soixante-quinze ans, et mourut le 4 juin 1463. Vossius le rapporte, comme tiré de la Description de Rome de Georg Fabricius. Le père Labbe, dans son Trésor dÉpitaphes, et Schraderus, dans ses Monuments dItalie le rapporte de la même façon. Quelques autres la rapportent comme si elle ne donnait à Blondus que soixante et onze ans de vie ; mais il s'agit probablement dune faute dimpression copiée plusieurs fois, et dont il ne faut pas se prévaloir pour soutenir ce qua dit Paul Jove, que Blondus mourut à lâge de soixante-dix ans. Je remarquerai par occasion une méprise semblable, qui se trouve dans Vossius : les imprimeurs ont inscrit MCCCLVIII au lieu de MCCCCLVIII ; car il sagit de lannée que Jean Gobelin désigne, en parlant de la mort de Flavius Blondus : rr Vossius savait très-bien que cette année est la 63 du XVe siècle. Sandius na pas observé cette faute. Magirus, en rapportant lépitaphe, et partout ailleurs il marque lannée mortuaire de Blondus, met 1363, au lieu de 1463.

(Dictionnaire historique et critique de Pierre Bayle, Tome troisième, 1820Source Gallica)

en 1392 dans la ville de Forlì, capitale de la Romagne, il reçut une instruction poussée. Il part pour Rome en 1433 ; nommé au secrétariat papal en 1444, il amorce une activité d'écrivain. Il fut secrétaire des papes Eugène IV, Nicolas V, Calixte III et Pie II (Piccolomini). Il découvrit à Milan l'exemplaire unique du dialogue de Cicéron De claris oratoribus, dont toute l'Italie posséda bientôt des copies.

Ses trois encyclopédies vont nourrir ultérieurement de nombreuses œuvres sur l'antiquité romaine. De ses travaux archéologiques Flavio Biondo publia trois guides documentés des ruines de l'ancienne Rome, qui lui conférèrent sa renommée de « premier des archéologues ».

Les biographes sont incertains de savoir lequel de ces deux noms est celui de famille et lequel est le prénom du savant qui les a portés dans le XVe siècle. Dun côté, son inscription sépulcrale, les Annales de Forli sa patrie, citées par Muratori, et plusieurs lettres du savant Philelphe, son contemporain, lappellent Biondo Flavio ; de lautre, Palmieri, dans sa Chronique, Paul Love, dans ses Éloges, Leandro Alberti, dans sa Description de lItalie, Joseph Sealiger et quelques autres auteurs le nomment Flavio Biondo. Girolamo Tiraboschi, en adoptant la première opinion, déclare quil ne fera point la guerre à ceux qui sont de la seconde. Nous ne sommes pas plus disposé à la faire à ceux qui pensent comme lui ; cependant, quoique nous ayons dabord été de son avis sur ces deux noms, comme le prouve la place même que nous leur avons réservée dans lordre alphabétique, nous avouerons que nous avons -dessus un scrupule aussi fort quon en puisse avoir sur un pareil sujet. Cest en latin que cet auteur a toujours écrit, et ses noms latins sont Flavius Blondus. Quelque nom de saint quil eût reçu au baptême, on voit quil le changea en entrant dans la carrière des lettres pour le nom romain Flavius, selon lusage de son temps ; mais Blondus nest point un nom latin, et ne peut être que le nom italien Blondo latinisé. Notre auteur avait un frère nommé Matteo Biondo, qui était abbé de Sainte-Marie de la Rotonde ; et il dit lui-même de ce frère, dans un de ses ouvrages : Praestque illi monasterio abbas Matthoeus Blondus nobis frater germanus ; enfin, ses descendants ont porté le nom de Biondo, et non celui de Flavio. On a aussi prétendu quil était de la famille des Ravaldini, lune des plus distinguées de Forli ; Apostolo Zeno, dans ses notes sur la Bibliothèque italienne de Fontanini, est lui-même de cet avis. Tiraboschi permet bien quon en soit, mais il avoue quil nen voit pas de preuves assez certaines ; et cest encore un doute quon peut partager avec lui. Quoi quil en soit, Flavio Biondo naquit à Forli eu 1388. Il apprit la grammaire, la rhétorique et la poétique du savant Jean Ballistario de Crémone. Il était encore fort jeune lorsquil fut envoyé à Milan par ses concitoyens pour traiter de quelques-unes de leurs affaires ; et ce fut alors quayant trouvé le manuscrit unique du dialogue de Cicéron De claris oratoribus, il en fit de sa main une copie qui, envoyée à Vérone et ensuite à Venise, répandit cet ouvrage dans toute lItalie. Biondo se préparait à partir pour Rome en 1430, lorsque Francisco Barbaro, noble vénitien qui avait pour lui beaucoup destime, ayant été nommé préteur de Bergame, lui offrit la place de son chancelier, quil accepta. Il se rendit à Rome sous le pontificat dEugène IV et lui fut si bien recommandé, que ce pape le choisit, peu de temps après, pour son secrétaire. Eugène lenvoya en 1434, avec lévêque de Recanati, en ambassade à Florence et à Venise, pour demander des secours à ces deux républiques ; sa mission y obtint peu de succès, mais il en eut lui-même un très-grand ; il se vit accueilli partout avec empressement, et reçut même à Venise le titre de citoyen pour lui et pour ses descendants. Il était pour la seconde fois à Florence en 1441, sans doute avec ce même pape qui y résidait depuis quelques années. Pendant tout le reste de la vie dEugène, qui ne mourut quen 1447, Biondo remplit auprès de lui le même emploi ; il le conserva sous ses trois successeurs, Nicolas V, Calixte III et Pie II. Il parait cependant quil fut calomnié par ses ennemis auprès du premier de ces trois pontifes, et quil en résulta pour lui une sorte de disgrâce. Il sabsenta de Rome en 1450, fit quelque séjour à Ferrare, et voulut inutilement obtenir, par le crédit de Philelphe, un emploi honnête à la cour du duc de Milan, François Sforza ; mais il retourna enfin à Rome en 1453 : Nicolas V lui fit un très bon accueil et lui rendit toute sa confiance. Dans cette place, quil occupa si longtemps, il aurait facilement fait sa fortune, sil avait pris létat ecclésiastique ; mais il était marié. Content de laisser à ses cinq fils une éducation soignée et de les avoir formés aux sciences, il partagea le peu de biens quil avait pu amasser entre ses filles, pour leur servir de dot. Ses fils portaient les prénoms dAntoine, Gaspar, Jérôme, Julien et François, et tous cinq le nom de Riondo. Magnam spem, dit-il lui-même. Dei munere constitutam videmus in quinque BIONDIS natis nostris qui literis omnes pro aetate sunt pleni (Ital. illustr. Region., t. 6, p. 348. Ce passage nous parait laisser peu de doute sur la question de savoir si cétait Florio ou Biondo qui était son nom de famille. Il mourut à Rome le 4 juin 1463, âgé de 75 ans, laissant plusieurs savants ouvrages qui ont été recueillis et publiés ensemble à Bâle en 1531 et réimprimés en 1559, In-fol.

(Biographie universelle, Michaud, ancienne et moderne) Tome quatorzièmeArticle Flavius BiondusSource Gallica)

Archéologie

En 1430, lorsque Poggio Bracciolini escalade le Campidoglio ; il ne vit autour de lui qu'une étendue de champs abandonnés : le forum romain, peuplé de cochons et croissait librement la végétation. Flavio Biondo et d'autres humanistes comme Battista, Alberti, commencèrent à étudier l'architecture, la topographie et l'histoire de la Rome ancienne, soit en recherchant de la documentation chez les auteurs classiques, soit en explorant les vestiges. En 1459 il publia Les triomphes de Rome, histoire de la Rome païenne, érigée en modèle de gouvernement et d'organisation militaire. Le livre eut une grande influence et insuffla le patriotisme et le respect pour la Rome ancienne tout en présentant la Papauté comme la continuation de l'Empire romain.

Les œuvres archéologiques

Pour

Premièrement, le long séjour quil fit à Rome et lexamen attentif des restes innombrables dantiquité, dont cette capitale du monde était remplie lui firent concevoir lidée de publier une description, la plus exacte quil lui serait possible, du site, des édifices, des portes, des temples et des autres monuments de lancienne Rome ; cest ce quil exécuta dans un ouvrage quil dédia au pape Eugène IV, et qui est intitulé : Romae instauratur libri tres : ouvrage dune érudition prodigieuse pour le temps, et dans lequel les monuments sont expliqués, pour la première fois, par les témoignages des anciens auteurs, recueillis et examinés avec un soin et une attention infatigables. La première édition de ce livre parut, selon Maittaire, à Vérone, 1482, in-fol. [3]

Dexièmement, le gouvernement, les lois, la religion, les cérémonies des sacrifices, la milice, la guerre, les triomphes, enfin la forme entière de ladministration de la république romaine, sujet encore plus difficile, qui exigeait plus de travail et de plus longues études, et qui navait encore été essayé par personne, fut lobjet dun autre ouvrage de Biondo, quil nécrivit que dans les dernières années de sa vie ; il lui donna pour titre : Romae triumphantis libri decem, et le dédia au pape Pie II : le même bibliographe en cite une première édition de la même année 1482, à Brescia, aussi in-fol.[4]

Troisièmement, cest encore à létude des antiquités quil faut rapporter louvrage quil composa, à la demande dAlphonse dAragon, roi de Naples, et qui contient, sous le titre dItalia illustrata, la description de lItalie entière, divisée comme elle létait anciennement en quatorze régions, avec des recherches sur lorigine, lhistoire et les révolutions de chaque province et de chaque ville. La première édition parut à Rome, chez Johannes Philippus de Lignamine, en 1474, in-fol., par les soins de son fils Gaspard Biondo.

(Biographie universelle, Michaud, ancienne et moderne) Tome quatorzièmeArticle Flavius BiondusSource Gallica)

Contre

à Forli, en Italie, en lan 1388, sattacha aux belles-lettres avec tant dapplication, et avec tant de succès, quétant allé à Rome dans un temps les hommes doctes étaient plus rares quils ne le furent depuis, il y trouva bientôt des patrons parmi même les cardinaux, qui le recommandèrent au pape Eugène IV ; et lui firent obtenir auprès de lui la charge de secrétaire. Il fut continué dans cet emploi par les successeurs dEugène, jusqu'à Pie II, sous le pontificat duquel il mourut, le 4 de juin 1463. Il composa beaucoup de livres (b), et entre autres une Histoire depuis lan 400 jusque à lan 1440. Il napproche pas de la pureté de style, qui a paru dans quelques historiens du XVIe siècle siècle, et il ne faut pas même trop se fier à tout ce quil dit ; car, quand même lon se persuaderait quil agissait de bonne foi, on devrait considérer quil suivait des guides trompeurs, et quil avait plus en vue de rassembler beaucoup de choses, que dexaminer si elles étaient véritables. On serait néanmoins ingrat et, injuste, si lon ne reconnaissait que ses travaux ont été utiles à la république des lettres, et si lon navait égard aux difficultés quil rencontrait, étant presque le premier qui eût entrepris la restauration des antiquités romaines. Quoiquil fût chargé de famille, il se comporta en bon philosophe à légard des richesses : il ne tâcha point den acquérir, et il ne voulut pas même laisser à ses fils une portion de lhéritage ; car les voyant bien élevés et assez âgés pour quils pussent travailler à leur fortune, il laissa à ses filles tout son bien. Ceux qui voudront connaître les divers jugemens que lon a faits de ses livres, pourront consulter lEponymologium de Magirus, Hankius de Scripturibus Rerum Romanarum, et la Censura celebriorum auctorum de Pope Blount. Quelques-uns soutiennent quil le faut nommer Blondus Flavius, et non pas Flavius Blondus. Ces deux noms signifient la même chose.

(Dictionnaire historique et critique de Pierre Bayle, Tome troisième, 1820Source Gallica)

Les œuvres historiques

Citons ses ouvrages historiques les plus importants : Italie illustrée, publié en 1474, et Les décades historiques du déclin de l'Empire Romain publié en 1483.

Italia illustrata

Italie illustrée est un livre de géographie, établi à partir des les voyages personnels de l'auteur, et sur l'histoire des provinces italiennes alors au nombre de dix-huit. L'histoire commence avec la République romaine et l'Empire romain, traverse 400 ans d'invasions barbares et analyse les rapports avec l'empire carolingien et le Saint Empire romain germanique. Ouvrage en cours de numérisation par Les bibliothèques virtuelles humanistes[2].

Historiarum ab inclinatione Romani imperii ad annum 1440[3]

Il avait entrepris un ouvrage historique dune plus grande étendue, et qui devait embrasser lhistoire générale depuis la chute de lEmpire romain jusquà son temps ; mais lorsquil mourut il nen avait écrit que trois décades et le premier litre de la quatrième, qui furent imprimés dabord séparément : Historiarum ab inclinatione Romani imperii ad annum 1440, décade III, libri XXXI, Venise, 1483, In-fol[4].

Le pape Pie II (Anaeas Sylvius) fut si satisfait de ce travail, quil voulut en faire un abrégé, qui parut à la suite de la seconde édition : cum abreciatione Pii II, papae. Venise, 1484, in-fol. ; mais, labrégé ne sétend que jusquà la fin de la deuxième décade.

C'est lui qui introduit pour la première fois le concept de « Moyen Âge », qui couvrira toute cette période.

Le même recueil contient encore un ouvrage sur lorigine et lhistoire de la république de Venise, lequel avait aussi paru une première fois sous le titre : De origine ac gestis lenctorum, Vérone, 1481, in-fol. La bibliothèque dOxford possède, dit-on, un manuscrit intitulé Blondi Consultatio an bellum vel pax cum Turcis magis expediat recip Venetae. La décision de lauteur est pour la guerre. On cite aussi deux manuscrits de lui, dans la bibliothèque du Vatican, lun ayant pour titre De expeditione in Turcas ad Alphonsum regem ; et lautre : Decadem ad ducem Gennae. Le sujet est le même que celui du précédent, et ils tendent au même but. Les ouvrages historiques Biondo pèchent surtout par le style, qui est sec et peu élégant. Ceux qui ont lantiquité pour objet ont le même défaut ; on y peut reprendre aussi des erreurs et beaucoup domissions. Rome et lItalie furent mieux connues et mieux décrites par les antiquaires du Xe siècle, et lont été plus parfaitement encore dans le 18e et de nos jours ; mais Flavio Biondo entra le premier dans la carrière ; il laplanit, il la prépara pour ceux qui devaient le suivre, et ses ouvrages, quoique imparfaits, supposent en lui beaucoup de savoir, dapplication et de sagacité. C-t.

(Biographie universelle, Michaud, ancienne et moderne) Tome quatorzièmeArticle « Flavius Biondus » – Source Gallica)


Notes et références

  1. disponible sur Gallica, Grand dictionnaire universel du XIXe siècleTome huitième, Larousse.
  2. [1]
  3. Historiarum ab inclinatione Romani imperii ad annum 1440
  4. [2]

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