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Romanisation (histoire)
Pour les articles homonymes, voir Romanisation.La romanisation est une notion utilisé en histoire qui peut désigner un processus d'acculturation, par l'imposition de la langue latine et de la culture romaine dans l'Empire romain, notamment en Occident.
Le phénomène de municipalisation, l'intégration à l'armée ou encore l'adhésion aux cultes romains -en particulier les cultes impériaux - en apparaissent comme les vecteurs. L'historiographie de la Rome antique a interrogé cette notion pour comprendre qu'elle pouvait être sa validité et sa profondeur en fonctions des régions et des milieux sociaux observés.
Sommaire
Un objet de débat
La notion a fait l'objet d'un débat chez les historiens en particuliers dans le monde africain romanisé suite à la publication de l'ouvrage de Marcel Bénabou, La Résistance africaine à la romanisation.
Les thèses de l'auteur ont été dès la publication de l'ouvrage remises en perspective pour suggérer une interprétation différente du processus de romanisation perçu non comme un ensemble de valeurs et de faits culturels imposés mais comme acceptés et intégrés volontairement par les populations de l'Empire romain ou de ses confins.
Ainsi, pour Yvon Thébert la Grèce n’hellénise pas, Rome ne romanise pas. « L’évolution des cultures est avant tout un processus interne aux régions concernées »[1].
En Orient
L'empire latin de Constantinople est un État fondé sur le territoire de l'Empire byzantin suite à la quatrième croisade et la chute de Constantinople aux mains des Latins. Il dure jusqu'en 1261, année de la reconquête de la ville par Michel Paléologue, qui restaure l'Empire byzantin
Le royaume de Jérusalem est l'état latin d'Orient le plus méridional. Le royaume, à partir du règne de Baudouin Ier, s’étend sur le territoire de la Palestine. Le littoral va de Gaza et Daron à Beyrouth.
Voir aussi
Liens internes
Bibliographie
- Assimilation et résistance à la culture gréco-romaine dans le monde ancien, Travaux du VIe Congrès international d'Études classiques (Madrid, septembre 1974), Bucarest-Paris, 1976.
- Marcel Bénabou, La résistance africaine à la romanisation, Maspero, Paris, 1976.
- Marcel Bénabou, Les Romains ont-ils conquis l'Afrique ?, Annales. Histoire, Sciences Sociales, 1978, v.33, no 1, pp. 83-88.
- Philippe Leveau, « La situation coloniale de l'Afrique romaine », Annales. Histoire, Sciences Sociales, 1978, v.33, no 1, pp. 89-92.
- Meriem Sebaî, « La romanisation en Afrique, retour sur un débat. La résistance africaine : une approche libératrice ? », Afrique & histoire - Revue internationale d’histoire de l’Afrique, no 3, avril 2005.
- Yvon Thébert, « Romanisation et déromanisation en Afrique : histoire décolonisée ou histoire inversée ? », Annales. Histoire, Sciences Sociales, 1978, v.33, no 1, pp. 64-82.
- Les thermes romains d’Afrique du Nord et leur contexte méditerranéen. Études d’histoire et d’Archéologie, Bibliothèque de l'École française de Rome (BEFAR), vol. 315, Rome, 2003.
- « La romanisation » (articles de Patrick Le Roux, Jean-Baptiste Yon, Olivier Buchsenschutz, Denis Rousset), Annales. Histoire, sciences sociales, 2004, no 2, pp. 287-383.
Notes et références
- ↑ « Royaumes numides et hellénisme », p. 30 cité par Igor Moullier, « Les dynamiques de la colonisation romaine », in Revue Afrique et histoire, 2005
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