- Montigny-lès-Metz
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Montigny-lès-Metz
Église Saint-Joseph
DétailAdministration Pays France Région Lorraine Département Moselle Arrondissement Metz-Campagne Canton Montigny-lès-Metz (chef-lieu) Code commune 57480 Code postal 57950 Maire
Mandat en coursJean-Luc Bohl
2001-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération de Metz Métropole Site web http://www.montigny-les-metz.fr/ Démographie Population 22 765 hab. (2008) Densité 3 398 hab./km² Gentilé Montignien(ne)s Géographie Coordonnées Altitudes mini. 165 m — maxi. 190 m Superficie 6,7 km2 Montigny-lès-Metz est une commune française située dans le département de la Moselle.
Sommaire
Géographie
Enlacée par la Moselle et son affluent droit, la Seille, traversée par le canal de Jouy-aux-Arches dans sa partie nord, Montigny est urbanisée sur la quasi-totalité de son territoire. Sa densité de population est d’ailleurs supérieure à celle de Metz, sa voisine, préfecture de la Moselle et chef lieu de la région Lorraine : 3498 contre 2968 habitants au km² ce qui en fait la troisième ville du département avec 22 843 habitants après Thionville qui a rang de sous-préfecture et juste devant Forbach à population quasi-égale.
Montigny-lès-Metz est située dans l’ouest de l’agglomération messine, dans laquelle elle se trouve totalement intégrée. Les limites avec les communes avoisinantes sont d’ailleurs imperceptibles, si ce n’est par les panneaux d’entrée et de sortie d'agglomération. La ville de Metz borde Montigny sur tout son côté est, Longeville-lès-Metz au nord, Marly au sud et Moulins-lès-Metz (quartier Saint-Pierre) au sud-ouest. À l’ouest se trouve le village de Scy-Chazelles avec lequel Montigny n’est reliée que par le pont de chemin de fer qui surplombe la Moselle.
La commune est traversée par plusieurs artères de circulation importantes, comme la rue de Pont-à-Mousson (route nationale 57) se dirigeant vers Moulins-lès-Metz et Pont-à-Mousson ou la rue du général Franiatte allant vers Marly. D'ailleurs, le centre de Metz n’est pas très éloigné et le quartier du jardin botanique de Metz situé sur le territoire de Montigny, n’en est distant que d’environ 20 minutes à pied.
Habitat
C’est une banlieue aux caractéristiques variées, avec une dominance résidentielle, par un habitat soit individuel soit collectif. Le centre historique a été prolongé au sud par l’installation de nombreuses casernes. Les quartiers périphériques ont permis d’accueillir progressivement une population en forte croissance : Cité Jérusalem à l’est, Saint-Ladre et Les friches à l’ouest…
Histoire
Les premières traces de civilisation de Montigny-lès-Metz remontent au paléolithique. Ces nomades chasseurs-cueilleurs sont issus de peuples venus de l’Est, il y a 10 000 ans. En 1882, un « coup de poing » ou biface vieux de 200 000 ans av. J.-C., a été découvert dans une sablière de Montigny-lès-Metz[1]. et dans le lit de la Moselle, un polissoir de pierre et des bijoux.
Par la suite, ce sont les Ligures, inventeurs du bronze et des alliages de cuivre et d’étain, qui occupent les lieux. Ils exploitent le sel dans le Saulnois et fondent sur cette prospérité le bourg où on a retrouvé des traces de leurs premières charpentes, datées de 1 200 ans av. J.-C.
Montigny dépend du Pays Messin et sera une vouerie épiscopale jusqu’à la Révolution ; elle est gérée par les seigneurs de Varize. Les templiers possédent également des biens à Montigny. La seigneurie appartient au XVe siècle à la famille patricienne messine de Heux, puis au XVIIIe siècle à l’abbaye de Saint-Antoine-de-Padoue.
Par la suite, après l'annexion du pays Messin par la France (1552), Montigny fait partie de la province des Trois-Évêchés. La Révolution française en fait un village Mosellan (1790).
En 1817, Montigny-lès-Metz a pour annexes le village de Saint-Privat, le hameau de la Basse-Montigny, les fermes de Haute Saint-Ladre, Grange-d’Agneaux, la Vacquinière, la Grange-le-Mercier, la Horgne-au-Sablon, Blory, les maisons isolées de la Ferque, Jérusalem et de la Blanchirie. À cette époque, il y a 848 habitants répartis dans 108 maisons. Saint-Privat, à cette époque, compte 100 habitants répartis dans 16 maisons.
Le développement de la commune commence au milieu du XIXe siècle : le village maraîcher devient alors une grande cité-faubourg de Metz.
Comme les autres communes de l'actuel département de la Moselle, Montigny est annexée à l’Empire allemand de 1871 à 1918. A la fin du siècle, Montigny devient une importante ville de garnison. Le 145e régiment d'infanterie du roi (6e Lorrain), créé le 28 juillet 1890, a ses quartiers dans une caserne de la commune. Les troupes occupent alors le fort St-Privat ou "Prinz August von Württemberg", ainsi que le château de Frescaty[2], à l'emplacement actuel de la base aérienne 128. De nombreux messins et mosellans servirent dans ce régiment prestigieux[3], souvent jusqu'à l'ultime sacrifice[4]. La base de dirigeables, qui sera plus tard transformée en un terrain d’aviation militaire, reçut en 1909 un hangar à zeppelins aux dimensions impressionnantes[5]. De nombreux édifices, comme le temple Protestant (1894) ou l’église Saint-Joseph (1906) datent de l'époque wilhelmienne.
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, les Mosellans se battent naturellement pour l’Empire allemand. Beaucoup de jeunes gens tombèrent au champ d'honneur sous l’uniforme allemand, sur le Front de l’Est, mais aussi à l’Ouest, en particulier en France et dans les Flandres. Sujets loyaux de l'Empereur, les Mosellans accueillent cependant avec joie la fin des hostilités et la paix retrouvée. Monteningen redevient Montigny.
Montigny est de nouveau annexée de 1940 à 1944 au Troisième Reich allemand. Lors de la seconde annexion, le 1er octobre 1940, la commune de Montigny-lès-Metz est rebaptisée "Montenich", et intègre le district urbain de Metz ou "Stadtkreis Metz". Beaucoup de jeunes gens incorporés de force dans les armées allemandes partiront pour le Front de l'Est. Certains ne revinrent jamais. À partir de mai 1944, les bombardiers américains se succèdent dans le ciel de Metz, obligeant les Montigniens à se terrer dans les caves et les abris. Malgré la combativité des troupes de la 462e Volks-Grenadier-Division de l'armée de Knobelsdorff, Montigny est enfin libérée par la 5e DI de l'armée Patton le 19 novembre 1944[6], à la fin de la bataille de Metz.
Toponymie
L’origine du nom Montigny viendrait probablement de deux mots latins :
- Mons signifiant le mont, la montagne, la hauteur ;
- Ignis, le feu.
D’où « le mont du feu » ou « la hauteur enflammée » qui aurait été appelée ainsi par les Gaulois qui allumaient des feux sur le mont Saint-Quentin afin de correspondre d’un village à l’autre[7].
- 1915–1918: Monteningen
- 1940–1944: Montenich
Héraldique
Blasonnement Parti : au premier de gueules au dextrochère de carnation vêtu d'azur mouvant d'une nuée d'argent, tenant une épée du même garnie d'or et accostée de deux cailloux aussi d'or, au second coupé : au 1 d'argent à la croix alésée potencée d'or cantonnée de quatre croisettes du même, au 2 de gueules à la bande d'argent surmontée d'une rose d'or.Commentaires : Ces armoiries ont été délivrées par arrêté du préfet de la Moselle le 28 juillet 1949. Elles représentent l’histoire de Montigny : au Moyen Âge, la commune faisait partie du temporel de l’Évêché de Metz, les deux pierres rappellent le patron du diocèse, Saint Étienne (qui fut lapidé). La main tenant l’épée rappelle la mort de Saint Paul, patron du Chapitre,qui eut la tête tranchée. Les seigneurs de Varize assumèrent l’administration du temporel, le quartier avec la rose romane représente leurs armes. Les Templiers possédaient également des biens à Montigny d’où la croix des Templiers.Le blason est complété par la Croix de guerre 1939-1945 avec palme, décernée à la ville par le ministre de la Défense nationale le 11 novembre 1948.
Économie
- Siège social de Demathieu & Bard.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité François Woigard août 1981 mars 2001 Raymond Doerflinger UDF Conseiller général mars 2001 mars 2008 Jean-Luc Bohl DVD mars 2008 Jean-Luc Bohl NC président de la CA2M- Conseiller régional Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Montigny-lès-Metz depuis 1793. D’après le recensement Insee de 2007, Montigny-lès-Metz compte 22 585 habitants (soit une diminution de 4 % par rapport à 1999).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (23,8 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (20,6 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,3 %) est supérieur au taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 46,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 16,4 %, 15 à 29 ans = 22,4 %, 30 à 44 ans = 21,4 %, 45 à 59 ans = 20,3 %, plus de 60 ans = 19,6 %) ;
- 53,3 % de femmes (0 à 14 ans = 14,2 %, 15 à 29 ans = 19 %, 30 à 44 ans = 19,1 %, 45 à 59 ans = 20,2 %, plus de 60 ans = 27,5 %).
Lieux et monuments
- Trouvailles préhistoriques et gallo-romaines sur le site de Montigny-lès-Metz ;
- Cimetière mérovingien de la Lunette ;
- Statue de Jeanne d’Arc ;
- Monument aux morts ;
- Jardin botanique de Metz, 1866 ;
- piscine de Montigny-lès-Metz, 19 rue Pierre-de-Coubertin, architecte Jean Bigard, 1969 ;
- sud de l’île Saint-Symphorien et île aux Papillons sur la Moselle ;
- bras du Saulcy (bras mort de la Moselle) ;
- canal de Jouy ;
- stade de tennis, football, boulodrome, archerie ;
- école Joseph-Cressot ;
- ensemble scolaire Jean-XXIII ;
- institut universitaire de formation des maîtres (IUFM Montigny-lès-Metz), 16 rue de la Victoire.
Châteaux
- Château Frescatelly fin XVIIIe siècle, dans le beau jardin botanique ;
- Château de la Grange-Le-Mercier XIVe siècle : belle façade intérieure XVIIIe siècle.
- Château de la Horgne au sablon* XIVe siècle, brûlé en 1372 par le roi de Bohême, grosse tour d’angle qui servit de chambre à Charles Quint en 1552 lors du siège de Metz ; plaque rappelant l’événement, détruit en 1944 ;
- Ancien château fort « Château-l’Evêque », détruit pendant le siège de Metz de 1552 ;
Château de Courcelles
Le château de Courcelles, (salle Europa) au 73 rue de Pont-à-Mousson, est édifié au début XVIIIe siècle dans un cadre de verdure sur la rive droite de la Moselle. Le château a une cour d'honneur, des toits en ardoise accompagnés de lucarnes, une statue rappelant le siège de 1552, son parc offre une vue ouverte sur les côtes, notamment le mont Saint-Quentin.
L'édifice figure pour la première fois sur un plan de Nicolas Duchêne de 1716 comme appartenant à « Monsieur de Courcelles ».
Le 1er septembre 1744, des festivités et réjouissances se déroulent dans la demeure « pour la convalescence du Roi » Louis XV qui est soudainement tombé gravement malade lors de sa visite et de son séjour à Metz.
La château passe de Charles Joseph de Courcelles (époux de Barbe Besser dont la famille posséde la seigneurie), conseiller secrétaire du Roi au XVIIIe siècle à Pierre Charles Baudinet de Courcelles, capitaine du régiment de Bourbonnais, seigneur de Courcelles (Meurthe et Moselle) au début du XIXe siècle.
Entre ces deux familles (sans aucun lien de parenté) qui devaient pérenniser leur homonymie pour le futur nom du château, se suivent au XVIIIe siècle, plusieurs maisons appartenant à la noblesse : les Gousseaud (1748), les Chastel de Villemont (1762), les Lecomte d'Humbepaire (1776), les Michelet, seigneurs de Vatimont (1781). Les Baudinet de Courcelles qui l'acquièrent en 1802, le conservent jusqu'en 1949, date à laquelle la ville de Montigny-lès-Metz en devient propriétaire.
La ville n'en fait pas grand usage même si écoles, associations diverses et un cabinet d'architectes l'occupent. Très délabré, plusieurs projets se font jour sans trouver un début de réalisation. Il faut attendre 2002 pour que la volonté municipale affirme une restauration dans toute son ampleur[11]. Le château a été réhabilité entre octobre 2003 et mai 2005 par les architectes Christian François et Patricia Henrion.
Maison du Pays messin
Le pavillon de garde du château est devenu la Maison du Pays messin qui accueille le Syndicat intercommunal à vocation touristique (SIVT), véritable vitrine du tourisme en pays messin. Le syndicat compte 111 communes avec une population de 320 000 habitants et intervient en matière d’aménagement, d’animation, de promotion, d’aide et de conseils aux porteurs de projet qu’ils soient institutionnels ou privés. L’accueil du public est assuré à la Maison du pays messin, où ce dernier peut se renseigner sur l’offre touristique du territoire[12].
Édifices religieux
- Église Saint-Joseph, située 5 rue de l'Abbé Châtelain. L'édifice fut construit de 1901 à 1906 par Ludwig Becker en pierre de Jaumont, dans un style néo-roman-rhénan, caractéristique de l'architecture wilhelmienne. L'édifice, basé sur un plan basilical, fut inauguré le 29 juillet 1906. Le clocher, haut de 72 m, a deux clochetons.
- Église Sainte-Jeanne-d’Arc, 1 rue Nicolas-Hamant dans le quartier de Saint-Privat. Les architectes Georges Tribout et Henri Drillien ont terminé l'édifice en 1960[13] ;
- Chapelle et couvent du Sacré-Cœur ;
- Croix de chemin : à la Horgne au Sablon, derrière l’église ;
- Chapelle Saint-Privat, premier édifice religieux de Montigny-lès-Metz, IXe siècle[14] ; restaurée et inaugurée le 14 juin 2009[15].
- Temple protestant, situé à l'angle de la rue de Pont-à-Mousson et de la rue des Loges. L'édifice fut construit en 1894 à l'époque wilhelmienne dans un style néo-gothique. Le clocher, haut de 50 mètres, est remarquable.
- Ancienne synagogue : une synagogue a fonctionné à partir de 1847 dans un bâtiment situé au fond d'une impasse donnant sur la rue de Pont-à-Mousson avant d'être aliénée en 1923, lors de travaux de rénovation du quartier
Personnalités liées à la commune
- Joseph Alois Bach (1838-1912), commandeur de l'Ordre de Pie IX, inhumé à Montigny-lès-Metz.
- Léon Barillot, graveur et peintre né en 1844 à Montigny-lès-Metz.
- Adolf Steinmetz (1868-1919), architecte allemand, représentant de l'architecture wilhelmienne décédé en 1919 à Montigny-lès-Metz.
- Emil Felden (1874-1959), théologien allemand, écrivain pacifiste, né en 1874 à Montigny-lès-Metz.
- Joseph Cressot (1882-1954), directeur de l’École Normale de garçons de Montigny-lès-Metz entre 1930 et 1941.
- François Heigel (1889-1966), peintre du Pays messin.
- Rolf von Lilienhoff-Zwowitzky (1895-1956), capitaine de vaisseau allemand, né en 1895 à Montigny-lès-Metz.
- Marcel Kirsch (1895-1978), syndicaliste, résistant français.
- Joachim-Friedrich Lang, (1899-1945), général allemand, né en 1899 à Montigny-lès-Metz.
- Egon von Tresckow (1907–1952), illustrateur et caricaturiste allemand, né en 1907 à Montigny-lès-Metz.
- Johannes Mühlenkamp (1910-1986), officier supérieur allemand, né en 1910 à Montigny-lès-Metz.
- Kurt Adolf Mautz (1911-2000), écrivain et critique littéraire allemand, né en 1911 à Montigny-lès-Metz.
- Wolf Ackva (1911-2000), acteur allemand, né en 1911 à Montigny-lès-Metz.
- Solange Bertrand, (1913-2011) artiste-peintre française, née en 1913 à Montigny-lès-Metz[16].
- Hans Lautenschlager (1919-2007) homme politique allemand, député européen, né en 1919 à Montigny-lès-Metz.
- Gabriel Braun, footballeur français de 1941 à 1952, né en 1921 à Montigny-lès-Metz.
- Jean Rustin, peintre né en 1928 à Montigny-lès-Metz.
- André Hess, footballeur français de 1953 à 1967, né en 1933 à Montigny-lès-Metz.
Notes et références
- René Bour, Histoire de Metz, Éd. Serpenoise, 1979, p. 17.
- Le château construit en 1835 est connu surtout pour avoir reçu les plénipotentiaires français et allemands qui ont signé la capitulation de Metz, le 27 octobre 1870. Une plaque de marbre au rez-de-chaussée désignait le lieu exact de cet événement. Le château existait encore en 1936.(Grosdidier de matons, Guide de Metz, Metz,1936. p69)
- Zimmermann, né à Metz pendant l'annexion, servit aussi dans ce régiment à partir de 1907 et jusqu’à la fin de la première guerre mondiale. Il y obtint ses premiers galons d'officier. Le futur général de division
- Adrienne Thomas parla de ce régiment à travers le personnage du lieutenant Olbrich. Dans son roman "Die Katrin wird Soldat" (1930), dont l'action se situe à Metz, la romancière
- Le hangar à zeppelin mesurait 150 mètres de longueur, 50 mètres de largeur, et 25 mètres de hauteur
- 1944-1945:Les années liberté, Le républicain Lorrain, 1994 (p.14:Recensement préfectoral sur les dates de libération)
- Mont Saint-Quentin
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 6 août 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 6 août 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 6 août 2010
- Histoire du château de Courcelles. Consulté le 5 janvier 2010.
- Présentation du Syndicat intercommunal à vocation touristique. Consulté le 5 janvier 2010
- L’église Sainte-Jeanne-d’Arc, à Montigny-lès-Metz. 60 ans d’histoire
- Saint-Privat, première église de Montigny-lès-Metz
- Inauguration de la chapelle St-Privat à Montigny-lès-Metz
- mchampetier.com Solange-Bertrand sur
Lien externe
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