- Porcelette
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Porcelette
La façade de l'église de la Sainte-Croix
Détail
DétailAdministration Pays France Région Lorraine Département Moselle Arrondissement Forbach Canton Saint-Avold-1 Code commune 57550 Code postal 57890 Maire
Mandat en coursEddie Muller
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays naborien Démographie Population 2 469 hab. (2008) Densité 184 hab./km² Gentilé Porcelettois, Porcelettoise Géographie Coordonnées Altitudes mini. 213 m — maxi. 342 m Superficie 13,44 km2 Porcelette est une commune française située dans le département de la Moselle en Lorraine. Elle est localisée dans la région naturelle du Warndt et dans le bassin de vie de la Moselle-est.
Sommaire
Géographie
Le village de Porcelette se situe entre les agglomérations de Saint-Avold et de Creutzwald, au cœur d’une profonde vallée entourée de forêts, dans le massif du Warndt.
Toponymie
Histoire
Les vestiges d’une voie romaine ont été découverts sur le ban de la commune, menant au village voisin de Boucheporn, centre important de production de céramique sigillée durant l’époque gallo-romaine. De plus, une nécropole gallo-romaine se situe sur son ban, ce qui confirme une occupation du lieu depuis l’Antiquité[1].
Le nom du village rappelle celui de son fondateur, Jean des Porcelets de Maillane, évêque de Toul et abbé commendataire de l’abbaye bénédictine de Saint-Avold (1581-1624). Le sanglier présent sur le blason du village rappelle également les armoiries de la famille des Porcelets. Le terrain sur lequel est fondé le village de Porcelette appartenait aux domaines fonciers de l’abbaye de Saint-Avold, dont Mgr des Porcelets de Maillane autorise le défrichement pour les promoteurs notables de Boucheporn et Saint-Avold, contre certaines redevances. Ainsi est créé sur le domaine royal de chasse de l’évêque de Metz, en 1611, un village d’une trentaine de maisons, au lieu-dit Krienwald ou Crewald. En 1621, on compte déjà cinquante-cinq chefs de famille, bourgeois, laboureurs, propriétaires et journaliers.
La guerre de Trente Ans (1618-1648) décime la localité et ce n’est qu’après le traité de Nimègue de 1678 et le traité de Ryswick en 1697 que la paix s’installe de façon durable dans la région. Le repeuplement et la réorganisation foncière peuvent alors se rétablir. Durant la révolution de 1789, le village fait partie du district de Sarrelouis, qui prend le nom de Sarrelibre. Il dépend tour à tour du canton de Berus en 1790, de Bisten-en-Sarre en 1795, de Sarrelouis en 1802 et enfin de Bouzonville en 1815. Ce n’est qu’en 1829 qu’il est définitivement rattaché au canton de Saint-Avold, avec le village de Diesen comme annexe de 1811 à 1954.
Après l’annexion de l’Alsace-Moselle au Reich en 1871, les mouvements migratoires s’accélèrent vers les colonies et vers la région parisienne. Durant les deux guerres mondiales, la germanisation et l’évacuation provoquent la dispersion d’un grand nombre d’habitants dans toute la France, et ce jusqu’à la libération en 1945. Le nom de la commune en allemand est Grünwald.
Depuis 1950, l’expansion des Houillères du Bassin de Lorraine, puis la création de la plate-forme chimique à Carling-Saint-Avold, apportent la prospérité et dynamise l’urbanisation par la création de plusieurs lotissements. Le puits de Vernejoul, dont les travaux débutent en 1954, est opérationnel dès 1959, mais la conjoncture économique de l’époque le maintiendra à l’arrêt. Il sert cependant de puits d’aération pendant de longues années. Transformés en centre aéré dans les années 1960, les bâtiments accueillent pour la journée les enfants du personnel des HBL, des villages et cités du bassin houiller. Démonté et reconstruit entre 1980 et 1985, il sert de puits principal de remontée du charbon, pour l’unité d’exploitation de la Houve. Un lavoir ultra moderne est également installé à proximité. Ces installations fonctionnent jusqu’en 2004, fin de l’exploitation minière.
Héraldique
Article connexe : Armorial des communes de la Moselle."De gueules à la crosse d'or et à l'épée basse d'argent, garnie d'or posées en sautoir, surmontées d'une lampe de mineur d'argent, allumée du champ, un sanglier de sable brochant sur le tout." [2] [3]
Administration
Identité visuelle
Liste des Maires
Les Maires de la Commune depuis la Révolution française[2].
Maires depuis la Révolution française[2] Période Identité Étiquette Qualité 1792 Hénin Nicolas An VIII (1800) Jean-François Couturier 1808 1812 Hénin Nicolas 1813 1824 Genvot Charles (Genevaux) 1824 1829 Hénin Nicolas (fils) 1829 1830 Muller Pierre 1830 1837 Weber Mathias 1837 1843 Kirchmann Jean 1843 1848 Dorr Jean-Pierre 1848 1852 Wagmann Julien 1852 1855 Genvo Nicolas (Genevaux) 1855 1858 Dorr Louis 1858 1871 Ney Pierre Toutes les données ne sont pas encore connues. Maires sous l’occupation allemande (maires nommés)[2] Période Identité Étiquette Qualité 1871 démissionne Genvot Henry (Genevaux) 1872 1873 Lambert Nicolas 1873 1876 Dorr Jean-Georges 1876 1879 Bourger Jean 1879 1881 Hochard Nicolas 1881 1883 Baldauff Jean 1883 1886 Déchoux 1886 1889 Baldauff Jean 1889 1897 Dorr 1897 1900 Dorr 1900 1902 Genevaux 1902 1911 Fischer Nicolas 1911 1920 Nicolas Pierre Toutes les données ne sont pas encore connues. Maires élus (depuis 1920)[2] Période Identité Étiquette Qualité 1920 1932 Wermeister Henri 1932 1940 Genevaux Nicolas 1940 1945 La commune est rattachée à L'Hôpital
et administrée par le commissaire allemand Edelmann1945 1953 Auguste Baroth 1953 1981 Pierre Baroth 1981 mars 2008 René Olier SE mars 2008 Eddie Muller SE Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : Insee)1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 1 553 1 659 1 918 2 097 2 322 2 458 2 469[4] Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- Passage d'une voie romaine.
- Nécropole gallo-romaine.
- Moulin de Porcelette.
- Puits de Vernejoul.
Édifices religieux
- L'église Sainte-Croix est construite dans le style néogothique entre 1885 à 1887, avec des plans de l'architecte C. Wahn[5]. Elle est érigée sur l’emplacement d’un premier édifice datant de 1622, dont seuls la tour-clocher subsiste, bien que consolidée et agrandie durant le XVIIIe siècle. Il s’agit d’un édifice de type église-halle de style néogothique, de plan allongé avec trois vaisseaux. L’église est couverte d’une voûte d’ogives et d’un toit à longs pans, avec croupe et flèche polygonale.
- La chapelle Notre-Dame est reconstruite en 1826, à l’emplacement d’un édifice qui est dit ruiné en 1751, avant d’être très restaurée en 1884. Il s’agit d’un édifice en grès et pierre de taille, couvert d’un toit à longs pans avec croupe[6].
- Une croix de chemin, au lieu-dit Neugelande auf der Hohe, date en 1740. Elle est érigée au carrefour d’anciens chemins, en un lieu alors appelé Glockenberg et réputé pour être le lieu des supplices[7].
Édifices civils
- Le complexe sportif et le terrain de football avec tribune.
- La salle polyvalente et la salle paroissiale Sainte-Barbe.
Personnalités liées à la commune
Article connexe : Famille des Porcellets.Communes limitrophes
Notes et références
- Quid (Archive, Wikiwix, que faire ?). Informations historiques obtenues par la description de la commune par le
- Abbé N. Baroth, Porcelette Cité du Warndt et son ancienne annexe de Diesen, villages agricoles reconvertis en cités minières, 1968.
- Blason de PORCELETTE, U.C.G.L. Union des Cercles Généalogiques Lorrains.
- Fiche de la commune de Porcelette par l'INSEE
- base de données du ministère de la culture. Description de l’église paroissiale dans la
- base de données du ministère de la culture. Description de la chapelle Notre-Dame dans la
- base de données du ministère de la culture. Description de la croix de chemin dans la
- Biographie de Jean-Pierre Couturier, Assemblée nationale.
Annexes
Liens externes
- Site officiel
- Porcelette sur Géoportail (de l'Institut géographique national)
- Fiche de la commune de Porcelette par l'INSEE
Catégorie :- Commune de la Moselle
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