Geographie de la Charente-Maritime

Geographie de la Charente-Maritime

Géographie de la Charente-Maritime

Le département de la Charente-Maritime appartient administrativement à la région Poitou-Charentes. Situé au cœur du littoral atlantique de la France et appartenant entièrement au bassin aquitain, il est limitrophe de cinq autres départements : la Vendée, les Deux-Sèvres, la Charente, la Dordogne et la Gironde. Deux régions bordent ses limites septentrionales et méridionales : les Pays de Loire et l'Aquitaine.

La Charente-Maritime occupe une surface de 6 864 km², ce qui la place, par sa superficie, au 19e rang des départements de la France métropolitaine [1].

Sommaire

Régions naturelles

Les régions naturelles de la Charente-Maritime sont issues de la diversité de leurs terroirs agricoles, lesquels dépendent à la fois de la nature des sols et de leur exploitation autant que de la variété des milieux géographiques. Ces derniers qui relèvent de la diversité des sites naturels (sites de vallée, de plaine, de plateau, de marais, milieux littoraux, domaine insulaire) ont déterminé ou influencé à la fois les modes de production et d’organisation de l’espace géographique.

Ainsi de véritables micro-régions naturelles se distinguent-elles par la différence de l'occupation des sols qui a servi à fixer les activités humaines et économiques. Chaque région naturelle est dominée par une ou plusieurs villes dont l’importance détermine aussi leur influence.

Du nord au sud, neuf régions naturelles peuvent être délimitées en Charente-Maritime :

Le Marais Poitevin

Cette micro-région est située tout au nord du département de la Charente-Maritime, dont la Sèvre Niortaise lui sert de délimitation naturelle.

À l'ouest, le Marais Poitevin est bordé par la baie de l'Aiguillon, dont l'activité économique majeure est la mytiliculture, centrée sur Charron[2], faisant de la Charente-Maritime le premier producteur national de moules. C'est dans le pertuis Breton que se situe l'Anse de l'Aiguillon[3], où se jettent la Sèvre Niortaise et, un autre fleuve côtier de moindre importance, le Curé. Son littoral est entièrement marécageux de l'embouchure de la Sèvre Niortaise jusqu'à celui du Curé. Il est bordé par le vaste marais de la Brie, où de nombreux collecteurs vont rejoindre la baie, dont le plus important est le Canal du Curé, ce dernier correspond à la partie canalisée d'un petit fleuve côtier.

Ces terres de marais, qui sont devenues des marais agricoles, ont deux orientations dans leur mise en valeur. Celles qui ont été asséchées sont vouées quasi exclusivement à la culture du maïs, tandis que les autres terres sont des prairies destinées à l'élevage intensif. Ces prairies naturelles, gagnées sur la mer, sont appelées "prés salés", parce que ces derniers sont drainés par tout un réseau de canaux d'irrigation dont l'eau est plus ou moins salée. C'est là un aspect caractéristique de tous les polders, où les marais drainés nécessitent un entretien constant et une protection vigilante contre l'invasion des eaux (protection contre les eaux de mer, évacuation rapide des eaux issues des crues de printemps).

Autour de Marans, qui est le principal centre urbain de cette région, se situe le « marais desséché » dont les productions agricoles sont tournées vers la céréaliculture, principalement le maïs, et à l'ouest de la ville, l’élevage bovin pour la viande.

Tout à l'est, en bordure du Mignon (sa partie canalisée depuis Mauzé-sur-le-Mignon s'appelle le Canal du Mignon), affluent de rive gauche de la Sèvre Niortaise, commence le « marais mouillé », zone humide principalement dévolue à l'élevage laitier et aux cultures maraîchères.

Le Marais Poitevin est une région agricole en Charente-Maritime[4], dont l’altitude moyenne est l’une des plus basses de tout le département, peu d’endroits en effet dépassent les 20 mètres de hauteur. Cette vaste cuvette alluviale et fluviatile, d’environ 20 000 hectares[5], correspond à l’ancien golfe des Pictons qui a été drainé dés le milieu du Moyen Age et dont les terres ont été peu à peu gagnées sur la mer par un important travail de poldérisation, emprunté au modèle hollandais.

La vallée du Curé, dont le cours inférieur a été canalisé pour servir au drainage à la partie du "marais desséché", délimite au sud le Marais Poitevin et le sépare de la région de l’Aunis.

L'Aunis

  • Article détaillé : Aunis.

Cette région naturelle, d’environ 85 000 hectares[6], est bordée à l’ouest par l’océan Atlantique. Son littoral se distingue, soit par de hautes falaises calcaires (falaises d'Esnandes, de Marsilly, de L'Houmeau, promontoire de La Pallice et môle de Chef-de-Baie à La Rochelle, Pointe du Chay à Angoulins-sur-Mer, Pointe des Boucholeurs à Châtelaillon-Plage), soit par des côtes basses, quelques unes étant marécageuses (marais de Voutron et d’Angoulins), d'autres sablonneuses (plages d’Aytré, d'Angoulins, de Châtelaillon-Plage, mince cordon dunaire entre Angoulins et Châtelaillon-Plage à Saint-Jean-des-Sables).

Le littoral nord de l'Aunis à Esnandes

Le littoral nord de l'Aunis est bordé par le Pertuis Breton, petite mer intérieure qui sépare l'ile de Ré des côtes de la Vendée. Trois caps calcaires s'avancent doucement dans l'océan, entre Esnandes et le grand port maritime de La Pallice ; du nord au sud, se trouvent la pointe Saint-Clément, la pointe du Plomb et la pointe de Chef-de-Baie.

Au sud de La Rochelle se trouve le Pertuis d'Antioche, qui sépare l'île de Ré de l'île d'Oléron, et qui correspond à un véritable détroit autant qu'à une petite mer intérieure. Le trait de côte, au sud de La Rochelle, fait également apparaitre des promontoires (pointe des Minimes, pointe de Roux, pointe du Chay).

La pointe du Chay à Angoulins-sur-Mer, un lieu très prisé des géologues

Concernant ce denier cap, il est le plus remarquable, ressemblant davantage à un promontoire, une sorte de presqu'île, dont la richesse géologique en fait un lieu d'étude très couru des géologues. Enfin, face à Châtelaillon-Plage, se situe la Rade des Basques, qui la sépare de l'île d'Aix[7].

Sur le rivage nord, au pied des falaises, soit vives, soit mortes, entre l'Anse de l'Aiguillon et La Rochelle, le littoral est encore adonné à la mytiliculture (Esnandes, Marsilly et L'Houmeau), mais cette activité tend à se réduire de plus en plus.

Au sud de La Rochelle, dans les zones marécageuses du littoral, où se pratiquait l'exploitation des salines depuis le Moyen Age, l'ostréiculture a pris le relais. Cette dernière activité se maintient encore à Angoulins-sur-Mer (site de la presqu'ile du Chay) et à Châtelaillon-Plage (site ostréicole des Boucholeurs).

A l’est, l’Aunis est délimitée, d'une part, par la vallée du Mignon, affluent de rive gauche de la Sèvre-Niortaise, et, d'autre part, par la vallée de la Gères, modeste affluent de rive droite de la Charente, tandis qu'au sud, commence le vaste Marais de Rochefort.

Au centre de la plaine, la vallée du Curé, qui se jette dans l'Anse de l'Aiguillon, au nord d'Esnandes, sépare l’Aunis du Marais Poitevin. Ce petit fleuve côtier naît au village éponyme de Curé, dans la commune de Saint-Georges-du-Bois, au nord de Surgères, et est grossi, sur sa rive gauche, des eaux du Virson, ruisseau qui prend sa source dans le lac de Frace, au nord-est d'Aigrefeuille d'Aunis. Ces petites rivières constituent d'importantes ressources par leur apport en eau douce pour la mytiliculture autant que pour l'irrigation.

L’Aunis correspond à une table calcaire, une sorte de promontoire qui s’avance vers l’océan. Elle se caractérise par de faibles altitudes, qui s’inclinent doucement d’est en ouest, de 60 mètres, collines à l'est de Surgères, à 20 mètres, promontoire de La Pallice, au droit de l'océan, l’altimétrie moyenne de la plaine étant de 30 mètres environ.

Cette plaine calcaire, à peine vallonnée, où aucune vallée ne s'y encaisse, contient des sols particulièrement fertiles, dont les terres de groies bien amendées ont fait de l’Aunis une riche terre céréalière. Cette région de champs ouverts, de type openfield, aux larges horizons dénudés, lui donne des aspects de « petite Beauce ». Cependant, la monotonie de son paysage est rompue dans sa bordure orientale, au-delà de Surgères, où le relief devient plus vallonné par la présence de collines dont les terres sont encore le domaine des prairies artificielles pour l’élevage laitier.

La forêt de Benon, qui est une forêt domaniale, composée essentiellement de chênes pubescents, sert également de délimitation géographique avec le Marais Poitevin, au nord-est. Cette forêt, qui était à l'origine une hêtraie, s'étend sur sept communes[8], regroupant une surface totale de 3 300 hectares, dont 598 hectares relèvent du domaine public[9]. Elle est l’unique forêt de la plaine de l’Aunis, étant quelquefois surnommée le "poumon vert" des Rochelais.

La Rochelle est la capitale historique de cette ancienne province, tandis que Surgères demeure un gros centre de services agricoles, desservant toute la partie orientale de l’Aunis. Cette province, dont l’urbanisation s’est considérablement accélérée durant la dernière décennie, subit la très forte influence de La Rochelle. Son aire urbaine s’étend jusqu’aux portes de Surgères et à la limite du département des Deux-Sèvres, et rassemble aujourd’hui près d’un tiers de la population départementale. L’Aunis tend à devenir de plus en plus une région suburbaine et perd son identité rurale, que le tourisme cherche malgré tout à préserver.

L'archipel charentais

Vue aérienne de l'île de Ré

Les deux îles principales que sont Oléron et forment des individualités géographiques nettement marquées, du fait de leur insularité, bien qu’elles soient toutes les deux reliées par un pont-viaduc. Les îles d'Aix et Madame font également partie de cet ensemble insulaire aux traits si originaux. L'archipel charentais forme une superficie totale de près de 262 km²[10].

Les deux îles principales constituent les prolongements naturels et géologiques des tables calcaires de l’Aunis pour l’île de Ré et de la Saintonge pour l’île d’Oléron. Au sud de l’île d’Oléron, des dunes importantes ont été stabilisées par la plantation d’une grande forêt de pins maritimes dès le XIXe siècle, la Forêt de Saint-Trojan, tandis que sur un autre cordon dunaire, au nord-est de l’île, a été fixée la forêt des Saumonards. Dans l’île de Ré, le cordon dunaire qui relie la presqu’île d’Ars à celle de Loix comporte le bois de Trousse-Chemise et pratiquement l’unique forêt rhétaise. Au nord de l'île d'Aix, un bois de chênes verts, le bois Joly, couvre presque le quart de toute l'île, elle enserre le site historique de Fort Liédot.

Ces îles tirent leurs richesses de leurs milieux naturels très comparables et, sous la forte impulsion du tourisme qui en est devenu l’économie dominante, elles ont développé chacune des productions originales et, quelquefois, fort semblables. Ainsi, l’île de Ré s’est spécialisée dans la culture des primeurs (pommes de terre et asperges) et dans la viticulture (eaux de vie de cognac et vins de pays), cette dernière activité étant très importante dans le nord de l’île d’Oléron. Si l’île de Ré a su maintenir avec succès la saliculture dont la production du sel marin a atteint une réelle notoriété, Oléron s’est davantage spécialisée dans l’ostréiculture et la pêche hauturière. Le port de La Cotinière est devenu le premier port de pêche de la Charente-Maritime et, par delà, d'une partie du golfe de Gascogne jusqu'au sud de la Vendée.

Ré a pour capitale historique Saint-Martin-de-Ré et Oléron a pour capitale géographique Saint-Pierre-d'Oléron, mais les deux îles n’échappent pas à l’influence urbaine de La Rochelle pour la première et de Rochefort, voire même de Marennes, pour la seconde. Ces îles cherchent malgré tout à préserver leur identité insulaire, en essayant de limiter un tourisme de masse qui, mal contrôlé, pourrait les défigurer irrémédiablement.

Les Marais de Rochefort et de Brouage

Les marais de Broue et de Brouage, classés grand site de France

Cette région naturelle, essentiellement maritime autant par sa proximité du rivage océanique que par la présence des grands estuaires fluviaux (basse vallée et embouchure de la Charente au centre, vaste estuaire de la Seudre au sud), est caractérisée par une altimétrie tout à fait comparable à celle relevée dans le Marais Poitevin. Au nord de la basse vallée fluviale de la Charente s’étend, sur environ 12 000 hectares[11], le Marais de Rochefort. Ce dernier est constitué principalement des marais desséchés de la Petite Flandre, de Fouras et d’Yves. Ils ont été drainés et asséchés dès les XVIIe siècle et XVIIIe siècle par des ingénieurs hollandais qui y ont introduit la technique des polders[11]. La Gères et son affluent, la Devise, ont été canalisés pour permettre l’évacuation des eaux des marais vers la Charente. Ces terres sont maintenant destinées principalement à la maïsiculture intensive aux dépens de l’ élevage bovin.

Au sud du fleuve se situe le Marais de Brouage qui s’étend également sur 12 000 hectares[11]. Ses marécages ont été assainis à partir du début du XIXe siècle. Il s’agit d’anciens marais salants qui, après drainage, ont été transformés en prés salés pour l’élevage bovin et ovin, tandis qu’en bordure de la vallée de la Seudre, les anciennes salines ont été transformées en claires à huîtres. La région de Marennes est devenue un important centre de production ostréicole faisant de la Charente-Maritime le premier producteur d’huîtres d’Europe. Cette reconversion de l’économie locale à l’élevage et à l’ostréiculture est confortée par l’importance de l’économie touristique (plages de Fouras et de Port-des-Barques, attrait touristique de l’île d'Aix et de Fort-Louvois, villes chargées d’histoire de Rochefort et de Marennes, site historique de Brouage).

À l’est de cette micro-région, tout autour de Tonnay-Charente et le long de la vallée de l’Arnoult, dont le cours supérieur a été canalisé au début du XIXe siècle, se sont développées des cultures maraîchères et légumières, faisant de cette région le jardin potager de la Charente-Maritime, avec l’appellation flatteuse de « petite Bretagne ».

Rochefort et Marennes sont les centres urbains dominants de cette région littorale et fluviale, leur dynamisme économique et urbain s’affirmant de plus en plus depuis une décennie.

La Saintonge agricole

Située à l’est et au nord-est de la Charente-Maritime, cette région, qui est proche du Seuil du Poitou, est celle qui porte les plus hautes collines du département. C’est en effet près du département des Deux-Sèvres que se situe le point culminant de la Charente-Maritime, avec 173 mètres relevés au coteau du bois de Chantemerlière[12]. Dans l’ensemble, les altitudes de ce bas plateau s’élèvent d’ouest en est, de 50 mètres à plus de 150 mètres. Les vallées de la Boutonne et de ses affluents principaux (Trézence, rive droite, et Nie, rive gauche), qui sont bordées de larges peupleraies, entaillent doucement le plateau aux sols calcaires et marneux.

Les massifs boisés, à l’état résiduel, sont situés aux marges de cette région vallonnée (Forêt de Chizé, Forêt d'Aulnay), où se situent par ailleurs les plus hautes altitudes du département.

Longtemps adonnée à la vigne, puis à l’élevage laitier et à la polyculture, c’est aujourd’hui une importante région céréalière, dont les principales productions sont le tournesol, le colza, le maïs et le blé. D’une terre de semi-bocage qu’elle avait encore dans les années soixante, la Saintonge agricole a considérablement modifié son paysage agricole. Des remembrements intensifs, opérés dans les trois dernières décennies, lui ont donné aujourd’hui un paysage d’openfield. Elle prolonge ainsi à l’est la riche plaine céréalière de l’Aunis, mais elle en diffère nettement par son relief ondulé et ses collines élevées.

Saint-Jean-d'Angély est la ville principale de cette région longtemps affectée par l’exode rural et menacée aujourd’hui par le vieillissement de la population et la désertification rurale.

La Saintonge centrale et viticole

Comme son nom l'indique, la Saintonge centrale et viticole correspond à la partie centrale du département de la Charente-Maritime, à laquelle s'ajoutent le « Pays-bas » de Matha, à l’est, et les « Borderies », plateau boisé aux sols siliceux qui s’étend de Saint-Savinien à Burie.

Elle est délimitée, au nord, par le plateau de la Saintonge agricole, à l'ouest, par les basses vallées de la Boutonne et de la Charente, ainsi que par celle de l'Arnoult, au sud-ouest, par la Saintonge maritime et, au sud, par la Haute Saintonge.

Une rue de Saint-Sauvant, surnommée la "Rocamadour" de la Saintonge.

Il s'agit d'un bas plateau, aux sols très différenciés (calcaires et siliceux au nord du fleuve, crayeux et marneux au sud), au sein duquel s'encaisse la Charente en une vallée dissymétrique. Cette riante vallée s'évase sur sa rive gauche, où prédominent des prairies alluviales, souvent inondables lors des crues hivernales, tandis que, sur la rive droite, des falaises, quelquefois abruptes et surplombant le fleuve, portent des villages perchés, comme celui de Saint-Sauvant, site pittoresque surnommé flatteusement le "Rocamadour de la Saintonge"[13].

Une « Cadorette », falaise bordant autrefois l'estuaire de l'Arnoult

L'altimétrie moyenne de cette région est assez comparable à celle relevée en Saintonge agricole, les altitudes étant comprises entre 30 et 60 mètres de hauteur de part et d'autre du fleuve, et même davantage dans le plateau des Borderies, où elles atteignent 100 mètres en limite du département de la Charente, près de Burie . Elles s'inclinent toutes en direction de l'ouest, où le plateau saintongeais, au contact des marais de la zone littorale, laisse paraître par endroits un ancien trait de côte, issu de l'ancien rivage du golfe des Santons. Sur cet ancien golfe, aujourd'hui entièrement comblé, s'évasait l'Arnoult en un très vaste estuaire, dont les falaises mortes sont visibles notamment à Pont-l'Abbé-d'Arnoult et à Sainte-Radegonde (site des falaises mortes de La Cadorette).

La Charente et ses affluents (Antenne, rive droite, et Seugne, rive gauche) s'écoulent dans des vallées basses, dont l'altimétrie est partout inférieure à 20 mètres. Le delta des Seugnes, en amont de Saintes et sur la rive gauche de la Charente, crée un paysage original de marais fluviatiles, d'une très grande richesse écologique.

Le Pays-bas de Matha fait exception à cet ensemble régional, bien qu'il lui appartienne par son soubassement géologique ; il s'agit en effet d'une dépression dont l'altitude moyenne est de 20 mètres, au sein de laquelle coulent l'Antenne et ses nombreux affluents. Cette cuvette, au relief de pénéplaine, contraste avec le plateau escarpé des Borderies, qui la domine à l'ouest, du haut de ses 80 mètres[14].

Zone de production du cognac

Cette grande région viticole prolonge à l'ouest la riche région du Cognaçais. Comme son nom l'indique, la Saintonge viticole tire sa richesse principalement de la vigne, pour la production des célèbres eaux de vie de cognac et du pineau des Charentes. La vigne est très développée et soigneusement entretenue dans les Borderies et dans le Pays-bas de Matha. Au sud du fleuve, dans la région de Pons et de Gémozac, se trouvent les vignobles les plus étendus du département. Ces vignes, classées[15] en fins bois et bons bois dans leur grande majorité, produisent des eaux de vie de qualité, et particulièrement, celles qui proviennent du Pays Buriaud, dont les vignes sont classées dans la zone délimitée des Borderies[16].

Au côté de la viticulture, d’autres productions agricoles complètent cette économie rurale, riche et diversifiée. Les cultures fruitières (pommes, poires, fraises notamment) sont particulièrement bien développées autour de Saintes ainsi que l'horticulture, tandis que la région de Gémozac et la vallée moyenne de la Seudre, au sud de Saintes, sont le domaine privilégié des cultures maraîchères et des pépinières viticoles. A l'ouest de Saintes, la céréaliculture progresse aux dépens de la vigne et de l'élevage laitier, mais ce dernier se maintient sur les prairies en bordure de la Charente[17].

Cette région a comme centre urbain principal la ville de Saintes. L'aire urbaine de Saintes s'est beaucoup étendue dans la dernière décennie, elle affirme sa deuxième place dans le département, autant par sa population que par son économie. Saintes exerce une très forte influence urbaine en Saintonge et rend cette région de plus en plus attractive. Même les villes de Pons, Gémozac et Saint-Savinien contribuent à ce dynamisme régional. Si cette région s’urbanise de plus en plus, surtout autour de Saintes et, dans une moindre mesure sur l’axe Pons-Gémozac, la ruralité y est encore très préservée et demeure particulièrement active.

La Saintonge maritime et girondine

Les coteaux de Gironde à Chenac-Saint-Seurin-d'Uzet

La Saintonge maritime et girondine est baignée, au sud-ouest, par le plus vaste estuaire de l'Europe, la Gironde. Au nord-ouest, elle est délimitée par la vallée de la Seudre et, à l'est, par le plateau de la Saintonge viticole. C'est une région d’altimétrie moyenne, comprise entre moins de 10 mètres sur le littoral et plus de 60 mètres dans le massif dunaire de la presqu'île d'Arvert comme sur les coteaux de la Gironde au sud-est. La Saintonge maritime a des productions agricoles très variées qui répondent en de nombreux points à celles observées en Saintonge viticole : viticulture sur les coteaux girondins et céréaliculture sur le plateau, cultures fruitières (melons) et maraîchères en vallée de la Seudre.

À l'ouest, cette micro-région est dominée par le vaste massif boisé de la Forêt de la Coubre. Il s’agit en fait d’une immense pinède, plantée artificiellement vers le milieu du XIXe siècle, pour contenir l'avancée des dunes dans la presqu'île d'Arvert.

Sur les rives méridionales de l’estuaire de la Gironde, les marais ont été remis en valeur grâce au tourisme.

C'est également dans cette partie de la Saintonge maritime que se trouve la vaste embouchure de la Seudre, dont la rive gauche est adonnée essentiellement à l'ostréiculture, et où La Tremblade est le premier port ostréicole de France.

Cette très importante région touristique est dominée par Royan. Cette grande station balnéaire est le centre urbain principal de cet ensemble régional dynamique, tandis que Saujon s’affirme comme le carrefour géographique de cette région maritime, gagnée par une urbanisation rapide.

La Haute Saintonge

La Haute Saintonge est arrosée par la Seugne et son affluent principal, le Trèfle, ainsi que par le , qui sert de délimitation naturelle avec le département voisin de la Charente. C'est une région viticole et de polyculture, demeurée très rurale. Les nombreux coteaux, qui sont coiffés de vignes, ont des altitudes supérieures à 60 mètres et nombre de villages ont été édifiés sur des éminences élevées. La Haute Saintonge est un plateau aux sols variées (calcaires, crayeux, argileux, siliceux) aux altitudes moyennes comprises entre 20 mètres (vallées de la Seugne et du Né) et plus de 110 mètres (coteaux de la champagne d'Archiac).

Seule Jonzac fait figure de centre urbain notable et commande cette région longtemps frappée par l'exode rural et faiblement peuplée.

La Saintonge boisée

Cette micro-région, également dénommée la Double saintongeaise, correspond à la partie la plus méridionale du département. Son relief est plus vallonné que celui de la Haute-Saintonge et de hautes collines dont les hauteurs atteignent souvent plus de 120 mètres d’altitude portent parfois des villages perchés. Son point culminant qui correspond au coteau boisé de Boismorand se trouve situé à cheval sur les deux départements charentais, près de Chevanceaux. C'est le point culminant du sud de la Charente-Maritime [18]

La Saintonge boisée est le prolongement méridional de la Haute-Saintonge, mais ses sols en diffèrent nettement, étant caractérisés par des terres sablonneuses et siliceuses, couvertes de landes et parsemées d’étangs, sur lesquelles ont été plantés des pins sylvestres dans le courant du XIXe siècle. Cette pinède n’est pas sans rappeler les vastes forêts des Landes de la Gascogne. Le massif boisé de la Double saintongeaise recouvre pratiquement la moitié de la superficie de cette région qui demeure très faiblement peuplée, et dont l’activité agricole est dominée par la polyculture (élevage bovin, céréales, vignes) et l’exploitation forestière.

Montendre, Montlieu-la-Garde et Montguyon sont les seuls bourgs notables de cette contrée mais leur influence se limite surtout à leurs cantons respectifs. Bordeaux y exerce par contre une emprise considérable bien que la métropole de l’Aquitaine soit située à une cinquantaine de kilomètres plus au sud.

La façade atlantique et les îles

Le phare de Chassiron à l'extrémité occidentale de l'île d'Oléron
La pointe du chay, près de La Rochelle

C'est le seul département de la région Poitou-Charentes qui possède une façade maritime sur l'Océan Atlantique. Son littoral s'étend sur 463 kilomètres, îles comprises, et offre une variété remarquable de reliefs littoraux (côtes marécageuses, côtes dunaires, grandes plages de sable fin ou criques sableuses, falaises crayeuses ou calcaires, baies et petits golfes, caps et promontoires, presqu'îles, larges estuaires fluviaux...).

Le littoral charentais est de plus composé d'un archipel de quatre îles dont les deux plus grandes sont séparées entre elles par des détroits qui sont nommés « pertuis » et qui sont de véritables petites mers intérieures :

  • Au nord, le pertuis Breton sépare l'île de Ré des côtes de la Vendée,
  • Au centre, le pertuis d'Antioche qui renferme la plus grande mer intérieure du littoral charentais, sépare l'île de Ré de l'île d'Oléron,

Parmi ces quatre îles qui forment l'archipel charentais, deux sont de superficie notable et chacune est reliée au continent par un pont-viaduc :

  • Il s'agit, au nord, de l'île de Ré, qui, par sa superficie d'environ 85 km², est la troisième île du littoral atlantique français, se plaçant après l'île d'Oléron et Belle-Île. Cette île est la plus densément peuplée des îles de la France métropolitaine, sa densité de population est deux fois supérieure à celle de la France.
  • Au sud, l'île d'Oléron est la seconde île de la France métropolitaine, loin derrière la Corse. Parmi les îles françaises du littoral atlantique, l'île d'Oléron est la plus peuplée, la plus méridionale ainsi que la plus étendue, avec ses 174 km².

Les deux autres îles charentaises sont de taille beaucoup plus modeste ; l'une, l'île d'Aix n'est accessible que par bateau par une liaison maritime régulière depuis Fouras ou par des liaisons saisonnières qui ont lieu chaque été depuis La Rochelle, et la plus petite des quatre (à peine 800 m dans sa plus grande longueur, 0,78 km² de surface totale), l'île Madame, peut être accessible à pied à marée basse par une passe (la passe aux bœufs).

Sur le plan administratif, l'île de Ré est rattachée à l'arrondissement de La Rochelle ; elle est formée de deux cantons qui ont pour chefs-lieux Ars-en-Ré et Saint-Martin-de-Ré et sont composés de cinq communes chacun.

Les trois autres îles de l'archipel charentais appartiennent toutes à l'arrondissement de Rochefort :

  • L'île d'Aix est une commune à part entière et appartient au canton de Rochefort-Nord qui compte sept communes dont une partie de la ville de Rochefort. Elle a la particularité d'être la plus petite commune de Charente-Maritime avec seulement 1,19 km².

Relief

Zones humides sur l'île Madame

Les marais sont particulièrement nombreux et occupent 1/5 de la superficie du département : du nord au sud, se trouvent le Marais Poitevin, les Marais de Rochefort et d'Yves, de la Boutonne, de la Trézence, de Saint-Hippolyte, de Saint-Froult, de Broue et de Brouage, de la Seudre, de la presqu'île d'Arvert et de la rive droite de la Gironde.

C'est dans les marais de de Rochefort, d'Yves et de Brouage que nidifient nombre de cigognes ; le département de la Charente-Maritime compte en effet le plus grand nombre de cigognes en France.

Ces espaces humides succèdent parfois à d'anciens golfes marins aujourd'hui partiellement comblés par les alluvions (marais de la Seudre, de Broue et de Brouage, de Rochefort). Après avoir longtemps été utilisés comme marais salants, certains ont été reconvertis en parcs ostréicoles, tandis que d'autres sont devenus des réserves ornithologiques (réserve du marais d'Yves, marais de Broue et de Brouage, marais de Moëze). Ils sont connus localement sous le nom de « marais gâts » et sont souvent alimentés par de l'eau saumâtre.

Certains espaces humides sont également situés dans les vallées inondables des principaux fleuves, soit en particulier la Sèvre Niortaise, au nord du département, la Charente et ses deux principaux affluents en Charente-Maritime (la Boutonne et la Seugne). C'est dans la vallée de la Charente que les zones inondables prennent le nom local de « prées » , toponyme qui se retrouve dans le nom de la commune de Saint-Laurent-de-la-Prée, en aval de Rochefort. Ce sont des « marais doux » car ils sont alimentés par les eaux des fleuves et des rivières et ont une importance considérable aussi bien pour l'agriculture que pour la conchyliculture, le département étant un grand producteur européen d'huîtres et de moules.

Les deux îles principales possèdent également des marais (Ré et Oléron) dont une partie est exploitée pour la production de sel marin, notamment dans l'île de Ré.

En tout, 110 000 hectares de zones humides occupent le territoire de la Charente-Maritime :

  • Au nord du département se trouve le Marais Poitevin que draine la Sèvre Niortaise et ses affluents dont la Vendée (rive droite) et le Mignon (rive gauche). Ce vaste espace humide est compartimenté en deux secteurs bien distincts : le « marais desséché » à l'ouest, où se situe la ville de Marans, et le « marais mouillé » à l'est, aux portes de Niort, dont une partie est devenue un site touristique fort fréquenté - site de la Venise verte - qui se situe dans le département voisin des Deux-Sèvres.
  • Au centre du département, de part et d'autre de la basse vallée de la Charente, le marais de Rochefort, appelé également Petite Flandre (rive droite du fleuve), et le marais de Brouage (rive gauche du fleuve) ont été asséchés et quadrillés de canaux depuis plus de trois siècles. Le canal de la Charente à la Seudre constitue l'un des collecteurs les plus importants du marais de Brouage.
  • Au sud-ouest, les marais de la basse vallée de la Seudre se sont formés autour de Marennes, sur la rive droite de l'estuaire, et de La Tremblade, sur la rive gauche. Il s'agit d'anciens marais salants qui avaient fait la fortune de Marennes et de Brouage. C'est aujourd'hui le domaine par excellence de l'ostréiculture qui est en fait le premier centre de production européen d'huîtres.
  • Enfin, au sud, le long de la rive droite de l'estuaire de la Gironde, des marais se sont formés, ou paluds. Ils sont aujourd'hui intégrés à une zone de protection spéciale dite des « marais de la rive nord de la Gironde », dans le cadre du réseau des sites naturels de grande valeur patrimoniale Natura 2000.

Au-delà de la zone littorale de la Charente-Maritime, le département est composé de plaines doucement ondulées (Aunis, « Pays-bas » de Matha) et de bas plateaux au relief plus vallonné (Saintonge et ses régions naturelles comme les Borderies au nord du fleuve Charente, les Bois saintongeais au sud du fleuve, la Haute-Saintonge, la Double saintongeaise tout au sud du département, appelée également Saintonge boisée).

Le relief du département est dans son ensemble de faible altitude, largement inférieure à 100 mètres pour les plaines littorales et les bas plateaux calcaires ou crayeux de l'arrière-pays charentais. Cependant, cette faible altimétrie ne signifie pas un relief uniformément monotone.

Ainsi, dans le nord-est du département, au contact méridional du Seuil du Poitou, le relief prend un peu d'ampleur. C'est dans cette partie de la Charente-Maritime que se situe le point culminant du département avec ses 173 mètres de hauteur, il s'agit d'un coteau boisé, le "Bois de Chantemerlière", situé sur la commune de Contré.

De même, dans la partie méridionale du département, qui correspond à la Double saintongeaise - ou Saintonge boisée -, l'altitude moyenne avoisine les 100 mètres.

Bois et forêts

Plusieurs forêts sont situées dans le département ou dans ses bordures administratives et occupent environ 15 % de la superficie totale de la Charente-Maritime :

  • Au nord et nord-est du département, des forêts résiduelles (forêt de Benon (3 300 ha), forêt de Chizé et forêt d'Aulnay), composées essentiellement de feuillus, sont les vestiges d'une vaste forêt antique, la forêt d'Argenson[19], qui séparait les anciennes provinces de l'Aunis et de la Saintonge de celle du Poitou.
  • À l'est et au centre du département, les Bois situés entre Saint-Jean-d'Angély, Saintes et Cognac sont les résidus de l'antique forêt de feuillus d'Authon-Annepont, où de vastes clairières culturales ont été mises en valeur pour les plantations de vignes lors des grands défrichements de la période médiévale.
  • Au centre du département, notamment des deux côtés du fleuve Charente et entre Charente et Seudre, toute une couverture forestière, percée de larges clairières culturales ou viticoles, apparaît. Si les forêts et les bois y sont nombreux, ils sont souvent de faible dimension, seule la Forêt de Pons, bien que très morcelée, s'y distingue par sa surface (500 ha).
  • Enfin, au sud-sud-ouest, se situe la Forêt de la Lande (5 000 ha) qui est prolongée à l'extrémité méridionale du département par le vaste massif boisé de la Double saintongeaise (30 000 ha), dans lequel se situe la pinède de Bussac-Forêt, limitrophe du département de la Gironde. Ces forêts implantées sur des terrains siliceux sont essentiellement des plantations de pins maritimes et évoquent les grandes pinèdes de la Gascogne (départements de la Gironde et des Landes).

Géologie

Le département possède une activité sismique légère, constituée régulièrement de tremblements de terre qui ont lieu au large de l'Île d'Oléron. L'emplacement de la faille est encore mal connu. Le séisme le plus important d'une magnitude de 5,5, a eu lieu le 7 septembre 1972. Le dernier en date, d'une magnitude de 4,5, a eu lieu le 18 avril 2005[20].

Sur le plan géologique, le département appartient entièrement au Bassin Aquitain dont il constitue l'extrémité septentrionale. Il est séparé du Massif Armoricain, au nord-ouest, par le Marais poitevin, et du Bassin Parisien, au nord-est, par le Seuil du Poitou. Ses assises géologiques qui appartiennent au soubassement du Bassin Aquitain sont constituées de différents matériaux dont les principaux sont les suivants :

  • Les calcaires et les marnes du Jurassique abondent au nord du fleuve Charente (promontoire calcaire de l'Aunis, plateau de la Saintonge du Nord) tandis que les calcaires et les grès du Crétacé se trouvent au sud du fleuve (Saintonge).
  • Les dépôts alluviaux d'origine quaternaire sont issus des zones estuariennes des fleuves côtiers et des vallées plus ou moins larges des fleuves et de leurs affluents (vallée de la Sèvre niortaise au nord, vallée de la Charente au centre du département, vallée de la Seudre et estuaire de la Gironde au sud).
  • Enfin, les sédiments marins d'origine également quaternaire recouvrent les marais littoraux qui formaient autrefois de vastes golfes marins (golfe des Pictons au nord occupé aujourd'hui par le Marais poitevin et golfe des Santons au centre occupé aujourd'hui par le marais de Brouage).

Voir la carte géologique sous le Géoportail de l'IGN.

Hydrologie

Le fleuve Charente vers Rochefort : la Charente-Maritime

Quatre fleuves tributaires de l'océan Atlantique traversent le département :

  • la Sèvre niortaise, en bordure avec le département de la Vendée,
  • la Charente, qui donne son nom au département.
  • la Seudre
  • la Gironde qui est l'estuaire de la Garonne, marque la limite avec le département de la Gironde. Elle est l'un des plus vastes estuaires d'Europe et bénéficie à ce titre d'une protection au sein du réseau Natura 2000

Les principaux affluents de la Charente - dans le département de la Charente-Maritime - sont la Boutonne , rive droite, et la Seugne, rive gauche. La Boutonne est le plus long affluent de rive droite de la Charente.

Le département comprend également plusieurs canaux, creusés pour la navigation commerciale, dont :

.

Environnement

La rivière Antenne est au cœur du site Natura 2000 de la Vallée de l'Antenne

En Charente-Maritime 5 sites sont classés dans le Natura 2000 en mer et 39 dans le réseau réseau Natura 2000. Comme six de ces zones correspondent à 2 sites, il y a donc 33 zones pour 39 sites Natura 2000 dont 19 sont entièrement en Charente-Maritime 7 sont en Charente et en Charente-Maritime, 3 en Deux-Sèvres et en Charente-Maritime, 2 en Gironde et en Charente-Maritime 1 en Dordogne, en Gironde et en Charente-Maritime et 1 en Dordogne, en Gironde, en Charente et en Charente-Maritime.

Ils sont d'une grande diversités, centrés sur un habitat, la mer, un marais, la vallée d'une rivière ou d'un fleuve, des dunes, des coteaux ou encore sur une espèce animale.

Référence

  1. - 1. Gironde : 9 999 km² - 2. Landes : 9 243 km² - 3. Dordogne : 9 060 km² - 4. Côte-d’Or : 8 765 km² - 5. Aveyron : 8 735 km² - 6. Saône-et-Loire : 8 574 km² - 7. Marne : 8 162 km² - 8. Puy de Dôme : 7 970 km² - 9. Pyrénées-Atlantiques : 7 645 km² - 10. Isère : 7 431 km² - 11. Yonne : 7 427 km² - 12. Allier : 7 340 km² - 13. Aisne : 7 369 km² - 14. Cher : 7 235 km² - 15. Maine-et-Loire : 7 166 km² - 16. Vienne : 6 990 km² - 17. Alpes de Haute Provence : 6 925 km² - 18. Côtes-d’Armor : 6 878 km² [source : INSEE]
  2. souvent surnommée la "capitale de la moule"
  3. appelée plus souvent baie de l'Aiguillon, mais sur les cartes géographiques, elle est dénommée Anse de l'Aiguillon. Elle est "fermée" par deux caps ; au nord, la pointe de l'Aiguillon (dans le département de la Vendée), qui correspond à une flèche sableuse, comme celle observée à la pointe de La Coubre, et au sud (en Charente-Maritime), la pointe Saint-Clément, qui est une falaise calcaire qui domine par un joli point de vue toute la baie [source : Carte Michelin n°324].
  4. Les services officiels de l'Agriculture ont délimité en Charente-Maritime cette région en la dénommant "Marais Poitevin desséché", dont la superficie est de 306 km², répartis sur 11 communes. Ce qui en fait la plus petite des six régions agricoles définies par les services départementaux de l'Agriculture [Source : D.D.A. de la Charente-Maritime]
  5. Les données chiffrées de cette surface concernent uniquement la partie en Charente-Maritime, qui ne dispose que d'une faible portion du Marais Poitevin, dont la surface totale est évaluée à 120 000 hectares, répartis entre trois départements de façon inégale (Vendée, Deux-Sèvres et Charente-Maritime). Sur ce sujet, voir notamment l'ouvrage de J. Soumagne, La Charente-Maritime aujourd'hui, milieu, économie, aménagement, Université francophone d'été, Jonzac,1987, p.21
  6. Les services officiels de la Direction de l'Agriculture de la Charente-Maritime donnent pour la région agricole de l'Aunis une superficie totale de 933 km², incluant l'île de Ré et recouvrant 70 communes. En cumulant les superficies du Pays d'Aunis et de la CDA de La Rochelle, la surface est alors de 1 145 km², mais, dans ce cadre, la région de l'Aunis inclut les communes comprises dans le Marais Poitevin et dans le Marais de Rochefort. La surface exprimée dans le résumé correspond à la superficie de la région agricole de l'Aunis, exceptée l'île de Ré, soit alors 848 km²
  7. Voir la carte Michelin n°324
  8. Communes de Benon, Courçon, Cram-Chaban, Le Gué-d'Alleré, La Grève-sur-le-Mignon, La Laigne et Saint-Georges-du-Bois
  9. Cette forêt est gérée en partie par l'O.N.F. sur 465 ha et par le département de la Charente-Maritime (Conseil Général) sur 133 ha
  10. Les données sont celles de l'I.N.S.E.E. concernant les superficies : Oléron (174,39 km²), Ré (85,32 km²), Aix (1.19 km²) et Madame (0,78 km²). Dans les régions agricoles définies par les services officiels de l'Agriculture, les îles ne sont pas individualisées, ni regroupées dans un archipel, malgré leur insularité. Ainsi, l'île de Ré est-elle rattachée à la région agricole de l'Aunis, l'île d'Oléron à la Saintonge Viticole et les deux petites îles (Aix et Madame) à la région agricole des Marais de Rochefort et de Marennes [Source : D.D.A. de la Charente-Maritime]
  11. a , b  et c J. Soumagne, La Charente-Maritime aujourd'hui, milieu, économie, aménagement, Université francophone d'été, Jonzac,1987, p.22
  12. Donnée géodésique fournie par l'I.G.N
  13. R. BRUNET, Poitou, Vendée, Charentes, Librairie Larousse, 1972, p. 50
  14. J. Soumagne (ouvrage collectif avec la participation de), La Charente-Maritime aujourd'hui, milieu, économie, aménagement, Université francophone d'été, Jonzac,1987, p.18 et 19
  15. Le vignoble du cognac a été classé officiellement le 1er mai 1909 où "des experts en dégustation et en géologie sont tombés totalement d'accord sur la délimitation extérieure de la Région délimitée cognac - couvrant la Charente-Maritime, la Charente, et deux petites enclaves en Dordogne et dans les Deux-Sèvres", extrait du livre de La Charente-Maritime - Guide des départements, ouvrage collectif, éditions du Terroir, 1985, p. 390
  16. "Les Borderies sont un territoire au sol silico-argileux et bénéficient d'un micro-climat. Les eaux de vie produites en Borderies sont très recherchées et appréciées pour leur bouquet, leur douceur et elles vieillissent plus vite que celles de la Champagne - de Cognac", extrait du livre de La Charente-Maritime - Guide des départements, ouvrage collectif, éditions du Terroir, 1985, p. 390
  17. appelées localement les "prées" de la Charente, rive gauche du fleuve notamment
  18. J. Soumagne, La Charente-Maritime aujourd'hui, milieu, économie, aménagement, Université francophone d'été, Jonzac,1987, p.12
  19. La forêt d'Argenson(voir également l'article sur l'Aunis
  20. Sud-Ouest du 19 avril 2005.
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