- Economie de la Charente-Maritime
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Économie de la Charente-Maritime
Sommaire
Secteur primaire
La Charente-Maritime a un secteur primaire dynamique et diversifié qui lui permet d'exploiter ses réserves naturelles.
Agriculture
- Les céréales et la production végétale :
- Blé tendre : 5 638 500 quintaux en 2006, soit 24% de la production régionale.
- Maïs en grains : 4 852 000 qx en 2006, soit 37% de la production régionale.
- Oléagineux : 1 770 700 qx en 2006, soit 24% de la production régionale. La production des oléagineux occupe 287 000 ha, soit 13,6% de la part en France métropolitaine.
- Colza : 686 900 qx en 2006, soit 19% de la production régionale.
- Protéagineux : 298 660 qx en 2006, soit 53% de la production régionale.[1]
- Comparativement à la production végétale, l'élevage est assez peu développé en Charente-Maritime. L'effectif des espèces bovines est toutefois non négligeable avec 113 220 têtes recensées fin 2006 (15% de la production régionale). De même que l'élevage des espèces équines (4 630 têtes soit 34% de la production régionale) et avicoles (687 000 têtes soit 10% de la production régionale) qui est assez important. En revanche, l'élevage des espèces porcines (10 600 soit 3% de la production régionale), ovines (16 000 soit 2% de la production régionale), caprines (26 920 soit 7% de la production régionale) est marginal, du moins comparativement aux autres départements de la région [2].
- La production de bois ne représente pas un secteur majeur du département, néanmoins elle n'est pas non plus négligeable, surtout dans le sud du département. Les surfaces boisées couvraient 131 700 ha dans le département en 2006 (29% des surfaces boisées de la région), et le total des abattages de bois était de 329 923 m³ de bois rond en 2002, soit 31% des abattages de la région.
Viticulture
La vigne sert principalement à la production du Pineau des Charentes mais aussi de Cognac. 41 804 hectares sont cultivés en 2006, soit près de 5% de la superficie du vignoble français. On produit également des vins, essentiellement sur l'Île-de-ré : ce sonr les vins charentais.
Ostréiculture
Les huîtres de Marennes-Oléron sont produites le long de l'estuaire de la Seudre, de L'Éguille à Marennes et La Tremblade, ainsi que sur l'île d'Oléron). On en produit également sur l'Île de Ré.
Mytiliculture
Les moules de bouchot de Charron dans la baie de l'Aiguillon et de l'Île-de-Ré représentent en 1999 une production de 14 000 tonnes tandis que celles de la zone Marennes-Oléron représentent 2 500 tonnes[3].
Pêche
- La Pêche côtière est bien développée, représentant 7,5% de la pêche côtière française. Les ports de pêches du département sont, par ordre d'importance, le port de La Cotinière, celui de Chef de Baie à La Rochelle, puis celui de Royan
Héliciculture
- L'héliciculture : le département est le premier producteur de petit-gris (appelé localement cagouille ou luma) avec 400 tonnes sur les 800 tonnes qui sont produites chaque année en France.
Agroalimentaire
- Le Beurre de Surgères est réputé pour sa qualité.
- Le Sel dans les marais salants de l'île de Ré.
Industrie
Le secteur industriel est peu développé. Quelques secteurs se démarquent toutefois par leur dynamisme.
- Le Nautisme (constructeurs : Dufour, Amel, Fountaine-Pajot...).
- La construction de matériel ferroviaire (Alstom : fabrication des TGV).
- L'activité d'import - export par les ports de La Pallice et de Rochefort.
De nombreux emplois sont générés par deux secteurs historiquement actif dans le département : l'agroalimentaire et le bois
L'industrie agroalimentaire
- L'industrie laitière à Surgères.
- Les surgelés Tipiak à Marans.
- L'Angelys, la success story nationale d'un artisan glacier de Saint-Jean-d'Angély.
- Gringoire, l'usine historique fondée par "papy" Brossard à Saint-Jean-d'Angély.
- Colibri, patissier industriel situé à Pons.
- Beurlay, la galette charentaise des établissements Barraud de Beurlay.
L'industrie du Bois
- Le Groupe Joubert à Saint-Jean-d'Angély et l'entreprise Malvaux à Loulay sont les deux derniers représentants de l'industrie charentaise du contreplaqué qui connaissait auparavant l'usine Rol-tech de Rochefort et l'usine Charpentier de Poursay-Garnaud devenue BDR depuis 1995.[4]
- L'industrie du meuble est présente avec Simmob à Matha, les Cuisines Villéger à Villeneuve-la-Comtesse ou la Sofec usine de la marque de cuisine Teissa à Saint-Germain-de-Marencennes.
- L'agencement intérieur est représenté par les établissements Cabannes à Chevanceaux (Parquet, Lambris, Plafond, Placage) et l'entreprise Sotrinbois à Villiers-Couture (Moulures, Tablettes).
Tourisme
L'économie en Charente-Maritime est en grande partie liée au tourisme, et aussi au secteur du bâtiment qui est relativement dynamique. Mais c'est surtout le littoral de Charente-Maritime qui est attractif, il génère 9 900 emplois liés au tourisme. C'est d'ailleurs le premier pour sa fréquentation touristique, comparé aux autres littoraux de l'Atlantique.
Indicateurs économiques
Le taux de chômage du département (11,1% en 2004 et 8,2% au premier trimestre 2008) est supérieur à la moyenne nationale (7,2% au premier trimestre 2008).
Le PIB du département était de 12 465 millions d'euros en 2005. Quant au PIB/hab, il était de 20 974 euros par habitant en 2005, bien en dessous de la moyenne nationale qui était de 27 811 euros. Ce qui classait le département au 22ème rang des départements les plus pauvres de France.
Le commerce extérieur est largement déficitaire, avec en 2007 des importations qui s'élèvent à 1 849 millions d'euros et des exportations qui s'élèvent à 1 258 millions d'euros.[5]
Références
- Portail de la Charente-Maritime
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