- Irlande du Nord
-
Pour les articles homonymes, voir Irlande.
Irlande du Nord
Northern Ireland (en)
Tuaisceart Éireann (ga)
Norlin Airlann (sco)Administration Statut politique Nation constituante du Royaume-Uni Capitale Belfast
Gouvernement
-
Reine
- Premier Ministre du Royaume-Uni
- Premier ministre d'Irlande du Nord
- Vice-Premier MinistreMonarchie constitutionnelle
Consociationalisme
Élisabeth II
David Cameron
Peter Robinson
Martin McGuinnessGéographie Superficie 13 843 km2 Démographie Population (2001) 1 685 267 hab. Densité 122 hab./km2 Langue(s) Anglais, Irlandais, Scots d'Ulster Économie PIB (2002)
· PIB/hab.£33,2 milliards
£19 603Monnaie Livre sterling (£, GBP
)Autres Fuseau horaire UTC +0[1] Domaine internet ..uk Indicatif téléphonique +44 28, (téléphones fixes)
+44 7xxx (portables)Hymne Pas d'hymne officiel, voir Hymne Devise {{{devise}}} L'Irlande du Nord[2] (anglais : Northern Ireland, irlandais : Tuaisceart Éireann, scots d'Ulster : Norlin Airlann) est l'une des quatre nations constitutives du Royaume-Uni. Elle se compose de six des neuf comtés de la province irlandaise d'Ulster, au nord-est de l'île d'Irlande. Le reste de l'île d'Irlande est constitué par l'État d'Irlande. Elle couvre 14 139 km², soit environ un sixième de l'île entière et 5 % du Royaume-Uni. Elle a une population de 1 685 000 d'après le recensement du Royaume-Uni de 2001. Cela représente entre un quart et un tiers de la population de l'île et 3 % de celle du Royaume-Uni. La capitale, et en même temps la plus grande ville, est Belfast.
L'Irlande du Nord a été créée en 1921 par le Parlement britannique en application du Government of Ireland Act. Le 3 mai 1921, il s'agissait de l'une des deux nouvelles régions britanniques - l'Irlande du Nord et l'Irlande du Sud (en anglais, Southern Ireland). Le 6 décembre 1922, l'Irlande du Nord est devenue une région du nouvel État irlandais, l'État libre d'Irlande (Irish Free State). Cependant, le parlement de l'Irlande du Nord a décidé de quitter le nouvel État le jour suivant la création du nouvel État[3].
Un conflit a opposé les deux communautés du territoire, le conflit nord-irlandais de la fin des années 1960 jusqu'à la fin des années 1990. D'un côté, les minoritaires nationalistes, presque tous catholiques, motivés par un désir d'égalité des droits et d'union avec la République d'Irlande opposés aux majoritaires unionistes, presque tous protestants descendants des colons installés au 17e siècle, partisans du statu quo. Des troubles publics à la fin des années 1960 se sont mués à l'orée des années 1970 en une campagne militaire contre l'état britannique en Irlande du Nord. L'actrice principale était l'IRA qui a lutté contre le RUC, l'ex-force de police en Irlande du Nord. Mais, dans cette guerre sont aussi intervenus des paramilitaires unionistes, l'armée britannique et d'autres paramilitaires nationalistes. En 1998 un accord était conclu entre les principaux partis politiques et en 2007 une assemblée s'est tenue. Elle a eu l'appui de tous les partis majeurs de l'état. Le conflit a laissé une trace psychologique très profonde dans la vie culturelle et politique en Irlande-du-Nord. Les divisions entre les deux communautés sont encore très présentes.
Le lin, qui était une industrie importante dans l'histoire, est devenu symbole de la province, acceptable par les deux communautés. La main rouge d'Ulster est moins acceptable.
Sommaire
Histoire
Articles détaillés : Histoire de l'Irlande du Nord et Conflit nord-irlandais.1919-1925 Fin de la guerre d'indépendance et partition
Articles détaillés : Guerre d'indépendance irlandaise et Guerre civile irlandaise.Après une guerre d'indépendance débutée en 1912 entre l’Armée républicaine irlandaise et le gouvernement britannique et des émeutes unionistes (notamment Pâques sanglantes) dans le nord, Londres accepta de négocier avec l'IRA (notamment Michael Collins). Londres proposa un traité aux Irlandais. Celui-ci fut concrétisé par le Government of Ireland Act 1920 dans laquelle l'île fut partagée en deux entités politiques ayant chacune leurs institutions :
- L'Irlande du Nord, constitués de six comtés de l'Ulster majoritairement peuplés de protestants ;
- L'Irlande du Sud, formé des 26 autres comtés, en majorité catholiques.
Ce traité, signé le 6 décembre 1921, ne fait pas l'unanimité chez les nationalistes et les désaccords sur les conditions d'application de celui-ci sera à l'origine de la guerre civile qui débuta cette année-là.
En 1922, comme le prévoient les accords signés avec Londres, la faction nationaliste partisane du traité proclame la création d'un État libre dans la partie méridionale, possédant Parlement et ministères, en échange d'un serment d'allégeance à la couronne britannique et appartenant au Commonwealth.
Au même moment, dans la partie septentrionale, les politiciens unionistes, partisans de la préservation de l'appartenance de cette entité au sein du au Royaume-Uni sont porté au pouvoir par la majorité protestante de la population et enlève aux catholiques le droit de vote[4]. L'Irlande du Nord traversa le XXe siècle au rythme des affrontements sectaires et des tensions intercommunautaires (de 1921 jusqu’en 1972).Il est judicieux de rappeler que le confit n'est pas entre catholiques et protestants mais plutôt entre républicains et royalistes ou bien nationalistes et unionistes. En effet, les premiers sont (globalement) descendants des anciens habitants irlandais, et les seconds sont (majoritairement) descendants des colons anglais ou écossais.
Années 1960-1980, Début et croissance du conflit
Les premiers mouvements de contestation d'ampleur de la communauté catholique, notamment en août 1968, demandaient l'égalité des droits et la fin de la discrimination instituée par la majorité protestante unioniste : droits de vote basés sur la propriété des moyens de production détenus majoritairement par les protestants, découpage électoral inéquitable, attribution de logement inéquitable, etc. Ce mouvement ressemblait en cela à celui pour les droits civiques des citoyens noirs aux États-Unis. Mais le courant unioniste vit dans ces demandes une menace envers son existence et ses intérêts (justice, police, logement,etc.). Les rassemblements furent interdits tandis que les policiers (majoritairement composés de protestants) réprimaient de plus en plus violemment les manifestations.
L’administration de l’Irlande du Nord fut déstabilisée par de violents affrontements entre catholiques et protestants à Derry/Londonderry (Derry pour les nationalistes et Londonderry pour les unionistes), notamment Bloody Sunday (30 janvier 1972), où les commandos de parachutistes britanniques tirèrent sur des manifestants non-armés et pacifiques. Les conflits s’étendirent à Belfast. Là, des familles catholiques durent fuir leurs maisons qui étaient brûlées par les policiers et la foule protestante opposée au changement (Ardoyne, Nord de Belfast, 1969). Les quartiers nationalistes catholiques se trouvaient à la merci des émeutiers protestants et des forces de l’ordre. Les insurgés irlandais s’armèrent et commencèrent par défendre les quartiers avant de passer en phase offensive. L’IRA se réorganisa spontanément pour permettre la défense de sa communauté.
Une nouvelle notion entra dans l’équation du conflit : la réunification des deux Irlandes. Les catholiques en firent un leitmotiv. Tandis que les protestants percevaient une Irlande unifiée comme une menace, notamment sur le plan religieux (Intervention du Vatican).
En 1969, Londres envoya l’armée britannique pour séparer les deux communautés et rétablir le calme. Mais les soldats, au début perçus par les catholiques comme des protecteurs, devinrent les outils du gouvernement en place et les troupes pratiquèrent la même répression que les policiers. L’IRA tourna alors ses activités contre l’armée britannique. Le but avoué des nationalistes devint la libération de l’Irlande du joug britannique. Des milices paramilitaires protestantes se formèrent pour défendre les intérêts du peuple protestant. L’Ulster Volunteer Force, la Loyalist Volunteer Force et l’Ulster Defence Association prirent pour cible des membres de l’IRA, du Sinn Féin (aile politique de l’IRA) et les civils de la communauté catholique. S’ensuivit un conflit de type guérilla, appelé avec pudeur « Troubles » où explosions, fusillades et autres actes de guerre furent commis par les différents protagonistes.
Plusieurs tentatives pour mettre fin au conflit furent tentées. Mais elles échouèrent toutes durant les années 1970 et 1980.
Années 1990-2000 Le processus de paix
Dans les années 1990, Londres accepta secrètement de rencontrer les cadres de l'IRA pour négocier un cessez-le-feu durable. Le Sinn Féin tenta de participer aux discussions. Mais il fallut près de huit ans pour que le parti politique s'installe à la table des négociations. Ce qui permit à l'IRA de mettre un terme temporairement au conflit.
Un changement de cadres au sein des partis facilita les négociations qui ont culminé en 1998 avec l’Accord du Vendredi Saint (ou Accord de Belfast). Cet accord entre les partis de l’Irlande du Nord et les gouvernements du Royaume-Uni et de la République d’Irlande prévoyait : un parlement autonome dans la province ; des garanties de droits humains ; des conseils administratifs transfrontaliers en matière d'environnement et de tourisme, des langues régionales (l’irlandais et le scots d’Ulster) ; un conseil britannico-irlandais pour rassembler les gouvernements des îles Britanniques (du Royaume-Uni, de la République d’Irlande, de l’Irlande du Nord, de l’Écosse, du Pays de Galles, de Jersey, de Guernesey et de l’île de Man).
L'accord permet la mise en place d'un système de gouvernement local et de partage du pouvoir entre unionistes et nationalistes. Il fonctionne, sans difficultés, jusqu'en 2002. David Trimble est alors Premier ministre de l'Irlande du Nord. Le 14 octobre 2002, le fonctionnement du parlement autonome est interrompu alors qu'éclate un scandale d'espionnage de l'état-major de l'IRA. Ce retour au contrôle direct de Londres dure quatre ans.
En 2006, de nouvelles négociations aboutissent aux accords de Saint-Andrews qui permettent l'organisation de nouvelles élections en mars 2007, la reprise du fonctionnement de l'assemblée le 7 avril de la même année et finalement la mise en place le 8 mai d'un gouvernement impliquant pour la première fois Ian Paisley, le leader du Democratic Unionist Party. Il devient premier ministre d'Irlande du Nord. Le vice-premier ministre est Martin Mc Guiness. Les deux hommes ont célébré la réouverture du Stormont (le parlement nord irlandais) le 29 mai. Leur entente semble cordiale et de bon augure pour l'avenir du pays.
Politique
Article détaillé : Politique en Irlande du Nord.L'Irlande du Nord est un des pays appartenant au Royaume-Uni, dont le gouvernement siège à Stormont et est représenté par l'Assemblée nord-irlandaise. L'assemblée a la mainmise complète sur les affaires dites « de transfert » : ('transfer matters' : administration des services publics, éducation, santé, culture, industrie locale...), un pouvoir partiel sur les affaires réservées, soumises à l'approbation du secrétaire d'état pour l'Irlande du Nord nommé par Londres ('reserved matters' : police , commerce, aviation...) et aucune emprise sur les affaires extérieures (appelées excepted matters : diplomatie, défense, impôts centraux)[5].
108 députés (M.L.A.s) sont élus tous les cinq ans, via les mêmes circonscriptions que les élections du Parlement du Royaume-Uni. L'électorat est composé de 1 169 423[6] votants. En font partie tous les citoyens de plus de dix-huit ans, inscrits sur liste électorale. Les élections de l'Assemblée se déroulent selon un scrutin proportionnel plurinominal. Après l'élection, un premier ministre et un vice-premier ministre doivent se présenter conjointement et recueillir l'appui des deux communautés. Le premier et le vice-premier ministre choisissent conjointement les ministres, selon l'importance des partis politiques[7]. Actuellement, le premier ministre nord-irlandais est Peter Robinson, appartenant au DUP et est accompagné de Martin McGuinness de Sinn Féin comme vice-premier ministre.
L'Irlande du Nord élit 18 députés(M.P.s) au Parlement du Royaume-Uni sur un total de 649[8]. Un député est élu pour chaque circonscription, par un scrutin uninominal majoritaire à un tour.
Pour les élections européennes, l'Irlande du Nord est considérée comme une circonscription du Royaume-Uni, qui élit 3 députés. À ce jour, les députés sont Diane Dodds du DUP, Bairbre de Brún de Sinn Féin et Jim Nicholson de l'UUP[9]. Ce sont les seules circonscriptions du Royaume-Uni qui procèdent par scrutin à vote unique transférable.
La politique de l'Irlande du Nord est en grande partie orientée par la religion et le sentiment national. Par exemple, 55 des députés de l'Assemblée sont unionistes et 44 nationalistes, ce qui reflète plus ou moins la division religieuse[10]. Une enquête du Northern Ireland Life and Times montre que 20 % des catholiques en Irlande du Nord sont satisfaits du fait que l'Irlande du Nord demeure au sein du Royaume-Uni[11]; malgré cela, seulement 5 % déclarent qu'ils voteraient pour les partis unionistes ou pour les sans étiquette[12].
Administration
L'Irlande du Nord possède six comtés traditionnels, Antrim, Armagh, Derry, Down, Fermanagh et Tyrone mais ceux-ci ne sont pas pris en compte actuellement par l'administration. En revanche, ils sont mentionnés sur les passeports irlandais: ainsi le 'comté de naissance' y figure. Les équipes de l'G.A.A. sont toujours réparties par comté. Enfin, ils sont également mentionnés sur les cartes délivrées par le gouvernement.
L'Irlande du Nord est administrée par 26 conseils locaux:
Pour les élections du Royaume-Uni et de l'assemblée nord-irlandaise, il y a 18 circonscriptions:
- Belfast East BC
- Belfast North BC
- Belfast South BC
- Belfast West BC
- East Antrim CC
- East Londonderry CC
- Fermanagh and South Tyrone CC
- Foyle CC
- Lagan Valley CC
- Mid Ulster CC
- Newry and Armagh CC
- North Antrim CC
- North Down CC
- South Antrim CC
- South Down CC
- Strangford CC
- Upper Bann CC
- West Tyrone CC
Justice
Article détaillé : Justice en Irlande du Nord.Il y a trois juridictions légales au Royaume-Uni, Angleterre et le Pays de Galles, l'Écosse et l'Irlande du Nord. La loi de l'Irlande du Nord est basée majoritairement sur le common law anglais, mais il y a aussi des différences qui viennent de la période d'autonomie nord-irlandaise. Il y a aussi des similitudes entre la loi nord-irlandaise et la loi de la république d'Irlande, à cause du parlement d'Irlande, qui a eu juridiction sur toute l'île d'Irlande jusqu'à 1800.
Le système de justice criminelle a été complètement revu après la signature de l'accord de Belfast. Le gouvernement du Royaume-Uni, a alors introduit la « Loi sur justice (Irlande du Nord)» 2002 et 2004 pour les fait[13]. Les cours en Irlande du Nord sont administrés par le Service des cours nord-irlandais[14].
En ce moment, la Cour la plus importante de l'Irlande du Nord est la Cour suprême du Royaume-Uni, créée en octobre 2009, avec la « Loi sur la réforme de la constitution 2005 » (Constitutional Reform Act 2005). Elle subordonne la « Cour suprême de justice », qui est composée de la « Cour des appels », la « Haute cour » et la « Cour de la couronne[14] ». Autrefois, avant l’entrée en vigueur de la Loi sur la réforme de la Constitution 2005 en octobre 2009, la Cour la plus puissante était celle de la « Commission judiciaire de la Chambre des Lords ».
La « Cour des appels » est la plus puissante après la Chambre des Lords. Elle s'occupe des appels des autres cours. La « Haute Cour » est divisée en trois, la « Division de la magistrature de la Reine » (ou roi quand le monarque est un roi), la « Division de la chancellerie » et la « Division familiale ». La division de la magistrature de la Reine s'occupe de la loi de contrat et des dommages corporels. La division de la chancellerie s'occupe des lois commerciales, de dépôt, de succession et de tutelle, de la loi foncière. Elle s'occupe aussi de la propriété intellectuelle. La « Division familiale » s'occupe de la loi sur le divorce, des enfants et des traitements médicaux. La « Cour de la couronne » s'occupe des affaires criminelles sérieuses[14].
À un niveau en dessous, les « Cours de Comtés », s'occupent des procès et des demandes commerciales. Il y a sept Cours de Comté en Irlande du Nord. Il existe aussi des « Cours de magistrat » qui s'occupent des affaires criminelles mineures ainsi que des audiences préliminaires relatives aux affaires criminelles sérieuses[14].
Géographie
Article détaillé : Géographie de l'Irlande.L'Irlande du Nord était couverte de glaciers pendant la majorité de la dernière ère glaciaire et durant les périodes froides précédentes. On en retrouve des traces visibles dans plusieurs drumlins dans les Comtés de Fermanagh, Armagh, Antrim et surtout dans le Down[15]. La pièce maîtresse de la géographie de l'Irlande du Nord est Lough Neagh, avec 392 km² de superficie, c'est le plus grand lac d'eau douce des Îles Britanniques[16]. Un autre groupe de lacs est centré sur le Haut et le Bas Lough Erne, dans le Fermanagh. La plus grande île dépendant de l'Irlande du Nord est Rathlin, au large du côté d'Antrim. La plus grande baie des Îles Britanniques est Strangford Lough, avec 58 km².
Les Montagnes Sperrin possèdent des hauteurs importantes (qui sont une extension des montagnes plissées de la chaîne calédonienne). Cette dernière recèle des gisements importants d'or[17]. Il est également possible d'en trouver également dans les montagnes granitiques de Mourne et dans le plateau basaltique d'Antrim, ainsi qu'au sein des chaînes plus petites dans le sud d'Armagh et sur la frontière de Fermanagh et Tyrone. Les collines sont peu élevées, le Slieve Donard, dans les Mourne est le plus haut avec 848 m[18]. Le sommet le plus élevé à Belfast est Cave Hill. L'activité volcanique qui est à l'origine du plateau d'Antrim a aussi formé la Chaussée des Géants sur la côte nord d'Antrim. Au nord d'Antrim, se trouvent aussi le pont en cordon de Carrick-a-Rede, le temple de Mussenden et les Glens d'Antrim.
La haute et la basse rivière Bann, ainsi que la rivière Blackwater forment des basses terres fertiles et cultivées de manière extensive. Il y a de même de bonnes terres arables dans le nord et l'est du Down, mais la plus grande partie des collines n'est exploitable que pour l'élevage d'animaux. Le climat humide et la déforestation aux XVIe et XVIIe siècles ont créé beaucoup de prairies dans la région.
La vallée de la rivière Lagan est dominée par Belfast. Sa zone métropolitaine inclut un tiers de la population de l'Irlande du Nord. Elle est fortement industrialisée le long de vallée Lagan et des deux côtés du Lac de Belfast.
Le climat de l'Irlande du Nord est tempéré et maritime, plus humide à l'ouest qu'à l'est, mais la présence d'une couverture nuageuse est fréquente partout dans la région. Le temps est imprévisible pendant tout l'année, et bien que les saisons soient distinctes, elles sont moins prononcées que sur l'Europe continentale ou l'est de l'Amérique du Nord. La température maximale moyenne à Belfast est 6,5 °C en janvier et 17,5 °C en juillet. Le température la plus haute enregistrée fut 30,8 °C à Knockarevan, dans le Fermanagh le 30 juin 1976 et à Belfast le 12 juillet 1983. La plus basse était -17,5º à Magherally, dans le Down le 1er janvier 1979.
Économie
Article détaillé : Économie nord-irlandaise.Avant l'indépendance d'une partie de l'ile, le nord-est était pratiquement la seule région possédant des industries, le reste de l'île pour sa majeure partie vivant du secteur agricole. Après la séparation, le gouvernement excentré à Stormont poursuivit une politique de libre-échange et de réduction d'impôts. Grâce à cela, l'économie d'Irlande du Nord a pu atteindre une croissance constante minime chaque année. Simultanément, le gouvernement poursuivit une politique de discrimination économique contre la communauté catholique. L'accès au travail était facilité pour les protestants et rendu plus complexe pour les catholiques. Cela a entraîné un taux de chômage plus important dans cette dernière communauté[19]. Les industries majeures étaient la construction navale, l'industrie textile et la fabrication de cordages. Pendant les années 1950, la croissance économique en Irlande du Nord fut plus forte qu'en Irlande.
Pendant les années 1950, le gouvernement socialiste britannique introduisit une politique d'état-providence, donnant accès à tous au droit à l'éducation et aux soins de santé. Grâce à cette politique, beaucoup de catholiques d'Irlande du Nord ont reçu une formation qu'ils n'auraient jamais pu obtenir autrement. À partir de ce moment, une classe de catholiques éduqués a réclamé des droits civils et économiques. La classe dominante protestante a refusé de prendre en compte ces réclamations, ce qui a envenimé la situation. Devant l'amplification des revendications, Londres introduisit le gouvernement direct.
Les troubles civils ont fortement influencé la direction de l'économie. La campagne violente de l'IRA était aussi une guerre économique. En effet, ils prirent pour cible les économies de l'Irlande du Nord et de la Grand-Bretagne, afin de rendre économiquement impossible la gestion du nord de l'Irlande par le gouvernement britannique, ou tout au moins, de faire de l'Irlande du Nord un investissement non rentable pour Londres. La première conséquence fut que l'économie était fortement atteinte. Les vitrines des banques subissaient des assauts, les chefs d'entreprise étaient assassinés, etc. L'investissement finit par cesser, et le chômage commença à atteindre des sommets.
Avec la signature de l'accord du vendredi saint et la fin du conflit, l'économie s'est très bien reprise. L'investissement est revenu, le chômage a fortement décru, la vie économique est retournée à la normale. Un transfert économique de l'industrie lourde a eu lieu vers les services. Par exemple, l'entreprise d'industrie lourde Harland and Wolff a dépéri alors que le secteur touristique s'accroissait avec vitalité. En 2008, une conférence d'investisseurs américains à Belfast s'est tenue afin d'encourager les hommes d'affaires venant des États-Unis à investir en Irlande du Nord. Cela étant, l'Irlande du Nord possède encore le plus bas niveau de PIB du Royaume-Uni, et reçoit encore des subventions de Londres[20].
Démographie
Article détaillé : Démographie de l'Irlande du Nord.La population de l'Irlande du Nord était en 2004 de 1 710 300 habitants. La plupart de la population possède des origines irlandaises ou britanniques, et quasiment toute la population est d'origine européenne, bien qu'il existe de petites communautés d'immigrés. Durant la préhistoire, le nord de l'Irlande était habité par des tribus de culture néolithique. Par la suite, les Celtes envahirent l'île et y installèrent leur langue et leur culture, sans beaucoup se mélanger avec la population autochtone. L'Irlande fut envahie à plusieurs reprises lors des siècles suivants, notamment par les vikings et les normands, qui n'ont pas laissé d'empreinte très marquée sur la culture. Les principales invasions furent anglaises, à partir du XIIIe siècle.Au nord de l'Irlande, les colons anglais et écossais immigrèrent en Ulster, à la faveur de la création des plantations d'Ulster, sous le règne de Jacques Ier d'Angleterre. Cet événement a fortement marqué les populations locales, et la majorité des Irlandais du Nord se reconnaissent actuellement comme britanniques.
Religion
La très grande majorité de l'Irlande du Nord se considère comme chrétienne. Lors du recensement de 2001, 85,9 % de la population se déclarait chrétienne. La majorité est protestante, 45,6 % d'après le recensement, dont 20,7 % de presbytériens, 15,3 % appartenant à l'Église d'Irlande anglicane. 40,3 % se reconnaissent comme catholiques, 13,9 % sans religion et 0,3 % appartiennent à d'autres cultes.
La religion est souvent vue comme une manière d'afficher son appartenance à l'une ou l'autre des communautés nationaliste ou unioniste, car la majorité des nationalistes est catholique et les unionistes sont essentiellement protestants. D'après une enquête, 85 % des protestants préfèreraient que l'Irlande du Nord demeure britannique, alors que 50 % des catholiques souhaiteraient la réunification de l'île. Les identités ont tendance à se complexifier maintenant, du fait de la tendance globale au recul des religions.
La législation a profondément évolué, et garantit à l'heure actuelle l'égalité théorique entre les deux religions[21], car la discrimination des catholiques par la majorité protestante a profondément marqué l'histoire de l'Irlande du Nord.
Nationalité et la question constitutionnelle
La population nord-irlandaise est plutôt divisée entre ceux qui se considèrent comme irlandais et ceux qui se considèrent comme britanniques. Il existe toute une gamme de positions entre ces extrêmes. Ceux qui se considèrent irlandais sont majoritairement catholiques, et ceux qui s'affirment britanniques sont surtout protestants. Beaucoup d'enquêtes corroborent cette tendance[22],[23],[24],[25],[26],[27],[28].
En majorité, les protestants souhaitent demeurer dans le Royaume-Uni. Chez les catholiques, la moitié souhaitent la réunification, une minorité soutient le statu quo, et nombreux sont ceux qui n'ont pas d'opinion particulière. Malgré cela, seulement 7 % des catholiques disent qu'ils voteraient pour les partis unionistes ou sans étiquette[29].
Au sein de l'Irlande du Nord, 40 % de la population se définit comme « unioniste », 22 % se définit comme « nationaliste » (pour la réunification), et 35 % n'appartiennent à aucun de ces deux courants[30].
Tous les Nord-Irlandais ont le droit d'être citoyens de la République d'Irlande ou du Royaume-Uni, droit établi par la signature de l'accord du vendredi saint.
Langue
Comme la plupart des affaires culturelles nord-irlandaises, la question de la langue est controversée et complexe. Presque toute l'Irlande du Nord parle anglais, mais l'usage de l'irlandais est encouragé par les nationalistes. Dans les quartiers nationalistes, les enseignes de rue sont souvent bilingues irlandais-anglais. La reconnaissance et l'usage officiel de l'irlandais fait partie des doléances régulières des nationalistes.
L'attrait pour l'irlandais n'est pas limité aux nationalistes. Certains unionistes pratiquent cette langue et reprochent au Sinn Féin d'en faire un enjeu de différenciation. La première organisation consacrée à la promotion de l'irlandais fut la Ligue Gaélique, créée à Dublin en 1893. A sa création, ce mouvement était ouvert aux deux communautés irlandaises; le premier chef, Douglas Hyde, était protestant. Avec le temps, les nationalistes ont inséré dans les buts de l'organisation le soutien à l'établissement d'une république irlandaise. À partir de ce moment, l'utilisation de l'irlandais a pu être perçue comme un acte de nationalisme.
D'après le recensement de 2001, 10 % de la population connaît un peu d'irlandais et 4,7 % peut le "parler, lire, écrire et comprendre[31]". D'après une autre enquête, 1 % de la population parle irlandais à domicile[32]. Il y a 32 écoles gaélophones en Irlande du Nord, soit 7,3 % du total.
Un dialecte coexiste avec l'irlandais, le scots d'Ulster, dont l'emploi est plus controversé encore. Certains dénient au scots d'Ulster le statut de langue et de dialecte, et soutiennent que c'est une construction des unionistes destinée à rivaliser avec l'irlandais. Certains le considèrent comme une langue à part entière, d'autres comme un dialecte. D'après le linguiste Aodán Mac Poilín, « Alors que la plupart des gens soutiennent que le scots d'Ulster est un dialecte ou une variante du Scots, certains soutiennent que c'est une langue différente du scots. Les arguments qui soutiennent que le scots d'Ulster est une langue, formés lorsque le statut du scots était débattu, sont si étranges qu'il est peu probable qu'ils aient une légitimité linguistique. »[33] D'après Póilín, « le scots d'Ulster est, pour quelqu'un de langue maternelle anglaise, très accessible et dans certains cas, aisé à comprendre à l'aide d'un glossaire »[33]. L'accord de Saint-Andrews stipule qu'il est nécessaire d'améliorer et développer la langue l'héritage et la culture des scots d'Ulster.
D'après une enquête, 2 % de la population parle le scots d'Ulster[34], mais personne n'a déclaré le parler chez soi (0 %)[32]. Il existe de nos jours des cours de scots d'Ulster dans les universités[35].
Deux langues des signes coexistent en Irlande du Nord. La plus répandue est la langue des signes britannique, car il semblait normal aux nationalistes d'envoyer leurs enfants faire leurs études à Dublin, notamment aux St. Joseph's Institute for Deaf Boys et St. Mary's Institute for Deaf Girls. Il existe également une langue des signes irlandaise, répandue principalement dans les communautés nationalistes. D'après le site internet du département nord-irlandais de la culture, des arts et loisirs, il y a 3 500 utilisateurs de la BSL et 1 500 de l'ISL[36]. Les deux langages ne sont pas liés, le langage des signes britannique provenant de la famille britannique et le langage des signes irlandais étant issu de la famille française.
Il existe aussi des langues étrangères minoritaires apportées en Irlande du Nord par les immigrés, comme par exemple le chinois et le polonais.
Culture
Article détaillé : Culture nord-irlandaise.La culture de l'Irlande du Nord est un mélange entre celle d'Irlande et celle de Grande-Bretagne. A cause des divisions entre les deux communautés, il semble qu'il y ait deux cultures qui existent parallèlement. Toutefois il est des institutions où elles s'entremêlent sans anicroche.
Arts
Le cinéma de l'Irlande du Nord n'a pas produit beaucoup de films. L'industrie cinématographique reste pour la plupart du temps dans l'ombre du Royaume-Uni et de l'Irlande. Toutefois ce cinéma a eu des succès notamment avec les films comme The Mighty Celt, Man About Dog et Bloody Sunday ; ces deux derniers films ont eu des réalisateurs de la République d'Irlande et des États-Unis, respectivement. Il existe Northern Ireland Screen pour encourager le réalisation, location et production de films en Irlande du Nord[37]. Les films de l'Irlande du Nord traitent souvent des problèmes du conflit nord-irlandais. Néanmoins, le réalisateur nord-irlandais le plus connu reste Kenneth Branagh, metteur en scène de Dead Again et Hamlet. Il a aussi dernièrement joué dans Walkyrie.
Plus connus sont ses acteurs. Liam Neeson et Stephen Rea étaient les deux nominés pour des Oscars du cinéma, Stephen Boyd a gagné un Golden Globe Award. D'autres acteurs bien connus sont Ciarán Hinds, Bronagh Gallagher, Patrick Magee et Siobhán Nic Cionnaith. Il existe dans toute l'île l'Académie irlandaise de film et télévision (IFTA), qui a comme objectif, la « stimulation du travail de production originale et créative et l'encouragement vers l'excellence par les biais de la reconnaissance, de la formation et de la direction dans les oeuvres cinématographiques et télévisuelles. »[38]
L'Irlande du Nord est beaucoup mieux connue pour ses musiciens que pour ses réalisateurs. Van Morrison est un des plus influents chanteurs, il est dans le Rock and Roll Hall of Fame et le Songwriter's Hall of Fame. Snow Patrol a vendu plus de 7 millions disques dans le monde. Dana a gagné le Concours Eurovision de la Chanson pour l'Irlande. D'autres chanteurs et groupes célèbres viennent de l'Irlande du Nord : Stiff Little Fingers, Ash et The Divine Comedy.
Exceptée la musique occidentale, la musique traditionnele irlandaise est aussi bien connue et populaire en Irlande du Nord. La musique irlandaise est partie intégrante de la tradition celtique. Elle est connue pour ses rythmes rapides, ceux qu'utilisent les gigues et des reels. Il existe aussi une forte tradition de musique scots d'Ulster. Cela est plus évident pendant la saison des marches nord-irlandaises. Ce style de musique est basé sur un rythme de marche. L'instrument le plus connu est le tambour Lambeg.
Dans la domaine de littérature, l'Irlande du Nord, comme le reste d'Irlande, a une tradition forte. Séamus Heaney a gagné le prix nobel de littérature. Les autres écrivains nord-irlandais sont C. S. Lewis, Brian Friel et Flann O'Brien. La littérature de l'Irlande gaélique a beaucoup influencé l'écriture des gens d'Irlande du Nord, les écrivains ont ainsi participé au renouveau littéraire gaélique. L'Écosse a, elle aussi, joué une influence notable sur les écrivains « Scots » d'Ulster. Plus tard, le littérature des « Scots » d'Ulster s'est diversifiée. L'influence du conflit a beaucoup marqué les écrivains de l'Irlande du Nord.
Folklore
Article détaillé : Folklore de l'Irlande.Le folklore en Irlande du Nord est le même que celui de la République Irlandaise . Alors qu'une grande partie de la mythologie irlandaise n'a pas subi la conversion au christianisme, beaucoup d'histoires ont toutefois été modifiées en partie, pour satisfaire le christianisme. Ce qui a pu subsister est divisé en quatre « cycles », le Cycle d'Ulster, le Cycle mythologique, le Cycle Fenian et le Cycle historique. Beaucoup d'histoires ne sont pas incluses dans un cycle mais font participer des personnages à ces-dits cycles.
Le folklore irlandais raconte l'histoire de l'Irlande depuis les premières invasions de l'île. D'après les textes, l'Irlande fut envahie plusieurs fois par différents peuples et dieux. Les textes parlent de l'histoire du peuple gaélique. Ils racontent ainsi les exploits des dieux et des héros qui sont venus d'Irlande, comme les Tuatha Dé Danann, Cúchulainn et le Fianna. Les textes plus récents racontent aussi les généaologies des rois irlandais historiques. Les contes relatent des histoires merveilleuses de grands voyages vers un autre monde ou à travers les mers et océans de notre globe terrestre. D'autres histoires ne parlent pas de héros mais bien plutôt de gens du pays tout à fait ordinaires et d'évènements typiquement locaux.
Gastronomie
L'Irlande du Nord partage beaucoup de traditions gastronomiques avec le reste de l'Irlande. Par exemple, l'usage fréquent de pommes de terre et de mouton est aussi commun en Irlande du Nord. Le repas traditionnel pour les gens en Irlande du Nord était des pommes de terres avec du chou et un morceau de viande quand on avait de l'argent.
Traditionnellement, les fermiers se levaient à 6 heures du matin pour traire les vaches et travailler sur la ferme, donc ils mangeaient un petit peu au lever, mais le repas le plus important était à midi, quand on mangeait un Ulster fry, le plat le plus connu de l'Irlande du Nord. Cela consistait en des tranches de saucisson, des œufs, du pain au lait, du pain de pommes de terre et des tomates, une variante d'un petit déjeuner complet. Le cheddar de Coleraine était lui souvent consommé en en-cas avant de se coucher.
Sport
D'après les chiffres de fréquentation[39], le football gaélique est le sport le plus pratiqué en Irlande du Nord. En termes de popularité le football est lui aussi très populaire, mais ce sont les matchs du championnat d'Angleterre qui sont le plus suivis à la télévision. Viennent ensuite le hurling et le rugby à XV. Les autres sport très présents en Irlande du Nord sont le hockey sur gazon, le basket-ball, le cricket, le handball gaélique, etc.
Le football gaélique est organisé sur une base qui inclut toute l'Irlande. Tous les comtés traditionnels d'Irlande du Nord sont tous représentés dans les compétitions organisées à l'échelle de l'île d'Irlande. C'est en football gaélique que les équipes de l'Irlande du Nord ont les meilleurs résultats avec Tyrone GAA deux fois vainqueur du Championnat d'Irlande de football gaélique lors des dernières années.
En hurling, les équipes de l'Irlande du Nord ont plus de difficultés à rivaliser avec les équipes traditionnelles plus fortes. Seul Antrim GAA a une équipe capable de rivaliser avec les équipes de Cork ou de Kilkenny.
Comme les autres nations constituantes du Royaume-Uni, Le football nord-irlandais possède sa propre structure. Depuis l'indépendance de l'État d'Irlande, le football possède sa propre fédération reconnue par la FIFA. L'Irlande du Nord est une nation mineure du football mondial même si elle a participé à quelques phases finale de coupes du monde de 1958 et de 1986, elle a atteint les quart de finale. C'est la région la plus petite qui à avoir disputé un quart de finale de la coupe de monde. Le championnat national regroupe douze équipes professionnelles depuis 1890. Le football de club n'est classé qu'à la 49e place (au 21 juillet 2009) au niveau européen. il est dominé par les deux club de Belfast Linfield FC et Glentoran FC. Tous les meilleurs joueurs jouent dans les championnats anglais et écossais.
Le rugby, exactement comme les sports gaéliques, bénéficie d'une organisation transnationale regroupant l'État d'Irlande et l'Irlande du Nord. Les joueurs nord-irlandais jouent donc sous les couleurs de l'île d'Irlande unifiée. l'Équipe d'Irlande de rugby à XV est une des meilleures équipes dans le monde, placée dans le premier niveau du monde d'aprés l'International Rugby Board et vainqueur du Tournoi des six nations 2009 en réalisant le Grand Chelem. Le IRFU existe depuis 1880. L'équipe d'Ulster qui contient l'Irlande du Nord ainsi que les autres comtés d'Ulster dispute la ligue celtique et la coupe Heineken. L'Ulster a gagné la coupe d'Europe en 1998-1999.
En hockey sur glace, les Giants de Belfast de l'Irlande du Nord disputent l'Elite League, la ligue britannique de hockey sur glace, compétition qu'ils ont gagné deux fois, la dernière victoire remontant à la saison 2005-2006.
En criket aussi la base de l'organisation est transnationale. La qualification de l'Irlande dans la Coupe du Monde de Cricket, où elle a éliminé le Pakistan est exemplaire.
Pour les Jeux olympiques, grâce à un accord entre les comités olympiques irlandais et britanniques et avec la permission du Comité international olympique, les sportifs originaires d'Irlande du Nord ont la possibilité de choisir la nation dont ils vont défendre les couleurs, le Royaume-Uni ou l'Irlande.
Hymnes
L'Irlande du Nord n'a pas un hymne national mais A Derry/Londonderry Air est joué quand l'Irlande du Nord participe à certaines rencontres sportives. Officiellement, God Save the Queen, l'hymne du Royaume-Uni, est aussi l'hymne de l'Irlande du Nord, mais il est vu comme une chanson partisane unioniste. L'équipe irlandaise de rugby, qui comprend la République d'Irlande et l'Irlande du Nord, utilise un hymne spécialement composé, Ireland's Call, mais on chante aussi l'hymne national de la République, Amhrán na bhFiann, quand on joue à Dublin.
Notes et références
- heure d'été UTC+1 à l'
- Bouches-du-Rhône », ...). La graphie « Irlande-du-Nord », avec deux traits d'union, est plus conforme à la tradition française de marquer l’unité d’une entité administrative ou politique, française ou étrangère, par des traits d’union entre les différents éléments du nom (« Pays-Bas », « Grande-Bretagne», «
- Northern Ireland Parliamentary Report, Stormontpapers.ahds.ac.uk, 7 déc. 1922. Consulté le 2009-04-28: « Most Gracious Sovereign, we, your Majesty's most dutiful and loyal subjects, the Senators and Commons of Northern Ireland in Parliament assembled, having learnt of the passing of the Irish Free State Constitution Act, 1922, being the Act of Parliament for the ratification of the Articles of Agreement for a Treaty between Great Britain and Ireland, do, by this humble Address, pray your Majesty that the powers of the Parliament and Government of the Irish Free State shall no longer extend to Northern Ireland. »
- aucun espoir ne semble poindre, une archive TSR En 1963,
- (en)http://www.niassembly.gov.uk/educationprog/leaflets/guide.htm A Guide to the Northern Ireland Assembly] [
- Conflict Archive on the Internet
- A Brief Summary of the Northern Ireland Assembly
- http://www.parliament.uk/mps-lords-and-offices/mps/
- http://www.europarl.europa.eu/members/public/geoSearch/search.do?langage=FR&country=GB&zone=Northern+Ireland
- Northern Ireland Census 2001, Table KS07a: Religion
- Northern Ireland Life and Times
- Ibid.
- Northern Ireland Office - Criminal Justice
- About the Court Service - Northern Ireland Court Service [PDF]
- (en) Geography of Northern Ireland
- (en) Ibid
- BBC - Geography of Northern Ireland
- (en) Conflict Archive on the Internet - Geography
- Conflict Archive on the Internet
- (en) Economy, Finance, Industry and Trade - CAIN, University of Ulster
- (en) Equality Legislation in Northern Ireland [doc]
- ISBN 0-86281-593-2. Chapitre 2 sur: http://cain.ulst.ac.uk/othelem/research/nisas/rep5c2.htm" Breen, R., Devine, P. and Dowds, L. (editors), 1996. "Social Attitudes in Northern Ireland: The Fifth Report"
- Northern Ireland Life and Times Survey, 1999. Module:Community Relations. Variable:NINATID.
- Northern Ireland Life and Times Survey. Module:Community Relations. Variable:BRITISH."
- Northern Ireland Life and Times Survey, 1999. Module:Community Relations. Variable:IRISH."
- University of York Research Project 2002-2003 L219252024 - Public Attitudes to Devolution and National Identity in Northern Ireland
- Northern Ireland: Constitutional Proposals and the Problem of Identity, by J. R. Archer The Review of Politics, 1978
- A changed Irish nationalism? The significance of the Belfast Agreement of 1998 131 KiB , by Joseph Ruane and Jennifer Todd [PDF]
- NI Life and Times Survey - 2006: NIPARTY
- (en) Northen Ireland Life and Times Survey - 2005
- http://www.nisranew.nisra.gov.uk/Census/Census2001Output/UnivariateTables/uv_tables1.html#irish%20language Census 2001 Output Northern Ireland Statistics and Research Agency [
- What is the main language spoken in your own home? Northern Ireland LIFE & TIMES Survey:
- Language, Identity and Politics in Northern Ireland in Ulster Folk Life Vol. 45, 1999 Aodan Mac Poilin, 1999,
- Do you yourself speak Ulster-Scots? Northern Ireland LIFE & TIMES Survey:
- (en) Ulster Scots Project - Stranmillis University College
- (en) Sign Language - Northern Ireland Departement of Culture, Arts and Leisure
- Northern Ireland Screen
- Irish Film and Television Academy
- Statistique du GAA [PDF]
Annexes
Articles connexes
- Histoire de l'Irlande
- Chronologie de l'Irlande
- Comtés d'Irlande
- Districts d'Irlande du Nord
- Liste des villes d'Irlande du Nord
- Conflit nord-irlandais
Liens externes
- (en) Sur la service des cours nord-irlandais [PDF]
Wikimedia Foundation. 2010.