- Montre (horlogerie)
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Pour les articles homonymes, voir Montre.
Une montre est une horloge portative, habituellement intégrée à un bracelet, en cuir, métal ou matières synthétiques, qui se porte généralement sur le poignet gauche, cadran en haut. Les montres sont généralement de deux types de mécanismes : les montres à aiguilles ou les montres dites à cristaux liquides et animées soit électriquement via un quartz oscillant soit par un mécanisme à ressort, remonté manuellement ou automatiquement.
Beaucoup de montres sont étanches à divers degrés, allant des éclaboussures aux plongées sous-marines. Il existe une norme de paliers de résistance à l'eau en fonction de la profondeur, mais les chiffres ne sont qu'arbitraires. Un modèle récent a même prouvé son étanchéité à 3 900 mètres sous le niveau de la mer[1].
Composition
Les montres de poche sont portées dans une poche de gilet, veste ou veston (le gousset), ou bien encore attachées à l'extrémité un ruban ou une chaînette fixé en haut de la culotte ou du pantalon. Au XXIe siècle, la montre se porte généralement au poignet.
Une horloge mécanique ne peut fonctionner que dans la position verticale, au contraire de la montre qui fonctionne dans toutes les positions. De ce fait, deux éléments techniques sont indispensables :
- le ressort moteur, alors qu'une horloge peut fonctionner avec des poids dont la descente actionne le rouage ;
- le coq, qui est le point de pivotement supérieur du balancier, alors que l'horloge peut fonctionner avec un pendule.
Une montre particulière s'identifie en combinant ses caractéristiques, par exemple : affichage analogique à aiguille, régulation à quartz, mécanique ou alimentation par pile, portée au poignet ou au gousset.
L'affichage
Articles détaillés : Composition d'une montre mécanique et Montre numérique.- Analogique :
- l'heure est indiquée par des aiguilles
- l'heure est indiquée par des cristaux liquides, sous la forme de traits simulant les aiguilles.
- Numérique :
- l'heure est indiquée par des chiffres
- roues mécaniques (par exemple : les jours du mois)
- les chiffres sont représentés par 7 segments
- diode électroluminescente, pour lesquelles il est nécessaire de presser un bouton afin d'avoir l'heure à cause de la forte consommation de l'affichage
- cristaux liquides (LCD)
- l'heure est indiquée par des chiffres
- Analogique et numérique
- par exemple, des aiguilles pour les heures et des affichages numériques pour les jours du mois.
On trouve sur certaines montres, des aiguilles et un écran à cristaux liquides.
Le mécanisme de régulation
Il existe divers types d'organe régulateur.
- Oscillateur mécanique (ressort spiral) : dans ce cas, un balancier, muni d'un ressort en forme de spirale, est animé par un mouvement oscillatoire régulier. Pour régler la marche du mouvement, il suffit d'agir sur le spiral : on augmente sa longueur si la montre avance, à cause d'oscillations trop rapides, on la diminue si la montre retarde, à cause d'oscillations trop lentes. Autre moyen d'agir sur la marche : on modifie l'inertie du balancier (par exemple : vis radialement disposées).
- Oscillateur mécanique à fréquence sonique (par exemple, le diapason du procédé Accutron, utilisé par la marque Bulova).
- Oscillateur à quartz associé à un circuit électronique affichant l'heure sous forme numérique, ou actionnant un moteur pas-à-pas faisant tourner des aiguilles. La fréquence la plus courante pour l'oscillateur est 32 768 Hz.
La source d'énergie
Une montre peut tirer son énergie d'un ressort, qui est soit remonté par l'utilisateur, soit remonté par les mouvements du corps que celui-ci transmet à une masselotte circulaire appelée "rotor" (c'est alors un remontage automatique).
Une pile peut également fournir l'énergie, mais il faut alors la remplacer par une nouvelle lorsqu'elle est épuisée (au bout d'un délai de 12 à 30 mois en général pour les piles à l'oxyde d'argent, de 7 à 10 ans pour les piles au lithium).
La source d'énergie électrique peut également être rechargée, sans remplacement, par les mouvements du corps (montre électronique automatique ; procédés Kinetic™ ou Mecaquartz™). Ces mouvements du corps, comme dans le cas de la montre mécanique à remontage automatique, actionnent un rotor, lequel recharge, par un dispositif comparable à une dynamo, un condensateur qui stocke l'énergie ainsi générée. La recharge de la réserve d'électricité peut enfin se faire par l'intermédiaire d'une cellule photo-voltaïque, ou "solaire", qui génère un courant, plus ou moins important, quand le cadran de la montre est exposé à une lumière artificielle ou naturelle.
La fixation aux vêtements ou au corps
Les premières montres minuscules apparaissent au XVIe siècle déjà. En 1571, le comte de Leicester offre un bracelet munie d'une petite montre à la reine Élisabeth Ire[2]. En 1722, un artisan parisien aurait fabriqué des montres-bracelets ou des bracelets-montres. En 1790, Jaquet-Droz propose des montres-bracelets à Genève. En 1806, l'impératrice Joséphine reçoit une montre-bracelet.
En 1811, Abraham-Louis Breguet remet une montre-bracelet à complications - dont il a reçu commande en juin 1810 - à la reine de Naples, Caroline Murat. Les horlogers de l'époque proposaient aussi, pour la clientèle féminine, des montres-pendentifs, de taille plus réduite, que l'on suspendait au cou à l'aide d'une chaîne ou d'un ruban. C'était plus un bijou qu'un objet fonctionnel : il est en effet peu commode pour celle qui la porte d'y lire l'heure.
Jusqu'au début du XXe siècle, le modèle de montre le plus répandu est la montre de poche (ou de gousset), le gousset étant le nom de la petite poche du gilet prévue à cet usage. Les montres sont généralement attachées au gilet par une chaîne. Elles sont souvent pourvues d'un couvercle. Le remontoir et la molette de réglage de l'heure se trouvent à 12 heures, dans l'anneau. Les montres-bracelets sont alors essentiellement destinées à la clientèle féminine.
La première production en série semble remonter à 1880 : la firme Girard-Perregaux à La Chaux-de-Fonds livre une commande de 2 000 montres-bracelets (munies d'une grille de protection) à l'armée impériale allemande[3].
« C'est vraisemblablement tout d'abord au cours de la guerre des Boers (1899-1902) que la montre-bracelet fit ses preuves dans la pratique en tant qu'objet d'équipement militaire. Ces expériences se répercutèrent plus tard sur le marché civil en Angleterre[4]. [...] »
Une montre-bracelet de fortune s'obtient en fixant au poignet leurs montres de gousset par des anses soudées à 12 heures et à 6 heures, ou par fixation du boîtier sur un « berceau » métallique fabriqué spécialement, à un bracelet en cuir ou en tissu muni d'un fermoir ou d'une boucle. Cette transformation permettait à l'utilisateur de consulter son garde-temps d'une manière plus rapide et plus pratique, tout en le rendant moins vulnérable aux chocs ou aux chutes. Le remontoir et la molette de réglage commencèrent à être placés latéralement à 3 heures.
On trouve cependant un grand nombre de montre-bracelets (souvent des montres de gousset modifiées, « demi-savonnettes », etc.) bien avant la fin du XIXe siècle. Au départ, il s'agit plutôt d'articles de prestige. Ainsi la firme suisse Omega produit-elle la première montre-bracelet à répétition-minutes en 1892[5] (la montre est équipée d'un mouvement Audemars Piguet[6]). La première montre-bracelet de série de la même firme remonte à 1900[7]. Au début, il est assez courant de porter la montre au poignet droit : on fixe donc la couronne du remontoir à 9 heures (et non à 3 heures comme aujourd'hui)[8].
Les premières montres-bracelets pour hommes sont considérées comme farfelues, voire très efféminées[9].
En 1914, la montre-bracelet fait encore figure de nouveauté, mais est très répandue[10] :
« L'exposition [nationale suisse] de Berne (1914) est la consécration de la montre-bracelet dans toute sa variété, dans toute sa richesse et avec la décoration modeste et de bon goût que permet le peu de matière employée. Aucun des exposants ne s'est soustrait à la mode bracelet. Touchante unanimité ! »
— Adrien Brandt (vice-président d'Omega)[11].
Pendant la Première Guerre mondiale, Omega produit des montres-bracelets militaires (équipées d'une grille métallique ajourée devant le cadran) : le calibre 13" équipe certaines troupes du corps expéditionnaire américain[12]. La Grande Guerre achève d'ailleurs de populariser la montre-bracelet, qui ne cesse de ses miniaturiser et de se perfectionner par la suite.
Qualités attendues
Pour bien remplir son rôle, une montre doit présenter certaines qualités. Parmi les plus courantes :
- l'exactitude (voir Chronomètre)
- la stabilité, ou fiabilité
- l'étanchéité pour préserver le mouvement de toute humidité et autres influences nuisibles à sa bonne marche
- la résistance aux chocs, par exemple le système « incabloc »
- le verre inrayable : saphir synthétique
- l'antimagnétisme
Les fonctions supplémentaires
Ces fonctions supplémentaires, c'est-à-dire autres que la simple indication de l'écoulement du temps, sont dénommées complications au sein de la communauté horlogère. Les experts sont divisés quant à la question de savoir si les fonctions chronographiques, l'enregistrement de l'écoulement du temps pour une période limitée, font partie ou non des complications.
- affichage :
- jour du mois (ou quantième)
- jour de la semaine
- mois de l'année
- phases de la Lune
- quantième perpétuel : corrige de manière autonome la durée du mois (28, 29, 30, 31 jours)
- fuseaux horaires (dual time en anglais)
- réserve de marche
- carte du ciel nocturne (constellations)
- coefficients des marées
- heure du lever et coucher du soleil ou de la lune
- tachymètre
- réveil
- chronographe
- répétition (indication sonore des heures, quarts d'heures et minutes)
- équation du temps
- tourbillon (mise en rotation de l'organe réglant la montre)
De plus, des modèles très spécialisées comprennent parfois:
- mise à l'heure continue par signal radio (radio-pilotée)
- boussole
- GPS
- Mesure des pulsations cardiaques
- Mesure de l'altitude, de la température, ...
Les composants d'une montre classique
Article détaillé : Composition d'une montre mécanique.La montre à affichage analogique est composée de sept parties : Le mouvement, le cadran, les aiguilles, le boîtier, la couronne (avec éventuellement les poussoirs), le bracelet et le fermoir.
Les montres pour aveugles
Il existe, à l'usage des personnes atteintes de cécité, des montres analogiques dont la vitre se soulève pour leur permettre de toucher les aiguilles afin de connaître l'heure. Il existe maintenant d'autres systèmes, qui par exemple énoncent l'heure vocalement.
Historique
Cette section présente l'évolution des mécanismes qui ont permis à la montre de devenir ce qu'elle est aujourd'hui.
- Au Moyen Âge, l'horloge de beffroi
- Le ressort moteur
- Le foliot est utilisé comme régulateur
- En prêchant contre la fabrication de croix et de calices, Jean Calvin (1509-1564) a incité les orfèvres genevois à se tourner vers l'horlogerie. Un demi-siècle plus tard apparaissent les premiers éléments de la Fabrique genevoise.
- 1650 : le pendule est utilisé comme régulateur
- En 1657, la première horloge à pendule est construite par l'horloger Salomon Coster, à La Haye, d'après les instructions du savant hollandais Christian Huygens (1629-1695).
- En 1675
- le ressort-spiral est utilisé comme régulateur
- montre à spiral par Isaac Thuret, maître-horloger.
- invention du cadran à 2 aiguilles (heure et minute)
- L'horloger londonien Daniel Quare (1649-1724) crée le cadran actuel, qui sera modifié plus tard par l’ajout de l’aiguille des secondes
- 1680 : naissance de l'horlogerie anglaise
- 1685 :
- la révocation de l'édit de Nantes pousse les huguenots (souvent des artisans) hors de France. Ils se réfugient à Genève et dans les montagnes du Jura suisse.
- 1735 : John Harrison présente H1, le premier chronomètre de marine ayant la précision nécessaire à l'établissement de la longitude, puis répondant aux critiques successives, H2, H3 et enfin:
- 1773 :
- John Harrison se voit attribuer une partie du prix du Longitude Act à la remise de H4, son 4e chronomètre de marine à cardan, sur intervention personnelle du roi.
- Implantation de système de « l'établissage », l'organisation divisée du travail dans le Jura, par l'orfèvre Daniel Jeanrichard (1665-1741)
- 1777 : l'horloger suisse Abraham Louis Perrelet crée la « montre à secousses » dite perpétuelle, souvent considérée comme la première montre automatique[13].
- 1778 : l'horloger liégeois Hubert Sarton dépose un document décrivant une « montre automatique à rotor », auprès de l'Académie des sciences de Paris.
- 1810 : création par Abraham-Louis Breguet d'une montre-bracelet à complications pour la reine de Naples Caroline Murat.
- 1842 : Adrien Philippe invente la montre avec remontoir
- 1850 : 1re manufacture industrielle au monde Waltham Watch Company, fondée par Aaron Lufkin Dennison:
- 1867 : Georges-Frédéric Roskopf crée la montre pour les pauvres : la Prolétaire: 57 pièces constitutives au lieu des 200 et plus pour les autres montres
- 1876: Exposition universelle de 1876, Philadelphie, Pennsylvanie, États-Unis.
- 1re machine entièrement automatique à fabriquer des vis exposée par Waltham Watch Company
- 1re chaîne de montage horlogère exposée par Waltham Watch Company
- 1re médaille d'Or d'un compétition de précision horlogère mondiale attribuée à Waltham Watch Company pour 4 montres prélevées au hasard de la production.
- 1876-1877 : Rapport de Jacques David, Longines, sur son voyage à Philadelphie et ses visites auprès de Waltham Watch Company et Elgin Watch Company : « MM. les Horlogers Suisses: Réveillez-vous! ! »
- 1900 : Omega fabrique la première montre-bracelet de série de la marque.
- 1906 : Louis Cartier fabrique la première montre-bracelet de la marque pour son ami, l'aviateur Alberto Santos-Dumont.
- 1926 :
- 1re montre-bracelet automatique effectivement industrialisée. C'était une réalisation de John Harwood. (En 1922, Léon Leroy avait déjà réalisé un prototype de montre de ce genre.)
- 1re montre en plastique (l'Astrolon de Tissot).
- 1952 : premières montres-bracelets électriques (Lip)
- 1967 : 1re montre-bracelet à quartz du monde, la Beta 21 (Centre électronique horloger de Neuchâtel).
- 1969 :
- 1re montre à quartz commercialisée (Seiko 35SQ ) et
- 1re montre à "DEL" (Hamilton), gros succès de ce type d'affichage, malgré le fait que l'on doive presser sur un bouton pour voir l'heure.
- 1re montre à cristaux liquides (Longines)
- 1re montre sur la Lune, portée par Buzz Aldrin: une Omega Speedmaster
- 1975 : 1re montre-bracelet à quartz LCD (affichage analogique par cristaux liquides) (Suncrux).
- 1978 : la montre la plus plate du monde, la Delirium, développée et fabriquée par ETA Manufacture Horlogère pour 4 marques horlogères exclusivement: le fond sert de platine, supportant toutes les parties du mouvement mécanique. Montre de luxe, elle n'a été réalisée qu'en or. Elle a été commercialisée depuis 1979.
- 1981 : 1re montre à quartz sans pile électrique : un générateur thermoélectrique convertit le flux thermique qui traverse la montre en énergie électrique qui est stocké dans un accumulateur électrique (Bulova, CEH).
- 1983 : Lancement de la Swatch par Ernst Thomke et son équipe à ETA SA. Il s'agissait au départ d'une montre en plastique où, à l'instar de la Delirium, les rouages sont implantés directement dans le fond du boîtier. Elle devient une marque horlogère qui relance l'industrie horlogère suisse, et développe continuellement de nouveaux produits. Le dernier en date (2009), une montre chronographe à remontage automatique.
- 1990 : 1re montre-bracelet radioélectrique, montre radiopilotée (Junghans) reçoit les signaux radio d'un émetteur radio qui émet continuellement l'heure.
- 1996 : 1re montre à quartz sans pile électrique utilisant un convertisseur électrodynamique : un rotor actionne un générateur de courant stocké dans un condensateur (Seiko).
- 1999 : Omega introduit l'échappement co-axial, inventé par l'horloger britannique George Daniels.
Les marques horlogères
Article détaillé : Liste des marques horlogères.Montres de légende
- 1827 : Marie-Antoinette (montre) de Abraham Breguet
- 1886 : L'Imperméable de West End Watch Co.
- 1894 : Calibre 19 d'Omega
- 1919 : Tank de Cartier
- 1927 : Oyster de Rolex
- 1929 : Calibre 101 Reverso de Jaeger-LeCoultre 14x4, 8x3, 4 mm, 98 pièces (le plus petit mouvement du monde encore produit actuellement)
- 1931 : Reverso de Jaeger-LeCoultre
- 1932 : Calatrava de Patek Philippe
- 1938 : Portugaise d'IWC
- 1952 : Navitimer de Breitling
- 1952 : LIP Electronic de Lip
- 1953 : Submariner de Rolex, première montre de plongée étanche jusqu’à 100m de profondeur
- 1957 : Speedmaster d'Omega
- 1959 : Museum Watch de Movado
- 1969 : Monaco de Tag Heuer (popularisée par Steve Mc Queen)
- 1969 : Naissance du mouvement El Primero, 36000 alternances/heure Zénith
- 1970 : Seiko 5 montres automatique fabriquées par la compagnie horlogère japonaise Seiko.
- 1972 : Royal Oak d'Audemars Piguet
- 1978 : Delirium, la montre la plus plate du monde fabriquée en série, de ETA Manufacture Horlogère
- 1982 : La Swatch de Swatch Group
[réf. nécessaire]
Notes et références
- Rolex Deepsea, déjà une légende », 23 Janvier 2010. Consulté le samedi 13 janvier 2010 Paul Miquel, «
- Marco Richon, Omega : voyage à travers le temps, {p.|104}}.
- Marco Richon, Omega : voyage à travers le temps, {p.|104}}.
- p. 17, cité par Marco Richon, Omega : voyage à travers le temps, {p.|104}}. Kahlert, Mühle, Bruner, Les Montres-bracelets - Cent ans d'histoire,
- Bienne, 1998 (ISBN 2-88380-010-3), p. 224 et 227. Marco Richon Omega Saga,
- Marco Richon, Omega : voyage à travers le temps, {p.|104}}.
- p. 230. Marco Richon, Omega Saga,
- Marco Richon, ibidem.
- Marco Richon, Omega : voyage à travers le temps, {p.|104}}.
- p. 233. Catalogue Omega in Marco Richon, Omega Saga,
- p. 234. Marco Richon, Omega Saga,
- Ibid.
- Abraham Louis Perrelet. Ce fait est souvent cité mais manque de sources, voir
Voir aussi
Articles connexes
- Horlogerie
- Pendule
- Réveille-matin
- Chronomètre de chemin-de-fer
- Composition d'une montre mécanique
- Complication
- Montre à affichage binaire
- Montre à affichage sur 24 heures
- Montre de plongée
Liens externes
- Catégorie Horloges et montres de l’annuaire dmoz
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