Jacques Chaban-Delmas

Jacques Chaban-Delmas
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Jacques Chaban-Delmas
Jacques Chaban-Delmas.jpg
Jacques Chaban-Delmas, en 1986, lors d'une réception au château de Mongenan.

Mandats
4e Premier ministre français
(152e chef du gouvernement)
20 juin 19695 juillet 1972
(&&&&&&&&&&&011113 ans, 0 mois et 15 jours)
Président Georges Pompidou
Gouvernement Chaban-Delmas
Législature IVe législature
Majorité Majorité présidentielle
UDR - RI - CDP
Gaullistes - Centre-droit - Centre
Prédécesseur Maurice Couve de Murville
Successeur Pierre Messmer
Président de l'Assemblée nationale
9 décembre 195820 juin 1969
Prédécesseur André Le Troquer
Successeur Achille Peretti
3 avril 197821 mai 1981
Prédécesseur Edgar Faure
Successeur Louis Mermaz
2 avril 198612 juin 1988
Prédécesseur Louis Mermaz
Successeur Laurent Fabius
Maire de Bordeaux
19 octobre 194719 juin 1995
Prédécesseur Jean-Fernand Audeguil
Successeur Alain Juppé
Ministre de la Défense nationale
et des Forces armées
6 novembre 195714 mai 1958
Président René Coty (IVe République)
Président du Conseil Félix Gaillard
Gouvernement Gaillard
Prédécesseur André Morice
Successeur Pierre de Chevigné
Ministre des Travaux publics, des Transports et du Tourisme
19 juin 19545 février 1955
(démission temporaire 14 août-3 septembre 1954)
Président René Coty
Président du Conseil Pierre Mendès France
Gouvernement Mendès France
Prédécesseur Jacques Chastellain
Maurice Bourgès-Maunoury
Successeur Maurice Bourgès-Maunoury
Édouard Corniglion-Molinier
Biographie
Nom de naissance Jacques Michel Pierre Delmas
Date de naissance 7 mars 1915
Lieu de naissance Paris-XIIIe
Date de décès 10 novembre 2000 (à 85 ans)
Lieu de décès Paris-VIIe
Nationalité Drapeau de la France Française
Conjoint Odette Hamelin (divorcée)
Marie-Antoinette Geoffroy née Iôn (1947-✝ 1970)
Micheline Chavelet, ex-Moulonguet (à partir de 1971)
Enfants Du 1er mariage :
Valérie Chaban-Delmas
Christian Chaban-Delmas
Clotilde Chaban-Delmas (épouse Schneider)
Du 2nd mariage :
Jean-Jacques Chaban-Delmas
Diplômé de Faculté de droit de l'Université de Paris
Sciences Po
Profession Journaliste
Haut fonctionnaire
Général de brigade (Résistance)

Jacques Michel Pierre Delmas dit Jacques Chaban-Delmas[1], né le 7 mars 1915 à Paris (XIIIe) et mort le 10 novembre 2000 à Paris (VIIe), est un homme politique français de premier plan sous la IVe et la Ve République. Il fut également résistant, général de brigade et international français de rugby à XV et de tennis.

Il fut notamment député-maire de Bordeaux de 1947 à 1995, président de l'Assemblée nationale à trois reprises et Premier ministre de 1969 à 1972.

Sommaire

Biographie

Fils de Pierre Delmas et de Georgette Barrouin (1895-1985)[2], Jacques Delmas étudie au lycée Lakanal, à Sceaux, à la faculté de droit de Paris et est diplômé de l'École libre des sciences politiques, licencié en droit et diplômé d'études supérieures d'économie politique et de droit public. En 1933, il rentre en tant que journaliste à l'« Information ». En 1938/39 pour son service militaire à Bitche, il fait les EOR, est reçu premier et sort major de promotion à Saint Cyr, se trouve pendant la drôle de Guerre au bataillon alpin. Il ne parvient pas à passer en Angleterre, et poursuit une carrière pendant la Seconde Guerre mondiale, s'inscrivant au ministère de la Production Industrielle du régime de Vichy, puis comme adjoint à l'Inspection générale des Finances en 1942.

Résistance

Appelé en 1938, il est sous-lieutenant au 7e bataillon alpin de Forteresse près de Nice au moment de la défaite de 40. Ne supportant pas l'humiliation de juin 40, il entre en contact avec la Résistance en décembre 1940. Il se lie avec Maurice Bourgès-Maunoury et Félix Gaillard. De 1941 à 1942, il travaille au ministère de la Production industrielle, dirigé par François Lehideux sous Darlan, puis Jean Bichelonne, dans le deuxième gouvernement de Pierre Laval, dont les services parisiens étaient installés dans un hôtel du XVIIIe siècle, rue de Grenelle. Comme haut fonctionnaire, il est sous les ordres de l'inspecteur des finances Raymond Panié, ancien condisciple de Roger Bichelonne à l'École polytechnique, qui sait que, sous le pseudonyme de Chaban, il fournit des renseignements économiques à la France libre. Chaban représente le chef du service des relations extérieures aux conférences qui réunissent les représentants des services responsables de l'économie en zone occupée. Jacques Delmas / Chaban est également l'un des trois membres du [COFI] (Comité Financier de la Résistance) créé par Jacques Bingen à avoir une délégation de signature pour l'émission de créances[3],[4].

En mai 1944, il est nommé délégué militaire national et, devant peser dans les négociations, au grade de général de brigade par le général de Gaulle. Il est à l'époque le plus jeune général nommé depuis le Premier Empire, même s'il ne commande aucune troupe. Il participe à la Libération de Paris en août 1944 mais sans combattre, assumant essentiellement un rôle de renseignements et de liaison auprès du Général Leclerc et des forces alliés. Il sera fait chevalier de la légion d'honneur et compagnon de la Libération.

Début de carrière politique

Il est élu député de la Gironde en 1946, mandat qu'il conserve jusqu'en 1997, puis maire de Bordeaux de 1947 à 1995, et président de l'Assemblée nationale de 1958 à 1969, de 1978 à 1981 et de 1986 à 1988.

Européen convaincu, Jacques Chaban-Delmas, milita pour la création de la Conférence européenne des pouvoirs locaux, aujourd'hui Congrès des pouvoirs locaux et régionaux de l'Europe (CPLRE), organe de représentation des collectivités locales et régionales et en fût président du 12 janvier 1957 au 24 janvier 1960. Le Congrès devenait alors l'une des institutions du Conseil de l'Europe.

Plusieurs fois ministre sous la Quatrième République, en particulier sous Pierre Mendes France, il est un éphémère ministre de la Défense nationale du gouvernement Félix Gaillard, et inaugure, à ce titre, le Centre d'instruction à la pacification et à la contre-guérilla de Philippeville, dans le Constantinois (Algérie), le 10 mai 1958, dont il confie la direction au général Marcel Bigeard[5]. En tant que ministre de la Défense, il fait partie du lobby qui pousse le CEA, sous la direction de Francis Perrin, à fabriquer une bombe atomique, en profitant des faiblesses du régime de la IVe République.

Jacques Chaban-Delmas devient ensuite président de l'assemblée nationale, puis Premier ministre sous le mandat de Georges Pompidou de 1969 à 1972. Il est contraint à la démission par le président de la République, qui n'apprécie ni son projet de « Nouvelle société », trop progressiste (un de ses conseillers est Jacques Delors), ni certaines maladresses de son Premier ministre (par exemple, la nomination de Pierre Desgraupes à la direction de l'information de l'ORTF). Il est aussi visé par une campagne de presse virulente (au sujet de sa feuille d'impôt par exemple). Pompidou aurait agi sous l'incitation de ses proches conseillers Marie-France Garaud et Pierre Juillet, adversaires acharnés de la Nouvelle société, qui jouaient un rôle majeur d'éminence grise auprès du président de la République.

Il apparaît sous le nom du baron Chaban d'Elmas dans l'ouvrage pamphlétaire d'André Ribaud sur le pouvoir gaulliste, « Le Roi » (Julliard, 1962).

Campagne présidentielle en 1974

Après le décès soudain de Georges Pompidou le 2 avril 1974, Jacques Chaban-Delmas est candidat à l’élection présidentielle de 1974. Il accumule à ce moment-là les malchances :

  • Prévenu par des rumeurs qu'un autre candidat pourrait se déclarer à sa place, il quitte la cérémonie funèbre avec rapidité pour annoncer le plus vite possible sa propre candidature. Une partie de l'opinion juge le geste inélégant envers l'ancien président.
  • Sa feuille d'impôts, publiée par Le Canard enchaîné, révèle qu'il ne paie pas d'impôts : en effet, l'indemnité parlementaire est alors nette d'impôts et l'avoir fiscal créé quelque temps avant par Valéry Giscard d'Estaing gomme ce qui lui resterait à payer pour ses autres revenus. L'opinion publique le prend mal.
  • Sa deuxième femme, Marie-Antoinette Îon[6] est morte lors d'un accident automobile, le 12 août 1970. Il se remarie avec Micheline Chavelet un an après, le 24 septembre 1971. Une rumeur s'est néanmoins propagée sur les causes de l'accident, notamment du fait d'une campagne dans la presse à scandales contre lui. Cela a des conséquences désastreuses dans une partie de l'opinion publique, et en particulier au centre droit où il pouvait espérer prendre une partie de ses voix.

Lâché par Jacques Chirac et par 43 parlementaires et ministres de l'UDR qui soutiennent la candidature de Valéry Giscard d'Estaing, soutenu froidement par le Premier ministre Pierre Messmer, affaibli par quelques maladresses (en particulier des retournements de position d'André Malraux, qui le soutient, sur un éventuel remplacement du livre par l'audiovisuel à l'école), il voit rapidement ses chances s'effondrer dans les sondages pendant la campagne du premier tour. Françoise Giroud, qui soutient François Mitterrand, dédaigne de l'attaquer et lui réserve ce mot : « On ne tire pas sur une ambulance ». Son slogan de campagne (Chaban pour la France, il l'a déjà prouvé) met l'accent sur sa carrière résistante mais en définitive, au premier tour avec ses 15 1 % de suffrages, il est en troisième position, largement distancé par Valéry Giscard d'Estaing qui obtient 32 6 %. Au deuxième tour, il apporte à ce dernier son « soutien conditionnel » contre François Mitterrand. Sa défaite entraîna la naissance du cruel néologisme « se faire chabaniser ».

Président de l'Assemblée nationale de 1978 à 1981 puis de 1986 à 1988

En 1978, un renversement d'alliances et l'appui du président Valéry Giscard d'Estaing lui permet de récupérer le « perchoir », c'est-à-dire la présidence de l'Assemblée nationale, en évinçant Edgar Faure qui l'occupait depuis 1973 et qui avait l'appui du président du RPR, Jacques Chirac, à l'époque très influencé par le tandem Garaud-Juillet. Le Canard enchaîné, montre dans une caricature une ambulance stationnant au pied du « perchoir ». En janvier 1980 il se voit confier une mission de renforcement des liens entre Moscou et Paris. Se trouvant à Moscou alors qu'Andreï Sakharov est assigné à résidence, il quitte l'URSS précipitamment afin de signifier le désaccord de la France.

Après les élections législatives de mars 1986, Jacques Chaban-Delmas fait partie des favoris pour devenir Premier ministre du premier gouvernement de cohabitation, tout comme Simone Veil ou encore Valéry Giscard d'Estaing et Jacques Chirac. Finalement, ce dernier est nommé chef du gouvernement par le président de la République, François Mitterrand. En revanche, le 2 avril 1986, un accord avec Jacques Chirac lui permettra de regagner facilement la présidence de l'Assemblée nationale[7].

Après les législatives de juin 1988, il est le candidat des députés de droite à la présidence de l'Assemblée, mais, avec 268 voix contre 301, il doit céder le perchoir au candidat de la gauche, l'ancien Premier ministre socialiste Laurent Fabius.

Retrait de la vie politique

En 1995, à l'âge de 80 ans, Jacques Chaban-Delmas décide de ne pas se représenter à la mairie de Bordeaux et soutient alors le candidat RPR, Alain Juppé, qui lui succédera. À partir de là, il se retire progressivement de la vie politique.

Le 12 novembre 1996, sur proposition du président Philippe Séguin, il est élu président d'honneur de l'Assemblée nationale par l'acclamation de tous les députés réunis dans l'hémicycle, à l'occasion d'un hommage solennel à l'occasion des cinquante ans de sa vie parlementaire.

Le 10 novembre 2000, alors âgé de 85 ans, il décède d'une crise cardiaque à son domicile parisien. L'Assemblée nationale, qui en avait fait son président d'honneur, observa ce lundi matin suivant le décès une minute de silence en hommage à son ancien président. Jacques Chirac présida la cérémonie funèbre, accompagné de son épouse, Bernadette Chirac. Après la cérémonie funèbre officielle, l'ancien Premier ministre fut inhumé à Ascain, dans les Pyrénées-Atlantiques[8].

Mariages et descendance

En 1933, Jacques Chaban-Delmas entre en tant que journaliste stagiaire à L'information économique et financière tout en suivant les cours de Sciences Po et de la faculté de droit. En 1939, il épouse Odette Hamelin, la fille du fondateur du journal, dont il divorce. Ils ont trois enfants : Clotilde, née en janvier 1940[9], Christian et Valérie.

Avant la guerre, Jacques Chaban-Delmas joue au tennis avec Marie-Antoinette Îon. Ils se retrouvent à Londres en 1943[10]. Au début de l'année 1945, Jacques déserte le domicile conjugal pour aller retrouver Marie-Antoinette Ion. Il se remarie finalement le 23 mai 1947 avec cette « petite blonde plantureuse aux yeux verts, d'origines franco-roumaines, toujours très coquette. Outre son élégance un peu convenue, on souligne son bon goût classique, la qualité de ses conseils et la sûreté de son jugement sur les êtres »[11] Ils ont un fils, Jean-Jacques, né le 6 août 1949, marié à Diane de Oliveira Cezar y Guernier[12], le 24 juin 1972.

Jacques Chaban-Delmas, veuf, se remarie le 24 septembre 1971, alors qu'il est premier ministre, avec Micheline Chavelet, que son ami François Mitterrand lui a présentée.

Sports

Le Stade du Parc Lescure qui accueille principalement l'équipe de football des Girondins de Bordeaux porte désormais son nom.

Tennis

Jacques Chaban-Delmas
Palmarès
Meilleurs résultats en Grand Chelem
Aust. R.-G. Wim. US
Double 1/32
Consultez la documentation du modèle

Jacques Chaban-Delmas a été licencié au Racing club de France (section tennis) dès l'avant-guerre. Il pratiqua le sport à haut niveau, et fut notamment :

  • Finaliste du double messieurs aux championnats de France de tennis en 1965 (le National)
  • Champion du double messieurs aux Internationaux de France, catégorie vétérans, en 1970
  • Au Championnat international des vétérans :
    • Vainqueur en simple en 1961
    • Vainqueur en double à 7 reprises, en 1961 (avec Journu), puis de 1965 à 1970 avec Pellizza


Parcours dans les tournois du Grand Chelem (« ère Open »)
Année Open d'Australie Roland-Garros Wimbledon US Open
1968 - 1er tour (1/32)
Drapeau : France Henri Pellizza
Drapeau : Bolivie Eduardo Gorostagia
Flag of South Africa 1928-1994.svg Quentin Pretorius
- -

À gauche, le partenaire ; à droite les ultimes adversaires.


Lien externe

Rugby à XV

Il fut en outre international français de rugby à XV en juin 1945 (une seule sélection, contre l'équipe du British Empire Service, à Richmond… alors qu'il est général depuis un an !), étant licencié au Club athlétique des Sports Généraux (CASG), puis au C.A. Bèglais (banlieue de Bordeaux) au poste de trois-quarts aile gauche.

Fonctions politiques

Mandats électifs

Fonctions gouvernementales

  • Ministre des Travaux publics, des Transports et du Tourisme du gouvernement Pierre Mendès France (du 19 juin au 14 août 1954)
  • Ministre du Logement et de la Reconstruction du gouvernement Pierre Mendès France (du 3 septembre au 12 novembre 1954)
  • Ministre des Travaux publics, des Transports et du Tourisme du gouvernement Pierre Mendès France (du 3 septembre au 23 février 1955)
  • Ministre d'État du gouvernement Guy Mollet (du 21 février 1956 au 13 juin 1957)
  • Ministre de la Défense nationale et des Forces armées du gouvernement Félix Gaillard (du 6 novembre 1957 au 14 mai 1958)
  • Premier ministre du 20 juin 1969 au 5 juillet 1972

Autres fonctions exécutives

Œuvres

  • L'Ardeur (Stock, Paris, 1975);
  • Charles de Gaulle (Éditions n°1, Paris, 1980);
  • La Libération (Éditions n°1, Paris, 1984);
  • Les Compagnons (1986);
  • La Dame d'Aquitaine (1987);
  • Montaigne, prix Henri Malherbe (1993);
  • Mémoires pour Demain (Flammarion, 1997);

Décorations

Legion Honneur Commandeur ribbon.svg Ordre de la Liberation 2nd ribbon.svg Croix de Guerre 1939-1945 ribbon.svg
Medaille de la Resistance avec rosette ribbon.svg Us legion of merit commander rib.png

BEL Order of Leopold II - Commander BAR.png

Notes, sources et références

  1. « Chaban » est le nom qu'il avait adopté durant la Résistance
  2. Jacques Chaban-Delmas
  3. JM Binot & B. Boyer, L'Argent de la Résistance, Larousse, 2010
  4. Patrick et Phlippe Chastenet, Chaban, Seuil, 2001
  5. Marie-Monique Robin, Escadrons de la mort, l'école française [détail des éditions], 2008, chap. IX, p.133-134
  6. Appelée par certains journalistes Madame Geoffray, du fait de son précédent mariage avec Monsieur Geoffray, cadre supérieur chez Renault. Jacques Chaban-Delmas a de son côté divorcé de sa première femme, Odette Hamelin, avant de se remarier avec Marie Antoinette Îon le 23 mai 1947
  7. Chaque pas doit être un but, Mémoires, Jacques Chirac, NiL Éditions, chapitre Co-exister
  8. « La mort de Jacques Chaban-Delmas », Le Nouvel Observateur, 13 novembre 2000.
  9. Histoire de la France militaire et résistante Première partie Histoire de la ... - page 253, de Dominique Lormier - 2000 - 317 pages.
  10. Chaban - page 98, de Patrick Chastenet, Philippe Chastenet - 1991 - 605 pages.
  11. Chaban, de Patrick Chastenet, Philippe Chastenet..., p.135. Marie Antoinette Îon meurt le 12 août 1970
  12. Arbol genealógico de la Familia Bunge de Argentina

Bibliographie

Filmographie

Liens externes

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Précédé par Jacques Chaban-Delmas Suivi par
-
Premier Président Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l'Europe
1957 - 1960
Georges Dardel
Création de l'institution
en 1974
Président du conseil régional d'Aquitaine
Blason de l'Aquitaine et de la Guyenne.svg
1974 - 1979
André Labarrère
Philippe Madrelle
Président du conseil régional d'Aquitaine
Blason de l'Aquitaine et de la Guyenne.svg
1985 - 1988
Jean François-Poncet

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