Eesti Vabariik

Eesti Vabariik

Estonie

Eesti Vabariik (et)
République d'Estonie (fr)
Drapeau de l'Estonie Armoiries de l'Estonie
(Détails) (Détails)
Devise nationale : Aucune
carte
Langue officielle Estonien
Capitale Tallinn
59°26′N 24°45′E / 59.433, 24.75
Plus grande ville Tallinn
Forme de l’État
 - Président
 - Premier ministre
République parlementaire
Toomas Hendrik Ilves
Andrus Ansip
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 130e
45 226 km²
4,56%
Population
 - Totale (2008)
 - Densité
Classé 149e
1 307 605 hab.
31 hab./km²
Indépendance
 - Date
De la Russie
De l'URSS
24 février 1918
20 août 1991


Gentilé Estoniens, Estoniennes


IDH (2005) Augmentation 0,860 (élevé) ( 44e)
Monnaie Krooni (EEK)
Fuseau horaire UTC +2
Hymne national Mu isamaa, mu õnn ja rõõm
Domaine internet .ee
Indicatif
téléphonique
+372


L'Estonie (Eesti en estonien), la République d'Estonie pour les usages officiels (Eesti Vabariik en estonien), est un pays d'Europe du Nord, situé sur la rive orientale de la mer Baltique et méridionale du golfe de Finlande. Le pays est bordé au nord par la Finlande, à l'ouest par la Suède, au sud par la Lettonie et à l'est par la Russie. Ce pays est généralement regroupé avec la Lettonie et la Lituanie dans un ensemble géopolitique appelé pays baltes. Toutefois depuis son indépendance, l'Estonie demande à être identifié en tant que pays nordique. L'Estonie fait partie de l'Union européenne depuis le 1er mai 2004 et avait prévu d'adopter l'euro le 1er janvier 2008[1], mais cette adoption a été repoussée à 2010[2]. Elle est membre de l'OTAN depuis le 29 mars 2004.

L'Estonie est un pays fennique, comme la Finlande ou la Carélie (Russie), les langues fenniques font partie de la famille finno-ougrienne qui inclut les langues sames (Laponie linguistique). L'Estonie est donc abusivement appelé pays balte alors que les Estoniens ne parlent pas une langue balte et ne sont pas de culture balte. Sur ces points, l'Estonie est un pays nordique comme la Finlande, la Suède, la Norvège, le Danemark, l'Islande et leurs États associés. Le terme Pays baltes tend donc davantage à désigner ici un ensemble géographique que linguistique ou culturel.

L'Estonie est réputée être un des premiers pays au monde dans l'innovation et l'usage des nouvelles technologies[3], ce qui lui vaut le surnom d'e-Stonie[4] (ou e-Stonia[5]). C'est en Estonie qu'a été mis au point le logiciel Skype[6] qui compte déjà plus de 400 millions d'utilisateurs. C'est également en Estonie qu'a été créé le logiciel peer-to-peer Kazaa téléchargé par 389 millions d'internautes. 100% du pays est couvert par le wifi[7].

En 2006, la croissance économique du pays était de 11,4% et le chômage ne s'élevait qu'à 4,2% de la population active.

Sommaire

Histoire

Articles détaillés : Histoire de l'Estonie et gouvernement d'Estland.
Declaration of independence in Pärnu on 23 February in 1918. One of the first images of the Republic.
Estonie (Esthland), 814.
État teutonique en 1466
La confédération de Livonie en 1260.
Domination suédoise, Traité de Brömsebro, 1646
  • v. 9500 av. J.-C. : Les derniers glaciers se retirent d'Estonie nord-occidentale. Dans les régions libérées de la glace se forme une toundra. Premières incursions humaines.
  • v. 4000 av. J.-C. : Le climat devient plus clément : le pays se couvre de feuillus. Début du néolithique : parmi les clans de chasseurs se répand l'usage de grandes poteries à décor linéaire (céramique dite « peignée »). Ces populations sont considérées comme les ancêtres linguistiques directs des peuples fenniques.
  • v. 750 : Premiers comptoirs vikings.
  • 1158 : Création de la Hanse ; le grand commerce allemand prend le relais du grand commerce viking.
  • 1238 : Au traité de Stensby, les conquérants se répartissent les territoires. Le nord de l'Estonie est attribué aux Danois, le sud à l'État teutonique, à l'exception des territoires ecclésiastiques.
  • 1248 : Éric IV du Danemark accorde la charte de Lübeck à la ville de Reval (Tallinn).
  • 1285 : Tallinn devient membre de la Hanse.
  • 1346 : Le roi Valdemar IV de Danemark vend ses possessions estoniennes à l'Ordre livonien.
  • 1561 : Liquidation de la Livonie à la demande de ses propres élites germano-baltes, débordées : le sud passe à la Pologne, les anciennes régions danoises passent à la Suède, l'île de Saaremaa revient au Danemark. L'ordre des chevaliers teutoniques est sécularisé : les descendants des chevaliers sont désormais connus sous le nom de « barons baltes ».
  • 1629 : Au traité d'Altmark, la Suède s'empare de toute l'ancienne Livonie.
  • 1632 : Par décision du roi Gustave II Adolphe de Suède, le collège de Tartu devient une université, l'université de Tartu.
  • 1645 : Après un bref conflit, la Suède récupère Saaremaa.
  • 1710 : L'Estonie passe sous domination russe.
  • 1711 : Fermeture de l'université de Tartu.
  • 1721 : Au traité de Nystad (Uusikaupunki), l'Ancienne Livonie passe officiellement à la Russie. Elle sera réorganisée en deux provinces : Estlande (au nord) ou gouvernement d'Estland, et Livlande (au sud, à cheval sur les actuelles Estonie et Lettonie) ou gouvernement de Livonie.
  • 1797 : Des Estoniens commencent à être recrutés pour l'armée russe.
  • 1802 : Réouverture de l'université de Tartu ; les cours sont toujours en allemand, mais une chaire d'estonien apparaît en 1803.
  • 1838 : Fondation à Tartu de la Esthnische Gelehrte Gesellschaft (« Société savante estonienne ») par des Allemands « estophiles ».
  • 1858 : « Guerre de Mahtra » : soulèvement paysan à la suite de l'annonce du report à dix ans de l'application d'une loi sur l'accès des paysans à la propriété de la terre.
  • 1884 : Bénédiction, à l'église d'Otepää, du drapeau bleu-noir-blanc de l'Association des étudiants estoniens, qui deviendra le drapeau national.
Extrait du premier film estonien, 1914 - Cliquer en bas de l'image pour lire la vidéo
  • 1917
    • (12 avril) : Le gouvernement provisoire russe accorde l'autonomie à l'Estonie dans ses limites linguistiques.
    • (9 novembre) : Prise de pouvoir par le bolchevik estonien Viktor Kingissepp.
    • (28 novembre) : En réaction au communisme, la diète d'Estonie se proclame détentrice du pouvoir suprême.
  • 1918
    • (24 février) : Le « conseil des anciens » de la diète proclame l'indépendance de l'Estonie à la veille de la prise de Tallinn par les troupes allemandes.
    • (novembre) : Les troupes allemandes se retirent. Offensive de l'Armée rouge. Les communistes forment une « commune des travailleurs d'Estonie », sous la présidence de Jaan Anvelt. Début de la « guerre de Libération » anticommuniste.
  • 1919
    • (janvier-juillet) : Libération de l'Estonie par l'armée nationaliste du général Johan Laidoner.
    • (5-7 avril) : Élection d'une Assemblée constituante.
    • (10 octobre) : Adoption de la loi foncière, qui prévoit une vaste réforme agraire : les terres des manoirs seront nationalisées et redistribuées, ce qui reprend en fait une décision du gouvernement communiste.
  • 1920
Estonie, 1920-1940
  • 1939
    • (23 août) : Pacte germano-soviétique (dit « pacte Molotov-Ribbentrop »), complété par un protocole secret plaçant l'Estonie et la Lettonie dans la sphère d'intérêt de l'URSS.
    • (28 septembre) : L'Estonie est contrainte de signer avec l'URSS un pacte d'« assistance mutuelle », prévoyant notamment l'installation de bases soviétiques sur le territoire estonien.
    • (fin de l'année) : Dans le cadre d'un accord avec l'Allemagne nazie, les Allemands descendants des barons baltes quittent l'Estonie.
  • 1940
Estonie annexée par l'Union Soviétique
  • 1941
    • Le 14 juin 1941 : 10 000 Estoniens sont déportés en Sibérie
    • De juillet 1941 à octobre 1944 : L'armée allemande occupe toute l'Estonie et la communauté juive est exterminée.
  • 1944 : Reconquête de l'Estonie par l'Armée rouge. Environ neuf mille Suédois d'Estonie s'enfuient en Suède.
  • 1949 : (25 mars) : Vingt mille personnes sont déportées en Sibérie.
  • 1954 : Constitution d'un gouvernement estonien en exil.
  • 1960 : Assemblée Consultative du Conseil de l'Europe adopte la « Résolution 189 (1960) relative à la situation dans les États baltes, à l'occasion du vingtième anniversaire de leur incorporation forcée dans l'Union Soviétique ». [1]
  • 1986-1987 : Campagne écologique contre l'ouverture d'une mine de phosphorite. Pour la première fois, la pression populaire force le pouvoir à reculer.
  • 26 septembre 1987 : Présentation du projet d'autonomie économique de l'Estonie (IME).
  • 1988 :
    • (avril) : Première réapparition massive des couleurs nationales (bleu-noir-blanc), interdites durant toute la période soviétique. Début de la formation du Front populaire d'Estonie, qui luttera pour le rétablissement de la souveraineté nationale.
    • (août) : Fondation du premier parti indépendant, le Parti pour l'indépendance nationale de l'Estonie (ERSP).
    • (16 novembre) : Le Soviet suprême subordonne l'application des lois fédérales sur le territoire estonien à son approbation et proclame la « souveraineté » de l'Estonie.
  • 1989 :
    • (24 février) : Le drapeau bleu-noir-blanc, redevenu officiel, est hissé au sommet de la tour du Grand Hermann à Tallinn.
    • (23 août) : Grande chaîne humaine, la voie balte, à travers les trois pays baltes, pour le cinquantième anniversaire du pacte germano-soviétique.
  • 1990 :
    • (24 février) : Élection du Congrès estonien, incarnant la continuité juridique de la République d'Estonie d'avant-guerre.
    • (mars) : Élections au Soviet suprême, remportées par le Front populaire. « Ouverture d'une période de transition vers l'indépendance ».
Drapeau européen
  • 1991
    • (3 mars) : 77 % des électeurs se prononcent par référendum pour l'indépendance.
    • (17 septembre) : Admission de l'Estonie à l'ONU.
  • 2004 :
    • (29 mars) : Adhésion l'OTAN.
    • (1er mai) : Adhésion à l'Union européenne de l'Estonie ainsi que de 9 autres membres.
  • 2007 : Crise diplomatique avec la Russie et violentes manifestations à Tallinn de la minorité russe suite à la décision de déplacer le Soldat de bronze, une statue commémorant la « libération » de l'Estonie par l'Armée rouge, du centre de Tallinn à la périphérie. L'Estonie est alors victime d'une cyber-attaque massive et puissante.

Politique

Article détaillé : Politique de l'Estonie.
Le président Toomas Hendrik Ilves et George W. Bush en Estonie en 2006

L'Estonie est une démocratie parlementaire depuis le rétablissement de l'indépendance en 1991.

Le mandat du Président de la République est de 5 ans. Il est élu au premier tour de scrutin par le Riigikogu (parlement) s'il obtient la majorité des deux tiers, et au second tour, si nécessaire, par un collège électoral composé des 101 députés du Riigikogu et d'un nombre d'élus locaux défini à chaque nouvelle élection. Son principal pouvoir est de nommer le Premier ministre qui doit obtenir la confiance du Riigikogu.

Cinq partis politiques sont actuellement représentés au Riigikogu depuis les élections de 2007 et ont donc dépassé le seuil d'éligibilité de 5 %.

Pouvoir législatif

Article détaillé : Riigikogu.
rightPhoto de l'intérieur du Riigikogu en 2005
Composition du Riigikogu

Le Riigikogu est le nom estonien du parlement monocaméral de l'Estonie. Il comprend 101 députés, élus tous les quatre ans. L'Estonie étant une république parlementaire, le Riigikogu est le principal acteur du pouvoir estonien.

Riigi- vient de l'allemand Reich (État) et -kogu vient d'assemblée en estonien.

Les premières élections eurent lieu en 1920. Jusqu'en 1938, 5 autres élections se déroulèrent sur la base de trois constitutions différentes. Depuis 1922, les sessions du Riigikogu ont lieu dans le château de Toompea où une aile a été reconstruite pour devenir le bâtiment du parlement. En 1992, après 50 ans d'occupation soviétique, de nouvelles élections eurent lieu selon la nouvelle constitution adoptée durant l'été 1992.


Le Riigikogu est entièrement équipé de matériel de vote informatique, les résultats sont transmis via internet et donc directement accessibles aux citoyens.

Sa présidente actuelle est Ene Ergma de l'Union Pro Patria et Res Publica (qui remplace Toomas Varek du Parti du centre en avril 2007).

Relations avec l’Union européenne

Le Tallinn Radisson SAS Hotel la nuit, illustre la réouverture du pays après des décennies de communisme

Capacités militaires

Article détaillé : Armée estonienne.
Cocarde des forces aériennes estoniennes
Soldat d'infanterie en exercice, 1996

L' armée estonienne est de constitution récente. En 2006, 2% du PNB était consacré à la défense soit un budget de la défense de 214 millions de dollars US contre 155 millions en 2002.

Ayant adopté une attitude prudente face à la Russie, l'Estonie compte sur l'OTAN pour protéger son espace aérien et sur l'Union européenne en cas de crise internationale.

Elle participe à plusieurs missions à l'étranger sous le commandement des Nations Unies ou de l'OTAN. Les forces estoniennes sont présentes en Afghanistan et un contingent est impliqué dans la guerre en Irak. Les forces estoniennes font partie de la KFOR au Kosovo et de la Force intérimaire des Nations unies au Liban renforcée.

L'armée de l'air possédant plusieurs hélicoptères et avions légers de transport ainsi qu'une centaine de batteries anti-aériennes, son réseau radar est relié à celui de l'OTAN.

Activités e-militaires

Les Forces estoniennes à Bagdad

Les forces militaires de l'Estonie ont introduit une nouvelle formation basée sur la cyberguerre et la défense des infrastructures électroniques et infrastructures essentielles de la république d'Estonie. Actuellement, la principale organisation de cyber-défense estonienne est le CERT (Computer Emergency Response Team of Estonia), créée en 2006, comme organisation en charge de la gestion des incidents de sécurité dans des réseaux informatiques estoniens. Son but est de réduire le plus possible les dommages liés aux incidents de sécurité en répondant efficacement aux nouvelles menaces.

L'Estonie a connu une série de cyber-attaques qui ont commencé le 27 avril 2007. Les dirigeants estoniens attribuent ces attaques aux autorités russes, lesquelles démentent.[9]

Le 25 juin 2007, le président estonien Toomas Hendrik Ilves a rencontré le président des États-Unis, George W. Bush[10]. Parmi les sujets abordés, il y avait notamment les attaques sur l'infrastructure électronique estonienne. Ces attaques ont provoqué, dans un certain nombre d'organisation militaires mondiales, une reconsidération de l'importance de la sécurité de réseau dans la doctrine militaire moderne. Le 14 juin 2007, les ministres de la Défense de l'OTAN ont tenu une réunion à Bruxelles, publiant un communiqué sur une action immédiate commune. Cette action permit de mettre fin aux attaques à l'automne 2007.

L'OTAN s'apprête à mettre en place en Estonie son futur centre cybernétique de défense, les Estoniens formeront ainsi les spécialistes du cyber-terrorisme, du cyber-espionnage[11] et de la cyber-défense pour les forces de l'alliance atlantique[12].

Subdivisions

Article détaillé : Régions d'Estonie.
Carte des différentes régions administratives de l'Estonie

L'Estonie comprend 15 régions administratives, appelées maakonnad (au singulier maakond) — le -maa signifie pays ou plus précisément terre :

Villes

Article détaillé : Villes d'Estonie.

Géographie

Article détaillé : Géographie de l'Estonie.
Vue satellite de l'Estonie en avril - lacs gelés et glace sur la mer Baltique
Chute Valaste en hiver
Paysage de la côte d'Osmussaar
La rivière Emajõgi et le lac Võrts (Võrtsjärv)
La taïga, forêt boréale à Männiku

D'une superficie (45 227 km²) proche de celle des Pays-Bas (celle définie par le traité de paix de Tartu en 1920 était de 47 549 km²), l'Estonie est le plus septentrional des pays baltiques, largement ouvert à l'ouest sur la mer Baltique, au nord sur le golfe de Finlande (3 794 km de côtes), bordé à l'est par la Russie (frontière de 294 km) et au sud par la Lettonie (frontière de 339 km). La côte estonienne est essentiellement rocheuse.

10 % du territoire est composé d'un archipel de plus de 1 500 petites îles situées dans la Baltique dont les deux plus grandes sont Hiiumaa (989 km²) et Saaremaa (2673 km²).

La distance de Tallinn à Helsinki n'est que de 85 km alors qu'il faut 307 km pour aller à Rīga, 395 km pour rejoindre Saint-Pétersbourg et 405 km pour Stockholm.

Relief

L'Estonie est un pays de terres basses marécageuses. Des inondations ont régulièrement lieu au printemps. Le pays ne compte pas de cultures agricoles permanentes [13]. 48% du pays est constitué de bois et de forêts, la taïga et 13% de marais à tourbe. L'Estonie compte également plus de 1400 lacs. Le relief de l'Estonie est caractérisé par une altimétrie assez faible et un grand nombre de lacs et environ 150 rivières. Le point culminant est le Suur Munamagi, situé au Sud-Est du pays.

Le lac Peïpous, quatrième plus grand lac d'Europe après les lacs Ladoga et Onega en Russie et et le Vänern en Suède. Il ressemble à une véritable mer intérieure du point de vue de sa superficie et sert de frontière à l'Est avec la Russie. Il est gelé en hiver pendant 4 mois et est navigable pendant les 8 autres mois de l'année. À l'inverse, l'été avec les longues journées ensoleillées estoniennes, le lac est propice à la baignade et de nombreux Estoniens et Finlandais sont attirés par les plages de dunes sur son côté nord. Il présente même de nombreux campings gratuits, mode d'hébergement favori dans les pays nordiques. Le reste du lac est par contre davantage composé de marécages.

Climat

Grâce au courant Nord-Atlantique chaud, toute l'Europe du Nord (dont l'Estonie) jouit d'un climat considérablement plus doux que, par exemple, les mêmes latitudes en Amérique du Nord. La mer Baltique cause de grandes différences de climat entre les zones côtières et continentales.

Le climat est caractérisé par un hiver plutôt froid, un printemps doux et un peu pluvieux, un été relativement chaud et un long et doux automne (température moyenne en juillet +16 °C ; température moyenne en février -9 °C). Les premières neiges apparaissent vers novembre. La température peut descendre en dessous de -20 °C l'hiver. Le mois le plus sec est le mois de mars avec en moyenne 24 mm alors que la pluviométrie est la plus élevée au mois de juin avec une moyenne de 127mm.

Comme dans les autres pays nordiques, la latitude élevée de l'Estonie engendre une importante différence de lumière de jour entre l'hiver et l'été. Les journées sont plus courtes au solstice d'hiver :

  • Tallinn (au nord): 6 heures et 2 minutes de jour / 17 heures et 58 minutes de nuit
  • Valga (Sud): 6 heures et 39 minutes de jour / 17 heures et 21 minutes de nuit

A l'inverse, les journées sont plus longues au solstice d'été

  • Tallinn: 18 heures et 40 minutes de jour / 5 heures et 20 minutes de nuit crépusculaire
  • Valga: 18 heures et 10 minutes de jour / 5 heures et 50 minutes de nuit crépusculaire

Le nombre annuel d'heures ensoleillées varie entre 1 600 et 1 900, ce nombre étant plus élevé sur la côte et les îles et plus faible à l'intérieur du pays. Cela correspond à moins de la moitié de la quantité maximale de soleil possible.

Paysage estonien - Parc national de Lahemaa

Écologie

Les Estoniens, comme les autres populations nordiques, sont très proches de la nature et soucieux de la préservation de l'environnement. L'Estonie pratique le libre droit d'accès à la nature comme la Finlande. Le camping sauvage est autorisé partout hors des villes et des endroits qui mentionnent une interdiction spécifique.

Une initiative de dépollution « à l'estonienne » de grande ampleur a été mise en place pour 2008 sur tout le pays. Les zones polluées par de nombreux déchets ainsi que les décharges sauvages sont localisées par images satellite et par des citoyens qui renseignent une base de données. Les coordonnées GPS de chaque endroit sont ensuite communiquées aux participants qui peuvent localiser les zones proches de chez eux et y intervenir pour s'occuper des déchets. Plusieurs dizaines de milliers d'Estoniens participent à ce projet. Cette expérience est accompagnée d'une vaste campagne de sensibilisation. 80% des déchets collectés par les bénévoles sont recyclés.

Économie

Article détaillé : Économie de l'Estonie.
Vue de Tallinn - Quartier moderne avec ses gratte-ciels à gauche et la ville historique à droite


Taux de croissance annuel en Estonie

En 2005, le PIB/habitant était de 9 733 euros, le PIB en standard de pouvoir d'achat (SPA) par habitant de 13 400 euros et le taux d'inflation de 4,1 % (2005). En juillet 2006, le taux de chômage était de 4,2 % (Eurostat)[réf. incomplète].

Skype, une innovation estonienne

L'Estonie se trouve dans une région d'Europe à fort potentiel économique, autour de la mer Baltique. Ces dernières années, elle a connu une croissance rapide (8,1 % en 2004, de 10,5 % en 2005 et de 11,4 % en 2006, selon Eurostat)[réf. incomplète]. Elle appartient, depuis 2001, au premier groupe des pays à fort niveau de développement humain (46e rang sur 174).

L’une des plus libérales d'Europe du Nord, l’économie estonienne exporte machines-outils, équipements électriques et électroniques (comme les pièces de téléphonie mobile), logiciels et services liées aux NTIC, bois et produits textiles.

Skype est une entreprise qui commercialise son logiciel propriétaire et le service lié de voix sur IP (VoIP) développé par les programmeurs Ahti Heinla, Priit Kasesalu et Jaan Tallinn pour les entrepreneurs Niklas Zennström et Janus Friis. Les trois Estoniens étaient déjà à l'origine du logiciel Kazaa.

L'Estonie est régulièrement citée comme modèle dans l'adoption des technologies de l'information et des télécommunications. Anneli Kavald, chargée de mission à l’Institut estonien en France, établit sur ce point une comparaison d'ordre culturelle avec la France : « les Estoniens sont beaucoup plus réceptifs en matière de NTIC que les Français, qui, habitués au Minitel, ont parfois eu du mal à passer à autre chose. Et puis les Estoniens sont partis de zéro et cela leur a permis d’acquérir à une vitesse supérieure tout ce qu’il y avait à acquérir en matière de connaissances, même au niveau d’un simple utilisateur. Nous sommes très branchés mais sans forcément nous en rendre compte car, pour nous, il s’agit d’une norme. Nous nous plaignons parfois quand nous voyageons car, ailleurs, ces services ne sont pas obligatoirement disponibles. »[14].

L’économie de ce petit pays, très dépendante sur le plan financier des banques suédoises, s’est révélée très fragile. La crise financière de 2008 a provoqué une débâcle dans ce petit pays baltique qui avait formé sa propre bulle immobilière : entre juin 2008 et juin 2009, le chômage a doublé, le PIB a reculé de 15 %, la production industrielle de 34 %. Le gouvernement tente de renverser la situation essentiellement par des coupes budgétaires[15]

Monnaie

couronnes estoniennes
euro estonien

La monnaie nationale est la couronne estonienne (eesti kroon ; abréviation internationale EEK), introduite en juin 1992 à parité fixe contre le mark allemand (1 DEM = 8 EEK), liée à l'euro depuis 1999.

La couronne estonienne fait partie du mécanisme de taux de change européen II (MCE II) depuis le 27 juin 2004 (comme la Slovénie et la Lituanie), de façon initialement à pouvoir adopter l'euro en janvier 2007, 1 euro = 15,6466 EEK, + ou - 15 %). Les faces nationales des pièces de l'euro estonien sont déjà adoptées. Mais une inflation trop importante (environ 4 % sur 12 mois) retarde le passage à l'euro pour 2009 ou 2010.

La première couronne estonienne avait déjà été utilisée de 1928 (en remplacement du mark estonien, au taux de 1 couronne pour 100 marks) à 1940, avant l'annexion par l'URSS. En 1933, lors de la crise économique, la couronne estonienne connait une nouvelle dévaluation. Suite à l'invasion soviétique de 1940, la couronne estonienne est remplacée par le rouble soviétique au taux de 1 rouble pour 0,8 couronne.

Démographie

Article détaillé : Démographie de l'Estonie.
Pyramides des âges
Évolution de la démographie entre 1970 et 2009 (chiffre de la "Statistics Estonia", 2009).

La population représentait en 2004 1 351 000 habitants. Les principales villes sont : Tallinn (400 378 habitants), Tartu (101 169 habitants), Narva (74 572 habitants), Pärnu (51 927 habitants). La démographie est marquée par une perte sensible de population depuis la fin des années 1990 (-4,9/1000 en 1998 ; -3,8/1000 en 1999), en raison du départ d'une partie de la population soviétique, comme dans les autres pays baltiques, mais surtout d'un taux de fécondité très faible (1,37 enfant par femme en 2000).

Les Suédois d'Estonie

Article détaillé : Suédois d'Estonie.

Les Suédois d'Estonie (suédois : Estlandssvenskar) sont les populations de langue suédoise installées en Estonie, notamment pendant la période de colonisation du pays par la Suède (1561 - 1721).

Comme du côté finlandais, ils résidaient principalement dans les îles du golfe de Riga (notamment Hiiumaa, Ruhnu, Naissaar et Vormsi) et sur la côte Ouest et Nord du pays. Ils ne reste aujourd'hui que quelques centaines de Suédois d'Estonie.

Les Võros

Article détaillé : Võros (peuple).

Les Võros sont un peuple finno-ougrien (proche des Estoniens) habitant dans le sud de l'Estonie dans le comté de Võrumaa.

Au nombre de 70 000 (env. 5% de la population d'Estonie), ils parlent le võro et l'estonien.

Culture

Article détaillé : Culture de l'Estonie.
Culture urbaine - Graffiti à Tallinn
Drapeau alternatif estonien proposé en 1991 marquant l'influence scandinave

De tout temps, l'Estonie s'est trouvée dans la sphère de culture européenne. Tallinn (Reval à l'époque) était, au Moyen Âge, la ville la plus orientale de la ligue hanséatique.

Forte des diverses cultures qui se sont côtoyées et succédé du fait des occupations successives, l'Estonie s'est forgé une culture particulière faite de tolérance et de respect envers l'étranger, quels que soient son pays ou sa culture. L'Estonie compte de nombreuses minorités : les Russes représentent 25,7% de la population. Viennent ensuite les Ukrainiens : 2,1% de la population; 1,2% de la population est biélorusse et 0,8% finnoise... L'importance de la population russophone vient naturellement de l'occupation soviétique et de l'industrialisation forcenée dont l'Estonie avait fait l'objet à l'époque.

Littérature

L'estonien n'est pas une langue indo-européenne mais finno-ougrienne de même que le finnois et le hongrois. L’estonien littéraire naît tardivement, entre le XVIe et le XVIIe siècle. Elle est surtout utilisée par des pasteurs allemands pour transmettre la littérature religieuse. Le plus ancien livre en estonien est le catéchisme de Wanradt et Köll, publié en 1535 à Wittenberg. On remarquera que c'est la Réforme qui est à l'origine de ce livre.

Le XVIIIe siècle voit la naissance de la littérature nationale, et la langue écrite se répand par les almanachs et journaux, colportés jusqu’au fond des campagnes. La littérature est alors composée de récits imités d’œuvres allemandes. À partir de 1820, Kristjan Jaak Peterson est à l’origine de la poésie estonienne moderne. Dans les années 1850, dans la suite des mouvements nationaux et romantiques, la littérature connaît un véritable essor, avec notamment la redécouverte du folklore national et la rédaction de l’épopée nationale, le Kalevipoeg, composée par Friedrich Reinhold Kreutzwald, a été publiée entre 1857 et 1861 (voir L'Homme de Bois et la Femme d'Écorce, un conte typiquement estonien) dans les publications de la Société savante estonienne. L'édition populaire a été publiée en 1862 en Finlande. À cette période, entre 1860 et 1885, la nation estonienne prend conscience d’elle-même, et la littérature se développe rapidement. La poésie est un genre particulièrement vivace (et le reste aujourd’hui), symbolisée à cette époque par l’une des grandes poétesses de ce pays, Lydia Koidula. Comme dans le reste de l’Europe, la fin du XIXe siècle voit le développement d’une littérature réaliste, en particulier avec Eduard Vilde.

Eduard Vilde (1911)

Peu après, la littérature s’ouvre de plus en plus aux courants occidentaux, avec le groupe des «Jeunes Estoniens». C’est dans ce contexte qu’émerge l’une des figures estoniennes les plus connues à l’étranger, celle de la poétesse Marie Under. Les années vingt voient le retour du réalisme, avec Tammsaare. La période de l’entre-deux-guerres, celle de l’indépendance, contraste fortement avec la suivante, celle de l’exil pour les uns, de la déportation en Sibérie pour les autres. La littérature estonienne en exil demeure très vivace, pour preuve les 2600 volumes en estonien qui sont parus entre 1945 et nos jours. En Estonie devenue soviétique, la littérature «bourgeoise» est brûlée, interdite, censurée, etc. Un certain renouveau se déclare après la mort de Staline, avec les débuts de grands auteurs comme Viivi Luik et Jaan Kaplinski, mais surtout le monument vivant Jaan Kross qui est publié chez Robert Laffont. Il est l'auteur notamment du Fou du Tzar (1978), prix du meilleur livre étranger 1989. « Ses romans, aujourd'hui traduits en de nombreuses langues, font revivre pour la plupart des figures importantes de l'Histoire estonienne ou des Estoniens ayant atteint dans leur domaine une certaine notoriété internationale »[16] comme le baron balte Timotheus von Bock du Fou du Tzar. Une fois le retour de l’indépendance, l’Estonie libre retrouve une belle vitalité littéraire, marquée par l’émergence de nombreux jeunes auteurs, comme Tõnu Õnnepalu, en particulier grâce aux généreuses subventions de la Fondation pour la culture.

Musique, arts du spectacle

Articles détaillés : Musique estonienne et Cinéma estonien.

La musique est indissociable de la culture nationale, les Estoniens n'ont-ils pas été qualifiés de « Peuple chantant » ? Le premier festival pan-estonien de chant a eu lieu en 1869 à Tartu, où près de mille chanteurs et musiciens venus de tout le pays furent réunis. Aujourd'hui cette fête rassemble trente mille chanteurs et musiciens devant un public de 200 000 personnes. Ces traditions ont inspiré en 1988 la « Révolution chantante », c'est en chantant que l'Estonie s'est libérée du joug soviétique. En 2001, l'Estonie a remporté le concours de l'Eurovision.

Il existe deux grands théâtres en Estonie: le théâtre Estonia à Tallinn fondé en 1865, le théâtre Vanemuine à Tartu fondé en 1883. Tous les registres y sont abordés.

L'Estonie a certainement le plus faible taux d'audience cinématographique au monde mais elle est très productive surtout en ce qui concerne les films d'animation et documentaires. Un festival est proposé chaque été, consacré au film anthropologique à Pärnu et en hiver c'est à Tallinn que se déroule le « Festival de cinéma des nuits noires ».

Sports

Märtin avec sa Peugeot 307 WRC en 2005 lors du rallye de Chypre

Le cycliste Jaan Kirsipuu a été vainqueur de nombreuses étapes du Tour de France.

À Sydney, la médaille d'or du décathlon a été remportée par Erki Nool, natif de Võru.

A Pékin, c'est le discobole Gerd Kanter déjà champion du Monde à Osaka en 2007, qui décroche l'or olympique. Il succède à Erki Nool, sacré en 2000 à Sydney et à Jaak Uudmae - Estonien sautant pour l'URSS - vainqueur du triple saut en 1980 lors des Jeux de Moscou.

Dans les sports d'hiver, les athlètes estoniens sont très productifs (une médaille d'or, une d'argent et une de bronze aux jeux Olympiques de Salt Lake City en 2002 (se plaçant devant la Suède ou le Royaume Uni) et 3 médailles d'or aux jeux Olympiques de Turin en 2006.

Enfin, en rallye, Markko Märtin a remporté plusieurs épreuves au volant de la Ford Focus WRC puis de la Peugeot 307 en 2003, 2004 et 2005.

Fêtes et jours fériés


Jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
1er janvier Jour de l'An Uusaasta
24 février Fête nationale iseseisvuspäev, Eesti Vabariigi aastapäev commémoration de l'indépendance de 1918
variable Vendredi saint suur reede
1er mai Fête du travail kevadpüha
variable Pentecôte nelipühad
23 juin Jour de la Victoire võidupüha
24 juin fête de saint Jean jaanipäev
20 août Jour du rétablissement de l'indépendance taasiseseisvumispäev
25 décembre Noël esimene jõulupüha
26 décembre Saint-Étienne teine jõulupüha en calendrier populaire tabanipäev ou tehvanipäev - jour d´Étienne
Fêtes non fériées
Date Nom français Nom local Remarques
6 janvier Épiphanie kolmekuningapäev
2 février Anniversaire du traité de paix de Tartu Tartu rahulepingu aastapäev
14 mars Jour de la langue maternelle emakeelepäev
2e dimanche de mai Jour des Mères emadepäev
14 juin Jour du Souvenir leinapäev
2 novembre Jour des Défunts hingedepäev
2e dimanche de novembre Jour des Pères isadepäev

Divers

  • Capitale : Tallinn (400 378 habitants)
  • Population : 1 351 000 habitants (estimation au 1er janvier 2004). 0-14 ans : 17,08 %; 15-64 ans : 68,14 %; + 65 ans : 14,78 % (2001)
    (composition ethnique : Estoniens 68,6 %, Russes 25,6 %, Ukrainiens 2,1 %, Biélorusses 1,3 %, Finnois 0,8 %)
  • Religions : luthéranisme, orthodoxie russe, baptisme, catholicisme, vieilles croyances.
  • Superficie : 45 226 km²
  • Densité : 30 hab./km²
  • Frontières terrestres : 633 km (Lettonie 339 km ; Russie 294 km)
  • Littoral : 3 794 km
  • Extrémités d'altitude : 0 m > + 318 m
  • Espérance de vie des hommes : 65,2 ans (en 2001)
  • Espérance de vie des femmes : 76,9 ans (en 2001)
  • Taux de croissance de la population : - 0,55 % (en 2001)
  • Taux de natalité : 9,54 ‰ (en 2003), 13 001 naissances en 2003
  • Taux de mortalité : 13,39 ‰ (en 2003), 18 355 décès en 2003
  • Taux de mortalité infantile : 5,7 ‰ (en 2003)
  • Taux de fécondité : 1,37 enfant/femme (en 2001)
  • Taux de migration : -0,76 ‰ (en 2001)
  • Indépendance : 24 février 1918 (rétablie le 20 août 1991 après cinq décennies d'occupation soviétique, voir Histoire de l'Estonie)
  • Lignes de téléphone : 476 078 (en 1998)
  • Téléphones portables : 475 000 (en 2000)
  • Postes de radio : 1 million (en 1997)
  • Postes de télévision : 605 000 (en 1997)
  • Utilisateurs d'Internet : 309 000 (en 2000)
  • Nombre de fournisseurs d'accès Internet : 28 (en 2000)
  • Routes : 30 300 km (dont 29 200 km goudronnés) (en 2000)
  • Voies ferrées : 1 018 km (en 1995)
  • Voies navigables : 320 km
  • Nombre d'aéroports : 32 (dont 8 avec des pistes goudronnées) (en 2000)
  • Nombre de cas d'infections au HIV : 4442 (en 2004)

Codes

L'Estonie a pour codes :

Voir aussi

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Références

  1. http://www.euractiv.com/fr/euro/estonie-reconsidere-date-passage-euro/article-154795 l'Estonie repousse la date d'adoption de l'euro
  2. http://www.iht.com/articles/ap/2009/03/12/business/EU-Estonia-Euro.php Estonia may opt for euro adoption in mid-2010
  3. France Info - Chroniques
  4. Microwebia » L’E-stonie, ce petit pays qui domine le monde de l’e-démocratie
  5. Estonia Becomes E-stonia As Internet Voting Takes Off in Post-Soviet Republic @ SOA WORLD MAGAZINE
  6. Skype, une réussite balte - Credit Suisse - Sponsoring
  7. http://www.oceko.info/?s=ecolopop Estonie: Pays des arbres et du wifi Oceko.info
  8. 2007/801/CE Décision du Conseil du 6 décembre 2007 sur l'application de la totalité des dispositions de l'acquis de Schengen à la République tchèque, à la République d'Estonie, à la République de Lettonie, à la République de Lituanie, à la République de Hongrie, à la République de Malte, à la République de Pologne, à la République de Slovénie et à la République slovaque ([pdf] EU L 323 du 8.12.2007)
  9. Estonia accuses Russia of 'cyberattack' | csmonitor.com
  10. President Bush to Welcome President Toomas Ilves of Estonia
  11. Le cyber-espionnage étatique va augmenter en 2008 - Technologie - Actualit� - Le Vif/L'Express
  12. • Technologie : L'Estonie formera les experts de l'Otan à la lutte contre les cyberattaques
  13. http://www.cartage.org.lb/fr/themes/Geohis/Geographie/geofr/geopays/E/estonia.html Géographie de l'Estonie
  14. http://www.europeplusnet.info/article189.html L'Estonie, terre sainte du High-Tech
  15. Yves Eudes, « Les Estoniens sont durement frappés par la crise », Le Monde, 6 juin 2009, p. 8
  16. Jaan Kross

Bibliographie

Liens externes

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