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Armée estonienne
Les Forces de Défense Estoniennes, nom de l'armée de l'Estonie est de constitution récente et d'un format très modeste.
En 2006, ce pays consacrait 2% de son PNB à sa défense soit un budget de la défense de 214 millions de dollars américains contre 155 millions en 2002.
Sommaire
Historique
La guerre d'indépendance estonienne dura du 28 novembre 1918 au 2 février 1920 dans le cadre d'une vaste offensive de l'armée rouge qui tenta de récupérer les territoires de l'empire russe passé sous occupation militaire de l'empire allemand après sa victoire sur le front de l'Est mais dont l'armistice de 1918 conduit le Oberbefehlshaber der gesamten Deutschen Streitkräfte im Osten, le commandement suprême des forces allemandes à l'Est, à rapatrier ses troupes en Allemagne.
Une armée hétéroclite estonienne de 80 000 hommes aidé par 4 000 volontaires finlandais, 1 500 lettons, entre 200 et 400 suédois et danois ainsi que par 20 000 Russes blancs et une escadre de la Royal Navy lutta contre la Russie soviétique et les corps francs allemands et parvint à faire reconnaître l'indépendance de ce nouvel État par la Russie lors du traité de Tartu [1].
Le 15 juin 1940, l'Armée rouge occupe le pays d'après les accords secrets du pacte germano-soviétique et le gouvernement capitule sans combat. Le 6 août, l'Estonie est annexée.
La fin de la guerre froide et l'éclatement de l'Union soviétique a permis au pays de recouvrer son indépendance en 1991, qui recrée de toutes pièces ses forces armées qui avaient, en 2000, seulement 4 000 soldats au total et 5 120 en 2005.
Cette nation possède également un corps de volontaires, de la Ligue de Défense (Kaitseliit) avec 10 000 réservistes.
Ayant adopté une attitude relativement prudente face à la Russie, ce pays compte sur son alliance militaire avec l'OTAN à laquelle elle a adhéré en 2004, qui prévoit, entre autres choses, de protéger l'espace aérien de ce pays et de développer son économie avec l'Union européenne.
Elle participe à la mesure de ses ressources limitées aux missions à l'étranger sous le commandement des Nations Unies ou de l'OTAN et à un contingent dans la coalition militaire en Irak. Elle participe à la MSU de la KFOR au Kosovo et est partie prenante à la Force intérimaire des Nations unies au Liban renforcée en 2006.
La crise économique globale de 2008-2009, avec l'effondrement du PNB estonien de 25%, restreint encore plus les budgets militaires de ce pays.
Formation
La plupart des cadres de la nouvelle armée estonienne ayant été formé à la soviétique, ceux-ci doivent s'adapter, aujourd'hui, aux tactiques et modes de fonctionnement des armées occidentales, suivant entre autres des cours accélérés d'anglais afin de pouvoir intégrer le nouveau Baltic Peace-Keeping Batallion (BALBAT) mis à la disposition de l'ONU.
Le général Alexander Einselm, chef d'état-major de l'armée estonienne de 1993 à 1995, est un ancien béret vert de l'US Army, au sein duquel il a servi durant la guerre du Viêt Nam et le commandant en chef depuis le 5 décembre 2006, Ants Laaneots au participé à la guerre civile éthiopienne en temps que conseiller militaire de l'armée rouge.
Dispositif de l'armée de terre (Maavägi)
État-major général, implanté à Tallinn
Bataillon de la garde, stationné à Tallinn
Bataillon d'infanterie légère Kuperjanov, stationné à Vôru
Bataillon d'infanterie légère Viru, Jõhvi
Bataillon d'infanterie légère "Scoutspataljon" à Paldiski
Bataillon de transmissions, Tallinn
Batterie de défense antiaérienne, Tapa
Batterie d'artillerie, Tapa
Bataillon de sapeurs, Tapa
Forces aériennes (Õhuvägi)
Ce pays à une petite force aérienne possédant, en 2009, quatre hélicoptères, avions légers de transport et deux avions d'entraînement ainsi qu'une centaine de batteries anti-aériennes, son réseau radar est relié à celui de l'OTAN.
Marine (Merevägi)
À compléter
Notes et références
Liens externes
- (en) Estonian Defence Forces
- (en) Ministère Estonien de la Défense
- (de) Armée Estonienne sur Global Defence
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