Congolité

Congolité

République démocratique du Congo

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République démocratique du Congo (fr)
Repubilika ya Kongo Demokratiki (kg)
Jamhuri ya Kidemokrasia ya Kongo (sw)
Republiki ya Kongó Demokratiki (ln)
Ditunga dia Kongu wa Mungalaata (lua)
Drapeau de la République démocratique du Congo Armoiries de la République démocratique du Congo
(Détails) (Détails)
Devise nationale : « Justice, Paix et Travail »
carte
Langues officielles Français
(le lingala, le kikongo, le swahili et le tchiluba ont le statut de langues nationales)
Capitale Kinshasa
4° 24' S, 15° 24' E
Plus grande ville Kinshasa
Forme de l’État
 - Président de la République
 - Premier ministre
République
Joseph Kabila
Adolphe Muzito
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 12e
2 345 000 km²
3,3 %
Population
 - Totale (2009)
 - Densité
Classé 18e
68 692 542 hab.
27 hab./km²
Indépendance
 - Du Royaume de Belgique

30 juin 1960


Gentilé Congolais, Congolaise


Monnaie Franc congolais (CDF)
Fuseau horaire UTC +1 et +2
Hymne national Debout Congolais
Domaine internet .cd
Indicatif
téléphonique
+243


La République démocratique du Congo est le troisième plus vaste pays d’Afrique derrière le Soudan et l'Algérie et le plus peuplé d'Afrique centrale. C'est le pays le plus peuplé de la francophonie avec une population estimée à plus de 68 millions d'habitants[1],[2]. Elle est également appelée « Congo-Kinshasa » pour la différencier de son voisin la République du Congo ou « Congo-Brazzaville », ou encore simplement Congo quand la situation ne prête pas à confusion. C'était autrefois le « Congo-Léopoldville », de l'ancien nom de sa capitale Kinshasa. Il a également porté le nom de Zaïre de 1971 à 1997.

Il s’étend de l’océan Atlantique au plateau de l’est et correspond à la majeure partie du bassin du fleuve Congo. Le nord du pays est un des plus grands domaines de forêt équatoriale au monde, l’est du pays borde le grand rift est-africain, domaine des montagnes, des collines, des grands lacs mais aussi des volcans. Le sud et le centre, domaine des savanes arborées, forment un haut plateau riche en minerai. À l’extrême ouest, une quarantaine de kilomètres au nord de l'embouchure du fleuve Congo s’étale une côte sur l’océan Atlantique. Le pays partage ses frontières avec l’enclave de Cabinda (Angola) et la République du Congo à l’ouest, la République centrafricaine et le Soudan au nord, l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie à l’est, la Zambie et l’Angola au sud[3].

Ces frontières ont été reconnues à l'issue de la conférence de Berlin, en 1885. Le 1er août 1885, Léopold II de Belgique accepta la souveraineté sur l'État indépendant du Congo. Les atrocités inhérentes au système d'exploitation acharnée du caoutchouc rouge furent telles qu'elles indignèrent la communauté internationale de l'époque et obligèrent le roi des Belges à renoncer à son régime personnel au Congo. En 1908, l'État belge reprit l'exploitation de la colonie. L'indépendance intervint en 1960 après une colonisation belge. Joseph-Désiré Mobutu prend le pouvoir en 1965, et transforme la République en dictature. Par souci d’authenticité africaine, le pays a été rebaptisé Zaïre de 1971 à 1997. En 1997, une coalition dirigée par Laurent-Désiré Kabila renverse Mobutu. Mais les coalisés se brouillent quelques années après, plongeant le pays dans un des conflits les plus meurtriers depuis la Seconde Guerre mondiale.

Plusieurs centaines d’ethnies de groupes noirs africains différents forment la population du pays. Son économie est principalement du secteur primaire (agriculture et exploitation minière). Le français est sa langue officielle et quatre langues bantoues (kikongo, lingala, tchiluba, swahili) sont des langues nationales.

Sommaire

Histoire

Préhistoire

Les plus anciennes traces de peuplement au Congo sont associées à un Pré-Acheuléen, découvert sur les sites archéologiques de la Mulundwa au Katanga, de Katanda 2 et de Sanga 5 au Kivu. Les galets taillées ou choppers ont un âge estimé à plus de 200 000 ans, sans qu'il soit possible d'être plus précis aujourd'hui.

Le territoire du Congo-Kinshasa était anciennement peuplé uniquement par des chasseurs-collecteurs, peut-être en partie ancêtres des peuples pygmées actuels. Entre les traces d'un Pré-Acheuléen et l'arrivée des premiers villageois, le Congo sera toujours occupé par des groupes nomades, chasseurs-collecteurs, tailleurs de pierre, de cultures différentes.

L'Acheuléen est attesté par de nombreuses découvertes isolées de bifaces et de hachereaux ainsi que par le site de La Kamoa au Katanga.

Durant le deuxième millénaire avant J.-C., le nord de l'Afrique équatoriale vit une vague de migrations de populations productrices de nourriture, néolithiques, parlant pour certaines des langues bantoues. Entre – 3 500 et – 2 000 ans, une première occupation villageoise dont l'épicentre se trouvait au sud-Cameroun, aboutit à l'installation d'un mode de production néolithique dans le nord et l'ouest de l'Afrique centrale. Au Congo, les premières traces de ces populations se matérialisent vers – 2 600 ans par la dite « tradition Imbonga » près de Mbandaka et du lac Tumba, et par la « tradition Ngovo » au bas-Congo à partir de – 2 300 ans. De l'autre côté du pays, au Kivu, on voit apparaître des villages de la « tradition Urewe ». Ces villages ne sont que l'extension occidentale de communautés productrices de nourriture, métallurgistes, installées surtout en Ouganda, au Rwanda, au Burundi, dans l'ouest du Kenya et de la Tanzanie ; les plus anciennes traces y sont datées de – 2 600 ans.

La métallurgie du fer se développe de manière indépendante à ces installations, les plus anciennes traces se découvrent en Afrique centrale au nord-ouest (sud-Cameroun et zone de Bouar en Centrafrique), et au nord-est (région interlacustre). Au Congo-Kinshasa, le fer n'est pas connu dans la région occupée par la tradition Imbonga ; ce n'est que plus tard vers – 2 000 ans que l'on travaillera ce métal (sites de Pikunda et de Munda). Vers la même époque, le bas-Congo connaît ses premières fontes du fer dans le cadre de la tradition Kay Ladio qui suit dans le temps la tradition Ngovo. Au Kivu, dès l'installation des premières communautés villageoises, il est probable que le fer est présent, comme l'attestent les nombreux fours de réduction du fer bien connus au Rwanda et au Burundi.

Plus tard, comme l'indiquent des recherches allemandes sur les affluents du fleuve Congo, ces premières populations vont lentement coloniser le cœur de la forêt équatoriale en suivant les axes des cours d'eau de l'aval vers l'amont ; des travaux espagnols dans l'Ituri suggèrent qu'il faut attendre – 800 ans pour rencontrer les premiers villages dans certains secteurs de la forêt.

Royaumes et empires

Article détaillé : Congo précolonial.
Carte de l'empire Kongo en 1711.

Vers la fin du Moyen Âge, différentes populations, alors organisées en chefferie, s'édifient en royaumes (luba, kuba, lunda, kongo, etc.) qui, pour certains, voient leurs apogées correspondre avec les premiers contacts avec les Européens du XVe siècle. Cette période est marquée par différents royaumes marchands, commerçant avec les esclavagistes sur la côte et entre eux à l’intérieur du continent. Certains royaumes s’étendent sur plusieurs milliers de kilomètres et possèdent des réseaux commerciaux par delà leurs frontières. Le commerce se fait par portage ou voie fluviale.

Ces populations ne connaissaient pas la propriété privée, la terre cultivée en groupe ne se vend pas, les différents royaumes n’ont pas de frontières exactes (le territoire d'une petite ethnie comprend à peu près 5000 km²). Beaucoup ne connaissent pas la monnaie et font du troc, les membres d'une même chefferie s'entraident gratuitement. La science non écrite se transmet d'une génération à l'autre, les enfants devant assumer le même métier que leurs parents. Les rois ou empereurs n’ont pas de véritable pouvoir. Ce sont plutôt les chefs de villages qui ont de l’autorité. Les royaumes sont plutôt le résultat d’unions temporaires de différents regroupements de villages de même langue pour se défendre contre une ethnie voisine.

La traite des noirs s’étend jusqu’à l’intérieur du continent et correspond, avec la traite de l’ivoire, à l’essor économique ou au déclin des différents royaumes. Elle a eu surtout un impact démographique sur l’est du pays et a fait pâtir la tradition orale. Les Européens se limitèrent aux régions côtières jusqu’à la moitié du XIXe siècle. À l’est du pays, aujourd’hui Ituri et Kivu, les Arabo-swahili répandirent l’islam et pratiquèrent également la traite négrière.

Colonisation

Chronologie

1874-1877 : exploration du fleuve Congo par Henry Morton Stanley
1876 : fondation de l’Association internationale africaine (AIA) par Léopold II de Belgique
1879 : retour de Stanley et du père De Deken (Constant) au Congo pour coloniser des terres au travers de l’AIA
1885 novembre -1886 février : Conférence de Berlin
1886 : Léopold II de Belgique devient roi de l’État Indépendant du Congo (EIC)
1908 : Léopold II de Belgique cède l’EIC à la Belgique, naissance du Congo belge, charte coloniale pour la gestion du Congo et scandales dans la presse belge
1940 : entrée en guerre du Congo du côté des alliés
1959 : émeutes à Léopoldville pour l’indépendance
30 juin 1960 : indépendance du Congo

Congo belge (1908–1960)

Dès les années 1940, dans ce qui était alors le Congo belge, deux tendances indépendantistes importantes se manifestaient dans la capitale Léopoldville : celle des « gens d'en bas » (Bas-Congo et Bandundu) parlant le kikongo et celle des « gens d'en haut » parlant le lingala, venant de l'Équateur d'abord et finalement de tout l'intérieur du pays. Dans la première catégorie se forma en 1949 une association d'abord culturelle et finalement politique, l'Alliance des Bakongo (ABAKO), dont Joseph Kasa-Vubu devint président en 1954. Son rêve devint de rétablir l'ancien royaume Kongo de l'époque portugaise, en fait celui des Bakongo. Cette tendance se durcit très vite et réclama bientôt l'indépendance immédiate tout en demeurant fédéraliste lorsqu'il s'agit plus tard de discuter le problème du reste du Congo. Les évolués « d'en haut », venant de régions plus diversifiées et séduits par le « plan de 30 ans pour l'émancipation de l'Afrique » du Professeur belge Van Bilsen, publié en 1956, étaient aussi désireux de maintenir le grand Congo unitaire. Leur manifeste dans ce sens publié le 1er juillet 1956 fut vigoureusement combattu par l'ABAKO dès son assemblée générale du 23 août 1956. Le plan de 30 ans est déclaré utopique : « la nationalisation des grandes compagnies vivrières et agricoles comme des parastataux est souhaitable. Puisque l'heure est venue, il faut accorder aujourd'hui même l'indépendance immédiate ! »

La Belgique, qui croyait à la progressivité de la transition vers l'indépendance organisa les premières élections à l'échelon communal, limitées aux grandes villes en 1957. L'ABAKO triompha inévitablement à Léopoldville et cela impressionna certains unitaristes, tel Patrice Lumumba, un Tetela du Kasaï, intelligent et idéaliste, qui ne tarda pas à fonder son propre « mouvement national congolais » MNC-Lumumba, plus revendicatif que celui du MNC-Kalonji, Albert Kalonji étant aussi un Kasaïen unitariste. Ces jeunes rivalités politiques confrontées aux structures tribales compliquées du Congo allaient former un mélange détonant qui détruirait au bout de cinq années la première démocratie parlementaire congolaise. On ne peut que rappeler ici quelques épisodes saillants :

  • émeutes de Léopoldville (4 -7 janvier 1959) provoquées par l'interdiction tardive d'un meeting de l'ABAKO. Arrestation de Kasa-Vubu le 12 janvier. Il sera libéré le 14 mars.
  • Le 13 janvier, déclaration gouvernementale annonçant l'intention belge de réaliser rapidement l'indépendance du Congo unitaire. L'ABAKO rejette cette déclaration deux jours plus tard.
  • La suite de l'année 1959 voit d'abord l'autorisation des partis congolais, suivie d'élections générales sur l'ensemble du territoire congolais marquées par toutes sortes de manœuvres de ces partis dont se dégagèrent 3 pôles : un Cartel des nationalistes fédéralistes formés de 6 partis séparatistes ou autonomistes dont l'ABAKO et le MNC - Kalonji, le pôle du MNC-Lumumba et finalement celui de l'homme fort du Katanga, Moïse Tshombé, conscient de la force économique de sa région et de l'intérêt de s'entendre avec l'Union minière du Haut Katanga (tout comme Kalonji vis-à-vis des exploitations de diamant au Kasaï). Parmi les partis qui émergent on retrouve le PSA (Parti Solidaire Africain d'Antoine Gizenga),le PNP (Parti national du peuple conduit par Albert Delvaux et Laurent Mbariko) Le LUKA (L'Union kwangolaise) par PETIPETI TAMATA André et Pierre MASIKITA.
  • En 1960, ce sera la Table Ronde de Bruxelles (du 20 janvier au 20 février) où représentants congolais et belges fixèrent les étapes suivantes. En mai eurent lieu les élections législatives, la première chambre des députés désigne par tirage au sort PETIPETI TAMATA André comme le premier président de chambre des représentants, il dirige le bureau provisoire pour valider les mandats des députés élus et l'élection du bureau définive. Elections législatives et provinciales qui marquèrent de nouveaux clivages et alliances (scission de l'ABAKO) d'où résulta un compromis : Joseph Kasa-Vubu fut élu Président par le Parlement, Lumumba étant Premier ministre.
  • Au moment de l'indépendance du pays, le roi des Belges se rendit en personne à Léopoldville (future Kinshasa) pour assister aux cérémonies consacrant la fin de l'union coloniale entre la Belgique et le Congo, et marquant la naissance sur la scène internationale de ce nouvel État francophone (langue officielle) d'Afrique.

L'indépendance de la première République du Congo (1960–1965)

Le Congo belge devint indépendant en 1960 en tant que « République du Congo », tandis que l'ancienne colonie française voisine du Moyen-Congo adoptait le titre de République congolaise. Le 11 juillet 1960,les dignitaires du Katanga, sous la direction de Kapenda Tshombé Moïse déclarent l'indépendance (Sécession). Les autorités du Katanga parvenaient à créer leur propre monnaie et leur propre Police. L'assassinat de Patrice Lumumba en 1961 et la reprise du Katanga et du Sud-Kasaï (qui avaient fait sécession au lendemain de l’indépendance) marqueront le début de l'ascension de Mobutu Sese Seko.

La première guerre du Congo commença en 1964 après la prise de tout le nord-est du pays ainsi qu'une petite partie de l'est (lacs) par les disciples de Lumumba. Les populations furent enrôlées de force et beaucoup d'exécutions furent signalées.

La première République démocratique du Congo sous Mobutu (1965–1971)

Mobutu Sese Seko s'emparera définitivement du pouvoir en 1965. La libération de Stanleyville fut le précurseur des années de guerre jusqu'en 1966. Toute cette région aura vu des atrocités qui firent au moins 500 000 morts civils et militaires. Il aura fallu l'intervention des troupes étrangères pour mettre fin à ce carnage. Malheureusement ce ne fut que de courte durée et depuis les guerres se succèdent.

Le titre « République démocratique » fut adopté en 1966[réf. nécessaire] (dès lors il n’y aura plus de confusion avec la « République congolaise » voisine dont le nom va aussi changer en « République du Congo »), mais les deux républiques du Congo étaient généralement distingués par leur capitale, à savoir Congo-Léopoldville et Congo-Brazzaville.

La zaïrianisation forcée sous le régime de Mobutu (1971–1997)

Article détaillé : Zaïrianisation.

Dans les années qui suivent la prise du pouvoir par le général Joseph-Désiré Mobutu, ce dernier entame à partir de 1972 une campagne d'« authenticité ». Le pays est renommé République du Zaïre en 1971 d'après un mot local pour rivière, et portera ce nom jusqu'en 1997. De même, le fleuve Congo est rebaptisé Zaïre et une nouvelle monnaie – le zaïre divisé en 100 makuta (singulier likuta) – remplace le franc. Les noms des personnes sont africanisés. Le général Mobutu devient Mobutu Sese Seko, oblige tous ses concitoyens à supprimer les prénoms à connotation occidentale et à rajouter un « postnom ». L'abacost est promulgué, interdisant le port de costumes occidentaux, et de nombreuses villes sont rebaptisées :

Nom Colonial Nom Actuel
Léopoldville Kinshasa
Stanleyville Kisangani
Élisabethville Lubumbashi
Jadotville Likasi
Albertville Kalemie
Cocquilhatville Mbandaka
Costermansville Bukavu
Bakwanga Mbuji-Mayi
Luluabourg Kananga
Banningville Bandundu
Nouvelle Anvers Makanza
Port Francqui Ilebo
Paulis Isiro
Thysville Mbanza-Ngungu
Nom Colonial Nom Actuel
Leverville Lusanga
Baudoinville Moba
Ponthierville Ubundu
Banzyville Mobayi-Mbongo
Cattier Lufu-Toto
Élisabetha Lukutu
Charlesville Djokupunda
Aketi Port-Chaltin Aketi
Bomokandi Bambili
Kilomines Bambumines
Moerbeke (Bas-Congo) Kwilu-Ngongo
Sentery Lubao
Vista Nsia Mfumu
Wolter Luila

À partir de 1974, de nombreux biens des étrangers sont confisqués (zaïrianisation). C'est le prélude au départ de nombreux étrangers qui quittent le pays. L'économie commence à péricliter.

Le régime semble absent dès les années 1990.

La seconde République démocratique du Congo

Mobutu est renversé par Laurent-Désiré Kabila en 1997 lors de la Première guerre du Congo, le pays retrouva son nom de République démocratique du Congo.

Actuellement l'ONU maintient la présence de militaires de différents pays dans le cadre de la MONUC, mais les violences continuent. La guerre aurait fait 3,8 millions de morts (chiffres d'un responsable congolais commentant un rapport de la commission des droits de l'Homme de l'ONU, 2003 [4]).

Politique

Constitution :

Président (liste) :

Premiers ministres (liste) :

Gouvernement (liste) :

Géographie

Carte de la République démocratique du Congo et des pays limitrophes.

La République démocratique Congo s’étend de l’Océan atlantique au plateau de l’est et correspond à la majeure partie du bassin du fleuve Congo, véritable colonne vertébrale du pays. Troisième plus grand pays d'Afrique, grand comme quatre fois la France, quatre-vingt fois la Belgique, 33 fois plus grand que le Benelux (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg), une fois et demie plus que le Québec (Canada)[3], ou encore grand comme la partie des États-Unis située à l'est du Mississippi, c’est le 12e État du monde par sa taille avec ses 2 345 409 km².

Le pays souffre d'un manque de voies de communication fiables. Le fleuve Congo donne au pays son seul accès à l’océan Atlantique dans la ville portuaire de Banana (dans un étroit corridor sur la rive gauche du fleuve traversant le territoire de l’Angola, qui dispose de la rive gauche, et dont il crée une petite exclave sur la côte Atlantique entre le nord du fleuve et la frontière de la république voisine du Congo).

En raison de sa grande superficie, de ses énormes richesses et de son importante population, la République Démocratique du Congo est l’un des «géants» de l’Afrique, avec l’Égypte, le Nigeria et l’Afrique du Sud au centre de l'Afrique.[3] Elle est traversée par l'équateur et comprend trois climats : le climat équatorial, le climat tropical et le climat de montagne.

Elle possède deux fleuves, dont le Congo, deuxième plus grand fleuve d'Afrique, qui la traverse presque totalement. Et des rivières, dont le Uele

Divisions administratives

  1. Bandundu
  2. Bas-Congo
  3. Équateur
  4. Kasaï-Occidental
  5. Kasaï-Oriental
  6. Katanga
  7. Kinshasa
  8. Maniema
  9. Nord-Kivu
  10. Orientale
  11. Sud-Kivu
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Le Congo est divisé en 11 provinces. La constitution de la IIIe République prévoit 26 provinces, celles-ci seront effectives une fois les institutions de la nouvelle république en place.

Économie

Taux de croissance du PIB et volume et de PIB par habitant

Autrefois les régions congolaises étaient impliquées dans le commerce triangulaire, la déportation d’esclaves contre des produits finis ou des fruits d’Amérique était assurée par les trafiquants européens.Ceci a enlevé la main-d’œuvre dont les sociétés africaines avaient besoin pour se développer, mais a permis aux Américains de bâtir des économies puissantes. Mais l'ancien Kongo lui aussi a pu se développer par les guerres en faisant prisonniers les esclaves et en les revendant aux commerçants Arabes, Européens et Américains. En cela l’esclavage fut un véritable plat d’Esaü.

Depuis la colonisation belge, l’économie est fortement tournée vers l’exportation, notamment grâce aux produits miniers. Aucune industrie de pointe n’a été développée : elles n'étaient pas désirées par les colonisateurs qui souhaitaient laisser le Congo dépendant, et les indépendantistes n’ont pas pu les développer. Par exemple, le cuivre est extrait en grandes quantités, mais il doit être exporté pour être traité, avant de revenir importé sous des formes finies (câbles, fils électriques…). Le tourisme a été ruiné par les guerres civiles.

La majeure partie de la population reste alors active dans l’agriculture bien que les terres cultivées ne représentent que 3 pour 100 du territoire. L'élite politique de Mobutu a détourné énormément d’argent des caisses de l'état, en effet tous les hauts fonctionnaires Mobutistes possédaient des avoirs dans presque tous les pays industrialisés et ont fait du Congo/Zaïre un des pays les plus endettés d’Afrique.

Dans le détail, la République Démocratique du Congo possède un important potentiel de ressources naturelles et minérales. Son économie s’est cependant drastiquement ralentie depuis le milieu des années 1980 à cause de détournements de fonds.

L’agriculture reste le principal secteur de l’économie. Les principales ressources agricoles sont le café, le bois (afromosia, ébène, wengé, iroko, sapelli, sipro, tiama, tola, kambala, lifaki…) et le caoutchouc.

Les principales exploitations de cuivre et de cobalt sont dominées par la Gécamines et de ses partenariats. Le diamant industriel est extrait par la MIBA. Mais dans un pays ravagé par la guerre civile, une grande partie de l'exploitation et l'exportation de produit miniers se fait clandestinement.

Voici une liste des ressources minières par province:

  • Diamant : Kasaï Oriental, Kasaï Occidental, Bandundu, Équateur, Province Orientale.
  • Or : Province Orientale, Maniema, Katanga, Bas-Congo, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Équateur.
  • Cuivre : Katanga.
  • Étain : Katanga, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Maniema.
  • Colombo tantalite (Coltan) : Nord-Kivu, Sud-Kivu, Katanga, Maniema.
  • Bauxite : Bas-Congo.
  • Fer : Banalia, Katanga, Luebo, Kasaï-Oriental.
  • Manganèse : Katanga, Bas-Congo.
  • Charbon : Katanga.
  • Pétrole : Bassin côtier de Moanda (en exploitation), la Cuvette Centrale, Ituri, Bandundu (indices)
  • Gaz méthane : Lac Kivu
  • Schistes bitumeux : Mvuzi (dans le Bas-Congo)
  • Cobalt : Katanga.

Le pays ne compte pas seulement une industrie minière, les grandes villes comptent aussi des industries alimentaire, textile, chimique, de montage (chanimetal) et des chantiers navals. L’industrie des télécommunications sans fil était d’abord sous le monopole de la compagnie Télécel. Depuis la libéralisation, elle se partage entre des sociétés comme Starcel Congo, Vodacom, Celtel, SAIT Telecom (Oasis), Congo Chine Télécoms, Sogetel, Supercell, Tigo, etc.

Démographie

Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (source : FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.

Vue sa taille, le Congo-Kinshasa est peu peuplé avec 20 habitants au km2, la population se concentre sur les plateaux, dans la savane près des fleuves et des lacs; le nord et le centre du pays, domaine de la jungle sont quasiment vides. L’exode rural a gonflé les villes et surtout Kinshasa. Les grandes agglomérations sont Kinshasa (8 millions d’habitants), Lubumbashi, Kisangani, Mbuji-Mayi, Kananga, Mbandaka, Bukavu, etc.

La traite esclavagiste des Portugais à l’ouest et celle des Arabo-swahilis à l’est a considérablement vidé le territoire. Le régime de Léopold II a conduit à des massacres de grande ampleur et a encore plus diminué la population. Ce n’est qu'avec la crise de 1929 et la fin de la Seconde Guerre mondiale que la population commence à augmenter rapidement. Le régime de Mobutu a encouragé la natalité d’après le slogan « plus de population pour avoir plus de poids sur la scène internationale ». Avoir beaucoup d’enfants assure, à l’époque, une meilleure retraite et plus de respect dans la société.

L’explosion démographique a transformé le Congo des années 1960 et ses 15 millions d’habitants en géant de 63 millions d’habitants. La population est caractérisée par sa grande jeunesse, plus de la moitié des habitants ont moins de 20 ans. Durant la guerre interafricaine (1997-2005) 3,9 millions de Congolais sont décédés majoritairement de maladies infectieuses dues à la malnutrition et l’exode. C’est le conflit le plus meurtrier depuis la Seconde Guerre mondiale.

Le peuple congolais est composé de plus de plusieurs centaines d’ethnies – certains donnent le nombre de 200 [2], 250 [3],[6], plus de 365[7],[8], 400 [9] ou 450 [10],[11]– formant différents groupes. Néanmoins, de nombreuses langues et cultures de petites ethnies ont tendance à disparaître au profit de celles des grosses ethnies.

Groupe Bantou (80 % de la population) :

Groupe Soudanais :

Groupe Nilotique :

Groupe Chamite :

Groupe Pygmée :

Réfugiés dans la République démocratique du Congo

La République démocratique du Congo abritait environ 177 500 réfugiés et demandeurs d'asile à la fin de 2007. Ceux-ci provenaient de l'Angola, du Rwanda, du Burundi, de l'Ouganda et du Soudan[12].

Social

Éducation et Recherche

Du fait de la carence de l’État, le système éducatif au Congo est essentiellement financé par les parents. Le taux de scolarisation est de 52 % et le taux général d’analphabétisme (en 2004), très élevé – 33,2 % –, atteint 43,3 % chez les femmes. La scolarisation primaire a diminué à cause de l’isolement des régions, de l’incapacité croissante des parents à payer les frais scolaires, du manque d’entretien des infrastructures, du manque de manuels scolaires et de la baisse de la qualité de l’instruction. Les instituteurs perçoivent un salaire de moins de 20$ par mois. Le programme national prévoit l’école universelle à l’horizon 2015, mais l’objectif ne paraît malheureusement pas crédible[13]. La recherche scientifique et technologique est menée tantôt sous la direction du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et tantôt sous la direction du ministère de la Recherche scientifique et technologique.

Santé

De manière générale, les indicateurs sociaux ont des niveaux préoccupants : le taux de mortalité infantile est passé de 12,5 pour mille en 1990 à 17,0 pour mille en 2000, le taux de mortalité maternelle de 800 décès pour 100 000 naissances vivantes en 1990 à 2 000 décès pour 100 000 naissances actuellement, l’espérance de vie était de 42 ans en 2002 contre une moyenne africaine de 51 ans, l’accès aux services de santé de base est inférieur à 26 pour cent. Le paludisme fait des ravages en RDC.

De plus, des maladies autrefois éradiquées comme la trypanosomiase, la lèpre et la peste ont resurgi, et la pandémie du VIH/SIDA touche plus de 4 pour cent de la population entre 15 et 49 ans. Le chiffre pourrait s’élever à 20-22 pour cent dans les provinces orientales où il y a encore quelques troubles. Selon les dernières estimations, environ 750 000 enfants ont perdu au moins un de leurs parents en raison de la maladie[13].

Cette situation perdure depuis déjà des décennies.

Pauvreté et inégalité

La République démocratique du Congo est l’un des pays les plus pauvres du monde, avec des inégalités très marquées malgré ses multiples et diverses richesses. Cette situation s'explique surtout par les différents conflits aux effets dévastateurs qu'a connus le pays.

Les violations des droits humains, – résultat des conflits armés – en particulier des enfants et des femmes, ont eu des répercussions très profondes au sein des populations. En 2002, 80 % de la population vivait en dessous du seuil de pauvreté fixé à 2 dollars par jour. Près de 44 % des femmes et environ 22 % des hommes n’ont aucun revenu. Les disparités régionales sont très fortes. Les populations de l’est du pays vivaient en moyenne avec 32 dollars par an et par habitant alors que celles du sud disposaient de 138 dollars et celles de la province de Kinshasa, de 323 dollars, dix fois plus qu’à l’est. La pauvreté se manifeste par la malnutrition qui touche entre 30 et 50 % des femmes et des enfants. Au total, 16 millions de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire. De nombreux groupes vulnérables se sont formés (réfugiés, orphelins, enfants déscolarisés ou enfants soldats) qui manquent de soins et de nourriture[13].

Culture

La culture congolaise est très diverse car le Congo-Kinshasa est composé d'une centaine de groupes ethniques, en majorité bantous, et s'étend de l'embouchure du fleuve Congo, puis dans la forêt du bassin du Congo jusqu’à la région des grand-lacs et la savane.

Depuis la fin du XIXe siècle, les modes de vie traditionnels de la région ont changé à cause du colonialisme, la lutte pour l'indépendance, le règne long de Mobutu, et récemment, la Première et Seconde Guerres du Congo. Malgré cela, les traditions et la culture congolaises ont su garder leur individualité. Plus de 60 % des habitants vivent dans des zones rurales. 30 % de ceux qui vivent en zone urbaine sont culturellement ouvert à, ou influencé par l'Occident.

La bibliothèque rétrospective de la Rd-Congo : 1960-2004, éditée par les Presses de la Médiathèque francophone de la Funa recense plus de 9 000 notices bibliographiques, plaçant la République démocratique du Congo parmi les premiers pays d’Afrique francophone dans la publication d'œuvre.

Langues

Avec plus de 66 millions d’habitants estimés en 2008, selon certaines sources[14], le Congo-Kinshasa est désormais le premier pays francophone du monde, devant la France. Mais seulement une minorité parle couramment le français, et ce bien que l'éducation secondaire soit en français à travers le pays[15].

La population du Congo parle plus de 200 langues[3]. Sur le plan linguistique, cette ancienne colonie belge est l'un des pays les plus multilingues de toute l'Afrique. En effet, l'Atlas linguistique du Congo Kinshasa dénombre 221 langues pour une population totale (estimée en 1996) à 42,2 millions d’habitants, c'est-à-dire une langue par tranche de 190 000 locuteurs. Cependant, 186 langues appartiennent à la seule famille bantoue et elles sont parlées par plus de 80 % de la population congolaise. Les autres langues sont représentées par la famille nilo-saharienne. Tous les Congolais parlent l'une des quelque 200 langues « ethniques »[3], voire plus de 400 dialectes. La majorité des Congolais parle plusieurs langues. Généralement ils parlent couramment une langue et se débrouillent dans une ou plusieurs autres, souvent une des langues nationales.

Jours fériés

Fêtes et jours fériés
Date Nom français
4 janvier journée des Martyrs de l'indépendance
16 janvier date anniversaire de l'assassinat du président Laurent Désiré Kabila
17 janvier date anniversaire de l'assassinat du premier Ministre Patrice Émery Lumumba père de l'indépendance nationale
1er mai journée internationale du travail
17 Mai journée de la prise du pouvoir par l'AFDL (Libération du Mobutisme)
30 juin date anniversaire de l'indépendance
1er août fête des parents/anciens

Divers

La République démocratique du Congo a pour code pays (nom de domaine Internet) CD. (Le code ZR est obsolète).

Codes

La République démocratique du Congo a pour codes :

Voir aussi

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Histoire & politique

Bibliographie

  • Alain BISCHOFF, Congo-Kinshasa, la décennie 1997-2007. Éditions du Cygne, avril 2008, 240p.
  • Colette Braeckman, « La République démocratique du Congo dépecée par ses voisins », dans Le Monde diplomatique, octobre 1999, p. 16-17 .
  • Albert Buyamba Musualuendu, « Comment Kabila finance-t-il la guerre dont le Congo est victime de la part d’une alliance Rwanda, Burundi, et Ouganda soutenu puissamment par une certaine oligarchie internationale ? », dans Débat national, Congo Presse Service .
  • CALVET, Louis-Jean. 1998.«L’insécurité linguistique et les situations africaines» dans Une ou des normes ? Insécurité linguistique et normes endogènes en Afrique francophone, Paris, 1998, Agence de la francophonie, Louis-Jean et Moreau, Marie-Louise (Éditeurs), p. 7-38.
  • CAMPBELL, Scott et Suliman BALDO. «Victimes de guerre: les civils, l’État de droit, et les libertés démocratiques», Rapport de Human Rights Watch sur la République démocratique du Congo, Division Afrique, février 1999, [1].
  • COQUERY-VIDROVITCH, Catherine. «Au Congo, de la rébellion à l'insurrection» dans Le Monde diplomatique, Paris, janvier 1999, p. 10-11.
  • Édouard Mendiaux, Histoire du Congo. Des origines à Stanley, Bruxelles, Charles Dessart Éditeur, 1961, 248p.
  • Gaston-Denys Perier, Moukanda, Choix de lectures sur le Congo et quelques régions voisines, Bruxelles, Office de publicité, 1924, 372p.
  • GAUTHIER, François, Jacques LECLERC et Jacques MAURAIS. Langues et constitutions, Montréal/Paris, Office de la langue française / Conseil international de la langue française, 1993, 131 p.
  • Guy Vanthmesche, La Belgique et le Congo. empreintes d'une colonie (1885-1980), Complexe, 2007.
  • KAMUNDU BATUNDI, Didier. «Comprendre la crise au Congo», 1999, Lyon, Organisation de défense des droits de l’Homme et de promotion de la paix, [2].
  • KASORO TUMBWE, Romain. 1999. «Position de l'anglais en République démocratique du Congo», Montréal, 1999, DiversCité Langues, vol. IV, [3].
  • LECLERC, Jacques. Langue et société, Laval, Mondia Éditeur, coll. «Synthèse«, 1992, 708 p.
  • LEMARCHAND, René. «Aux sources de la crise des Grands Lacs» dans L'Observatoire de l'Afrique centrale, volume 3, numéro 30, du 14 au 20 août 2000; version revue et corrigée de la conférence donnée M. Lemarchand à Montréal, le 5 août 2000, à l'invitation du Conseil pour la paix dans la région des Grands Lacs, [4].
  • LEMARCHAND, René et Manassé RUHIMBIKA. Les Banyamulenge (Congo-Zaïre) entre deux guerres (préface de B. Jewsiewicki), Paris, Éditions L'Harmattan, 2001, 299 p.
  • Marie-France Cros et François Misser, Géopolitique du Congo (RDC), Complexe, 2006.
  • MALU-MALU Jean-Jacques Arthur, Le Congo Kinshasa. Clamecy : Karthala, mai 2002. 383p.
  • NDAYWEL È NZIEM Isidore, Histoire générale du Congo. Bruxelles : Duculot, 1998. 955p.
  • NGALASSO, Mwatha Musanji. «État des langues de l'État du Zaïre» dans Politique africaine, no 23, Paris, Karthala, septembre 1986, p. 6-27.
  • NKONGOLO, Jean-Jacques. « Quelle langue d'enseignement pour la République Démocratique du Congo?» dans Une enquête à Kinshasa, Montréal, 1998, DiversCité Langues, [5].
  • PRUNIER, Gérard. «Une poudrière au cœur du Congo-Kinsahsa» dans Le Monde diplomatique, Paris, juin 1998, p.
  • Sébastien Melmot, Candide au Congo: l'échec annoncé de la réforme du secteur de sécurité, Focus stratégique, Paris, Ifri, septembre 2008.
  • SEYNAEVE, Geert. «Congo/Zaïre, le calvaire d'un pays néocolonial» dans Le Militant, dossier no 21, juin 1997, Belgique, [6].
  • SOLVIT, Samuel. RDC : rêve ou illusion - Conflits et ressources naturelles en République démocratique du Congo, L'Harmattan (éd.) - Paris, France , 2009.
  • U.S. Committee for Refugees and Immigrants. 2008. World Refugee Survey 2008. Disponible sur le Web: [7]

Liens externes

Catégorie République démocratique du Congo de l’annuaire dmoz

Références

  1. http://www.statistiques-mondiales.com/congo_kinshasa.htm
  2. a  et b (en) The World Factbook, CIA (2008)
  3. a , b , c , d , e  et f Aménagement linguistique dans le monde : Congo-Kinshasa
  4. Rapport de la commission des droits de l'Homme de l'ONU, 2003
  5. voir Composition du gouvernement de la République démocratique du Congo
  6. (fr) Profils Culturels : Du Congo au Canada
  7. (fr) Comité national de l’AIV : Rapport final (PDF)
  8. (fr) Bruxelles Export : République démocratique du Congo
  9. (fr) ONU, Conférence mondiale contre le racisme, Ntumba Luaba Lumu, ministre des Droits de l’Homme
  10. (fr) Discours du président de l'Assemblée nationale de la RDC, Olivier Kamitatu Etsu, à l'occasion de la Conférence internationale sur le Fédéralisme (PDF)
  11. (fr) Constitution : le Pprd joue et gagne, Le Potentiel
  12. World Refugee Survey 2008 publié par le Comite américain pour les réfugiés et les immigrants (U.S. Committee for Refugees and Immigrants)
  13. a , b  et c Perspectives économiques en Afrique, RDC 2005
  14. Statistiques
  15. International Handbook of Reading Education, John Hladczuk, William Eller, Greenwood Press, 1er juillet 1992. ISBN 0-313-26253-5
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