- Foret du Bassin du Congo
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Forêt du Bassin du Congo
Pour les articles homonymes, voir Congo.La forêt du Bassin du Congo en Afrique centrale est le deuxième massif forestier tropical après la Forêt amazonienne. Elle couvre plus de deux millions de km².
En raison de la surexploitation du bois, notamment par les entreprises étrangères, la déforestation est importante. Les dégâts sont écologiques avec une diminution de la biodiversité mais les conséquences sont aussi économiques avec la perte de ressources financières à long terme.
En 1999, à Yaoundé, un sommet des chefs d’État des pays concernés (Cameroun, République centrafricaine, Gabon, République du Congo, République démocratique du Congo, Guinée équatoriale, Tchad) a lancé un processus devant permettre une meilleurs gestion des ressources forestières en attribuant de façon plus transparente les concessions et en instaurant des normes permettant la régénération de la forêt.
En 2002, lors du sommet de la terre à Johannesburg, a été lancé un partenariat pour le bassin du Congo regroupant les États-Unis, la France, les États de la région, les bailleurs de fonds et les ONG. Des aides financières devaient permettre d'améliorer la gestion des massifs forestiers en promouvant l'aménagement durable des forêts d'exploitation et en créant des zones de protection couvrant de 10 à 15 % du massif. Soucieux d'apporter une réponse concrète à cet engagement, le Gabon a, le 30 août 2002, créé un réseau de 13 parcs nationaux couvrant 11,25% de son territoire. L'annonce de cette initiative avait été faite par le Président de ce pays, Omar Bongo, le 4 Septembre 2002 a Johannesbourg.
Certaines ONG internationales de l’environnement restent très critiques, comme Greenpeace qui réclame un moratoire sur l’ouverture de nouvelles concessions. D'autres ONG, comme le World Resource Institute ou le World Wide Fund for Nature ont entrepris une démarche de dialogue avec les exploitants forestiers pour les amener à des pratiques d'aménagement forestier durable.
Le 5 février 2005, s’est tenu à Brazzaville le deuxième sommet qui a réuni les chefs d’États des pays concernés. Les présidents du Cameroun Paul Biya, du Gabon Omar Bongo Ondimba, du Tchad Idriss Déby, de la République centrafricaine François Bozizé et de Guinée équatoriale Teodoro Obiang Nguema Mbasogo ainsi que le président français Jacques Chirac étaient présents. Ils ont approuvé un plan d’action commun et signé un traité créant une Commission des forêts d'Afrique centrale (Comifac) pour renforcer le partenariat international lancé en 2002 à Johannesburg. Ce traité a été signé par le Congo, la République démocratique du Congo, le Gabon, le Tchad, le Cameroun, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine, le Burundi, le Rwanda et Sao Tomé et Principe. L’Angola devrait rejoindre ces pays prochainement. Les chefs d'État des pays du bassin du Congo ont également adopté le principe d'une taxe sur "la faune et les produits forestiers exportés" pour faire face à l’insuffisance de l’aide financière de la communauté internationale. Toutefois, la question du financement des activités de conservation dans cette sous-région reste entière. Certains pays explorent actuellement les voies menant à la création de Fonds fiduciaires. Mais, au regard de leur régime juridique, ces mécanismes ne sont pas toujours évidents à mettre en place, entendu qu'ils correspondent davantage à la Common law qu'au droit civil.
Références et notes
Le Monde du 5 février 2005 et Agence France Presse
Voir aussi
- Observatoire des Forêts d'Afrique Centrale
- État 2006 des Forêts du Bassin du Congo par le Partenariat sur les Forêts du Bassin du Congo (PFBC)
- Les modes d'exploitation des forêts du Bassin du Congo,, et un article sur le sommet du 5 février 2005 à Brazzaville
- Le portail sur les ressources naturelles en Afrique centrale
- Le forum de discussion sur les forêts du Bassin du Congo,
- Portail de la République démocratique du Congo
- Portail de l’Afrique
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