- Puntland
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Puntland
(ar) أرض البنط
(ar) (Ārḍ al-Bunṭ)
PuntlandDrapeau de la République du Puntland Administration Statut politique Sécession de la Somalie
en 1998,
non reconnueCapitale Garowe Gouvernement
- Président
· Vice-président
Mohamud Muse Hersi
Hasan DahirGéographie Superficie ~ 250 000 km² Démographie Population (2000) ~ 3 650 000 hab. Densité ~ 15 hab./km² Langue(s) Somali Économie Monnaie Shilling somali Autres Fuseau horaire UTC +3 Indicatif téléphonique 252 Le Puntland est une région du nord-est de la Somalie, dont la capitale est Garowe (région de Nugaal), dont les chefs se sont déclarés autonomes en 1998. Le gouvernement actuel semble voir ce mouvement comme une tentative de refaire de la Somalie une république fédérale. À la différence du Somaliland voisin, il ne recherche pas l'indépendance vis-à-vis de la Somalie. Ce nom dérive du pays de Pount mentionné dans des textes de l'Égypte antique, que certains croient pouvoir localiser dans l'actuelle Somalie.
Sommaire
Histoire
Le Puntland se considère comme un État autonome au sein de la Somalie. En 1969, lorsque le gouvernement somalien fut victime d'un coup d'État, des années de guerre et de chaos s'ensuivirent. Une invasion manquée de l'Éthiopie fit suite au déplacement de l'appui soviétique de la Somalie vers l'Éthiopie, où un gouvernement pro-soviétique était arrivé au pouvoir. Privée du soutien des Soviétiques, la Somalie se tourna vers les États-Unis, qui permirent à Siad Barre, président autoproclamé du pays, de rester au pouvoir jusqu'à la fin de la guerre froide, en 1991. Lorsque l'URSS s'effondra, l'appui américain au gouvernement somalien cessa, et Barre fut renversé.
Après cela, les Somaliens n'eurent plus de gouvernement fort, des guerres constantes ravageant le sud du pays. Ces événements menèrent à la sécession du Somaliland en 1991, qui avait déjà été brièvement indépendant en 1960. Les violences persistèrent, incitant l'ONU à envoyer une force de maintien de la paix dans la Somalie déchirée par la guerre. La mission d'aide prit fin le 3 mars 1994 après la bataille de Mogadiscio.
La Somalie restait instable et, en 1998, le Puntland se déclara autonome sous la présidence d'Abdullah Yusuf Ahmed (député président du Somali Salvation Democratic Front). Bien que cette séparation ait été effectuée pour des raisons tribales, cette nation a pour but primordial la confédération des clans. Depuis 1998, des querelles frontalières ont opposé Puntland et Somaliland au sujet des régions de Sool et de Sanaag.
À la différence de l'État autoproclamé de Somaliland, le Puntland ne cherche pas à être reconnu comme une nation par la communauté internationale. Il cherche à devenir une division fédérale à l'intérieur d'une république fédérale de Somalie unie. Mais les deux « lands » ont une chose en commun : ils se basent tous deux sur le soutien des chefs de tribus et leur organisation est elle aussi fondée sur la tribu et la parenté. La capitale somalienne, Mogadiscio, et les autres villes du sud sont dites être beaucoup moins développées que les villes du Puntland et de Somaliland (Bosaso, Hargeisa, Las Anod, Garowe, etc.). Ces deux États autoproclamés sont soutenus économiquement et politiquement par l'Éthiopie, adversaire historique de la Somalie.
Le Puntland fit pour la première fois l'expérience de l'agitation politique en 2001, lorsque le président Ahmed voulut voir son mandat rallongé. Ahmed et Jama Ali Jama luttèrent pour le contrôle du pays, et en 2002, Ahmed emporta la victoire. Il fut président jusqu'en octobre 2004, date à laquelle il fut élu président de Somalie. Lui succéda Muhammad Abdi Hashi, qui fut président jusqu'en janvier 2005, où il se représenta mais ne fut pas réélu, le Parlement lui préférant le général Mohamud Muse Hersi (« Adde »). En décembre 2004, le Puntland a subi des dommages sérieux dus au tsunami du 26 décembre 2004, occasion à laquelle la communauté internationale fut accusée d'ignorer le Puntland et les autres États africains touchés par la catastrophe.
En novembre 2006, l'Union des tribunaux islamiques aurait pris Bandiiradley, une ville d'une importance stratégique considérable située non loin de la frontière entre Puntland et Mudug. Cependant, le porte-parole du chef de guerre Abdi Hassan Awale Qeybdiid prétend que ses troupes n'ont fait qu'effectuer une retraite stratégique hors de la zone. Mohamed Mohamud Jama, porte-parole des Tribunaux islamiques, a annoncé que la Cour prévoyait de marcher sur Galkacyo, dont une partie est réclamée par le Puntland. Ce même mois, le général Adde annonça qu'il gouvernerait en accord avec la loi islamique, mais d'une façon différente des Tribunaux islamiques afin d'éviter de « politiser la religion ». Adde a annoncé ensuite que le Puntland résisterait à toute attaque des Tribunaux puis ces derniers après l'offensive générale éthiopienne fuirent la zone.
Geographie
Le « Puntland », avec sa plus grande ville, le port de Bosasso (49,10 E, 11,07 N, ex Bender Qasim et Moxylon dans l'antiquité), s'étend de Las Qorey (48.11 E, 11.09 N) sur la côte septentrionale jusqu'à Garad (appr. 49.23 E, 7.01 N) sur la côte orientale, et Galk'ayo à l'intérieur - ville divisée entre la Sud Somalie et le Puntland. Bosasso est lié par une route asphaltée avec Mogadiscio et par la mer et l'air avec la péninsule arabique, en premier lieu le Yémen et l'Oman, mais aussi directement avec Dubai. Bosasso sert à l'exportation d'encens et de viande et à l'importation de tous les biens de consommation, provenant pour la plupart du Dubai. La frontière entre le Somaliland et le Puntland est disputée car ne correspondant pas aux limites des principaux clans.
- Karkar
- Qardho (Capitale régionale)
- Isku-Shuban
- Bandar Beyla
- Cayn
- Widhwidh
- Horufadhi
- Sool
- Laascaanood (Capitale régionale)
- Taleex (Cité historique)
- Xudun
- Yagoori
Liens externes
Source
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Puntland ».
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