- William Bouguereau
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William Bouguereau Autoportrait (1886) Nom de naissance Adolphe-William (ou William-Adolphe) Bouguereau Naissance 30 novembre 1825
La RochelleDécès 19 aout 1905
La RochelleNationalité français Activité(s) Peintre Formation Ecole des Beaux-Arts de Paris Maître François-Edouard Picot Élèves Elizabeth Jane Gardner Bouguereau, Léon Bazile Perrault, Gustave Doyen, Guillaume Seignac Mouvement artistique Peinture académique Œuvres réputées Zénobie retrouvée par les bergers sur les bords de l'Araxe, La naissance de Vénus Mécènes Paul Durand-Ruel Influencé par Ingres Récompenses second Prix de Rome (1848), premier Prix de Rome (1850),Grand officier de la Légion d'honneur modifier William Bouguereau (30 novembre 1825 – 19 août 1905), né et mort à La Rochelle, est un peintre français de style académique.
Sommaire
Biographie
Son acte de naissance[1] indique Adolphe Williams Bouguereau, mais la dénomination d'usage est William Bouguereau.
Il est le fils d'un négociant en vins de Bordeaux et sa famille de conviction catholique, a des origines anglaises.
Il apprend le dessin à l'école municipale de dessins et de peintures de Bordeaux. En 1846, il entre aux Beaux-arts de Paris dans l'atelier de François-Édouard Picot sur la recommandation de J. P. Allaux. Il remporte le second prix de Rome ex aequo avec Gustave Boulanger pour sa peinture Saint Pierre après sa délivrance de prison vient retrouver les fidèles chez Marie (1848).
Il remporte le Premier Prix de Rome en 1850 avec Zénobie retrouvée par les bergers sur les bords de l'Araxe.
En 1866, le marchand de tableaux Paul Durand-Ruel s'occupe de sa carrière et permet à l'artiste de vendre plusieurs toiles à des clients privés ; il a ainsi énormément de succès auprès des acheteurs américains, au point qu'en 1878 lors de la première rétrospective de sa peinture pour l'exposition internationale de Paris, l'État ne peut rassembler que douze œuvres, le reste de sa production étant expatriée aux États-Unis[2]. Il passe aussi un contrat avec la maison d'édition Goupil pour la commercialisation de reproductions en gravure de ses œuvres.
Professeur en 1888 à l'École des Beaux-Arts et à l’Académie Julian de Paris, ses peintures de genre, réalistes ou sur des thèmes mythologiques sont exposées annuellement au Salon de Paris pendant toute la durée de sa carrière. Il travaille aussi à de grands travaux de décoration, notamment pour l'hôtel de Jean-François Bartholoni, et fait aussi le plafond du Grand-Théâtre de Bordeaux.
En 1876, il devient membre de l'Académie des Beaux-Arts, mais l'année suivante est marquée par des deuils successifs, d'abord ses deux enfants et ensuite son épouse décèdent.
En 1885, il est élu président de la Fondation Taylor, fonction qu'il occupera jusqu'à la fin de sa vie. Il obtient la médaille d'honneur au Salon[3].
À un âge assez avancé, Bouguereau épouse, en deuxièmes noces, une de ses élèves, le peintre Elizabeth Jane Gardner Bouguereau. Le peintre use également de son influence pour permettre l'accès des femmes à beaucoup d'institutions artistiques en France.
Il meurt en 1905 à La Rochelle.
François-Alfred Delobbe, Émile Vernon furent ses élèves.
Un peintre de la femme
Ses tableaux sur la mythologie grecque foisonnent et renvoient aux thèmes déjà repris par la Première Renaissance et le néo-classicisme, périodes qui ont influencé sa peinture, il a notamment abondamment traité des sujets allégoriques. De nombreuses scènes idylliques, champêtres et bucoliques constituent son répertoire.
Un bon nombre de ses tableaux illustrent également les thèmes des liens familiaux et de l'enfance.
Entre toutes ses peintures, l'exclusivité revient à l'image de la femme, avec Cabanel, Gervex et Gérome son nom est associé au genre du nu académique. Sa Naissance de Vénus est emblématique, d'une peinture sensuelle profondément influencée par les vénus d'Ingres. C'est avec ce genre qu'il connaitra le plus de succès mais rencontrera aussi le plus de critiques ; à cause de la texture lisse et minutieuse de sa peinture, Joris-Karl Huysmans dira à son encontre : «Ce n'est même plus de la porcelaine, c'est du léché flasque!». La renommée de Bouguereau est assez établie dans ce style pour que le peintre impressionniste Degas parle péjorativement de '«bouguereauté» pour qualifier le genre.
Après le deuil qu'il subit en 1877 il se tourne vers une peinture à thème religieux et délaisse les thèmes en rapport avec l'Antiquité de ses débuts.
Postérité
Déconsidéré peu après sa mort et jusque vers la fin du XXe siècle son œuvre fut redécouverte tardivement. De son vivant, les toiles de Bouguereau étaient très recherchées par les nouveaux riches américains qui les achetaient à des prix élevés, de sorte qu'une grande partie de ses œuvres ont quitté la France.
Dans le contexte du XXe siècle, où l'influence du modernisme grandit en histoire de l'art pour en devenir finalement le courant officiel[4], l'art académique se trouva discrédité, dévalué[5], sévèrement critiqué par une pensée moderniste favorable à l'art d'avant-garde[6] et mis à l'index[7]. Les artistes académiques comme Bouguereau connurent alors une dévaluation très significative. Pendant des décennies, le nom du peintre a même fréquemment disparu des encyclopédies généralistes et des enseignements artistiques ou fut simplement mentionné comme celui d'un exemple à ne pas suivre[8], objet de moqueries[9] (souvent appuyées sur des citations de Zola ou de Huysmans) et entaché par des rumeurs diffamantes[10]. Il fut aussi reproché au peintre sa participation aux jurys des Salons officiels de peinture du XIXe siècle qui étaient majoritairement opposés à l'admission des œuvres relevant des mouvements modernes de la peinture (Cézanne surnommait le Salon « Salon de Bouguereau »[11]).
À partir des années soixante, Salvador Dali manifeste son admiration pour l'art de Bouguereau qu'il oppose à Picasso, et contribue à sa redécouverte (citation manquante).
Depuis l'exposition rétrospective de ses œuvres organisée au Petit Palais à Paris en 1984, la réputation de Bouguereau s'est progressivement améliorée, sur fond de controverse entre partisans et opposants au retour en grâce de la peinture académique. Ainsi, à l'ouverture du Musée d'Orsay, à Paris en 1986, l'exposition d'œuvres académiques fut sévèrement critiquée par une majorité de critiques d'art[7],[12]. En 2001, Fred Ross, président du Art Renewal Center qui promeut la réhabilitation de Bouguereau, fustige ce qu'il estime être une « propagande » du modernisme ayant conduit, selon lui, au « système de pensée le plus oppressif et restrictif de toute l'histoire de l'art»[13]. Il édite un catalogue raisonné de l'œuvre peinte de Bouguereau écrit par Damien Bartoli.
En 2006-2007a eu lieu l'organisation par le Philbrook Museum of Art d'une exposition[14] consacrée au peintre et à ses élèves américains, la cote élevée de ses peintures témoigne du regain d'intérêt des collectionneurs d'art pour son œuvre[15] et le goût du public pour ses peintures dans les musées[16].
Anecdote
Un portrait par Bouguereau de Madame Olry-Roederer fut acquis en mars 2005 pour 137 000 € par la société Roderer. Le petit-fils du modèle et administrateur de cette célèbre maison de champagne fut assez surpris de revoir, dans la salle d'administration, le portrait de sa grand-mère qui, suite à un incendie, avait été détruit à 80% et qu'il avait donné à un restaurateur[17]. Le tableau Nymphes et Satyre (Sterling and Francine Clark Art Institute, Williamstown, Massachusetts, Etats-Unis) a une histoire riche en rebondissements. Il a appartenu à Edward S. Stockes, l'assasin de Jim Fisk, directeur des finances de la compagnie des chemins de fer du Erié Railroad, qui était l'associé de Jay Gould, ami intime de « Boss Tweed », principal responsable de la panique du Black Friday de 1869 et ex-associé de Stockes. Malgré les querelles d'associés, le véritable mobile du crime était Helen Joséphine Mansfield, femme fatale qui accorda ses faveurs à Stockes après avoir été la maîtresse de Fisk. Cette conduite volage en avait fait la victime d'un chantage. Stockes, son sauveur, est d'abord condamné à être pendu pour son crime mais, grâce à l'intervention de Grover Cleveland, il ne passe que quatre ans de détention à Sing-Sing. Lorsqu'il sort de prison, Stockes s'associe à un des propriétaires du Comstock Lode au Nevada et prend le controle de l'hôtel Hoffman House à New York. Stockes achète Nymphes et Satyre à la vente Wolfe et donne au tableau la place d'honneur sous un dais de velours rouge dans le bar de l'hôtel ou la toile reste accrochée vingt ans. Cette idée lance la vogue, en Amérique, du « nu de bar » et le Palmer House de Chicago ainsi que le Palace Hotel de San Francisco sont les premiers à le suivre. Lorsque Stockes meurt en 1901, les œuvres sont vendues à un collectionneur particulier et les Nymphes disparaissent pendant quarante ans. Les rumeurs les plus folles se mettent à circuler à leur sujet et on essaye plusieurs fois de les retrouver, mais en vain. En 1942, Herbert H. Elfers, directeur de la Galerie Durand-Ruel de New York, se rend dans un entrepôt pour vérifier l'état de quelques tableaux de Renoir et de Degas entreposés là. Il retrouve dans l'obscurité la toile oubliée depuis longtemps, l'achète sur le champ et la revend presque immédiatement. Les dossiers de l'entrepôt révèlent que le dernier propriétaire avait enfermé ce tableau dont sa femme ne voulait pas. Elfers le vend à Robert Sterling Clark après l'avoir exposé à la Galerie Durand Ruel de New York, exposition destinée à recueillir des fonds pour le Comité de soutien à la France combattante. La popularité du tableau fut telle qu'on le reproduisit sur énormément d'objets : carreaux de céramique (salle de bains de la John Brown House à Providence, Rhode Island), assiettes de porcelaine Royal Vienna, boites de cigares (le peintre de natures mortes américain W.T. Robinson rend hommage au tableau de Bouguereau en placant une boite de cigares sur laquelle apparait Nymphes et satyre dans un de ses tableaux. De Tammany Hall au Colonel Joe Gin Rickey, en passant par Buffalo Bill Cody, tout le monde veut acheter la fameux tableau admiré au bar de l'hôtel Hoffman House.
Liste de ses tableaux
Titre Date Dimensions Localisation Égalité 1848 141 cm x 249 cm Musée d'Orsay, Paris Dante et Virgile en enfer 1850 281 cm x 225 cm Musée d'Orsay, Paris Portrait de Léonie Bouguereau 1850 Collection Privée Amour Fraternel 1851 113.8 cm x 147 cm Museum of Fine Arts, Boston, USA Idylle 1851 La Bataille des Centaures et des Lapithes 1853 124 cm x 174 cm Virginia Museum of Fine Arts, Richmond, USA La Danse 1856 367 cm x 185 cm Musée d'Orsay, Paris Le Jour des morts 1859 147 cm x 120 cm Musée des Beaux-Arts, Bordeaux Le Sommeil 1864 Collection Privée Famille Indigente 1865 Birmingham Museums and Art Gallery, Angleterre Le Printemps 1866 201 cm x 117 cm Joslyn Art Museum, Omaha, Nebraska Premières Caresses 1866 127.5 cm x 190 cm Lyndhurst, National Trust for Historic Preservation, New York, USA Seule au monde 1867 Loin du pays 1867 Collection Privée L'art et la Litterature 1867 108 cm x 200 cm Arnot Art Museum, New York, USA Bohemienne au Tambour Basque 1867 Collection Privée La Tricoteuse 1869 144 cm x 99 cm Joslyn Art Museum in Omaha, Nebraska, USA Jeune Ouvriere 1869 129 cm x 96,5 cm Admiration Maternelle 1869 Collection Privée Baigneuse 1870 Musée Gala-Salvador Dali, Espagne Jeune Italienne Puisant de l'Eau 1871 Collection Privée Petites Maraudeuses 1872 200,5 cm x 109 cm Le Premier Baiser 1873 Nymphes et Satyre 1873 260 cm x 180 cm Homère et son guide 1874 209 cm x 143 cm Milwaukee Art Museum, Milwaukee, USA Enfant Tressant une Couronne 1874 Collection Privée Cupidon 1875 Au Bord du Ruisseau 1875 Collection Privée Fred & Sherry Ross Après le Bain 1875 Museo Teatro Salvador Dali, Figueiras, Espagne. Pietà 1876 230 cm x 148 cm Les Deux Sœurs 1877 La Charité 1878 115.6 cm x 193 cm Smith College Museum of Art, Massachusetts, USA Une Âme au Ciel 1878 180 x 275 cm Musée d'Art et d'Archéologie du Périgord, Périgueux Jeunes Bohémiennes 1879 166 cm x 99 cm La naissance de Vénus 1879 300 cm x 218 cm Musée d'Orsay, Paris Le Repos 1879 164 cm x 107 cm Au Bord du Ruisseau 1879 Collection Privée Jeune fille se défendant contre Éros 1880 Getty Center, Los Angeles, Californie, USA Flagellation de Notre Seigneur Jésus-Christ 1880 210 cm x 390 cm Musée des Beaux-Arts de La Rochelle Le Crepuscule 1882 108 cm x 207.5 cm National Museum of Art, Havana, Cuba Humeur nocturne 1882 Les Noisettes 1882 87,5 cm x 134 cm Detroit Institute of Arts, Detroit, USA Alma Parens 1883 230 cm x 140 cm Couronne de Fleurs 1884 Parure des champs 1884 90 cm x 163 cm Musée des beaux arts de Montréal, Québec, Canada Biblis 1884 48 cm x 79 cm Salar Jung Museum, Inde La Bourrique 1884 101,5 cm x 137 cm Le Jour 1884 Collection Privée Enfant au Bain 1886 61.6 cm x 83.5 cm Henry Art Gallery, University of Washington, USA La Sœur Ainée 1886 Collection Privée Frère et sœur 1887 Collection Privée L'Amour au Papillon 1888 168 cm x 117 cm Madone Assise 1888 176,5 cm x 103 cm Premier Deuil 1888 203 cm x 252 cm Musée National des Beaux Arts Buenos Aires La Bergère 1889 Pastourelle 1889 159 cm x 93 cm L'Amour et Psyché, enfants 1889 119,5 cm x 71 cm Collection Privée Portrait de Gabrielle Cot 1890 45,5 cm x 38 cm Câlinerie 1890 145 cm x 91 cm Collection Privée La Bohémienne 1890 L'italienne au tambourin 1890 Collection Privée Les Petites Mendiantes 1890 93.4 cm x 161.6 cm Syracuse University of Art Gallery, USA La petite Bergère 1891 155,5 cm x 86,5 cm L'Éveil du cœur 1892 160 cm x 111 cm Le Guépier 1892 213 cm x 152,5 cm L'Innocence 1893 Collection Privée Bacchante 1894 Collection Privée Paquerettes 1894 Collection Privée Etude de tête (femme) vers 1894 41 x 33 cm Musée d'Évreux. Etude de tête (femme) 40 x 33 cm Musée d'Évreux. L'Enlèvement de Psyché 1895 209 cm x 120 cm Collection Privée Fille 1895 68.6 cm x 115.8 cm Carnegie Institute Museum of Art, Pittsburgh, USA Le Goûter 1895 115,5 cm x 70 cm Collection Privée La Jeune Bergère 1895 En Pénitence 1895 Collection Privée Une Vocation 1896 Collection Privée L'admiration 1897 147.3 cm x 198.1 cm Museum of Art, San Antonio, Texas, USA Les Pommes 1897 Collection Privée À la Fontaine 1897 Collection Privée Irène 1897 Collection Privée Les Moutons 1897 Collection Privée Compassion 1897 280 cm x 130 cm Musée d'Orsay, Paris Inspiration 1898 Columbus Museum of Art, Columbus, Ohio, USA L'Assaut 1898 153 cm x 105 cm Musée d'Orsay, Paris Douleur d'amour (ou Élégie et manque d'amour) 1899 Collection Privée Idylle Enfantine 1900 99.4 cm x 127.8 cm Denver Art Museum, Colorado, USA Vierge aux anges 1900 285 cm x 185 cm Musée du Petit Palais, Paris Un Moment de Repos 1900 Collection Privée Avant le Bain 1900 Collection Privée Branche de Laurier 1900 Collection Privée Rêve de Printemps 1901 Collection Privée Jeune Prêtresse 1902 181 cm x 81 cm Memorial Art Gallery of the University of Rochester Les Oréades 1902 236 cm x 182 cm Musée d'Orsay, Paris La Madone aux Roses 1903 130 cm x 90,5 cm L'Océanide 1904 Musée des Beaux-Arts de La Rochelle Apercus des tableaux
Notes
- 1er décembre 1825, consultable aux Archives Départementales de Charente-Maritime (Collection du greffe) Acte n° 412 du
- James Harding Les peintres pompiers, p. 25.
- Henry Havard (ill. Goupil & Cie), Salon de 1885, Paris, Ludovic Baschet, 1885 (OCLC 5867680)
- Corinne Robins,The Pluralist Era American Art, 1968-1981, Harper & Row, 1984, p 2
- ISBN 0-7172-2024-9 p69 Academic American Encyclopedia, 1989, Grolier Academic,
- Tim Barringer, "Rethinking Delaroche/Recovering Leighton", 22 Septembre 2001
- [1], November 12, 1989 Michael Kimmelman, "Forgiving the popular paintings"
- [2] In Pittsburgh Post-Gazette, August 21, 2007. Mark Roth, "Gifted artist? Bouguereau's work controversial more than a century after his death"
- [3] Lisa Small
- [4] Damien Bartoli
- http://hist-geo.ac-rouen.fr/pdg/art/orsay242.htm
- Andrea Kupfer Schneider,"Creating the Musée D'OrsayThe Politics of Culture in France", Penn State Press, 1998, p56
- http://www.arthistory.sbc.edu/senior-seminar06/ross.pdf
- In the Studios of Paris: William Bouguereau & His American Students
- [5] Carly Berwick: Who Is Buying All Those Bouguereaus?New York The sun, October 20, 2005
- [6] Sarah Hall, director of Curatorial Affairs for the Frick Art & Historical Center
- Source: L'Estampille/L'Objet d'art, n° 421, février 2007, page 26.
Voir aussi
Bibliographie
Ouvrages généraux
- Albert Boime: The Academy and French Painting in the Nineteenth Century Londres, 1971.
- Aleska Celebonovic Peinture kitsch ou réalisme bourgeois, l'art pompier dans le monde Seghers 1974 Paris
- Art Pompier: Anti-Impressionism. New York: The Emily Lowe Gallery, Hofstra University, 1974.
- Louise d 'Argencourt and Douglas Druick: The Other Nineteenth Century. Ottawa: The National Gallery of Canada, 1978.
- James Harding Les peintres pompiers Flammarion 1980 Paris
- Robert and H. W. Jason Rosenblums: 19th Century Art. New York: Harry N. Abrams, 1984.
- Cécile Ritzenthaler L'école des beaux-arts du XIXe siècle édition Mayer 1987
Monographies
- Fronia E. Wissman, Bouguereau édition Pomegranate Communications 1996
- James F. Peck, In the Studios of Paris: William Bouguereau & His American Students éditions Philbrook Museum of Ar 2006
Catalogues
- R. Jullian Oeuvres italiennes de Bouguereau. avril-juin 1948 édition Association des Amis du Musee de Lyon 1948
- Mario Amaya, Robert Isaacson: William Adolphe Bouguereau. New York: New York Cultural Center, 1974.
- Louise d'Argencourt and Mark Steven Walker: William Bouguereau. Montreal, Canada: The Montreal Museum of Fine Arts, 1984.
- Exhibition catalogue William Adolphe Bouguereau, L'Art Pompier. Borghi & Co., New York, 1991.
Articles
- John Russell: Art: Cultural Center Honors Bouguereau. In New York Times, 1974.
- "The Bouguereau Market". The Art newsletter. January 6, 1981. pp. 6-8.
- Michael Gibson: Bouguereau's "Photo-Idealism". In International Herald Tribune, 1984.
- Grace Glueck: To Bouguereau, Art Was Strictly "The Beautiful. In The New York Times, 1985.
- Mark Roth: Gifted artist? Bouguereau's work controversial more than a century after his death In Pittsburgh Post-Gazette, August 21, 2007.
Liens internes
Liens externes
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