- Apple Computers
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Apple Inc.
Pour les articles homonymes, voir Apple (homonymie).Apple Inc.
Logo d'Apple Inc.Création 1976 Dates clés 1977: introduction de l'Apple
1984: lancement du Macintosh
2001: sortie du premier iPod
2007: sortie de l'iPhoneFondateur(s) Steve Jobs et Steve Wozniak Forme juridique Incorporation Action NASDAQ : AAPL Siège social 1 Infinite Loop, Cupertino (Californie)
États-UnisDirection Steve Jobs Activité(s) Matériel informatique, logiciels, baladeur numérique, téléphone mobile Produit(s) MacBook, MacBook Air, MacBook Pro, iMac, Mac Pro, Mac Mini, Apple LED Cinema Display iPod shuffle, iPod nano, iPod classic, iPod touch, iPhone, Mac OS X, iTunes, QuickTime, iLife, iWork, Final Cut Studio, Aperture, Logic Pro Filiale(s) FileMaker, Inc. P.A. Semi, Inc.
Effectif 35 000 (en T1 2009) Site Web www.apple.com Capitalisation 152,333 milliards USD (08/2009) Chiffre d'affaires 22 milliards € (09/2008) ou 32.48 billion $ Résultat net 3,28 milliards € (09/2008) Principaux concurrents IBM - Dell - Microsoft - Sony - HP modifier Apple Inc. (anciennement Apple Computer Inc.; apple signifie « pomme » en anglais) (NASDAQ : AAPL) est une société multinationale américaine d'informatique.
La marque est devenue célèbre avec l’ordinateur personnel Apple II (1977), puis la gamme Macintosh (depuis 1984)[1]. En 2001, Apple a diversifié ses activités en 'orientant partiellement vers l'industrie musicale, avec l’iPod et l’iTunes Store (2003) deux produits conçus pour la musique numérique, puis vers la téléphonie mobile avec l’iPhone (2007).
Apple est réputée pour l’interface utilisateur et le design très élégants et minutieux de ses produits, et notamment pour l’introduction grand public de technologies considérées par certains comme innovantes : l'interface graphique avec fenêtres, la souris, et l’écran Multitouch. Ces éléments, parmi d'autres qualités, d'après les supporteurs de la marque, justifient des prix un peu plus élevés que la moyenne du marché, et font d'Apple une marque perçue comme haut-de-gamme dans l'opinion publique.
Les dirigeants d’Apple
- 1977 - 1981 : Michael Scott
- 1981 - 1983 : Mike Markkula
- 1983 - 1993 : John Sculley
- 1993 - 1996 : Michael Spindler
- 1996 - 1997 : Gil Amelio
- 1997 -aujourd'hui : Steve Jobs
De plus, Tim Cook a remplacé Steve Jobs de janvier à juillet 2009 en raison de problèmes de santé de ce dernier.
Histoire
Voir aussi : Chronologie d'Apple Computer.1976-1977 : Les débuts
Apple Computer, Inc. est fondée par Steve Jobs et Steve Wozniak le 1er avril 1976 pour lancer l’ordinateur Apple I construit par Wozniak.
L’Apple I était fabriqué par Steve Jobs et Steve Wozniak dans leur garage et vendu grâce au bouche à oreille. C’était l’un des premiers ordinateurs individuels (en fait une carte dotée de divers composants électroniques) à être conçu pour être combiné à un clavier et à un moniteur pour l’affichage. Environ deux cents unités furent produites et vendues à 666,66 $ l’unité, mais le succès fut tel qu’ils ne purent satisfaire toute la demande.
Les caractéristiques de l’Apple I étaient limitées par le peu d’argent dont disposaient Jobs et Wozniak (pour construire le prototype, l’un avait dû revendre sa voiture et l’autre sa calculatrice programmable !). Mais avec l’argent gagné grâce à la vente de l’Apple I, ils purent commencer à penser une machine bien plus ambitieuse : l’Apple II. L’idée était de concevoir un ordinateur que tout le monde pourrait utiliser. Wozniak eut l’idée d’inclure dans la machine de la mémoire vidéo pour gérer un affichage en couleur, tandis que Jobs imagina d’intégrer tous les composants dans un boîtier anodin en plastique pour le rendre plus convivial. Mais concevoir une telle machine demandait beaucoup d’argent, ce qu’ils n’avaient pas. Aucune banque ne voulut se risquer dans un tel projet : un ordinateur utilisable par le grand public paraissait absurde à l’époque. Ronald Wayne, qui avait aidé Jobs et Wozniak à concevoir l’Apple I, était sceptique sur les chances de réussite d’un tel projet (il avait souvenir d’une entreprise ratée quelques années auparavant) et abandonna la compagnie. Jobs rencontra finalement Mike Markkula en 1977, qui apporta son expertise en affaires et un chèque de 250 000 $ au capital d’Apple. Il fournit aussi par la même occasion son premier PDG à Apple, Michael Scott (il prendra lui-même la tête de l’entreprise en 1981).
1977-1981 : L’Apple II et le succès
L’Apple II fut finalement présenté au public en avril 1977 et devint un des trois ordinateurs généralement crédités d’avoir créé le marché de l’informatique personnelle. À cette occasion Apple changea de logo pour la pomme colorée, qui rappelait que l’Apple II est l’un des premiers ordinateurs à pouvoir afficher en couleurs. L’Apple II fut immédiatement un immense succès. À la mi-1979, Apple présente l’Apple II+, une évolution du premier Apple II dotée notamment de plus de mémoire (48 Kio extensible à 64 Kio) et du langage de programmation BASIC.
Alors que l’Apple II connaissait un succès croissant, trois nouvelles machines étaient déjà en projet chez Apple : Sara, Lisa et Macintosh. Sara devait être une évolution de l’Apple II, une machine de transition avant les Lisa et Macintosh qui seraient un nouveau type de machines. Pour le successeur de l’Apple II, Steve Jobs voulait une machine plus avancée encore pour concourir dans le marché de l’informatique d’entreprise. Les ingénieurs devaient donc se conformer à des objectifs très ambitieux voire quelquefois presque irréalisables, d’autant plus que la période de développement de cette machine était courte (un peu moins d’un an). En effet, Apple sentait que l’Apple II arrivait en fin de vie et qu’il faudrait présenter son successeur le plus vite possible.
Sara fut finalement présenté en mai 1980 sous le nom d’Apple III. Certains choix techniques, parmi lesquels l’omission d’un ventilateur, eurent raison de beaucoup d’exemplaires qui grillèrent parfois même avant d’être livrés. Des milliers d’Apple III durent être rappelés pour être remplacés. Quelques mois plus tard, en novembre 1981, Apple sortit une nouvelle version de l’Apple III, qui corrigeait presque tous les gros problèmes de la version initiale. Un Apple III+ sortit même en 1983. Mais les problèmes à ses débuts découragèrent les acheteurs et eurent raison de l’Apple III, qui devint le premier grand échec commercial d’Apple. Seuls 65 000 exemplaires auront finalement été vendus, alors qu’Apple comptait en vendre des millions comme l’Apple II. Les machines qui sortirent dans les années suivantes reprirent d’ailleurs le nom d’Apple II (IIe en janvier 1983, IIc en 1984, etc.) pour oublier les déboires de l’Apple III.
Pendant ce temps, différentes équipes chez Apple travaillaient sur les projets Lisa et Macintosh, qui étaient un tout nouveau type d’ordinateur, utilisant des technologies avancées comme l’interface graphique, la souris, la programmation orientée objet ou encore les réseaux. Des gens comme Jef Raskin ou Bill Atkinson conjuraient Steve Jobs d’accorder plus d’attention à leurs travaux. Ce n’est que lorsqu’ils l’emmenèrent voir les travaux réalisés au Xerox PARC, en décembre 1979 que Jobs décida que l’avenir serait dans ces machines à interface graphique, et il apporta dès lors son soutien aux équipes Lisa et Macintosh et prit la direction du projet Lisa. Malgré les objections de quelques chercheurs au PARC, Xerox autorisa aux ingénieurs d’Apple l’accès aux locaux du PARC durant trois jours, en échange d’un million de dollars d’actions Apple lorsqu’elle sortirait en bourse. Cette visite historique eut un impact énorme sur les futurs ordinateurs d’Apple.
Le 12 décembre 1980, Apple entra en bourse. Jusqu’alors, seuls des employés d’Apple possédaient des parts de l’entreprise. En quelques minutes, les 4,6 millions d’actions furent vendues à 22 dollars l’unité, augmentant instantanément de 100 millions de dollars le capital d’Apple. Du même coup, des dizaines d’employés chez Apple se retrouvèrent millionnaires.
En 1981, Mike Markkula prit le poste de PDG d’Apple. Il licencia Steve Jobs de l’équipe Lisa, lui reprochant de mal gérer l’équipe (le projet prenait alors beaucoup de retard). Jobs se rabattit alors sur le projet Macintosh. Le Lisa sortit finalement début 1983, et devint le premier ordinateur personnel utilisant une interface graphique et une souris. Malgré son caractère révolutionnaire, le Lisa se vendit très mal, principalement à cause de son prix très élevé : 10 000 $.
Alors qu’Apple subissait les échecs de l’Apple III et du Lisa, Mike Markkula démissionna de la direction d’Apple en 1983. Le poste de PDG fut proposé à John Sculley, alors président de Pepsi. Il refusa d’abord le poste ; pour le convaincre Steve Jobs lui posa cette question : « Préférez-vous passer le reste de votre vie à vendre de l’eau sucrée ou avoir une chance de changer le monde ? ». John Sculley accepta finalement et devint le troisième PDG d’Apple.
1981-1990 : Le Macintosh
De son côté, le projet Macintosh avait pris beaucoup de retard. Dès son arrivée, Steve Jobs voulut tout changer et commença à renouveler l’équipe. Cette façon de faire ne fut pas au goût de Jef Raskin, l’initiateur et responsable du projet, qui finit par quitter Apple en 1982, supplanté par Steve Jobs. Jobs voulait faire du Macintosh une machine plus abordable et plus simple à utiliser pour le grand public que le Lisa. À mesure que le projet arrivait à terme, Apple sentait que le Macintosh serait un évènement historique. Quinze millions de dollars furent alors consacrés à la promotion de l'appareil, lors de la sortie. Le 22 janvier 1984, une publicité historique dévoila le Macintosh, lors de la mi-temps de la finale du Super Bowl américain, le plus grand évènement sportif de l’année aux États-Unis. Intitulée 1984, cette publicité deviendra ce qui est certainement l’un des spots télévisés les plus célèbres du monde.
Avant le lancement du Macintosh, plusieurs prototypes avaient été donnés en 1983 à Bill Gates[réf. nécessaire], co-fondateur et PDG de Microsoft, pour le développement de logiciels pour le Macintosh. En 1985, Microsoft lance Windows, première version de son système d’exploitation avec interface graphique pour compatibles PC. Or Windows utilisait de nombreux éléments d’interface également présents sur le système du Macintosh. Cela conduisit à une longue bataille judiciaire entre Apple et Microsoft, mais Apple ne réussit pas à interdire l’usage de ces éléments et négocia un compromis en 1997.
Le lancement du Macintosh ne permit pas de reprendre le marché aux compatibles PC. Environ cent mille unités furent vendues durant les six premiers mois. Le manque de logiciels, le petit écran, noir et blanc, et l’architecture fermée en freinaient les vente. Steve Jobs est contraint à quitter Apple en 1985 (il y avait incompatibilité avec Sculley), et crée alors la société NeXT. Sculley prépare aussi un plan de restructuration d’Apple: mille deux cents personnes sont licenciées, soit environ vingt pour cent des effectifs totaux. Le Macintosh permit finalement à Apple de survivre. Certains arguent néanmoins qu’il aurait pu être un grand succès si Apple avait adopté une architecture ouverte, autorisant d’autres sociétés de vendre des ordinateur compatible avec le système de Macintosh avant les années 1990.
Le Macintosh, bien qu’étant un bien meilleur produit que l’Apple II, ne le remplaça pas totalement dans la gamme Apple. Il s’agissait de deux plate-formes séparées et incompatibles, et Apple les destinait à des marchés très différents: le Macintosh pour les universités, les étudiants et les travailleurs intellectuels, et l’Apple II pour les écoles publiques et le domicile. Ainsi Apple continua à commercialiser de nouvelles versions de l’Apple II jusqu’au début des années 1990. L’Apple II-c sortit deux mois après le Macintosh, en avril 1984. L’Apple II-gs sortit en 1986, et était un produit hybride qui utilisait une souris et un système ressemblant à celui du Macintosh. Enfin un ultime modèle fut lancé en 1988, l’Apple IIc+, avant l’abandon du développement de la plate-forme Apple II. Apple préférait continuer à tirer parti du succès et de la renommée de l’Apple-II le plus longtemps possible pour ne pas se risquer à miser tout sur le Macintosh dont le succès n’était pas encore assuré.
Parallèlement aux Apple II, des nouveaux modèles de Macintosh se succédèrent à un rythme de plus en plus soutenu: le Macintosh 512K fut lancé six mois après le Macintosh original, qui corrigeait son plus important défaut: son manque de mémoire vive. En 1986, apparaissent le Macintosh 512Ke, et le Macintosh Plus qui était le premier macintosh évolutif, puis en mars 1987 le Macintosh SE qui intégrait des baies d’extension internes, et le Macintosh II qui était le premier Macintosh au format «boîte à pizza», très évolutif et performant.
En septembre 1989, Apple lance le Macintosh Portable. Cet ordinateur était en fait plus un «transportable» qu’un «portable» : il pesait plus de sept kilos. Contrairement aux PC portables de l’époque, il disposait d’une batterie lui autorisant une très grande autonomie, et était doté d’un dispositif permettant de le mettre en veille sans avoir à l’éteindre. L’autonomie était ainsi de dix heures de fonctionnement, et passait à un mois, en veille. La même année, Apple met fin à la commercialisation du Lisa, qui n’aura jamais connu de succès.
Au début des années 1990, les véritables nouveautés deviennent plus rares chez Apple : on se contente de sortir de nouveaux modèles de plus en plus performants, plus évolutifs (Quadra) ou moins coûteux (Macintosh Classic et Famille Macintosh LC), et les versions de Mac OS stagnent. Tandis qu’Apple s'est un peu effacée du devant de la scène, Microsoft présente Windows 3 en 1990. L’action d’Apple s’effondre aussitôt. Tous les constructeurs de compatibles PC l’adoptent immédiatement. Apple se rend alors compte que la guerre des systèmes est définitivement perdue, John Sculley le reconnaîtra lui-même: «Dans ce monde, ce n’est pas le meilleur qui gagne, mais celui qui sait s’allier avec les développeurs de logiciels, et proposer un système ouvert et riche, même s’il est inférieur techniquement.» Pour essayer de contrer Microsoft, Apple lance le projet StarTrek avec le soutien de Novell et Intel, visant à rendre Mac OS compatible avec les compatibles PC. Ce projet sera arrêté plus tard, trop coûteux pour Apple qui mettait toute son énergie au soutien du PowerPC développé par IBM, un microprocesseur d’architecture RISC, dont on espérait des performances supérieures aux microprocesseurs CISC comme les 680x0 des Macintosh et les x86 des compatibles PC.
1990-1998 : Les années difficiles
Devant la concurrence grandissante des PC, offrant des machines aux prix de plus en plus réduits, Apple a du mal à augmenter ses ventes. Apple est forcée de diminuer ses marges pour que les Macintosh restent compétitifs. La toute nouvelle ligne Performa est destinée au grand public pour essayer de le reconquérir. Sculley annonce de nouveaux licenciements: trois cent quarante-cinq personnes dans une usine en Californie. Tout cela ne suffit pas, et John Sculley est démis de son poste de PDG par le conseil d’administration en juin 1993, après dix ans de règne. Il est remplacé par Michael Spindler. Celui-ci prend aussitôt les choses en main pour maintenir les bénéfices: deux mille cinq cents postes sont supprimés. Pour assurer la survie de la plate-forme Macintosh, il lève l’interdiction de vendre des «ordinateurs compatibles». Mais peu d’entreprises se lancent dans les Mac compatibles et peu de licences sont vendues, le marché trouvant les accords de licence Apple trop restrictifs. Ainsi, le marché Mac ne fut que peu augmenté par les ordinateurs compatibles.
La sortie des Power Macintosh, à base de processeur PowerPC, en 1994 est présentée par Apple comme une avancée technique majeure en comparaison des compatibles PC . Le PowerPC est le fruit de trois ans de collaboration entre Apple, IBM et Motorola (alliance AIM).
Très rapidement le PowerPC se généralise à toute la gamme: les Performa en avril 1995 et les PowerBook en août de la même année avec le PowerBook 5300. Mais depuis un an les ordinateurs compatibles se sont multipliés, et commencent à grignoter une partie non négligeable des ventes de Macintosh. Autorisés pour permettre la survie du Mac, les ordinateurs compatibles sont devenus pour Apple un grand danger. Pour résister face à cette nouvelle concurrence, Apple est obligée de réduire ses coûts de production et cela se ressent sur les nouveaux appareils: certains modèles souffrent de défauts de fabrication, ou de bugs de conception. Des modèles doivent retourner au service après vente. Le PowerBook 5300 est révélateur de cette situation: de nombreux appareils brûlent à cause de leur batterie, le capot en plastique s’avère ne pas résister aux chocs… Apple doit finalement rappeler tous les PowerBook 5300 pour en changer la batterie. La réputation d’Apple est entachée, la légendaire fiabilité des Mac n’est plus.
Parallèlement, et alors que les évolutions de Mac OS stagnent, Microsoft lance Windows 95, qui imite plus que jamais l’interface graphique des Mac, et qui fait du système du Macintosh le dernier système grand public qui ne soit pas multitâche préemptif.
Au second trimestre de 1995, Spindler commet une erreur stratégique: il mise tout sur les Performa, au détriment des Power Mac. La conséquence est qu’Apple finit par ne vendre que des appareils d’entrée de gamme, à très faible marge de bénéfice. Certes le nombre de Mac vendus n’a jamais été aussi élevé: quatre millions et demi pour l’année 1995, mais les bénéfices sont quasi inexistants, et Apple subit une perte de soixante-huit millions de dollars au dernier trimestre de 1995. De plus, Apple n’arrivait pas à honorer toutes les commandes: l’équivalent d’un milliard de dollars de commandes était en attente en juin 1995, soit autant de recette perdue. Spindler est poussé à démissionner, Gil Amelio est appelé à la rescousse pour tenter de sauver Apple. Il prend son poste de PDG d’Apple en janvier 1996.
Amelio hérite d’une société en piteux état financier, et il sait que la tâche sera dure. Il prépare un plan de restructuration draconien: trois mille cinq-cents postes sont supprimés, soit plus du quart des effectifs totaux d’Apple. Il arrête le développement de la console Pippin, et se sépare de la filiale Newton. Il impose à tous les fournisseurs d’Apple une baisse des tarifs de vente de leurs composants, rompant ses contrats avec ceux qui refusent. Les effets de cette politique d’économie commencent à porter ces fruits: de sept cent quarante millions de dollars au premier trimestre de 1996, Gil Amelio réussit à ramener les pertes à trente-trois millions au deuxième trimestre. Les bénéfices reviennent au troisième trimestre de 1996, avec trente millions de dollars nets.
Du côté de Mac OS, le développement de Copland stagne malgré tout l’argent investi, et est abandonné. Le choix est fait de chercher ailleurs le successeur du Système 7. Alors que tout le monde s’attendait au rachat de BeOS, Apple surprend en rachetant NeXT, la société créée par Steve Jobs après qu'il eut été licencié de chez Apple, pour quatre cent vingt-sept millions de dollars en décembre 1996. Amelio annonce lors de la Macworld Expo de janvier 1997 que le nouveau système d’exploitation, fruit de la fusion entre Mac OS et NeXTSTEP, s’appellera Rhapsody, et sortira en 1998. Steve Jobs, qui a rejoint Apple lors du rachat de NeXT dont il était le PDG, est nommé assistant de haut niveau de Gil Amelio.
Le remplacement du vieillissant Système 7.5, le 7.6, arrive enfin au début de l’année 1997, et Amélio annonce Mac OS 7.7, au nom de code: Tempo. Il fait aussi disparaître la gamme Performa, qui fusionne avec la gamme Power Mac, pour clarifier l'inventaire. Apple subit, malgré tout, à nouveau, des pertes records aux premier et deuxième trimestre de 1997. La sentence tombe: Gil Amelio est remercié par le conseil d’administration. Steve Jobs refuse le poste de PDG d’Apple, préférant un poste de dirigeant «intérimaire». Pour combler le poste, Fred Anderson est nommé responsable de la gestion de la société. Mais Steve Jobs a réellement le pouvoir de faire ce qu’il veut.
Steve Jobs renomme Mac OS 7.7 en Mac OS 8, car il était opposé aux ordinateurs compatibles et les licences ne portaient que sur la version 7. En juin 1998, Apple surprend tout le monde en annonçant Mac OS X, qui remplace le maintes fois repoussé Copland, Rhapsody étant le nom de code de Mac OS X.
1998-2001 : L’iMac : le début du renouveau
Le retour de Steve Jobs est très bien accueilli par les partisans d’Apple qui y voient le signe du renouveau. Ils ne seront pas déçus: quelques mois après son retour, Steve Jobs présente son bébé, l’iMac, dont le designer est Jonathan Ive. Ce produit marque une grosse rupture par rapport au Macintosh, tant par ses choix techniques qui mêlent des éléments du monde Wintel : SDRAM, disques durs Advanced Technology Attachment (ATA), et Mac : PowerPC, USB, et FireWire sur des versions ultérieures; l’absence du lecteur de disquettes et de ventilateur, que par son design original avec ses coques colorées et translucides. L’iMac est particulièrement soigné au niveau design. Pour la première fois les designers imposaient des contraintes aux ingénieurs et non le contraire.
L’iMac a eu du succès; huit cent mille unités ont été vendues en 1998, permettant à la société de faire sa première année bénéficiaire depuis l’arrivée de Michael Spindler en 1993, avec trois cent neuf millions de dollars de bénéfice pour l’année 1998. Progressivement, toute la gamme d'Apple passe au design coloré de l’iMac: en 1999 sortent les Power Macintosh G3, bleu et blanc, et le Power Mac G3 bleu, signant l’abandon par Apple des tours grises ou beiges. En juillet 1999, Apple lance le pendant portable de l’iMac, l’iBook. Reprenant un design tout en rondeur et en couleurs comme l’iMac, l’iBook est le premier portable de prix plus abordable d'Apple. Apple inaugure à la même occasion AirPort, la première adaptation pour le grand public de la norme Wi-Fi sur Mac. En août, sort le Power Mac G4, qu’Apple présente comme l’ordinateur «le plus performant jamais commercialisé» en jouant sur le fait que les Power Mac G4 possèdent une unité de calcul vectorielle, coprocesseur SIMD, nommée AltiVec par Apple, et dont la performance excéderait les limitations imposées par le gouvernement américain à l’exportation dans divers pays comme l'Iran.
En fait, seules les applications spécifiquement optimisées pour tirer parti de l'unité de traitement SIMD peuvent y trouver un bénéfice. Le PowerPC G4 n’est pas plus rapide que le PowerPC G3 en calcul sur les entiers, et environ 50 % plus performant en calcul sur les nombres à virgule flottante que le G3 (sans tirer parti de l'unité SIMD)[2]
Le test de performance SPEC95 donne un score SPECint95 (nombres entiers) de 21,4 aux G3 et G4 à 450 MHz, et SPECfp95 (virgule flottante) de 13,8 au G3 contre 20,4 au G4; par comparaison on peut noter que l'AMD Athlon à 650 MHz avait un score SPECint95 de 29,3 [1] et un score SPECfp95 de 22,6[2]. Progressivement, le développement décevant du G4, probablement causé par des dissensions internes chez Motorola et aboutissant à la séparation de la division semiconducteur, renommée Freescale, contribua à créer des tensions entre Apple et Motorola.
Pour enfoncer le clou, l’iMac de deuxième génération est lancé un mois plus tard lors de l’Apple Expo 99 à Paris. Beaucoup plus performant que son prédécesseur, le nouvel iMac, au prix plus concurrenciel, est fourni avec le logiciel de montage vidéo grand public iMovie. Caractérisé par une interface intuitive, iMovie est le premier d’une série de logiciels grand public d’Apple rassemblés plus tard dans la suite iLife.
Même Mac OS succombe à la mode translucide: au début de l'année 2000, Apple annonce que Mac OS X aura une toute nouvelle interface, Aqua, se voulant bien plus agréable à l’œil, et dotée de nombreux effets visuels.
Le cours de l'action atteint des sommets honorables pour Apple. Grâce à une campagne publicitaire poussée et des nouveautés plus visuelles que techniques, lancées fin 1999, les ventes de Mac atteignent des records au cours de l’année 2000. Les nouveaux iMac se vendent plus que la première version. En tout, six millions d’iMac G3 sont vendus jusqu’à fin 2001.
Mac OS X (ex-Rhapsody), sort le 24 mars 2001, après avoir été plusieurs fois reporté. Le passage de Mac OS 9 à Mac OS X est une évolution significative. Ce nouveau système d’exploitation est conçu sur le micro-noyau Mach et s’appuie sur une base UNIX, ce qui lui permet de bénéficier, en plus des programmes spécifiquement écrits pour lui, de la logithèque libre, devenue populaire avec Linux et ses nombreuses interfaces graphiques. Les programmes développés pour les versions antérieures de Mac OS fonctionnent toujours, en émulation, grâce à un programme appelé Classic. Les bases Unix du système lui procurent une meilleure souplesse et une stabilité exemplaire.
2001-2005 : L’iPod et la diversification
La marque s’est depuis diversifiée : en effet, elle a ouvert un magasin de vente de musique en ligne, l’iTunes Music Store (ITMS) en avril 2003. Ce magasin virtuel est intégré au logiciel iTunes et est conçu comme un produit d’appel pour ses ordinateurs et son baladeur numérique iPod. La popularité de l’iTunes Music Store a donné naissance à un troisième procès[3] en 2005 avec la société Apple Corps jadis fondée par les Beatles et s’occupant d’édition musicale, cette dernière marque étant déposée pour tout ce qui concerne la musique. Le premier procès entre les deux sociétés, en 1980, avait concerné une carte son commercialisée par Apple. Le second, en 1991, avait débouché sur un accord selon lequel Apple Corp cédait 26,5 millions de dollars à Apple. Ce troisième procès a été perdu par Apple Corps devant les tribunaux britanniques au cours du mois de mai 2006.
Dans le même temps, la compagnie a été attaquée en justice[4] par un utilisateur américain d’iPod se plaignant d’une baisse d’audition non réversible suite à l’usage de l’appareil (les iPods vendus en France ayant, eux, déjà fait l’objet d’une mise-à-jour afin de diminuer le niveau sonore, en conformité avec la législation européenne).
L’iPod est assujetti en France à la taxe Tasca au mégaoctet concernant le droit de copie privée d’audiogrammes sur support numérique. Apple a protesté officiellement contre cette taxe. Depuis la sortie de l’iPod, la part du chiffre d’affaire d’Apple réalisé dans la vente des Mac diminue peu à peu (plus que 50 % du chiffre d’affaire fin 2004, contre 88 % début 2000).
Un nouvel iPod est sorti en septembre 2005, l’iPod Nano. Il remplace l’iPod Mini, en étant 7 fois moins épais que le premier iPod.
Entre-temps, Apple étoffe sa gamme grand public qui s’adapte en permanence aux performances mises sur le marché des PC. L’iMac passe ainsi à l’écran plat tandis qu’une version « d’entrée de gamme » fait son apparition : l’eMac qui conserve un écran cathodique mais plutôt destiné aux universités et aux étudiants.
Dans ce cadre d’un élargissement de la gamme, alors que Apple touche un public de plus en plus large avec l’iPod, un nouveau concept de Macintosh, le Mac Mini, est apparu. De dimensions réduites (inférieures à celles d’un boîtier 3,5" externe) et vendu à un prix minimaliste (à partir de 499 $ aux USA, 529 € en France), il a pour objet de constituer le « chaînon manquant » entre des possesseurs d’iPod jusqu’alors dépourvus d’ordinateur et le magasin de musique en ligne iTunes Music Store. Dépourvu d’écran contrairement à l’iMac mais aussi de clavier et de souris, Apple rompt un peu avec la tradition du Mac « clés en main » ou prêt à l’emploi proposant ainsi un vrai modèle d’entrée de gamme laissant le soin à une nouvelle clientèle de compléter son ordinateur (avec éventuellement du matériel ancien notamment d’un ancien PC). Si le G4 à ses débuts remplissait son office son évolution fût difficile obligeant Apple à doter les Powermacs de 2 CPU pour rivaliser en termes de performance, le problème perdura près de 3 ans malgré l'introduction le 9 janvier 2001 d'un nouveau CPU Motorola le PowerPC 7450 "voyager" dans les powermacs; bien que ce dernier soit très différent et bien plus performant Apple choisi de concerver l'appellation G4, ce CPU passait enfin le cap des 500 Mhz, fréquence à laquelle les powermacs étaient restés bloqués pendant 2 ans.
Ce n'est qu'à l'introduction Le 23 juin 2003 du Power Mac G5 équipé du PowerPC 970 d'IBM que les problèmes de fréquence processeur et de performance des powermacs furent résolus, la gamme imac bénéficiera à son tour du G5 à partir du 31 août 2004 date à laquelle Apple lança l'IMac G5
2005-2006 : La transition vers les processeurs Intel
Article détaillé : Passage de Apple vers Intel.Dix ans après le passage de la famille de microprocesseurs Motorola 680x0 au PowerPC, après l’évolution vers le nouveau système Mac OS X, Steve Jobs annonça le 6 juin 2005 lors de la Conférence mondiale des développeurs Apple 2005 (WWDC 2005) que sa société aborde un nouveau virage en adoptant la famille de microprocesseurs x86 d’Intel. Il déclara que les nouveaux modèles seront diffusés à partir de juin 2006 et que cette transition sera terminée en 2007 où tous les Mac embarqueront un processeur Intel. Il ajoute que depuis la première version de Mac OS X, le système du Mac a été développé de façon à pouvoir être facilement adapté à une autre architecture de processeur. À cette occasion, il fait la démonstration des nouveautés aux développeurs sur une machine basée sur un processeur Pentium 4, qu’il révèle au moment de l’annonce de la transition.
Les premiers appareils d'Apple avec des processeurs Intel ont été annoncés par Steve Jobs le 10 janvier 2006 lors de la Keynote de la Macworld Expo: il s’agit de l’iMac et du MacBook Pro, anciennement appelé “PowerBook”. C'est ensuite avec la sortie du MacBook, anciennement appelé “iBook” le 16 mai 2006, qu’Apple acheva la transition sur sa gamme de portables. Cette transition s’opère à un moment où Apple affiche une santé exceptionnelle, notamment grâce à l’iPod et aux Mac qui ne se sont jamais si bien vendus: en 2005 plus de 4,7 millions de Mac ont été vendus, ce qui est un record pour Apple.
C’est aussi une page historique qui se tourne: le processeur était la dernière différence matérielle entre les Macs et les compatibles PC. Même si Apple fabrique des ordinateurs avec une architecture PC, Apple garde ses habitudes de fermeture: elle juge qu'il est illégal de faire tourner le système Mac OS X sur des PC classiques (Apple a inclus une protection empêchant son installation).
Stratégiquement Apple utilise cette transition pour lancer en avril 2006, Boot Camp (version Béta), un logiciel de dual boot, qui permet désormais de choisir au démarrage du Mac entre le lancement de Mac OS X ou Windows XP. Alors que le choix entre plusieurs systèmes d’exploitation était déjà offert depuis plusieurs années aux utilisateurs de Mac (par exemple il existe des versions PowerPc des principales distributions Linux fonctionnant sur les Mac), l’insertion de Windows XP dans ce choix est inédite. De plus, Boot Camp inclut tous les drivers nécessaires pour Windows. Depuis, le support pour Windows Vista a été ajouté.
La transition s’est achevée plus tôt que prévu, avec le passage du Power Mac à la dénomination Mac Pro et des Xserve, lors de la présentation inaugurale à la WWDC 2006 le 7 août 2006.
2007 : Apple Computer Inc. devient Apple Inc.
Lors de l’événement spécial Macworld Conference & Expo le 9 janvier 2007, Steve Jobs présente deux produits nouveaux pour la firme de Cupertino. Tout d’abord L’Apple TV qui permet de communiquer entre l’ordinateur et la télévision afin de visionner le contenu de iTunes sur cette dernière. Après la présentation de ce produit qui avait déjà été évoqué lors de l’évènement spécial « It’s Showtime » le 12 septembre 2006, Steve Jobs présente son nouveau produit censé révolutionner l’industrie de la téléphonie : l’iPhone. Après avoir fait sensation auprès des spectateurs particulièrement grâce à l’iPhone, Steve Jobs annonce que Apple Computer Inc. devient Apple Inc. marquant la volonté d’Apple à ne plus être connu qu’en tant que simple constructeur informatique. La diversification des produits frappés de la pomme est officialisée.
2007 : La remise en question des DRM
Steve Jobs publie en février 2007 une lettre ouverte pour demander aux majors l’abandon pur et simple des DRM sur la musique[5]. Le couple indissociable formé par iTunes et l’iPod est attaqué de toutes parts, que ce soit sur le plan judiciaire après une première condamnation en Norvège[6] et d’autres attendues notamment en France[7], ou sur le plan économique avec la montée commerciale d’offres concurrentes sans DRM[8]. La licence globale devient aussi de plus en plus regardée au sein même de l’industrie musicale comme une solution alternative viable[9]. Alors Steve Jobs passe à l’offensive.
Il défend ardemment la stratégie d’Apple de ne pas abandonner le monopole sur son DRM FairPlay. « Le plus gros problème c’est que proposer une licence d’un DRM implique de révéler certains de ses secrets à beaucoup de gens dans beaucoup d’entreprises, et l’histoire nous dit qu’inévitablement ces secrets vont être divulgués ». Toutefois, reconnaît-il, il y a même pour FairPlay « un jeu du chat et de la souris », et « les DRM n’ont pas marché, et pourraient ne jamais marcher pour arrêter le piratage de musique ».
La « culture Apple »
Les rencontres avec le public
Apple privilégie depuis toujours une technique commerciale de rapprochement avec ses consommateurs et potentiels consommateurs. Cela s'inscrit dans une technique marketing globale visant, entre autres choses, à donner le sentiment au consommateur de faire partie d'une communauté d'utilisateurs proche de la société informatique.
Il y a plusieurs grandes rencontres annuelles entre Apple, ses clients, les développeurs et surtout la presse. Chacune est ouverte par une vidéoprojection (conçue avec le logiciel Apple Keynote) où Steve Jobs présente les résultats financiers de la société et généralement de nouveaux produits. L’importance de ces grandes rencontres est fluctuante ; en 2000, les trois plus importantes étaient les MacWorld Expos de New York (aujourd’hui disparue), San Francisco et Tokyo.
- Macworld Conference & Expo de San Francisco : se déroule en janvier. Apple y a la plupart du temps annoncé de nouveaux produits orientés vers le grand public. La dernière s'est déroulée du 14 au 18 janvier 2008. La MacWorld Expo 2009 fut la dernière et se déroula sans Steve Jobs, remplacé Par Philip Schiller (vice-président de la compagnie). D'après un communiqué officiel, le site internet et leurs magasins suffisent à assurer le succès de la marque.
- Conférence mondiale des développeurs (WWDC) : évènement annuel de première importance, c’est à cette occasion qu’Apple dévoile les principales nouveautés de l’année (généralement logicielles et orientées vers le public professionnel). La dernière s'est tenue à San Francisco du 8 juin au 12 juin 2009.
- Apple Expo : lancée en 1984, elle se déroule à Paris (Porte de Versailles) en septembre, représente le premier rendez-vous Mac en Europe, et le premier rendez-vous IT & numérique en France. Son importance dans la communication de l'éditeur a décru ces dernières années : Apple a cessé d'y tenir une keynote depuis 2006 et a annoncé son départ du salon à compter de l'édition 2008, qui s'est tenue du 17 au 20 septembre 2008.
Ainsi, Apple a progressivement abandonné toutes ces conférences, au profit de moyens moins coûteux de rapprochement avec les utilisateurs, tels les Apple Store et leur site officiel. Cependant, l'arrêt de cette tradition suscita une certaine tristesse chez les inconditionnels de la marque, qui y voient l'évaporation de l'ambiance conviviale qu'entretenait autrefois Apple.
En contrepartie, des rumeurs circulent sur Internet, selon lesquelles Apple s'apprêterait à intégrer prochainement le Consumer Electronics Show à Las Vegas. Bien que ce salon soit réservé aux professionnels, sa retransmission à travers le Web est largement assurée.
L’image de l’entreprise
Évolution du logo d’Apple
Troisième logo, les couleurs chaudes au centre insistent visuellement sur le croquage de la pomme.
La première version du logotype représentait Isaac Newton sous un arbre duquel pendait une pomme.
Très rapidement, il est remplacé par une pomme aux couleurs de l’arc-en-ciel mordue sur le côté droit, imaginée par Rob Janoff. Les caractéristiques visuelles de ce logo apparaissent comme le résultat d’un contre-pied systématique fait à partir du logo d’IBM, principal concurrent d’Apple à l’époque. En effet, la silhouette de la pomme donne au logo Apple une configuration simple et comprise en un bloc général, alors que IBM se présente sous la forme d’un triptyque. Deuxièmement, les formes du fruit sont entièrement construites à partir de courbes, IBM à base de droites. Troisièmement, la séquence chromatique est de type ABBA chez Apple : couleurs chaudes au centre, insistant sur le croquage de la pomme, froides à l’extérieur. La séquence dans le cas d’IBM est répétitive (ABAB) et bichrome : les bandes disjointes sont des couleurs froides comme le bleu. La pomme serait croquée pour ne pas être confondue avec le logo d’Apple Corps maison de disques fondée par les Beatles mais l’anecdote dit que la pomme est croquée pour ne pas qu’on la confonde avec une tomate. Une autre hypothèse fréquemment rapportée veut que ce logo soit une évocation d’Alan Turing. En effet, le mathématicien dont les travaux ont permis la naissance de l’informatique est mort en croquant une pomme imprégnée de cyanure, probablement volontairement à cause des persécutions dont il souffrait pour homosexualité[10],[11]. Que les couleurs originelles de la pomme soient un second message envers Turing est également proposé, mais plus douteux : le rainbow flag n’est arboré par la communauté homosexuelle qu’à partir de 1978, alors que l’Apple II portait cet emblème en 1977. En fait le choix de bandes de couleurs vives est typique des années 1970 ; c’est d’ailleurs la raison officielle pour laquelle l’emblème d’Apple est redevenu progressivement monochrome entre 1997 et 2001.
Dans son histoire de la société Apple intitulée La Troisième Pomme, Jean-Louis Gassée mentionne Alan Turing à plusieurs reprises mais ne fait pas état d’un hommage emblématique, pour lui il y a trois pommes : le fruit de l’arbre de la connaissance (mythe d’Adam et Ève), la pomme d'Isaac Newton (d’ailleurs l’organiseur électronique d’Apple s’appelait le Newton), et enfin la pomme d’Apple.
La fondation d’Apple se prêtant aux mythes, le journal SVM Mac rapporta aussi la légende suivant laquelle la pauvreté dans laquelle vivaient les deux Steve à leurs débuts les ont poussé à une forte consommation de pommes, Steve Jobs ayant un goût particulier pour la McIntosh, qui avait tendance à prendre des couleurs.
Une autre légende dit que Steve avait 2 mois de retard pour donner un nom à son entreprise, et a alors menacé d’appeler sa société “Apple Computer” si ses collègues ne lui faisaient pas une bonne suggestion de nom avant 17 h. Ne trouvant rien la société devint Apple. Un autre motif mentionné est la volonté d’apparaître avant ses concurrents dans l’ordre alphabétique, le premier à l’époque étant Atari.
Rob Janoff a rencontré Steve Jobs pour la première fois lorsqu’il travaillait à Palo Alto, dans l’agence de relations publiques Regis McKenna. Il a eu la charge de dessiner un logo pour un bon ami de son patron, Steve Jobs. « Pour l’inspiration, la première chose que j’ai faite a été d’aller au supermarché, d’acheter un sac de pommes et de les couper en tranches », se remémore Janoff. Le fruit de son travail : une pomme monochromatique en 2D, avec une petite morsure sur le côté droit. Jobs aimait le concept, même s’il suggéra qu’il aurait mieux été un poil plus coloré. Le patron de Janoff n’était pas d’accord, insistant sur le fait qu’un logo noir serait moins coûteux à imprimer. « Mais Jobs était déterminé, soutenant que la couleur était la clé pour humaniser la compagnie », continue Janoff.
De 1997 à 2001 le logo change à nouveau : la forme reste la même (même si elle se pare parfois d’un léger effet de relief) mais le motif arc-en-ciel est remplacé par un ton monochrome, variant selon le produit qui la porte. Le combat avec IBM était fini. Apple veut désormais un symbole facile à retenir, comme l’est Sony ou Nike. Ce changement est destiné à donner de l’entreprise une image plus en adéquation avec ses ambitions sur le marché professionnel. La pomme multicolore, évoquant pour beaucoup le mouvement hippie, les sons à l’ouverture de fenêtres ou le « Mac qui sourit » (autrefois affiché au démarrage du Macintosh), comme les autres icônes de Susan Kare, étaient passés de mode, alors que le logo en relief et brillant donne à la marque une image de luxe et de qualité. Sur les ordinateurs, l’iMac est le premier à remplacer la pomme colorée par une monochrome sur sa coque. Et c’est le système d’exploitation Mac OS X qui finit le travail en rendant monochrome la pomme située au coin de la barre des menus de l’ordinateur.
Certaines polices de caractère possèdent un caractère représentant le logo d’Apple. En unicode, c’est le caractère U+F8FF. Le clavier Mac lui-même permet d'accéder facilement à ce caractère [Alt-&] et, dans d'autres cas, sur alt - shift - 5.
Entre Marketing, choix fermés et innovations
Apple a pour réputation de fournir des systèmes simples d’utilisation, intuitifs et stables s’intégrant parfaitement au système d’exploitation, qui à son tour s’intègre parfaitement à la machine[réf. nécessaire]. Ceci est dû à la politique fermée de Apple, qui choisit lui-même le matériel et les périphériques de ses produits. C’est sans doute le principal avantage de la stratégie produit verticale menée par la marque, malgré les inconvénients d’une telle stratégie pour le client et pour l’entreprise.
Apple a amélioré son réseau de distribution « maison », en ouvrant ses propres magasins, les Apple Store. Bien que cette initiative d’entrer dans le secteur de la vente au détail ait reçu un accueil mitigé de la part des revendeurs indépendants, cette stratégie s’est révélée un succès. En effet, lieux de promotion de la « marque à la pomme » chargés d’un concept design alliant accents technologiques et sobriété, les Apple Store contribuent à l’identité de la marque.
Naomi Klein l’identifie dans son livre No Logo comme l’une des plus sophistiquées de l’époque moderne, à égalité avec Nike. En 1984, Apple récupère George Orwell dans une publicité contre IBM. Plus tard, Gandhi vient témoigner Think different en faveur de la marque dans ses publicités[12].
Critiques et faiblesses de la stratégie d’Apple
Organisation
On reproche à Apple son modèle de développement vertical, qui va à l’encontre de la plupart des prescriptions des économistes, spécialement pour l’informatique. Malgré cela, la compagnie dégage des profits.
Apple est également critiquée parce qu’elle dépend beaucoup de la personnalité qui la dirige, spécialement lors des deux ères Jobs. Certains considèrent que Steve Jobs fait l’objet d’un culte de la personnalité, ou du moins qu’il entre certains éléments d’un tel culte dans la relation qu’il entretient avec ses clients, et qu’il entretient autour de lui un champ de distorsion de la réalité.[réf. nécessaire]
Apple est encore critiquée pour une architecture fermée, et pour son refus des standards : on emploie le terme de syndrome du pas-inventé-ici.[réf. nécessaire] Cette critique n’est toutefois plus de mise, la plupart des composants électroniques de ses ordinateurs étant communs à l’ensemble de l’industrie informatique. De plus, le système d’exploitation utilise nombre de technologies répandues (MPEG 1 à 4, OpenGL, programmes libres). Enfin, du temps où cette politique de choix des technologies existait, elle n’était pas critiquable en soi, car la recherche et l’innovation sont un moteur du développement, et chaque société cherche à amortir ses coûts de recherche et développement en mettant sur le marché ses inventions. De plus, plusieurs technologies Apple ou utilisées d’abord par Apple se sont ensuite généralisées dans l’informatique personnelle (FireWire, ZeroConf (Bonjour, ex-RendezVous chez Apple)). De la même façon, Apple a permis ou accéléré l’adoption d’innovations en les généralisant d’un coup sur sa gamme (disquettes 3,5 pouces, SCSI, USB, Wi-Fi (AirPort)).
Quelques analystes critiquent la concurrence au sein d’Apple même, entre les programmeurs des différents environnements de programmation, ceux de Cocoa, héritiers de NeXTSTEP, et ceux de Carbon, dérivant de Mac OS 9. Cette rivalité est vue comme contre-productive, tout comme l’était en son temps la rivalité entre les équipes Apple II et Macintosh.
Une critique moins couramment entendue[réf. nécessaire], car concernant plus les entreprises que les particuliers, concerne l’absence d’une « Roadmap » (planification annoncée) notable d’Apple concernant ses technologies logicielles. Les directions informatiques des grandes entreprises attendent d’un éditeur qu’il annonce clairement vers quoi vont tendre ses logiciels dans les cinq années à venir, afin de pouvoir faire des choix d’investissement à moyen terme. Or, le reproche fait à Apple est de ne pas annoncer réellement quelles seront les étapes de son évolution au-delà d’un an, contrairement à ses concurrents comme Microsoft. Un exemple, simple s’il en est, concerne l’annonce abrupte de l’abandon des processeurs PowerPC d’IBM/Motorola au profit de ceux d’Intel : les éditeurs devront mettre à jour leurs applications, tandis que les propriétaires de parc micro auront à payer ces mises à jour, et devront gérer deux gammes de machines. Une annonce plus précoce eut permis à ces derniers d’anticiper le phénomène, en planifiant les renouvellements de parc en fonction du couple matériel/logiciel, de manière à éviter les surcoûts de mise à jour.
L’annulation régulière du développement de technologies pourtant prometteuses (E.g. OpenDoc) a aussi laissé sur le bord de la route nombre de développeurs, fatigués d’investir du temps et de l’argent dans des « voies sans issue ». Du coup, le nombre de développeurs indépendants et d’éditeurs a chuté pendant les années 1990. Cette critique n’est plus d’actualité depuis l’apparition de Mac OS X, qui a ramené dans le giron d’Apple un grand nombre de développeurs issus du monde Unix/Linux et du logiciel libre.
Par ailleurs, le système de gestion du service après-vente en Europe, confié à un prestataire unique pour les portables et les G5, s’est révélé être une des faiblesses du système commercial Apple. Après des retards importants au début des années 2000, le prestataire de service a fait faillite début 2005, obligeant Apple à recourir aux techniciens de ses détaillants, et occasionnant de nouveaux retards de réparations.
Prix
Enfin, Apple est souvent taxée de mener une politique de prix trop élevé. Le prix d’un Macintosh pouvait souvent atteindre deux fois celui d’un PC/compatible IBM dans les années 1980, voire trois fois dans les années 1990 après l’apparition du Pentium. Cette politique de prix élevés a probablement freiné le développement du Macintosh au profit du PC et des ordinateurs multimédia grand public de l’époque, tels que l’Amiga ou l’Atari. Aujourd’hui encore, les prix affichés par Apple sont souvent jugés plus chers et représenteraient un obstacle pour beaucoup d’utilisateurs souhaitant faire le « switch », c’est-à-dire passer de Windows à Mac OS X, même si la sortie du Mac mini est une initiative qui encore une fois ouvre un champ dans le domaine.
Il est vrai que les marges pratiquées par Apple sont bien plus élevées que celles qui se pratiquent généralement dans ce domaine (entre 25 % et 30 % de marge brute au début des années 2000, alors que certains fabricants PC se contentent de 8 %, voire moins), mais les coûts de recherche et développement sont plus importants chez Apple. Cependant une étude du Gartner Group, commandée par Apple Australie et diffusée par elle dans la presse en 2002, affirmait que le TCO (Total Cost of Ownership) ou Coût total de possession, c’est-à-dire le coût total de l’équipement informatique quand on ajoute les matériels optionnels, les logiciels (licences), le support (etc.) est moins élevé avec un Mac que sur un PC équipé de Windows. Étude nuancée plus tard par Gartner, qui a précisé que les informations contenues dans son rapport ne reflétaient pas sa position éditoriale et étaient destinées à un usage interne chez Apple, correspondant à un scénario précis.
Par ailleurs, lorsqu'un fabricant de PC réalise un clone de Mac avec les mêmes composants il est souvent plus cher (Sony, HP pour l'iMac).[réf. nécessaire]
Environnement
Fin 2006 et début 2007, Apple est classé par deux fois par Greenpeace comme dernière sur un classement de quatorze entreprises fabriquant des produits électroniques, sur des critères environnementaux tel que la gestion des déchets, le recyclage des produits obsolètes, l'utilisation de composants polluants ou la communication auprès du grand public sur ces sujets[13],[14]. Apple conteste ce classement dans une lettre ouverte de Steve Jobs[15]. La société déclare effectuer depuis plusieurs années des actions dans le domaine environnemental[16]. Des sites consacrés au Macintosh ont à plusieurs reprise étudié l'aspect écologique d'Apple et l'utilisation de l'image d'Apple par Greenpeace[17],[18]. Greenpeace France s'est récemment illustrée (mai 2007) en organisant une manifestation devant un revendeur Apple alors même que la section internationale de l'association a remonté début mai le classement d'Apple à une moyenne de 5/10 suite à la lettre de Steve Jobs[19]. En mars 2008 Apple est situé en milieu de classement, avec une note de 7/10[20].
La firme de Cupertino a réagi assez rapidement mais pas pour l'iPhone. Lors de l'annonce de nouveaux iMacs le 7 août 2007, Steve Jobs commence son Apple Event en ces termes : « Mesdames et messieurs, voici le nouvel iMac, il est beaucoup plus écologique et recyclable… »[réf. nécessaire]. Le polycarbonate blanc est ainsi remplacé par des composants en aluminium anodisé et des façades de verre. L'iPhone, a aussi été critiqué par Greenpeace, qui dénonçait les matériaux extrêmement toxiques à l'intérieur de celui-ci. Apple n'a toujours pas répondu et ne semble pas pressé de rendre son iPhone plus écologique. En effet, Apple a remplacé la coque arrière en aluminium de l'iPhone par une coque en polycarbonate pour l'iPhone 3G[réf. nécessaire].
Produits et parts de marché
Produits commercialisés par Apple
Liste des matériels Apple
- les ordinateurs Apple I, Apple II et Apple III ;
- les ordinateurs Macintosh : Macintosh 68k, Power Mac, Mac mini, Xserve, PowerBook, iMac, iBook, MacBook, MacBook Pro, MacBook Air (voir la liste complète) ;
- la console de jeu Pippin ;
- les Newton (PDA) ;
- les appareils photo numériques QuickTake ;
- moniteurs : AudioVision Display, Multiple Scan, AppleVision, ColorSync, Apple Studio Display et Apple Cinema Display ;
- imprimantes : ImageWriter, StyleWriter, Color StyleWriter ;
- imprimantes laser : LaserWriter, Personnal LaserWriter, Color LaserWriter ;
- scanners : Apple Scanner, Apple OneScanner, Apple Color OneScanner ;
- AirPort (bornes et cartes Wi-Fi) ;
- l’iSight (Webcam) ;
- l’iPod (baladeur MP3/AAC) qui se décline en iPod shuffle (1 et 2 Go, mémoire flash, sans écran), iPod nano (8 et 16 Go, mémoire flash, écran couleur), iPod classic 120 Go, disque dur, écran couleur) et iPod touch (8, 16 et 32 Go, mémoire flash, écran couleur tactile) ;
- la Mighty Mouse, Mighty Mouse comporte 4 boutons (qui sont en fait des zones de détection de pression) alors que Apple produisait habituellement des souris à un seul bouton. Cette souris est aussi équipée d’une boule qui remplace la molette de défilement habituelle ;
- l’iPhone, un téléphone multifonctions combinant notamment les capacités d’un téléphone, d’un iPod et d’un PDA (sauf bureautique). L’appareil est doté d’un écran tactile multipoint et d’une mémoire de 8 ou 16 Go. La première version de l'iPhone, lancée en juin 2007 et limitée au réseau Edge, a été remplacée depuis le 17 juillet 2008 par la version 3G, qui ajoute principalement le support du réseau de télécommunications 3G, le GPS et le support de la messagerie Exchange pour les entreprises.
- Time Capsule, disque dur externe autonome, accessible en Wi-Fi pour exploiter la Time machine du système Leopard
Liste des logiciels Apple
- Mac OS : Système 6, Système 7, Mac OS 8, Mac OS 9, Mac OS X, Mac OS X Server, Darwin (système allégé sans l’interface Aqua), XSan ;
- la suite iLife ’09 comprenant iPhoto, iMovie HD, iDVD, GarageBand, iTunes, iWeb ;
- la suite iWork ’09 comprenant Keynote, Numbers, et Pages, à terme destinée à remplacer AppleWorks ;
- QuickTime ;
- AppleWorks qui est en fin de vie ;
- Final Cut Studio : Final Cut Pro, DVD Studio Pro, Motion, Soundtrack Pro ; Color
- Final Cut Express ;
- Logic Pro, Logic Express ;
- Shake ;
- Aperture ;
- Mail, le client/logiciel de gestion de courriers électroniques intégré à Mac OS X ;
- Safari, le navigateur web intégré à Mac OS X ;
- iChat AV, compatible .Mac/AIM/ICQ et Jabber depuis la version 3 ;
- WebObjects, Java server application intégré à Mac OS X Server.
Parts de marché
Ventes de micro-ordinateurs et parts de marché Année Monde France États-Unis unités vendues * PdM PdM PdM 2007 7 764 000 [21] 2,88 % 5,6 % 2006 5 645 000 2,5 % 2,9 %[22] 4,7 % 2005 4 742 000 2,3 % 2,4 % 4,0 % 2004 3 507 000 2,0 % 2,2 % 3,3 % 2003 3 098 000 2,0 % 3,2 % 2002 3 098 000 2,2 % 2,8 % 2001 3 215 000 2,4 % 3,2 % 2000 3 733 000 3,5 % 4,0 % 1999 3 448 000 3,4 % 1998 2 763 000 2,6 % 4,9 % 1997 2 874 000 3,2 % 5,5 % 1996 3 960 000 5,3 % 7,8 % 1995 4 500 000 7,9 % 14,1 % 1994 3 800 000 8,3 % 14,7 % 1993 3 300 000 9,4 % 1992 2 500 000 1991 2 100 000 1990 1 300 000 1989 1 100 000 1988 900 000 1987 550 000 15 % 1986 380 000 1985 200 000 1984 372 000 * en italiques les chiffres qui correspondent à l’année fiscale Apple et non à l’année civile (décalage d’un trimestre)
Rappelons que Apple est divisé en plusieurs filiales ce qui semble être un bon moyen d’augmenter ses parts de marchés. une estimation quantitative de son effectif a été faite, toutes filiales incluses, à savoir près de 14 800 employés. Ce qui fait d’elle une des entreprises les plus importantes en termes d’effectif.
La ligne d'ordinateurs a bénéficié en 2007 et 2008 des vives hésitations du marché autour de Vista combinées au fait que, le cœur des machines étant Intel, un passage au Mac n'était plus nécessairement irréversible, ce qui rendait son expérimentation raisonnable pour les habitués du PC.
Notes et références
- ↑ Cette activité, longtemps majoritaire dans le chiffre d'affaires de la marque, est en recul depuis l’année 2001 par rapport aux activités annexes. Résultats financiers d’Apple, année 2006. Cuk.ch, consulté le 11 janvier 2007. Notamment ce graphique
- ↑ (en) PowerPC vs PowerPC : A Comparison Of The G3 and G4 Processors .
- ↑ Apple Corp. contre Apple Comp. : combat de pommes - PC-INpact
- ↑ (en) Slashdot | Apple Sued Over Potential Hearing Loss
- ↑ Steve Jobs veut un iTunes d’Apple sans DRM Ratiatum 7 février 2007
- ↑ iTunes et ses DRM deviennent illicites en Norvège ! Ratiatum 25 janvier 2007
- ↑ Une alliance européenne de consommateurs contre Apple Ratiatum 22 janvier 2007
- ↑ FnacMusic et VirginMega vendent leurs premiers MP3 sans DRM Ratiatum 21 octobre 2006
- ↑ Les indépendants seraient pour une licence globale ? Ratiatum 1er février 2007
- ↑ Libération, cahier été, p. V, 27 juillet 2007
- ↑ Sadie Plant, Zeroes and ones (essai sur la culture numérique)
- ↑ http://www.youtube.com/watch?v=WmWi3g4RWvI 33eme seconde
- ↑ Environnement - Apple, pomme toxique? - LCI.fr, Olivier LEVARD, 3 avril 2007
- ↑ Guide pour une high-tech responsable - Rapport Greenpeace, avril 2007 [pdf]
- ↑ (en) A Greener Apple - Lettre ouverte de Steve Jobs, Apple.com
- ↑ Apple environnement - Apple.com
- ↑ Apple et l'environnement - Macplus.net - 17 juillet 2006
- ↑ Apple au piège de la communication - Macplus.net - 11 mai 2007
- ↑ Greenpeace France : un coup d'avance - Macplus.net - 10 mai 2007
- ↑ Guide pour une high-tech responsable - Rapport Greenpeace, mars 2008 [pdf]
- ↑ Apple annonce ses résultats du quatrième trimestre - Apple, 22 octobre 2007
- ↑ France : Apple dépasse les 3 % ! - Christophe Laporte, MacGeneration, 8 février 2007
Bibliographie
- (en) Steven Levy, Insanely Great: The Life and Times of Macintosh, the Computer That Changed Everything. Ce livre retrace l’histoire de Apple (du fond du garage à la sortie de l’iMac) racontée par Steven Levy, grand spécialiste et journaliste dans le domaine de l’informatique ; Ce livre a été publié en France (et en français) sous le titre : La Saga Macintosh - Enquête sur l’ordinateur qui a changé le monde, éditions Arléa, coll. « Courrier International », 1994 ;
- (en) Robert X. Cringely, Bâtisseurs d’empires par accident (titre original : Accidental empires).
Filmographie
- Le téléfilm Les Pirates de la Silicon Valley, qui retrace la vie d’Apple première période (années 1970 et début 1980) et ses relations avec Microsoft et Xerox.
- Le film « Les 20 premiers millions » où une équipe de développeurs de la Silicon Valley ont d’étranges points communs avec Steve Jobs (garage).
- Le documentaire « Les cinglés de l’informatique » en trois volumes qui explique l’histoire des micro-ordinateurs et l’ascension des grands de l’informatique, dont Apple.
Liens internes
Liens externes
-
Apple Inc. sur Commons
Sites officiels francophones : Belge francophone | Canadien francophone | France | Suisse romande
- (fr) L’aventure Apple - L’histoire d’Apple
- (fr) L’histoire du Macintosh
- (fr) (en) (es) (de) L’Argus du Mac - Cotation des anciennes machines Apple
- (fr) Résultats financiers d'Apple par ToTheEnd - Analyse des résultats financiers d’Apple aisément compréhensible sur les dernières années
- (en) MacTracker - Application qui recense tous les produits commercialisés par Apple avec leurs spécifications techniques
- (en) LowEndMac - Recense tous les Mac avec histoire et spécifications techniques détaillées
- (en) EveryMac.com - Base complète de spécifications de produits Apple et Macintosh
- (en) Apple Matters: This Day In Apple History - Présente chaque jour l’évènement qui a marqué ce jour dans l’histoire d’Apple
- (en) Apple-history
- (en) The Vintage Mac Museum
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