- Mérignac (Gironde)
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Mérignac
Église de Mérignac
Détail
DétailAdministration Pays France Région Aquitaine Département Gironde Arrondissement Arrondissement de Bordeaux Canton Chef-lieu de 2 cantons
Canton de Mérignac-1
Canton de Mérignac-2Code commune 33281 Code postal 33700 Maire
Mandat en coursMichel Sainte-Marie (PS)
2008-2014Intercommunalité Communauté Urbaine de Bordeaux (CUB) Site web www.merignac.com Démographie Population 66 095 hab. (2008) Densité 1 372 hab./km² Gentilé Mérignacais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 12 m — maxi. 53 m Superficie 48,17 km2 Mérignac est une commune française, située dans le département de la Gironde et la région Aquitaine. Ses habitants, les Mérignacaises et les Mérignacais, étaient 66 095 en 2008[1].
Sommaire
Géographie
Mérignac repose sur les ruisseaux la Devèze et les Ontines, dans la banlieue ouest de Bordeaux. Siégeant à 45 km des plages girondines, elle représente la deuxième plus grande ville de Gironde après Bordeaux. On y accède par l'autoroute, appelée localement rocade, sorties 09, 10, 11a, 11b et 12, par voie ferrée via la gare de Bordeaux ou par voie aérienne à son aéroport international.
Géologie
La nature du sous-sol se compose d'une stratification complexe de matériaux sédimentaires du Jurassique, Crétacé et Tertiaire[2]. Les forages montrent d'abord une formation lithologique de sables et galets du Quaternaire sur 10 mètres de profondeur, puis de sables et calcaires coquilliers du Miocène jusqu'à 40 mètres, et de calcaires plus grossiers de l'Oligocène jusqu'à 100 mètres. Entre 110 et 650 mètres de profondeur, une superposition de couches de l'Éocène propose des molasses argilo-sableuses, une alternance de calcaires et d'argiles grisâtres, des grès grossiers entre 400 et 470 mètres, puis à nouveau sables et argiles. Viennent ensuite une profonde série de calcaires à partir de 650 mètres, allant des blancs aux crayeux, jusqu'aux bioclastiques blancs à 1 000 mètres de profondeur. Au-delà commencent à apparaître des dolomies cristallines du Cénomanien, puis des grès, sables et argiles ligniteuses jusqu'à 1 200 mètres. À partir de cette limite, les forages rencontrent une formation du Jurassique supérieur avec parfois présence de la dolomie de Mano, un aquifère d'eau chaude (jusqu'à 60 °C) pouvant alimenter une centrale géothermique.
Hydrographie
Le territoire de Mérignac connaît deux ruisseaux principaux, la Devèze et les Ontines, quelques ruisseaux plus discrets et différents niveaux d'aquifères[3] en sous-sol. Les eaux qui ruissellent de la plate-forme imperméable de l'aéroport sont acheminées vers cinq bassins versants, avant d'être traitées dans des bassins de régulation équipés d'un séparateur à hydrocarbure.
- La Devèze
Ce ruisseau prend sa source à l'est de l'aéroport, où il draine une nappe du Plio-Quaternaire. La Devèze alimente un bassin de stockage avant d'être entièrement canalisée sous terre jusqu'au Peugue, un ruisseau parallèle du territoire de Pessac, et son débouché dans la Garonne après la station de traitement. Elle rencontre entre-temps deux affluents, successivement le Devaux et le Caudéran, eux aussi entièrement canalisés, et contourne les eaux du Parc de Bourran. L'analyse chimique révèle une eau bicarbonnatée calcique et ferrugineuse, de couleur jaunâtre. L'eau possède une charge organique importante qui lui confère une mauvaise qualité hydrobiologique, et présente un fort taux d'amonium, d'orthophosphates et de cuivre[4].
- Les Ontines
Prenant sa source à Mérignac-Beutre entre l'Ermitage et la Fontaine, il draine les eaux pluviales et s'écoule, canalisé par endroits, dans un lit de végétation. Son niveau est régulé par le bassin de rétention La Fontaine, le long de la rocade. Il alimente ensuite le bassin d'étalement Lucatet à Chemin Long, puis celui du Chêne Vert sur le Domaine de Fantaisie. L'analyse chimique révèle une eau polluée mais claire.
- Le Magudas
Ce ruisseau, issu des eaux de ruissellement de la zone aéroportuaire de Mérignac, prend sa source au nord-est avant de pénétrer Saint-Médard-en-Jalles.
- L'Hestigeac
Parfois orthographié Estigeac, il prend forme au nord-ouest de l'aéroport par les eaux de ruissellement, puis délimite un temps la frontière avec Martignas avant d'affluer dans la Jalle de Martignas ; jalle signifiant ruisseau en landais. Son eau reçoit encore des pollutions de l'ancienne décharge, notamment en ammoniaque, en nitrates et phosphates, et présente des traces de plomb et d'arsenic en faible quantité[5].
- La Craste du Cerne
Apparaît à l'ouest de l'aéroport par la concentration des eaux de ruissellement. Son nom évoque un fossé d'écoulement des eaux (craste) le long d'un champ (cerne)[6].
- Le Peugue
Issu de Pessac, il délimite la frontière au sud de Mérignac sur les quartiers Chemin Long, le Burck et Arlac, avant d'alimenter le bassin d'étalement de Carmaux aux abords de la voie ferrée.
- Sept aquifères
Les forages rencontrent 7 aquifères à différents niveaux de profondeur, sur une répartition hétérogène. Jusqu'à 10 mètres il s'agit d'alluvions plio-quaternaires, une couche rarement profonde draînée entre autres par la Devèze vers la Garonne. Cette eau filtre également jusqu'à 40 mètres dans les sables argileux et les marnes sableuses du Miocène. Viennent ensuite des formations de calcaires à astéries de l'Oligocène, qui s'enfoncent jusqu'à 110 mètres et contiennent une eau à 15 °C captée pour l'alimentation hydrique de la communauté urbaine de Bordeaux (CUB). Entre -240 et -460 mètres se trouve une nappe phréatique imprégnée dans des calcaires et sables de l'Éocène, dont les eaux de 25 °C sont largement exploitées pour l'alimentation de la CUB. L'exploitation intensive de ce quatrième aquifère ayant engendré une dépression géologique, elle est actuellement fortement règlementée sur tout le département depuis un décret du 21 avril 1959. Le cinquième aquifère est formé de sables et calcaires du Crétacé supérieur, entre 650 et 990 mètres de profondeur. Il contient des eaux proches de 35 °C, au renouvellement assez lent. Entre 990 et 1 200 mètres apparaît un aquifère de calcaires et de dolomies du Crétacé supérieur, imbibé d'une eau atteignant 55 °C. Le septième aquifère correspond à la dolomie de Mano et se rencontre inégalement sur le territoire à partir de 1 200 mètres de profondeur ; il propose une eau faiblement minéralisée qui peut atteindre une température de 60 °C. Depuis le 25 novembre 2003, le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) ajoute une spécificité aux règles précédentes dans la gestion des aquifères du département de la Gironde[7].
Histoire
Toponymie
Le nom est attesté sous la forme Mairinaco en 1102[8].
Le second élément est le suffixe gallo-roman *-ACU. Le premier élément semble être le nom de personne gallo-roman Matrinius, comme l'indiquent clairement les formes anciennes des autres Mérignac (cf. Charente, Matriniaco 1405), avec une graphie occitane Mayrinhac-Lentour (Lot, Madriniacum 930) et les formes d'oïl comme Margny-les-Compiègne (Oise, Matriniacus 917) et Margny-sur-Matz (Oise, Matriniaco 917)[9].
Évolution phonétique parallèle à celle du latin mater « mère », à la base du surnom Matrinius, attesté en français sous les formes medre au Xe siècle et madre au XIe siècle, etc. Occitan maire [maʲre].
Naissance et évolution
Si les fouilles archéologiques attestent une présence humaine entre 2000 et 1500 av. J.-C., la création de la ville semble remonter à l'époque de l'occupation romaine de la Gaule[10]. Le domaine d'une villa rustica gallo-romaine du Ier siècle, *Matriniacus, centré à l'emplacement actuel de la vieille église romane, aurait peu à peu évolué en village autour du ruisseau de la Devèze aujourd'hui souterrain. On y pratiquait déjà, entre autres, la viticulture sur les graves. Quelques colonnes se dressent encore au sud-est de l'actuel cimetière de la commune.
Le christianisme catholique marquera ensuite sa présence par la création, dès le VIe siècle, de la paroisse Saint-Vincent, dont les traces archéologiques les plus anciennes évoquent un cloître mérovingien de la première moitié du XIIe siècle, et la présence d'une nécropole au même endroit. Seule en subsiste l'actuelle église romane édifiée entre 1122 et 1131, elle-même plusieurs fois détruite et reconstruite. À partir du haut Moyen Âge, Mayrinac connaîtra alternativement les dominations française, normanno-angevine et anglaise. Encore sous la régence du duché d'Aquitaine au XIIe siècle, le territoire est ensuite investi par deux seigneuries sous le chapitre de Saint-Seurin ; Veyrines et Maison Noble d'Espagne. Fidèle au roi de France, Veyrines est assaillie par les Anglais en 1242. En dépit du soutien de Bertrand de Blanquefort, les seigneuries sont définitivement vaincues en 1274 et prêtent allégeance à Édouard Ier d'Angleterre. Puis le territoire tombe sous l'influence de Philippe Le Bel au XIVe siècle, période durant laquelle Veyrines devient propriété du pape Clément V et sa famille, qui compte les maisons Durfort, Budos et Montferrand. À nouveau sous domination anglaise le 8 mai 1330, à l'occasion du traité de Brétigny, le territoire va redevenir plus ou moins français dès le XVe siècle peu après la bataille de Castillon, puis définitivement à la mort de Charles de Valois en 1472.
La vigne, renforcée par les Anglais, constituera la principale activité du village, désormais orthographié Meyrinac. La jurade de Bordeaux achètera en 1526 les terres détenues par Veyrines, contre 9 500 écus d'or. Durant la Fronde, Meyrinac subit de graves dommages suite aux pillages répressifs des troupes du Duc d'Épernon en 1649.
En 1790, Meyrinac devient la commune de Mérignac en englobant les hameaux alentours d'Arlac, Beutre, Beaudésert, Bourranville, le Burck, Capeyron, Chemin-Long, les Eyquems, pour s'inscrire au sein du nouveau district de Bordeaux. La bourgeoisie bordelaise y installe chartreuses et châteaux. La production de vin de Graves restera importante, avec les châteaux Luchey-Picquecaillou, Bourran, Beauséjour, Fourchateau ou Chêne-Vert, tout en assistant dès le XIXe siècle au développement progressif de l'élevage bovin ainsi qu'à l'apparition d'une ère industrielle. La naissance de l'aérodrome de Marcel Issartier[11], dès 1910, marquera les prémices de l'industrie aéronautique mérignacaise. Quelques décennies plus tard en effet, un autre Marcel y fera installer l'annexe de l'une de ses usines, la Société Talence Avions Marcel Dassault, qui deviendra Mérignac Avions Marcel Dassault puis l'actuelle Dassault Aviation à côté de ce qui est désormais un aéroport international. Charles de Gaulle rejoindra de cet aéroport la Grande-Bretagne en 1940.
Le camp de Pichey Beaudésert
Installé en 1939 comme annexe du Fort du Hâ[12], il servit d'abord aux réfugiés de la guerre d'Espagne avant de devenir en 1940 l'un des nombreux centres de séjour surveillé (CSS) installés par le régime de Vichy[13]. Le 25 octobre 1940, après la transmission par la Kommandantur de Bordeaux de l'avis d'internement de tous les nomades des territoires occupés, le camp recevra de nombreuses familles tziganes[14]. Puis la police de sûreté allemande ordonnera, le 2 juillet 1942, l'internement des juifs de 16 à 45 ans ; 459 d'entre eux seront transférés à Drancy la même année.
Après la seconde guerre mondiale, le camp servira à l'internement des collaborateurs en attente de jugement, puis à partir de 1946 à celui des clandestins étrangers, en particulier espagnols. Il a été fermé en 1948 en tant que camp d'internement, mais hébergera temporairement des personnes sans domicile jusqu'en 1956 avant d'être définitivement détruit. Une stèle de marbre datée de novembre 1985 marque actuellement son emplacement.
Il existe un témoignage graphique de la vie du camp, sous la forme de trois estampes monochromes réalisées par Sonia Steinsapir.
Densification urbaine
Après la Seconde Guerre Mondiale, Mérignac connaît comme le reste de la France un besoin urgent de logements et de nouveaux édifices de services. Dès les années cinquante, le maire Robert Brettes démarre un programme d'urbanisation intensive. Champs, chartreuses et parcs disparaissent sous les engins de chantier au profit de bâtiments géométriques. Les ruisseaux sont canalisés dans des buses et les étangs asséchés. Le vaste Château du Parc est rasé au début des années soixante, ainsi que le petit manoir qui lui faisait face, remplacés par des barres et des tours d'habitation de type soviétique de part et d'autre de l'avenue de l'Yser. C'est à cette période que surgissent le bureau de poste actuel, collèges et lycée, le stade, des logements sociaux comme celui des « Fauvettes », une zone commerciale nommée aujourd'hui Mérignac Soleil, et quelques bureaux dont le bâtiment très singulier des anciens laboratoires pharmaceutiques Sarget, au bord de l'avenue Kennedy, dessiné en 1966 par Marcel Breuer[15]. Il héberge actuellement le laboratoire Méda Pharma. Guillaume Gillet apporte également sa contribution en dessinant la tour de la résidence des Chênes Verts. L'aéroport s'agrandit en conséquence, s'équipe d'un radôme impressionnant et assiste à la naissance d'une zone hôtelière. La population passe ainsi de 20 000 à 50 000 habitants, avec le développement d'une industrie très dynamique autour entre autres de l'aéronautique et de l'armement.
Mérignac bénéficie d'une seconde vague d'urbanisation intense et nécessaire à partir du XXIe siècle. Si la campagne démarre dès les années quatre-vingt, avec l'émergence du Pin Galant, la quasi disparition au quartier d'Arlac du parc du château Peychotte pour l'édification de tours de logement, et la transformation d'une partie du parc de Bourran en lotissements, le remodelage le plus important commence avec l'aménagement du tramway. Le centre ville subit une transformation et un embellissement architectural, avec la destruction des dernières échoppes et de pavillons. L'ancienne mairie, jadis école élémentaire, adopte une greffe contemporaine pour devenir la médiathèque. La vieille église s'entoure de bâtiments de 4 ou 5 étages surplombant des commerces. Le quartier Mondésir s'étoffe de nouveaux lotissements au design étudié, à l'image du « Parc Divona » de l'avenue de la Marne, très minéralisé. Le paysage est redéfini par endroit avec une composition de verdure comme sur l'avenue de l'Yser. La zone commerciale subit également une mutation, des Quatre-Chemins à Chemin-Long, jusqu'à l'aéroport. Ce dernier changera de visage dès 1995, avec la contribution de Philippe Starck pour le dessin de la tour de contrôle. Les derniers champs sont ainsi promis à l'imagination des urbanistes. En ce sens, la commune de Mérignac se dirige vers le visage d'une ville, pour un futur dépassant 80 000 habitants.
Héraldique
« D'azur à la tour d'argent ouverte de gueules, à la barre du même brochant sur le tout. »
Créé par le conseil municipal de 1978, le blason représente la tour de Veyrines médiévale, seule rescapée de la destruction du château du XIIIe siècle grâce à sa fonction de jalon cartographique.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1826 1829 Étienne de Chavaille président du tribunal des douanes de Bordeaux 1842 1848 Marc-Antoine Deliège décembre 1851 octobre 1853 Marc-Antoine Deliège mars 1860 Émile Mareilhac août 1870 Émile Mareilhac septembre 1875 Émile Mareilhac 1927 29 août 1944 Benjamin Saufrignon AD Verrier 1er septembre 1944 1974 Robert Brettes PS député 1974 actuel Michel Sainte-Marie PS député Toutes les données ne sont pas encore connues. Mérignac est divisée en deux cantons:
- Le 1er canton est formé d'une partie de Mérignac (33 517 habitants) ;
- Le 2e canton est formé d'une partie de Mérignac et des communes de Martignas-sur-Jalle et Saint-Jean-d'Illac (39 262 habitants).
Démographie
Économie
- L'aéroport principal de Bordeaux se trouve à Mérignac, construit en 1917 (aéroport de Bordeaux - Mérignac).
- Mérignac est aussi le siège sociale de grand société: Cortix (agence Web), Filhet-Allard (Assurances), Oxbow (équipement sportif)
- Société européenne de propulsion
- Groupe Laser - Galeries Lafayette avec les entités Cofinoga et Mediatis.
- Dassault Aviation
- TAT Industries - Ex EADS Sogerma Services
- Le territoire de Mérignac compte encore, à l'intérieur même de la rocade, deux vignobles importants, d'appellation Pessac-Léognan en Graves, les châteaux Pique-Caillou et Luchey Halde, dans le quartier sud des Eyquems.
- Il n'y a qu'un lycée général, le lycée Fernand Daguin, et un lycée professionnel situé juste à côté, le lycée Marcel Dassault. Ils comptabilisent à eux deux environ 2 100 élèves, venant surtout de Mérignac, de Saint-Jean-d'Illac et de Martignas-sur-Jalle, mais aussi un petit nombre d'élèves du Bassin d'Arcachon.
- Mérignac accueille également le Détachement Air 204 situé à Beauséjour et la base aérienne 106 de l'armée de l'air.
- Institut de Maintenance Aéronautique (appartenant à l’UFR de Physique de Bordeaux-I)
- Bordeaux Aéroparc : un grand projet communautaire est en cours d'implantation au bord des pistes de l'aéroport Bordeaux Mérignac. Le concept de ce parc technologique et scientifique est inspiré du technoparc de Saint-Laurent au Québec (arrondissement de Montréal). Situé au cœur du pôle mondial de compétitivité Aerospace Vallée, Bordeaux Aéroparc propose un environnement de haute qualité pour l'accueil et l'implantation des entreprises du secteur aéronautique, spatial et défense ; spécialement les PME-PMI haute technologie. Il constituera un centre de ressources spécialisé dans les systèmes embarqués, la sûreté et la sécurité, les activités de géo-localisation, les systèmes de drone et l'aménagement cabine.
- Depuis 2005 seuls six avions[18] au monde réalisent des vols paraboliques afin de recréer les conditions des vols spatiaux. L'A300 « Zéro G » exploité par Novespace (filiale du CNES) est basé à Mérignac. Une trentaine de vols paraboliques par an permettent de mener de nombreuses expériences scientifiques en apesanteur. Jean-François Clairevoy, astronaute français, est PDG de Novespace.
Lieux et monuments
Architecture
Tour de Veyrines : ancien donjon du XIVe siècle appartenant à un château médiéval aujourd'hui disparu, siège de la seigneurie du même nom appartenant à la ville de Bordeaux ; rez-de-chaussée transformé en chapelle au XVIe siècle, décorée de peintures murales évoquant la vie de Jésus et quelques scènes hagiographiques. Érigée à proximité du ruisseau Peugue, la tour est répertoriée à l'inventaire des monuments historiques depuis 1862, et classée en 1875[19].
Château Bourran : parc aménagé par le paysagiste Le Breton. Château d'inspiration classique construit pour l'armateur Ravesies en 1870 par Jules et Paul Lafargue. Propriété du département - École normale d'instituteurs puis IUFM d'Aquitaine. Le château fut la résidence du roi de Monténégro pendant la Première Guerre Mondiale et le siège de la Luftwaffe durant la Deuxième Guerre mondiale.
Château Le Burck : daté du XVIIIe siècle, propriété de la ville de Mérignac depuis 1964. D'abord bâtiment d'agrément, il sera agrandi de deux ailes basses de style néoclassique dès le XIXe siècle. Producteur de vin de Graves sur son domaine, le château abandonnera son caractère viticole dans les années 1950.
Chartreuse de Fantaisie : édifiée sur les ruines d'une ancienne chapelle castrale du XIIe siècle, elle daterait au moins de la fin du XIXe siècle, d'après une trace dans le cadastre local de 1810. L'édifice se trouve à proximité de la tour de Veyrines, il appartenait encore jusqu'en 1962 à la famille Denis, propriétaire des domaines Picque-Caillou et Chêne-Vert. Caractérisée par une entrée à quatre colonnes néoclassiques, elle sert depuis 1995 de maison de quartier aux Eyquems.
Château dit Maison Noble du Parc ou d'Espagne : demeure connue depuis le XIIIe siècle. Successivement dans les familles d'Espagne, Larroque, au Moyen Âge, Lestonnac et Chavaille du XVIe au XVIIIe siècle. Acquise par le banquier bordelais Laffargue en 1852. Rebâtie et agrandie très considérablement à cette époque par Ferrand (maître d'œuvre), en s'inspirant du style de l'édifice précédent qui datait des XVIe et XVIIe siècles. L'ancien château était vraisemblablement en partie conservé dans celui du XIXe siècle. Le château fut occupé par les Allemands et transformé en janvier 1944 en QG du général von der Chevallerie alors commandant de la 1re armée basée à Bordeaux[20].
Fontaine d'Arlac : structure couverte et fermée, de plan rectangulaire, édifiée au XVIIIe siècle en pierre de taille. La fontaine recueille plusieurs sources naturelles au sein de huit réservoirs. Entre autres particularités, la porte d'accès s'ouvre sous un arc en plein cintre et l'une des façades extérieures propose un petit bassin, encore aujourd'hui alimenté en eau.
Immeuble Gillet : bâtiment édifié sur l'ancien site du Château du Parc entre 1965 et 1967, dessiné par l'architecte français Guillaume Gillet[21]. L'immeuble de 15 étages, nommé « Chênes Verts », s'érige au centre de Mérignac à proximité de la Vieille Église et de la Médiathèque. Il se distingue par sa haute claustra de bois massif habillant l'une de ses façades, et par de subtiles proportions qui allègent son aspect monobloc.
La glacière : édifice du XVIIe siècle destiné à la conservation des pains de glace du château Bourran. Sa structure circulaire frôle l'avenue de Mérignac sous un immense pin maritime hélàs abattu par la tempête début 2009.
La veille église de Mérignac du XIIe siècle est aujourd'hui utilisée comme salle d'exposition par la commune. Elle se situe dans le centre de Mérignac, à proximité de l'église contemporaine. Gravement endommagée lors d'un incendie déclenché par la foudre, au soir du 29 août 2001, elle a depuis été entièrement restaurée dans l'esprit d'origine. De style roman la bâtisse comporte néanmoins quelques ajouts gothiques, comme la petite chapelle circulaire à ogives collée à l'absidiole nord. L'église est répertoriée à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 2 juillet 1987[22].
Maison carrée d'Arlac, dit Château Peychotte, monument néoclassique édifié entre 1785 et 1789, classé le 21 mars 1983. Entièrement réhabilitée, agrandie par un volume souterrain rectangulaire de 3 000 m2, la Maison carrée deviendra dès 2012 le nouveau conservatoire municipal.
Espaces Verts
En dépit d'une urbanisation vigoureuse, subsistent sur la commune quelques surfaces verdoyantes d'où se distinguent huit parcs aménagés. Sept des huit parcs de la ville ont reçu le label EVE (Espaces Verts Écologiques) délivré par Ecocert. Pour obtenir ce label, le service des espaces verts a dû respecter dix critères stricts autour de la biodiversité, parmi lesquels une limitation de la consommation d'eau, l'interdiction des pesticides, la présence d'un tri sélectif dans les parcs.
Jardins de la Maison Carrée : comprennent sur 9 000 m2 trois terrasses, un escalier de pierre restauré et un double alignement de platanes protégés.
Parc de Bourran : classé monument historique avec son pont romantique en fausse ruine et sa cascade artificielle, il déploie 18 ha agrémentés d'un vaste plan d'eau, d'essences variées et de pelouses à compositions florales ; le parc propose des aires de jeu et s'anime d'animaux exotiques.
Bois du Burck : 38 ha en accès libre composés essentiellement de pins et de chênes, bordés au sud par le ruisseau Le Peugue. Le bois qui borde un vignoble dispose de deux parcours de santé, d'aires de pique-nique et d'une aire de jeu.
Parc du Château : aussi appelé Parc de Mérignac, il constitue ce qu'il reste de la forêt giboyeuse originelle du château de Mérignac rasé dans les années soixante au profit d'immeubles résidentiels. Il offre 24 ha de pinède chênaie atlantique et abrite une faune variée directement observable. Un parcours de santé ouvert en permanence avec différents agrès y chemine. Les tempêtes successives depuis 1999 et la fréquentation ayant sévèrement meurtri sa pinède et son écosystème, il bénéficie d'une campagne de régénération semi naturelle, avec des zones protégées laissées au développement naturel et des zones replantées[23].
Parc du Luchey : situé dans le quartier d'Arlac, ce parc comporte un cheminement piéton, une prairie naturelle, un kiosque à palabres, un verger. Du mois de juin au mois de novembre, y est créée une « prairie fleurie » où il est possible d'y cueillir des fleurs.
Parc de Tenet : inauguré en avril 2009, ce parc de 2 ha est situé dans le quartier d’Arlac. Il présente des zones boisées riches en essences diverses : érable champêtre, séquoia « toujours vert », micocoulier de Virginie, séquoia géant, charme commun, chêne pédonculé, cyprès chauve, platane à feuilles d’érable. Une aire de jeux et deux tables de pique-nique ont également été installées. L'Association Départementale des Pupilles de l'Enseignement Public de la Gironde (ADPEP 33) est propriétaire depuis 1929 du Château Tenet, 12 rue Jean-Jacques Rousseau. Cet établissement n'accueille plus d'élèves depuis plusieurs années et l'école de plein air conventionnée avec l'Éducation Nationale a donc fermé.
Parc Saint-Exupéry : quelques arbres bicentenaires bordant un plan d'eau sur 5 ha.
Parc du Vivier : domaine de 9 ha entourant l'Hôtel de ville de Mérignac. Le parc comporte deux étangs animés d'une faune originale, dont des tortues (cistudes), cygnes, canards et carolins, et s'étend en de vastes pelouses plantées d'essences du monde entier. Situé près de la salle de spectacle du Pin Galant et du stade Robert Brettes, il dispose d'une aire de jeu.
Vie locale
Culture
Le Pin Galant constitue une vaste salle de spectacle de 1 390 places, située à proximité du stade Robert Brettes et de la mairie. Elle propose une programmation de concerts, de pièces de théâtres, de spectacles et conférences divers, ainsi qu'un pavillon de restauration et/ou d'exposition de 1 300 m2.
La Médiathèque de Mérignac, qui siège à côté de l'église du centre, offre en plus de la consultation d'ouvrages et d'œuvres sur tout support une « cyberbase » permettant l'accès à l'internet, une salle d'exposition thématique et une salle de conférence, qui accueille entre autres chaque mois un cycle sur l'architecture.
Mérignac Ciné, qui fait face à l'église du centre, dispose de quatre salles accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Le Krakatoa est une salle de concert de 250 à 1 200 places, essentiellement pop/rock, proposant également l'enregistrement en direct, en pré-production ou pour maquettes, ainsi qu'un accompagnement technique pour les groupes.
Le Conservatoire Municipal, siégeant au centre de Capeyron, dispense des cours de haut niveau en danse, musique, théâtre et arts plastiques grâce à une équipe de 41 professeurs, de la base jusqu'au troisième cycle. Dès 2012 il s'installera dans ses nouveaux locaux de la Maison carrée d'Arlac.
La vieille Église Saint-Vincent : ce lieu d'exposition à rouvert ses portes en mai 2005 après avoir été ravagé par un incendie en août 2001. La rénovation, réalisée par les architectes Caroline Dupuis-Maréchal et Évelyne Ballion, a été distinguée par un « Ruban du patrimoine ». La Vieille Église Saint-Vincent a accueilli les œuvres d'artistes de renom : Robert Combas, Carole Benzaken, Jacques Villeglé, Gérard Garouste, Jean Dieuzaide...
Service Public
Jeunesse
Environ 5 000 enfants sont inscrits dans les 16 écoles maternelles et les 14 écoles primaires réparties dans les différents quartiers de Mérignac. La ville gère le bon état des locaux et du matériel scolaire et met à la disposition des élèves et enseignants des moyens de fonctionnement tels que l'équipement des écoles, la restauration scolaire, l'accueil périscolaire, l'accès aux installations sportives et l'intervention d'éducateurs sportifs municipaux, les transports scolaires, les classes de découvertes. Mérignac soutient également l'accès des jeunes aux nouvelles technologies.
Plus de 4 000 enfants fréquentent chaque jour les restaurants scolaires de Mérignac. Le SIVU (Syndicat Intercommunal à Vocation Unique)[24] se charge de la préparation des repas. Cuisinés selon le procédé de « basse température », ils sont acheminés vers les différents restaurants scolaires par « liaison froide » avant d'être servis aux enfants par les équipes de restauration scolaire municipale, selon les normes de sécurité en matière d'alimentation. La qualité des repas et la satisfaction des enfants sont suivies par l'intervention d'une commission de restauration et de diététiciens. Pendant cette période d'interclasse, les enfants restent sous la responsabilité d'une équipe d'animateurs qui veille à leur bonne alimentation, et qui en plus d'une fonction d'encadrement et de surveillance, leur propose des activités.
Les accueils périscolaires prennent en charge les enfants scolarisés dans les différents établissements que compte la ville. Ils représentent un lieu de transition entre les familles et l'école ainsi qu'un espace de jeux et de convivialité ; un goûter y est gratuitement servi. Les activités et la surveillance des enfants sont encadrées par une équipe d'animateurs qualifiés. Ce service s'adresse en priorité aux enfants dont les deux parents exercent une activité professionnelle. Ces accueils sont ouverts pendant la période scolaire de 7 h à 8 h 30 le matin (9 h pour certaines écoles) et de 16 h 30 à 19 h le soir (17 h pour certaines écoles).
La ville de Mérignac met également à la disposition de ses habitants 6 centres de loisirs, répartis dans plusieurs quartiers : Arlac, Beaudésert, Beutre, Le Burck, Capeyron (scindé en 2 pôles : un pôle maternelle pour les enfants de 3 à 5 ans et un pôle primaire pour ceux de 6 à 12 ans) et Le Parc. Ils accueillent les enfants de 3 à 12 ans répartis sur différents groupes selon leur catégorie d'âge (Maternelles : 3/4 ans, Petits : 5/6 ans, Moyens : 7/8 ans, Grands : 9/12 ans). Ils prennent en charge les enfants le mercredi pendant la période scolaire, ainsi que les autres jours de la semaine pendant les vacances scolaires. Les enfants sont accueillis à la journée (de 9 h à 17 h) ou à la demi-journée (de 9 h à 13 h/13 h 30 ou de 13 h/13 h 30 à 17 h : départs et arrivées des enfants entre 13 h et 13 h 30 après la restauration). Un encadrement de professionnels de l'animation assure des activités et des sorties ludiques à but pédagogique en rapport avec le projet éducatif de la ville. Un service d'accueil de centre de loisirs est également mis en place de 7 h à 9 h le matin (avant la journée de centre) et de 17 h à 19 h le soir (après la journée de centre). Les enfants sont alors sous la surveillance d'une équipe d'animateurs d'accueil (avant l'arrivée ou après le départ de leurs animateurs de la journée). Le déjeuner et le goûter, fournis par la ville, sont servis par les animateurs et compris dans le tarif de la journée de centre de loisirs. La ville proposent aussi plusieurs séjours de vacances encadrés par une équipe d'animation, en période de vacances. L'ensemble de ces activités emploie un grand nombre d'agents territoriaux, entre autres plus d'une centaine d'agents d'animation, 72 Atsem[25], 51 agents de restauration. Depuis quelques années, une carte de paiement monétique facilite aux familles le règlement des forfaits des centres de loisirs, des accueils périscolaires et de la restauration scolaire.
La ville gère aussi plusieurs crèches collectives et haltes-garderies ainsi qu'un service d'accueil familial qui permet l'accueil des enfants au domicile de plus de 60 assistantes maternelles municipales. La commune compte aussi quelques crèches associatives.
Environ 4 500 collégiens et lycéens se répartissent sur 4 collèges (le collège de Bourran, le collège de Capeyron, le collège des Eyquems et le collège Jules Ferry) et 2 lycées (le Lycée Fernand Daguin et le Lycée professionnel Marcel Dassault).
Enfin, la commune compte une douzaine de centres socio-culturels.
Sport
Équipements :
La commune met à disposition 4 stades (Le plus grand faisant 5600 places dont 3558 assises[26]), 4 salles omnisports, 4 gymnases, 2 complexes de tennis couverts et ouverts, 2 salles de squash et un jeu de paume, un circuit de compétition auto-moto, un stade nautique à deux bassins et une fosse à plongeons, ainsi que divers parcours santé au sein des parcs.
Quelques clubs :
Le principal club de sport de Mérignac est le SAM (Sport Athlétique Mérignacais), qui constitue le plus important club omnisport d'Aquitaine avec une trentaine de sections.
- SA Mérignac Aïkido
- SA Mérignac
- Football Club des Écureuils D'Arlac-Mérignac
- Mérignac Handball
- Circuit de Mérignac
- Association sportive Mérignac rugby
- SA Mérignac Rink Hockey
- SA Mérignac Basket-ball
- Bowling
- SA Mérignac Tennis de Table
- Girondins de Bordeaux Haltérophilie
- Squash du jeu de paume
Technologies de l'Information et de la Communication
La ville de Mérignac est présente depuis 1998 sur l'internet et s’adapte tous les jours aux nouvelles pratiques d’internet et aux orientations communautaires du web 2.0. En plus de merignac.com, porte d’entrée institutionnelle de la ville sur la toile, la commune mène depuis début 2009 une stratégie de communication d’ampleur sur l'internet et les principaux réseaux sociaux, notamment par une présence sur Twitter et Facebook dont le profil vient de dépasser récemment la barre des 1 000 contacts. En octobre 2009, un portail d’informations pratiques (se loger, se divertir…) sur Netvibes a été lancé pour compléter les sources d’informations à l’attention des Mérignacais et des nombreux voyageurs qui arrivent à Mérignac par son Aéroport. Des outils tels que les réseaux sociaux ou Netvibes permettent à la ville d’informer régulièrement les habitants et visiteurs sur les évènements culturels, sportifs ou économiques et de multiplier sa visibilité et ses portes d’entrées sur l'internet.
En complément la ville a créé des blogs d’information pour son Agenda 21 ou encore pour des manifestations telles que le centenaire de l’aéronautique à Bordeaux-Mérignac. La stratégie de communication internet de la ville est d’informer au mieux ses habitants, le plus rapidement possible, en étant présent sur les outils de communications les plus utilisés et visibles du web. La mutation de l’internet mérignacais n’est qu’à ses débuts, la ville souhaite faire de merignac.com un « hub » de communication autour duquel viendra se greffer toute sa sphère web 2.0 : blogs, facebook, twitter, netvibes, flickr, youtube, dailymotion. Depuis 2009 la ville s'associe avec la web agency La Netscouade pour créer une nouvelle version de son site.
En 2010, la commune de Mérignac a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@@ »[27].
Centenaire de l'aéronautique en 2010
Dès 1910, Marcel Issartier aménage un morceau de terrain de Beaudésert, à Mérignac, pour en faire le rendez-vous des premiers pilotes de l’agglomération bordelaise. C’est ensuite en 1917 que le site est transformé en aérodrome « d’État », quand le Ministère de la Guerre décide d’y implanter un « camp d’aviation » d’une quarantaine d’hectares. Cent ans plus tard, cet aérodrome est devenu un aéroport international de plus de 800 ha, centre d’un pôle industriel et commercial de plus de 10 000 emplois. Il a permis de développer dans son sillage un tissu économique dense et dynamique, en termes d’activités et d’emplois.
En 2010, toute l’agglomération bordelaise est mobilisée pour fêter 100 ans d’aéronautique.
L’association « 100 ans d’aviation à Bordeaux Mérignac », cheville ouvrière de cet événement, réunit des représentants de l’État et des collectivités locales, l’aéroport, les industriels (Baas en particulier), les associations de promotion scientifique, historique, économique et sociale, l’Armée et l’Éducation Nationale, les médias régionaux, des personnalités qualifiées.
Toute l’année sera jalonnée de manifestations, plusieurs temps forts sont dores et déjà envisagés (meeting aérien, spectacle son et lumières …). Les organisateurs de ce grand événement souhaitent lui donner une dimension commémorative mais surtout, regarder vers l’avenir en mettant au premier plan tout le savoir-faire aquitain en matière d’innovation aéronautique.
Composition du bureau de l'association :
Président : François Courtot, directeur délégué du Groupe Safran France Grand Sud-Ouest Vice-présidents : Michel Sainte-Marie, député-maire de Mérignac Yann Guillou, directeur d’EADS Astrium (Établissement Aquitaine) et président de Baas Jean-Louis Cullelier, directeur de la Communication de Snecma Propulsion Solide et président de 3AF Bordeaux-Sud-Ouest Jean-Pierre Bertrand, directeur régional France 3 Aquitaine Trésorier : François Baffou, directeur de Bordeaux Technowest Secrétaire général : Pascal Maréchal, directeur général du Groupe Quality Suites et Ténéo et président du Club des entreprises de Mérignac Commissaire général : Bernard Chabbert, journaliste Coordinatrice : Malgorzata Pétaux, Secrétaire générale du Groupe Parlementaire sur l’Espace, de 2006 à 2008 Personnalités liées à la commune
- André Marceau : (1946) évêque de Perpignan ;
- Robert Brettes : (1902-1974) Maire de Mérignac du 1er septembre 1944 à 1974, député puis sénateur IVe République;
- Nicolas Canteloup : (1965), artiste imitateur (Guignols de l'info, Europe 1).
Jumelages
Vilanova i la Geltrú (Espagne) depuis 1991
Matosinhos (Portugal) depuis 1988[28]
Transports
Aéroport
La ville de Mérignac accueille sur son territoire l'aéroport de Bordeaux - Mérignac, 5e aéroport régional de France (3,6 millions de voyageurs par an), situé à l'ouest de la commune ainsi que la BA 106. Ces sites sont accessibles via la sortie 11 de la rocade bordelaise ainsi que par la liane n° 1 depuis le centre-ville de Mérignac (correspondance avec la ligne A du tramway).
Rocade
Sorties
09 : Mérignac-Capeyron
10 : Mérignac-Centre | Mérignac-Pichey
11: Parc d'activités | Centre hôtelier
11a : Aéroport de Bordeaux - Mérignac | Mérignac-Chemin Long
12 : Avenue du Souvenir | CHU Pellegrin | Parc Cimetière CrématoriumTransports en commun
Réseau TBC
- Tramway
A Mérignac Centre ↔ Thiers - Benauge / La Gardette-Bassens-Carbon-Blanc / Floirac Dravemont
- Bus
Depuis le 22 février 2010
Liane 1 Quinconces ⇔ Mérignac-Aéroport Liane 2 Quinconces ⇔ Eysines-Place Florale ou Eysines-Centre Liane 3 Quinconces ⇔ Saint-Médard-en-Jalles-Issac ou Gare Routière ou Saint-Aubin-de-Médoc-Villepreux Liane 11 Bègles-Rives d'Arcins ⇔ Mérignac-ZI du Phare ou Mérignac-Beaudésert ou Le Haillan-5 Chemins Liane 16 Gare Saint Jean ⇔ Mérignac Centre (René Coty) Ligne 23 Fontaine d'Arlac ⇔ Pessac-Romainville ou Toctoucau Ligne 30 Mérignac-Cimetière Intercommunal ⇔ Le Haillan-Parc Ste Christine ou Saint-Médard-en-Jalles-Collège François Mauriac ou Saint-Aubin-de-Médoc-Lycée Sud-Médoc Corol 33 Mérignac-Soleil ⇔ Parc des Expositions de Bordeaux Corol 34 Mérignac-Cité des Pins ⇔ Bègles-Rives d'Arcins Corol 35 Peixotto ⇔ Les Aubiers Citéis 41 Pins Francs(Caudéran) ⇔ Le Tondu Citéis 42 Mérignac-Lycée Daguin (fonctionnement en boucle autour de Mérignac) Flexo 48 Pessac / Mérignac (lundi au vendredi) Pessac-Haut Livrac ⇔ Mérignac-Le Burck puis zone flexo comprenant la zone d'emploi de Mérignac Ligne 53 Express Quinconces ⇔ Saint-Médard-en-Jalles-Collège d'Hastignan ⇐ Saint-Médard-en-Jalles-Issac Flexo 54 Pessac-Bersol (Soirée) Fontaine d'Arlac ⇔ zone flexo de la ZI de Bersol ⇔ Bougnard Ligne 70 Mérignac-Lycée Daguin ⇔ Mérignac-I.M.A. Ligne 71 Mérignac Centre ⇔ Le Taillan-Médoc-Lycée Sud Médoc Bois de Mont Réseau Trans Gironde
601 Gare Saint-Jean ou Quinconces ⇔ Saint-Jean-d'Illac-Le Las ou Lège-Cap-Ferret -Salle des Sports ou -La Pointe 603 Mérignac Centre ⇔ Martignas-sur-Jalle-Allée de Loupiac 701 Gare Saint-Jean ou Sainte-Hélène-Bourg ⇔ Le Porge-Église ou -Océan 702 Gare Saint-Jean ou Mérignac Centre ⇔ Lacanau-Longarisse Train TER Aquitaine
La ville est desservie par deux gares situées sur la ligne de ceinture de Bordeaux desservie par les TER assurant la liaison entre Bordeaux Saint-Jean et le Médoc:
- Mérignac-Arlac, située dans le quartier d'Arlac, juste au-dessus des voies de la ligne A du tram.
- Caudéran-Mérignac. Malgré sa situation à Bordeaux dans le quartier de Caudéran, elle assure la desserte des quartiers est de la ville (Bourranville).
Notes et références
- Populations légales 2008 de la commune : Mérignac (Gironde) sur le site de l'Insee
- 1er août 1983 Pessac, pages 2-3. Ruhard (J.-P.), Ministère de l'Industrie, Bureau de recherches géologiques et minières, Réalisation d'un forage et d'une unité d'exploitation géothermique, rapport 83-SGN-500-AQI, Service géologique régional d'Aquitaine,
- H. Astie et J. Chamayou, Les eaux souterraines en Gironde, Service géologique régional Aquitaine du BRGM, mars 1977.
- Étude de la vulnérabilité de la ressource en eau, Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées de Bordeaux, avril 2006.
- fiche Base de données BASOL sur les sites et sols pollués, DREAL (SREI), site décharge de Martignas, ileu dit Montfaucon, Ministère de l'Écologie, 17 mars 2011
- IGN, Pégorier (André), Les noms de lieux en France, glossaire des termes dialectaux, Commission de toponymie 2006.
- Smegreg Syndicat mixte d'études pour la gestion de la ressource en eau du département de la Gironde,
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1979. p. 435, sous Margny-aux-Cerises.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Op. cité.
- Archives Communales, Mérignac : 4000 ans d'histoire, in Les Ondes du Vivier, numéro 74, mai 2000, pages 1 et 5.
- ISBN 2-913568-15-7) Marie-Claude JEAN & Dominique BARRAUD, Marcel Issartier - Débuts de l'aviation à Bordeaux-Mérignac, Éd. de l'Entre-deux-mers, Collection "Mémoire Contemporaine", 2001. (
- http://www.gte-vichy.info/textes/merignac.pdf Peter Gaida, Camps de travail sous Vichy : les "Groupes de travailleurs étrangers" (GTE) en France et en Afrique du Nord Française pendant la Seconde Guerre mondiale, université de Brême (Allemagne), université Paris I Sorbonne, 2008 -
- Archives Départementales de la Gironde
- Emanuel FILHOL, « L´internement et la déportation de Tsiganes français sous l´Occupation : Mérignac- Poitiers-Sachsenhausen 1940-1945 », Revue d´histoire de la Shoah, no 170, 2000, p. 136-182.
- Julien (Pierre), Médailles, in Revue d'Histoire de la Pharmacie, p. 166, volume 68, numéro 246, septembre 1980.
- http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
- INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- Un McDonnell Douglas C-9B Skytrain II pour la Nasa, un Falcon 20 pour la Canadian Space Agency, un T-39 Sabreliner Condor pour l'Ecuadorian Space Agency, un Ilyushin Il-76 pour l'agence russe, un Boeing 727 pour la Zero Gravity Corporation (USA), et l'A300 ZEro G du Cnes.
- Monuments classés de Mérignac (Gironde)
- Mérignac durant l'occupation : Juin 1944 sur ffi33.org
- Cité de l’Architecture et du Patrimoine, Paris
- Ministère de la Culture et de la Communication, Direction de l'Architecture et du Patrimoine
- article Merignac.com, Parc du château : un chantier pour l'avenir, 24 juin 2010
- Le SIVU est la cuisine centrale de la ville, établissement public regroupant les villes de Mérignac et Bordeaux.
- Agent Territorial Spécialisé des Écoles Maternelle
- http://france.stades.free.fr/SITE/DISTRICTS/BORDEAUX/MERIGNAC%20Brettes/merignac_brettes.htm
- Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 17/12/2009.
- Annuaire des villes jumelées
- [1]
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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