- Mérignac (Charente)
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Mérignac
La mairieAdministration Pays France Région Poitou-Charentes Département Charente Arrondissement Cognac Canton Jarnac Code commune 16216 Code postal 16200 Maire
Mandat en coursGuy Rougier
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de Jarnac Démographie Population 702 hab. (2007) Densité 38 hab./km² Gentilé Mérignacais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 23 m — maxi. 101 m Superficie 18,51 km2 Mérignac est une commune française située dans le département de la Charente et la région Poitou-Charentes.
Sommaire
Géographie
Localisation et accès
Mérignac est une commune de l'ouest du département de la Charente située à 8 km à l'est de Jarnac et à 19 km à l'ouest d'Angoulême.
Mérignac est aussi à 7 km à l'ouest d'Hiersac, 9 km au sud de Rouillac, 11 km au nord de Châteauneuf et 19 km à l'est de Cognac[1].
Cette importante commune est la plus orientale de son canton et la seconde en superficie.
La principale voie de communication est la route nationale 141 d'Angoulême à Cognac et Saintes, maillon occidental de la route Centre-Europe Atlantique, qui parcourt tout le sud de la commune. La D.18, route de Bassac à Échallat coupe cette dernière voie par un échangeur à l'important hameau de Bourras et traverse le bourg de Mérignac[2].
La gare la plus proche est celle de Jarnac, desservie par des TER à destination d'Angoulême, Cognac, Saintes et Royan.
Hameaux et lieux-dits
Le bourg de Mérignac est un gros village.
L'important hameau de Villars-Marange se trouve à l'extrémité orientale de la commune. Une partie de ce hameau appartient même à la commune voisine d'Échallat du canton de Hiersac mais sa partie la plus importante est située sur la commune de Mérignac. Bourras est un gros hameau ; les autres hameaux sont : Orlut (entre le bourg de Mérignac et Villars-Marange), Boisrenard (à l'est du bourg) et Chatouflat (dans le sud de la commune, près du Logis de La Font).
Communes limitrophes
Géologie et relief
La commune de Mérignac comprend une vaste plaine. Le pays est peu boisé.
Hydrographie
Elle est parcourue du nord au sud, par le ruisseau la Guirlande qui arrose le bourg de Mérignac.
Toponymie
Attesté sous la forme latinisée Matriniaco en 1405[3].
Explication, voir Mérignac (Gironde).
Histoire
Un fossé circulaire double, d'origine protohistorique, est situé juste à l'ouest du village de Mérignac[4].
On voit encore, au bourg de Mérignac, un ancien logis. C'était le siège d'une seigneurie qui, au XVIe siècle, appartenait à la famille de Livenne. En 1661, Marie de Livenne épousa son cousin, Louis de Sainte-Hermine, sieur de Chenon et lui porta la seigneurie de Mérignac en dot. Les Saint-Hermine conservèrent Mérignac jusqu'à la Révolution. Le dernier représentant de cette branche, René-Louis de Saint-Hermine, mourut à Londres pendant « l'émigration ».
Au hameau de Villars-Marange, on remarque un logis de la période Renaissance, dont le propriétaire était, au XVIe siècle, Girard Dussault, écuyer et seigneur de Birac et de Villars, qui épousa Claire Méhée, fille de François Méhée et de Claire de la Guirande en 1556. La famille Dussault conserva Villars jusque vers le milieu du XVIIe siècle. À cette époque, le logis fut acquis par la famille de La Charlonnie. Au XIXe siècle, il passa entre les mains de M. Prévost du Las, qui avait épousé une demoiselle de La Charlonnie, ce dernier l'a vendu dans le dernier quart du XIXe siècle.
Le logis de La Font était au début du XVIIe siècle une maison forte protégée par des fossés et un pont-levis. Ce logis formait une dépendance de la seigneurie de Hautemoure à Saint-Simon et relevait de l'abbaye de Bassac. Il fut acquis, au XVIIe siècle, par François Aigron de Combizan, vice sénéchal d'Aunis, Saintonge et Angoumois, dont la fille, Fraçoise, épousa, le 27 août 1647, Louis Bernard, écuyer, conseiller du roi et lieutenant particulier au présidial d'Angoulême[5].
Par contrat du 5 mars 1715, les héritiers de Louis Bernard vendirent La Font à Pierre Navarre, sieur de Boisderet, Maître de poste à Villars-Marange, qui ne conserva pas longtemps cette terre : il la revendit dès le 5 août 1718 à Jean Fé de Ségeville, écuyer, conseiller du roi et lieutenant général au siège de Cognac.
La petite-fille de ce dernier, Louise Marie-Anne Catherine Fé, épousa le 10 août 1773, Jean Philippe André Guillet des Fontenelles, dont la fille Marie Marguerite se maria avec M. Robin de Cognac[6].
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité depuis 1995 Guy Rougier SE Viticulteur Toutes les données ne sont pas encore connues. Fiscalité
La fiscalité en 2007 est d'un taux de 21,53% sur le bâti, 40,61% sur le non bâti, et 9,33% pour la taxe d'habitation.
La communauté de communes de Jarnac prélève la taxe professionnelle au taux 10,26%.
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Mérignac depuis cette date :
Pyramide des âges
Lieux et monuments
L'église Saint-Pierre[12], ancienne dépendance du chapitre cathédral, n'est datée par aucun texte. Elle a été remaniée à des époques diverses. La partie ancienne de l'église, à décor géométrique, a été édifiée au cours du troisième quart du XIIe siècle. Diverses additions et restaurations ont été menées en 1578, 1644 et 1734
La nef est voûtée d'ogives à trois travées égales qui auraient été rehaussées en 1733-1734. La quatrième travée, beaucoup plus longue, a une voûte sensiblement de même date. On y remarque les restes de deux colonnes romanes et leurs chapiteaux sculptés. Toute la partie est de l'édifice date de 1578. Les travées de la nef ont des fenêtres à colonnettes et chapiteaux en forme de télescope sur les deux faces. Le chœur carré, en ogives, est éclairé à l'est par une fenêtre à réseau flamboyant. Au sud, a été construite une petite chapelle voûtée en berceau et au nord, le rez-de-chaussée du clocher forme le bras de transept. Il est surmonté d'une coupole sur pendentifs. La façade est très déformée par deux contreforts obliques appliqués sur ses angles au XVIe siècle. Le chevet est surmonté d'un pignon.
Le clocher rectangulaire a un premier étage dont les baies gothiques ont été bouchées et un second à trois baies jumelles dont celle du centre est plus large. Cet étage a été ajouté au XVIIIe siècle[13],[14].
Le logis de Lafont a été reconstruit au XIXe siècle et seul les fossés en eau datent du XVIIe siècle[15].
Le château de Villars-Marange présente un châtelet d'entrée du XVe siècle et un logis en retour d'équerre du XVIIe siècle. Il est inscrit sur la liste des monuments historiques depuis le 7 mars 2007[15]
Le château de Mérignac, qui a appartenu à la famille Livenne puis aux Saint-Hermine a été bâti au XVIe siècle. Il a été très remanié et forme désormais un corps de logis rectangulaire à un étage couvert de tuiles plates et encadré de quatre tours rondes. Il est ouvert sur une terrasse côté jardin[16].
De même, le château de Villars dont le corps de logis le plus ancien comporte une bretèche et des fenêtres ornées de pinacles du XVIe siècle a été très modifié[15].
Les maisons charentaises typiques sont nombreuses le long de la route du cognac.
Personnalités liées à la commune
Notes et références
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Géoportail Carte IGN sous
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1979. p. 435.
- Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », 1993, 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 137
- Frédéric Chassebœuf, Châteaux en Poitou-Charentes, Prahecq, Patrimoines et Médias, coll. « Belles visites », 2006, 173 p. (ISBN 2-910137-91-0) (OCLC 71887670)
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, vol. II : Arrondissement de Cognac et Barbezieux, L.Coquemard, Angoulême, 1915 (réimpr. Éd. de la Tour Gile, 1996), 512 p. (ISBN 2-878022-8-07)
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 31 juillet 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 31 juillet 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 31 juillet 2010
- Evolution et structure de la population à Mérignac en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 31 juillet 2010
- Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 31 juillet 2010
- Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, par arrêté du 15 mai 1925. Inscrite à l'
- Bulletin Soc. arch. et hist. de la Charente, 1862, p. 293.
- Abbé Naglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, imprimerie Chasseigne, Angoulême, 1894.
- Base Mérimée
- Châteaux, manoirs et logis : La Charente, éditions Patrimoine et Médias, 1993, 499 p. (ISBN 2-910137-05-8)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Catégorie :- Commune de la Charente
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